Auteur : Flojiro
Kou : Pitié ! Dites-moi que c'est un cauchemaaarrrrr !!! T_T
Base : Gensomaden Saiyuki, version manga. Plus précisément la partie qui traite du brainwash du petit prince aux oreilles pointues (jusqu'au tome 7 ou 8, je ne sais plus...). C'est pas vital mais si vous ne les avez pas lu vous risquez de passer à côté de quelques références, c'est tout... ^^
Genre : Angst. Kou brainwashé et grosse déprime de Doku. Légèrement UA pour ceux qui ont lu les mangas "Reload".
Pas réellement de yaoi pour le moment.
Voilà... Juste une envie, comme ça, d'exploiter ce brainwash plein de possibilités de tortures que c'en est un bonheur...
Kou : Sadique !
Doku : Ouais !
Quoi ? Vous voulez une death-fic ? *sourire innocent plein de dents pointues*
*silence*
Hé ben voilà ! ^^ Place à la déprime youkaienne !!
Mais avant tout : un énooorrrmmmeeeee merci à ma SeaGull-chan pour ses bétalectures fantastiques, ses critiques constructives, son enthousiasme et toutes nos longues et passionnantes discussions msniennes !! ^________^ Et aussi pour quasiment tous les titres de cette fic !! ^_^;;;
*saute sur le super goéland et lui assène un calin de la mort* Arigattoooooooooooo !!! ^_____________________^
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Désespoir.
"Plus personne à protéger ?"
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L'air froid lui fouettait le visage, ébouriffant encore davantage ses courts cheveux noirs, les pans de sa longue tuniques flottant derrière lui alors que son dragon accélérait son vol, cherchant à demeurer dans le sillage de son congénère qui le précédait de quelques longueurs d'ailes. Le regard du youkai se porta devant lui, accrochant trois longues mèches rouges battant l'air en un ballet complexe, comme pour le narguer, imprimant à son cœur ce battement de joie inconsciente, encore. Juste avant que son esprit ne lui rappelle que plus rien d'autre n'existait de ce prince qu'il avait juré de protéger. Que derrière cette apparence familière ne se trouvait plus qu'un parfait étranger. Une machine dénuée de tout sentiment. Un pantin que Gyokumen agitait devant les yeux crédules des youkai pour s'assurer leur allégeance.
Gyokumen... Ses lèvres se tordirent en une grimace de haine alors même que ses yeux se fixaient sur le long manteau immaculé, pour lequel Dokugakuji s'était pris d'une aversion aussi instantanée que totale. Pour la simple raison que c'était elle qui l'avait choisit ! Il lui rappelait tant son cher Gyumao ainsi vêtu... Cette voix traînante, ces intonations presque ronronnantes lorsqu'elle s'adressait à... Son nouveau jouet. Ses mâchoires se crispèrent. Ho oui, il détestait ce manteau ! Tout comme les fins anneaux remplaçant les pendants d'oreilles triangulaires qui symbolisaient tant de chose pour Kou... Mais il y avait pire. Bien pire. Son regard se posa malgré lui sur l'ombre noire tranchant sur la peau dorée. Sur le code barre clairement visible en haut du bras dénudé. Ce qu'il lui inspirait allait au-delà du dégoût, au-delà de la haine... Il le rendait tout simplement fou ! Malgré toute sa volonté, il ne parvenait pas à détacher ses yeux de cette marque d'avilissement, de cette ultime insulte infligée à la dignité de son prince...
"Do... Dokugakuji ?"
Une voix douce, un peu tremblante, parvint enfin à lui faire détourner la tête. Il croisa deux iris ambrés emplis d'inquiétude, de compréhension, d'une immense tristesse aussi... Et d'une étrange forme de détermination.
"Nous... Nous y parviendrons, Dokugakuji ! Nous ramènerons Kougaiji sama ! Il ne peut pas en être autrement !"
Le ton s'était raffermit. Convaincu. Le youkai se demanda jusqu'à quel point cette conviction était réelle, et quelle en était la part d'autopersuasion. Malgré tout, il aurait voulu pouvoir penser comme elle. Pouvoir s'accrocher lui aussi à cet espoir. Mais... Devant eux, trois mèches épaisses, semblables à trois flammes, tracèrent dans l'air un demi cercle irrégulier et un regard violet à la fixité glaçante vint les balayer un instant.
"Vous êtes trop lents. Accélérez, ou je vous laisse derrière."
Une voix sans aucune espèce d'expression. Violemment, Dokugakuji resserra ses jambes autour du corps écailleux de sa monture, qui accéléra ses battements d'ailes avec un cri d'indignation. Ses yeux fixèrent l'horizon, se détournant de ceux de Yaone. Espérer... Il ne pouvait tout simplement plus. Rien. Plus rien ne subsistait du prince qu'il avait appris à aimer.
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Les trois dragons planaient paresseusement, suspendus dans les airs tels des oiseaux de mauvais augure, prêts à fondre sur leurs proies. Loin en dessous d'eux la tâche sombre d'un village humain se dessinait au milieu des pics rocheux constituant les seuls reliefs de cette plaine, d'une inquiétante teinte carmine à la clarté faiblissante d'un soleil sur son déclin. Ils étaient parvenus à destination. Dokugakuji l'avait compris avant même que ne ralentisse la monture de Celui-qui-avait-été-Kou, devant lui, percevant au travers de ses sens de youkai cette étrange force, mélange de pureté et de violence, qu'il avait de longtemps appris à reconnaître comme l'aura dégagée par certain moine blond... Ils étaient là. Le Sanzo-ikou. Dans ce village.
K'so! Il va falloir les attirer à découvert si on ne veut pas poireauter jusqu'à demain matin...
Une pensée irréfléchie. Automatique. Pas de victimes innocentes. Pas d'humains impliqués. Pas de sang inutilement versé. Empreinte de cette conscience dirigeant ses actes depuis tant d'années. Un temps révolu. Une conscience annihilée. Un long cri draconien déchira l'azur, dispersant les brumes du passé alors que l'animal de tête plongeait vers la petite ville, trois oriflammes aux reflets sanglants battant dans son sillage. A ses côtés, Yaone laissa échapper une courte exclamation atterrée tandis que Dokugakuji sentait un étau de glace enserrer son cœur, en retirant toute chaleur, toute vie, en faisant une chose inerte et lourde enfermée à l'intérieur de sa poitrine.
Et il suivit. Il suivit la chevelure aux couleurs de braises incandescentes, comme il l'avait toujours fait.
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Il se tenait debout à sa droite, un peu en retrait de Lui, comme toujours. Et comme toujours, Yaone se tenait à sa gauche. Ils étaient debout sur l'un des toits plats surplombant l'artère principale du village. En contrebas, l'agitation habituelle d'une fin de journée, les étals se repliant un à un, alors que ça et là commençaient à monter des odeurs de nourriture. Et, arrêtés devant le présentoir d'un vendeur de nikuman, quatre voyageurs pour le moins reconnaissables...
"Sanzooooo ! Harahetaaaaa !"
"Urusai, baka saru !"
"Maa, maa... Il commence à se faire tard Sanzo, il est normal que notre Goku ait faim..."
"Hakkai, ne lui cherche pas d'excuse. Ce ventre de singe sur pattes passe sa vie à mourir de faim... Nee, saaru ? ... Hu ? Goku ?"
Le garçon semblait s'être figé, sourd aux appels de ses compagnons. Lentement, il se retourna, puis leva les yeux vers les trois youkai. En une fraction de secondes un immense sourire se dessina sur son visage juvénile tandis qu'une lueur d'intense soulagement faisait danser son regard doré. Dokugakuji ressentit une douleur lancinante, au niveau de la chose glacée qui occupait sa poitrine, alors que s'élevait l'exclamation ravie d'un enfant retrouvant un ami après une longue absence.
"Kougaiji !"
Trois regards et un canon de revolver se dirigèrent simultanément sur eux. Et puis, d'autres yeux suivirent...
"Des... des youkai !"
Une onde de panique se répandit rapidement, le Sanzo-ikkou formant un écueil immobile au milieu du flot d'humains paniqués. Une main griffue se leva lentement. Une flamme rugissante en jaillit, s'élançant en direction d'un groupe de fuyards. Yaone poussa un cri d'horreur avant d'enfouir son visage dans ses mains. Mais Dokugakuji, lui, ne détourna pas les yeux. L'aurait-il voulu qu'il n'aurait pu arracher son regard de la lueur rougeoyante. Meurtrière. Et puis il vit l'explosion. Les cendres. Les gravas. Et les humains qui s'enfuyaient, ne cherchant pas à comprendre, attendant d'être à l'abri pour remercier ils ne savaient sans doute trop quel dieu pour son intervention. Ils n'avaient pas vu, eux, la sphère irradiant d'émeraude qui avait dévié la course des flammes...
"K'sooo ! On peut savoir à quoi tu joues, prince à la manque ?"
Un croissant de métal fendit l'air en direction de la chose aux traits si familiers. Trop rapide pour que l'œil puisse en suivre les mouvements, une main vint se placer devant le visage inexpressif, emprisonnant la lame entre deux doigts, à quelques centimètres de la marque aux trois flammes. La seconde se referma sur la chaîne à présent tendue entre les deux adversaires. Un coup sec. Un bruit de métal brisé. Celui qui, longtemps auparavant, s'était appelé Jien regarda son frère tomber lourdement en avant, soulevant un nuage de poussière rougeâtre. Les doigts aux griffes acérées relâchèrent leur prise et la lame courbe vint se ficher en terre, le moignon de sa chaîne se lovant autour d'elle avec un cliquettement pitoyable. L'espace d'une seconde, un silence de plomb tomba sur la rue à présent déserte. Puis une voix juvénile s'éleva, accusatrice, pleine d'incompréhension :
"Pourquoi ? Pourquoi t'as fait ça, Kougaiji ? Ces humains... ils avaient rien à voir avec tout ça ! Pourquoi t'as essayé de... de les tuer ? Qu'est-ce qui te prends ? Pourquoi ?"
"Ho, Kougaiji, sois gentil: tue donc quelques innocents, juste pour moi..."
Une voix lourdement caressante. Un sourire pervers étirant des lèvres fines.
Un bref hochement de tête allumant des reflets dansants sur une chevelure incandescente.
Un rire froid aux accents de ravissement.
"Tu es vraiment un enfant dévoué, Kougaiji."
"Je suis venu prendre le sutra. Et vos vies."
Ni un avertissement, ni une menace : une simple information dépourvue d'émotion, dépourvue de sentiments, dépourvue de vie. Un sursaut de surprise, une expression d'incrédulité sous une tignasse châtaine. Une grimace dédaigneuse, une détonation. Un infime mouvement, une balle frôlant de courtes mèches aux couleurs de flamme. Un battement de cœur. Et plus rien ne se dressait entre lui et Yaone. Un regard doré agrandi par l'étonnement, un bras se détendant, poing replié. Un bruit mat. Un silence choqué, une seconde. Un corps frêle heurtant un mur de plein fouet avant de retomber sur le sol, inerte. Un cri relayé par trois poitrines haletantes. Incrédulité. Inquiétude. Colère.
"Gokuuuuuuuuuu !!!"
La lumière du couchant allumant sur une lame au tranchant effilé des reflets inquiétants, s'harmonisant avec deux iris carmin étincelants de haine.
"Teeme !"
Un battement de paupière. Une main dressée. Le crissement du métal broyé. Le scintillement
de griffes implacables. Un jaillissement d'écarlate. Un corps tombant
lourdement à genoux. Un nouveau cri, mélange intime de désespoir et de
dénégation.
"Gojyo !"
Un édifice explosant sous l'impact d'une sphère de ki, rien ne se trouvant déjà plus en travers de sa trajectoire irisée.
Une main halée se refermant sur une gorge pâle, faisant perler le sang. Un hoquet étranglé. Deux pieds chaussés de sandales quittant le sol sous une robe immaculée. Un colt glissant d'une poigne flasque. Deux yeux améthyste roulant dans leurs orbites. Un parchemin sacré quittant le support de deux épaules minces. Un corps tombant à terre comme une poupée de chiffon.
Un long silence, balayé par une rafale de vent charriant une poussière rougeâtre.
Quelques secondes... A peine quelques secondes.
Un sanglot étouffé échappa à la youkai, à ses côtés. Pourtant Dokugakuji ne pu se défendre d'un sentiment d'admiration malsaine. Quels que soient les mensonges proférés par Nii par ailleurs, il était dans le vrai au moins sur un point. La puissance entière du fils de Gyumao s'exprimait à travers cette chose sans âme...
Un long hurlement coupa court à ses pensées. Cri d'animal à qui l'ont vient d'arracher son petit.
"SAANNNZZZOOOOOOOO !!!"
Celui-qui-avait-été-Kou se retourna en une fraction de seconde. Et le coup le cueillit juste sous la mâchoire, l'envoyant violemment contre un étal de bois qui vola en éclats sous le choc. Sans qu'il n'en ait eu seulement conscience, le sabre de Dokugakuji se matérialisa dans sa main. Certains réflexes ont la vie dure... En dessous de lui, la silhouette vêtue de blanc se redressait péniblement, lorsqu'un nouveau coup s'abattit sur elle, la renvoyant à terre sur une expiration sanglante.
"Pour quoi est-ce que je me bats ?! Pour moi bien sûr ! Seulement pour moi !"
Peut-être bien... Mais ta force ne se déploie jamais autant que lorsque Sanzo est en danger, petit singe. On est toujours plus fort lorsque l'on a quelque chose à protéger...
Les coups pleuvaient à présent sans discontinuer. Goku avait plaqué son ennemi contre un mur et ne semblait pas s'apercevoir que ce dernier n'avait plus la moindre réaction, inerte entre ses mains rageuses. Lorsqu'il le lâcha enfin, le corps élancé glissa lentement le long de la pierre.
"Nyoibo !"
Le bâton s'abattit férocement vers la forme ramassée au pied de l'édifice. Un bruit sourd. Un grognement de souffrance. L'onde de choc se répercuta douloureusement à travers les bras de Dokugakuji, l'envoyant à genoux alors que l'arme du jeune youkai vibrait au contact de son propre sabre, tendu à l'horizontale devant son visage crispé.
Les yeux bruns aux pupilles fendues fixaient le sol. Le silence était retombé sur le lieu du combat. Un nouveau souffle de vent balaya la scène.
"Je ne peux pas."
Il sentit le désespoir perler sous son ton monocorde.
"Il n'est plus Kou. Plus rien de Kou... n'existe. Et pourtant... Pourtant je ne peux pas rompre ma promesse."
Il leva un regard douloureux au dessus de sa lame courbe.
"J'ai juré de toujours le protéger."
La pression du bâton se relâcha alors qu'une soudaine compréhension traversait les grands yeux dorés à présent plongés dans les siens, en chassant la fureur aveugle de l'instant précédent. Dokugakuji rendit son regard à son jeune adversaire. Pas besoin d'en dire davantage. Goku protégerait Sanzo. Le protégerait quoi qu'il fasse, quoi qu'il devienne. Le protégerait au-delà de ses principes, au-delà de sa propre existence. Sa vie entière était consacrée à la protection de celle d'un autre. Si cette autre vie venait à disparaître...
Et les deux armes de s'évanouir simultanément, Dokugakuji détournant le visage, refusant la pitié teintée d'horreur qu'il lisait à présent dans les prunelles ambrées. Comme le contact se rompait entre eux, il entendit le youkai au diadème prendre une inspiration brusque.
"Sanzo..."
Son regard parcourut la ruelle en même temps que celui de son ennemi, s'arrêtant sur une douce lueur émeraude s'estompant autour d'un corps vêtu de blanc. Une tête brune se releva lentement dans leur direction. Un mince sourire rassurant en dessous d'yeux verts fatigués.
Un long soupir de soulagement échappa au jeune garçon debout devant lui, faisant écho à ses propres émotions. Le bonze était toujours en vie. Ce crime au moins ne salirait pas le nom de son prince. Le bonze était en vie...
Son cœur frappa avec une soudaineté effrayante contre sa poitrine. Et lui ? Est-ce que..?
"Nee, aniki..."
Avec un soulagement presque aussi douloureux que la peur qui l'avait saisi, Dokugakuji se tourna vers la voix légèrement troublée de son jeune frère. Adossé à un mur, sa main crispée contre son flanc là où une large tâche assombrissait le tissu de sa veste, ce dernier le regardait avec cette expression qu'il avait, enfant, lorsque leur mère le battait sans qu'il n'en comprenne la raison et quêtant une réponse auprès de son aîné.
"Tu nous expliques ? C'est quoi ce bordel ? Ton cher petit prince a pété un fusible ?"
Il tourna le dos à ce regard carmin qu'il avait si bien connu. Il n'était plus Jien. Et il n'était plus Doku non plus. Il passa délicatement un bras autour de minces épaules découvertes, le second se nichant sous la courbe des genoux, et il souleva contre lui son cher petit prince. Il sentait sa chaleur à travers ses vêtements. Ce corps inerte. La seule chose qui demeurait de Lui. Ses bras se crispèrent, l'attirant davantage contre sa poitrine en un geste de possession. Illusoire. Vain. Une main compatissante se posa légèrement sur son épaule.
"Dokugakuji-san..?"
Il se redressa lentement, son fardeau serré contre lui, son regard balayant ses adversaires sans réellement les voir.
"Ne croisez plus son chemin. Il n'aura aucune hésitation avant de vous tuer."
Il vit son frère sursauter alors que l'avertissement franchissait ses lèvres. Monocorde. Atone. Sans espoir.
"Que s'est-il passé ?"
Il croisa vaguement un regard vert empli de gentillesse. A quoi bon raconter ? Mais à quoi bon ne rien dire ?
Sa bouche remua de nouveau :
"Nii. Il l'a... soigné." Ses yeux s'égarèrent inconsciemment sur Goku et il vit ce dernier se mordre les lèvres alors qu'une expression de culpabilité passait sur son visage. "Je ne sais pas ce qu'il lui a fait. Mais Kou n'existe plus depuis ce jour."
"Dokugaku !"
Yaone.
Depuis quand se dressait elle prés de lui ? Des larmes coulaient sur le visage de la youkai, mais son expression était farouche.
"Ne dis pas une telle chose ! Tu... Tu n'as pas le droit d'abandonner ! Kougaiji-sama a besoin de toi !"
Il secoua la tête, sans un mot. Non. Kou n'avait plus besoin de lui. Il lui avait failli une fois. Il était trop tard à présent. Il se mit en marche. Retourner à Hoto. Mettre à l'abri la chose qui possédait le corps de son prince. Cela faisait parti de son serment. C'était tout ce qu'il lui restait à protéger.
"Gomen."
Il y avait des sanglots dans la voix du youkai aux yeux d'or. Pardonner ? Pourquoi ? Se pardonnait-il à lui-même ? Il n'y avait plus de place que pour le désespoir dans le cœur de Dokugakuji.
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Bon, ben, toujours pareil, hein, prosternations rampantes ou menaces de mort : REWIEWS !! ^^
