Je vous remercie pour vos reviews.
Comme vous pouvez le voir, je me suis décidée à écrire un autre chapitre cependant si je le poste aujourd'hui, c'est pour vous qui m'avez demandé une suite et surtout à Pitchouna a qui cela à l'air de tenir. Mais, comme vous pouvez le voir dans mon profil, j'ai plusieurs fics en cours et même si c'est un choix de ma part, je ne peux pas updater souvent si j'en ai trop donc je vous préviens maintenant que cette histoire ne passera pas en priorité. J'essaye toujours de ne pas faire trop attendre les lecteurs parce que je sais que ce n'est pas agréable mais je ne peux pas vous garantir d'updater toutes les semaines ou tous les quinze jours. Les chapitres seront publiés… bah… quand ils seront publiés. Lol. ^^
Voilà, maintenant que cela est dit, je vous fais de gros bisous à tous et vous souhaite une bonne lecture.
Chapitre 2 : L'homme de mon rêve
La tête remplie de pensées contradictoires et très fatigué ce jour-là, Harry se traîna à son cours de potion. Mais qui donc avait bien pu établir un programme pareil ? Avoir cours avec Snape deux jours de suite n'était pas humain. C'était sadique ! Peut-être que Rusard était là-dessous, se dit le jeune homme, ironiquement.
Il s'installa, comme à son habitude à la table du fond en compagnie de Ron et d'Hermione et sortit ses affaires et ingrédients. Une fois que son chaudron fût posé sur son emplacement et son sac mis à terre, Harry croisa les bras et regarda devant lui.
Il fût étonné de voir que son maître des potions était légèrement adossé à son bureau en train de l'observer avec un drôle d'air. Lorsque ses prunelles noires croisèrent celles de son élève, Snape détourna immédiatement les yeux et se redressa.
« Aujourd'hui, » dit-il. « Vous allez préparer une potion Tue-loup. Tous les ingrédients sont présents sur la table. Vous avez les deux heures pour la réaliser et avant que la cloche ne sonne, je veux vos fioles, étiquetés et bouchées, toutes sur mon bureau. Vous n'oublierez pas également de nettoyer vos places avant de partir ».
Chaque élève avait à préparer sa potion seul. Pour certaines recettes plutôt complexes, Snape exigeait qu'ils ne soient pas par pair. Harry alla donc chercher ses ingrédients et commença à faire chauffer le litre d'eau indispensable à cette potion.
Il prit son verre doseur et sa bouteille d'huile de sésame et les porta à hauteur des yeux lorsqu'il intercepta le regard de son professeur qui le fixait à nouveau avec cet air étrange. Snape lui adressa un sourire goguenard et détourna la tête.
Harry se posait vraiment de plus en plus de questions. Qu'avait son professeur en ce moment ? Il était pire que d'habitude – rien que le souvenir de la vingtaine de chaudrons souillés le lui rappelait - et il avait un comportement très bizarre envers lui. Pourquoi me regarde-t-il comme ça en plus ? se demanda le jeune Gryffondor alors qu'il mettait une patte de poulet à mariner dans l'eau chaude.
« Surveillez votre feu Potter » retentit la voix froide et sèche de son professeur derrière lui. « Il est trop fort. Vous allez encore rater votre potion ».
Harry se pencha vers son chaudron pour diminuer le feu et se redressa brusquement, 'Non !' se dit-il en ouvrant des yeux ronds. 'Non ! Non ! Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas ça !'
Il entendit l'écho des pas de Snape claquer sur les dalles de pierre des cachots, se dirigeant vers un autre élève. Et il se répétait 'Non, ce n'est pas possible', inlassablement, trop étonné pour se dire autre chose. 'J'ai dû rêver. Snape ne vient pas de… de me…'.
Il regarda son professeur humilier Neville tout en se demandant qui était le vrai et qui était le faux. 'Non, non. J'ai dû rêver ou c'était le vent' se rassura-t-il.
'Pourtant, il n'y avait aucun courant d'air' dit une petite voix à l'intérieur de sa tête.
Harry était complètement déconcerté, la tête bourdonnante de fatigue et de questions. Il lui avait bien semblé avoir senti une caresse légère sur ses fesses lorsqu'il s'était penché mais Snape n'aurait jamais fait cela. Non, ce n'était pas possible.
Il ouvrit un petit flacon d'épices diverses et en mis une pincée dans la potion qui bouillonnait. Ces épices fortes lui provoquèrent un éternuement, puis un autre. Au troisième, il entendit une voix sèche lui lancer, « Retenue Potter. Ce soir, 20h ».
Harry était soufflé. Il éternua une dernière fois et protesta, « Mais pourquoi Monsieur ? Je n'ai rien fait ! Ma potion est correctement prépa… »
« J'ai dit 'Une retenue' Potter ! Ca vous apprendra à perturber la classe ».
« Mais… »
« SILENCE ! A moins que vous en aimeriez une deuxième » menaça-t-il sérieusement.
Harry serra les dents et se tût malgré l'envie qui le taraudait de prendre son chaudron et de l'envoyer à la face de Snape. Furieux, il jeta un regard à Ron et Hermione et vit qu'ils étaient aussi en colère que lui. C'était au moins réconfortant de voir que ses amis étaient avec lui et remarquaient à quel point sa punition était injuste.
'Mais qu'a-t-il bon sang en ce moment ?' se demanda Harry avec perplexité et rancœur.
Lorsque la cloche sonna enfin, Harry se précipita dehors, bientôt suivi par ses amis et il commença à s'insurger contre son maître des potions.
« Vous avez une idée de ce qu'il lui prend ? » fulminait Harry. « Non mais j'y crois pas ! Tu as vu ! Vous avez vu ! J'ai simplement éternué 3 fois et lui !… Et lui, il me file une retenue ! Non mais vraiment j'y crois pas ! »
« C'est vrai qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui » acquiesça Ron. « Il t'en veut pour quelque chose Harry. Déjà qu'avant, il était horrible mais là, c'est pire ! »
« Il m'en veut ?! IL M'EN VEUT ?! Mais de quoi ? J'ai rien fait moi ! RIEN ! »
« Calme-toi Harry, je t'en prie » dit Hermione en baissant le ton et en montrant les autres élèves qui les regardaient.
« Alors Potty, » s'exclama soudainement Draco Malfoy. « Encore une retenue ! La prochaine fois, il t'en donnera bien une pour être dans sa classe. Tu vois bien que ta présence gêne. Tu perturbes la classe ». Le blond éclata de rire et poursuivit son chemin sous le regard meurtrier des Gryffondors.
« Ne l'écoute pas Harry, » lui dit Hermione. « Il est stupide et il n'en vaut pas la peine ».
Harry soupira plus furieusement que jamais et s'en fût pour son cours de métamorphose.
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Lorsqu'il frappa à la porte du bureau de Snape à 20 h précises, Harry n'avait pas décoléré.
« Entrez Potter » cracha une voix trop familière au goût du jeune homme.
Il entra et ferma la porte, le regard haineux.
« Bien, » commença Snape, semblant ne pas voir le regard mauvais de son élève fixé sur lui. « Vous allez me nettoyer ce sol Potter avec cette brosse et ce seau ». L'homme lui montra un petite brosse si minuscule qu'Harry grimaça. Il en aurait encore pour des heures !
« Avant de commencer Potter, je vous suggérerais d'enlever votre robe, ce sera plus… pratique pour vous et bien moins salissant ».
Harry le fusilla du regard et commença à déboutonner sa robe. Bientôt, il se retrouva en tee-shirt et pantalon et prit la brosse et le seau.
'Comment se maintenir en position digne pour accomplir cette tâche ?' se demanda le Gryffondor en se mettant à quatre pattes, rageant d'être obligé de se faire humilier une fois de plus par son professeur.
Il commença à frotter un des coins de la pièce avec une vigueur accrûe par sa fureur. Puis, au fur et à mesure que la pièce était lessivée, ses mouvements se faisaient de plus en plus lents et sa colère faisait place à la fatigue.
Snape restait à son bureau, notant des copies à l'encre rouge. Harry entendait le grattement de la plume contre la rugosité du parchemin. Parfois, il y avait des pauses et l'homme lisait le contenu du papier mais parfois celles-ci étaient dues à toute autre chose et le jeune homme pouvait sentir à nouveau les yeux noirs le fixer.
Harry faisait semblant de ne pas l'apercevoir mais il lui était difficile de ne pas y prêter attention lorsqu'il sentait la brûlure de ce regard parcourir son corps qui se mouvait, parfois furieusement, suivant le rythme du brossage. Il entendait aussi parfois la respiration de l'homme se précipiter mais ces sons étaient toujours furtifs et Harry s'en demandait bien la raison.
Lorsqu'il fût arrivé au niveau du bureau de son professeur, il se releva, le regarda et vit que les pommettes de l'homme n'avaient pas leur teinte pale habituelle. Elles étaient pigmentées de rose et ses yeux d'ébène brillaient étrangement.
« Monsieur, dois-je nettoyer sous votre bureau également ou voulez-vous y rester pour noter vos copies ? »
« Potter, j'ai dit toute la pièce, alors vous nettoyez également… sous le bureau ». Il prononça ces derniers mots avec une voix plus aiguë qui étonna le jeune homme.
Snape était décidément très bizarre ces temps-ci !
Harry se remit à genoux, maudissant cette position soumise et humiliante mais il ne pouvait pas faire autrement.
Il sentait son tee-shirt blanc lui coller à la peau par la sueur et savait qu'il était devenu transparent par endroit. Une humiliation de plus ! Il détestait ce type.
Le jeune Gryffondor se retrouva aux pieds d'un Snape immobile à son bureau et leva les yeux vers lui, interrogateur.
Le regard fiévreux, son maître des potions se leva brusquement, la respiration bruyante et difficile.
'Snape est-il asthmatique ? Ou alors il est peut-être malade?' se demanda l'étudiant.
« Est-ce que… ça va Professeur ? » demanda Harry, hésitant.
« Occupez-vous de vos affaires Potter ! » répliqua vertement l'homme qui se tenait maintenant dans un coin de la pièce, un livre à la main.
'Et voilà, ça m'apprendra à vouloir être gentil ! Gentil avec Snape ! Pfff mais quelle idée ! J'aurais dû le savoir…' maugréa le jeune homme dans sa tête.
Bien que la superficie de la pièce n'était pas des plus grandes, Harry mit quatre heures pour la nettoyer entièrement. A la fin, et comme la veille, il était fourbu et exténué. Il s'étira voluptueusement et rencontra, de nouveau, le regard de son professeur. Il le regardait encore étrangement.
'N'essayons pas de le comprendre' se dit Harry en reprenant sa robe.
Lorsqu'il sortit du bureau de Snape, il ne pensait plus qu'à son lit et c'est avec soulagement qu'après avoir pris une douche rapide, il entra, nu, entre ses draps et s'endormit.
Il fût réveillé par un bruit qui semblait être proche de lui mais il n'arrivait pas bien à distinguer les alentours. Il était bien trop fatigué pour rester éveillé bien longtemps et replongea dans un demi-sommeil.
Il rêvait encore.
Une main douce glissait sur son visage, lui caressant les cheveux. Harry sentait les bouts des doigts de la personne qui le touchait, errer sur ses paupières, sa tempe droite, sa joue, sa pommette, son nez, ses lèvres. C'était juste un effleurement tendre et aérien. Le jeune homme tourna la tête vers la main qu'il voulait remercier d'un baiser lorsque des lèvres taquinèrent les siennes. Elles étaient douces elles aussi. Si douces. Au lieu de la main, Harry remercia la bouche en l'embrassant tendrement. La réponse fût prompte et la pression sur ses lèvres s'intensifia tandis qu'il sentait une langue chaude se glisser dans sa bouche, rencontrant la sienne, la touchant.
Harry soupira. C'était très agréable. Il se tortilla entre ses draps et sentit deux bras musclés - qui ne pouvaient être que masculins, se dit-il dans sa torpeur – s'enrouler autour de lui. Les mains reprirent leur caresse et jouèrent avec ses mamelons tandis que sa bouche embrassait son menton puis son cou, le mordillant doucement.
Le jeune homme laissa échapper des paroles inintelligibles et remua la tête légèrement. Il aimait ce contact et voulait plus. Pourtant le corps qui le pressait s'écarta et le jeune Gryffondor poussa un petit cri de protestation qui fût étouffé bien vite par un baiser auquel il répondit avec toute la fougue dont il était capable compte tenu de son état léthargique.
Harry percevait des bruits de froissement de tissu que l'on enlève et se retrouva une nouvelle fois, pressé contre un corps dur, chaud et… nu. L'homme s'était glissé dans ses draps et frottait tous ses membres contre ceux d'Harry, attisant son désir.
Un feu dévastateur flamboyait maintenant dans son ventre et dans ses veines, envoyant des pulsations violentes au cœur de son sexe tendu qui vibrait à en devenir affreusement douloureux. Ce plaisir était insoutenable.
« Oooohhh mmmm » gémit Harry tandis que son amant ajustait ses hanches aux siennes et commença à se mouvoir en un rythme divin.
L'homme le dévorait de baiser et haletait de plus en plus fort, augmentant les mouvements du bassin.
« C'était bon, tellement bon » se dit Harry en bougeant avec frénésie lui aussi.
Une vague de chaleur l'envahit, puis une autre plus violente et il sentit l'extase le submerger brutalement. L'homme se raidit également et poussa un petit cri, vite étouffé.
Son orgasme et ce cri réveillèrent Harry complètement et il sentit la chaleur d'un autre corps au-dessus du sien. La panique l'envahit et il se raidit, plongeant une main sous son oreiller pour y trouver sa baguette.
Mais il était trop tard. Le temps qu'il dise « Lumos » et l'ombre s'était déjà évanouie comme elle était venue. Harry était plus horrifié que jamais. 'Non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas réel. J'ai dû rêver' se disait-il en poussant les rideaux de son lit d'une main et en voyant qu'aucun de ses compagnons de dortoir n'avaient été réveillés par ce qui lui avait paru être un raffut.
Il se passa une main sur son visage et remarqua soudain les draps froissés et son ventre souillé par son essence et celle de l'homme.
Oh mon dieu ! Ce n'était donc pas un rêve ! Quelqu'un était bel et bien venu dans son lit pour le caresser.
'Oh Merlin !'
