Coucou. Ne vous inquiétez pas si je n'update pas beaucoup cette semaine mais j'ai beaucoup de choses à faire et je n'ai pas eu le temps d'écrire. Je voulais aussi traduire le chapitre 15 d'Extrême Séduction mais je n'ai pas encore réussi à le finir. J'essayerais de le faire le plus vite possible.

Soal et Eternamm : Théoriquement, ce chapitre est l'avant dernier. Je vais voir selon le prochain.

Artémis : Merci beaucoup. Je t'adore puce.

Prune : Pas de crise cardiaque pour Sevy (je pleurais toutes les larmes de mon corps, après m'être fait lyncher par les fans de Sev dont je fais partie… oula, c'est tout de même bizarre comme situation, je devrais me lyncher moi-même. Lol) mais il va le regretter le pauvre.

Magnolia, Clau, Paradise, Henna-Himitsu, Kero, Rach33, Aki Zeta 5, Drakynouchette, Miya Black, Lyly, Sarah, Dumati, Lily Ewans/Potter, Dega, Zairoon, Amy Quirrell, Lilly, Snapeslove, Luwelin : Merci pour vos reviews. J'espère que ce chap vous fera plaira. Je vous préviens tout de suite qu'il peut être 'choquant' par certains points et pour certaines personnes. Ce devrait être l'avant dernier chap. Je n'en suis pas tout à fait sûr.

Caroline Black : Ce n'est pas que Harry ne le veut pas, c'est qu'il ne comprend pas la situation mais il va tout savoir (ainsi que vous^^) dans ce chapitre et ça va faire mal.

Arcadiane : Et bien là, j'ai été un peu plus sadique que d'habitude (comment ça c'est pas possible ? Lol) parce que je les ai fait réagir très vivement dirais-je mais il faut voir la situation. Et tu te souviens de mes appréhensions du début. Je ne savais pas si cela allait plaire mais moi, je ne le vois pas comme une trahison de Sev envers Harry mais plutôt comme une protection qu'il veut lui garder mais n'en peut plus de ne pas l'avoir. En fait, j'aime bien ce contexte.^^

Lululle : Voici le chap et il devrait éclaircir tous les points d'ombre. J'espère seulement que tu ne seras pas déçue.

Céline s. : Mais tu es aussi sadique que moi.^^ C'est clair que la situation dans laquelle a été prise Sev est délicate et le chap ci-dessous est assez… euh… brusque.^^ J'espère qu'il te plaira.

Sarah Levana : Mici. Je suis contente que tu aimes mes fics et mon style. Pour le harcèlement, c'est rien, j'ai l'habitude.^^

Diosa : Et bien, pour le fait que ça se passe bien entre Riry et Sev dans ce chap, c'est pas tout à fait ça mais bon, ça devrait aller mieux dans le prochain.^^

Lulu-Cyfair : Les salles de torture, j'en ai l'habitude. J'en tiens une mais c'est toujours moi qui tiens le fouet. Niark, niark. *rires sadiques*^^

Misimini : J'espère que je ne vais pas te faire pleurer pour ce chapitre là. Sinon, pense à celui d'après en espérant qu'il sera plus joyeux.

Kaori : Vi tu as exactement compris ce qui se passait entre Sev et Harry mais chacun est enfermé dans l'ignorance des sentiments l'un de l'autre et Severus ne veut absolument pas faire de mal à Harry et il a choisi un moyen détourné pour l'avoir… qui n'allait certainement pas être bien accueilli par Harry. Perso, je ne le vois pas comme de la tromperie car ils ne sont pas ensemble à proprement parlé et surtout que pour Sev, c'était Harry. Je le vois plutôt comme un sacrifice et c'est pour cela que je l'ai écrit parce que je n'aime pas l'infidélité.

Je vous fais à tous de très gros bisous.

Chapitre 7 : Règlement de compte

« Harry ! » cria Severus Snape en regardant son élève avec des yeux exorbités.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? » se révolta l'homme qui était toujours allongé sur le lit du maître des potions et qui, sous les traits de Harry, regardait le professeur et son élève. « Ecoutez, si c'est une partie à trois que vous voulez, il faudra payer un peu plus cher parce que j'ai déjà accepté de… »

« Silence ! » siffla Snape d'un ton glacial et sec qui fit taire son amant comme cela le faisait pour ses étudiants. Il regardait toujours fixement Harry qui n'en croyait pas ses yeux.

« C'est une pute ? » s'écria le jeune Gryffondor en désignant l'imposteur de son index tendu. Il tremblait de tous ses membres et une expression dégoûtée lui tordait le visage. « Vous couchez avec une pute qui boit du polynectar pour avoir mes traits ! Mais quel espèce de monstre êtes-vous ! »

Severus avait tressailli sous la première vulgarité de son amour. Il n'aimait pas entendre cette bouche qu'il dévorait chaque soir, passer de la passion à l'obscénité. Et de l'entendre l'insulter de cette voix écœurée lui brisait le cœur.

« Harry » réussit-il à dire avant qu'il ne soit interrompu par l'homme qui se prostituait.

« Vous êtes quand même bizarres vous deux ! » dit-il.

« J'ai dit Silence ! » répéta Snape en fixant toujours Harry de ses yeux mi-implorants, mi-horrifiés.

« Pourquoi est-ce que vous ne couchez pas directement avec lui au lieu de… »

« Taisez-vous ! »

Cette fois-ci, le ton était nettement plus menaçant et l'homme le perçut instantanément.

« Vous allez partir d'ici… » commença Snape.

« Et mon argent ? » protesta-t-il.

Harry vit Severus sortir et tendre quelques gallions à l'homme qui les enfouit dans sa poche avant de se diriger vers la porte.

« Attendez » le rappela Severus. « N'oubliez pas ceci. »

Le jeune Gryffondor, paralysé d'horreur, vit son maître des potions donner un breuvage à l'homme qui récupéra son aspect normal. D'un brusque geste de sa baguette, Snape lui rendit ses vêtements initiaux et le gigolo sortit des appartements d'où il venait d'entrer.

Lorsque la porte se referma, Snape revint vers son étudiant dont le visage dur, froid et écœuré trahissait ses moindres pensées.

« Harry, je vais tout t'expliquer » commença son professeur avec douceur. « Mais tu dois me promettre de n'en rien dire à personne. Il s'agit d'une affaire perso… »

« Quoi ? » hurla le jeune homme. « Je suis témoin de cette horreur et je devrais me taire ? Et lui » cria-t-il en désignant la porte que venait de franchir l'homme prostitué. « Il ne va rien dire peut-être ? Il ne va… »

« Non, il ne dira rien » coupa Snape brusquement.

« Et comment en êtes-vous si sûr ? »

L'homme ne répondit pas et c'est à ce moment-là que Harry devina.

« La potion ! La potion n'est pas seulement faite pour lui rendre son apparence, c'est ça ? »

Severus se passa une main lasse sur le visage et acquiesça d'un signe de tête.

« Et depuis quand cela dure-t-il ? Est-ce toujours le même type ? Est-ce toujours le même rôle que vous jouez avec lui ? Le vilain maître des potions et l'insolent fils de l'ennemi ! Depuis combien de temps maintenant vous fichez-vous de ma gueule ? »

A ces mots, Snape releva immédiatement la tête. « Non Harry » dit-il en prenant les mains de son étudiant qui les dégagea aussitôt. « Je ne me fichais pas de toi ! »

Harry émit un reniflement méprisant.

« Mais bien sûr ! Je vous crois professeur ! Ca vous excite de me voir me plier à vos quatre volontés ? Vous prenez votre pied à me voir à genoux pour vous sucer, en bon ennemi soumis ? Ca vous fait jouir de me voir à quatre pattes, comme un chien et de me besogner comme un bon… »

« Ca suffit Harry ! » siffla Snape. « Ca ne se passe absolument pas comme ça. Je ne tire pas mon plaisir à vouloir t'humilier mais à te voir jouir sous mes caresses. As-tu seulement entendu ce que j'ai dit Harry ? Je t'aime mon amour ! Je t'aime ! Et c'est parce que je ne peux plus me passer de toi que j'ai mis en place ce plan. Je ne voulais pas te faire de mal et je ne voulais pas que tu le saches non plus. »

Harry regardait son maître des potions comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Il le fixa quelques secondes avec des yeux ronds puis son expression se changea en une expression si méprisante que Severus recula d'un pas.

« Je t'en prie » dit-il en secouant la tête. Il avait posé une main sur son cœur comme si celui-ci lui faisait extrêmement mal. « Je t'en prie Harry, ne me regarde pas comme ça. Tu n'aurais jamais dû le découvrir » ajouta-t-il en baissant la tête. « Mais je n'ai pas été assez prudent, je le reconnais. C'est de ma faute. J'avais tellement envie de toi que je n'ai pas pu me retenir de t'embrasser dans le couloir… »

« Mais ce n'était pas moi ! » hurla Harry avec rage. « C'était lui ! »

« Pour moi c'était toi et ça l'a toujours ét » répliqua Severus avec force. « Mais tu ne comprends pas ! Comment aurais-je pu t'avoir, toi, alors que tu es mon étudiant, que tu n'as que 17 ans et que je suis le professeur que tu détestes le plus ! Je n'ai pas le droit de te toucher bon sang, tu comprends ça ! Je n'ai pas le droit alors que je t'aime à en crever. »

« Alors pourquoi êtes-vous venu dans mon dortoir ces nuits-là, pourquoi me caressiez-vous ?… parce que je sais que c'était vous… »

Severus se prit la tête dans les mains en gémissant de douleur.

« … Et que j'aimais ça » acheva Harry plus doucement en regardant dans les yeux l'homme qui venait de relever la tête.

Le maître des potions secoua de nouveau la tête avec désespoir et reprit « Je ne dois pas recommencer, c'était une erreur, je n'aurais jamais dû venir la première fois, j'ai… »

« Une erreur ? » répéta Harry avec incrédulité.

« J'ai perdu la tête la première nuit. Je n'en pouvais plus de te regarder, de t'admirer, d'essayer de capter ton parfum, de vouloir te toucher, te goûter, de t'aimer ainsi sans pouvoir te le dire, de te sentir si proche alors que tu étais si loin… »

« Une erreur ? » répéta-t-il encore avec plus de force et de colère.

« Oui, je n'avais pas le droit de poser mes mains sur toi alors que tu ne le savais pas, je… »

« J'en reviens pas » cria à nouveau le Gryffondor. « Non mais c'est pas vrai ! Vous venez me faire découvrir la passion dans mon propre lit, me donner un échantillon de ce que vous avez à m'offrir pour ensuite me laisser mariner, m'inquiéter, désirer ce que je n'avais plus et ensuite, je vous retrouve dans les bras d'une pâle copie qui se fait payer pour coucher alors que moi… que moi… Et après, on vient me dire que c'était une erreur ! Non Snape, l'erreur c'était de ne pas vous avoir fait ça avant. »

Et sur ces mots, Harry envoya un coup de poing dans la figure de son maître des potions qui se retrouva par terre sous la violence du choc. Surpris, il en eût le souffle coupé et son étudiant en profita.

Le jeune homme se rua vers l'homme étendu sur le sol et commença à lui assener des gifles en hurlant sa rage.

« T'avais pas le droit de me faire ça ! J'avais envie que tu viennes toutes les nuits, pourquoi tu ne l'as plus fait ! Juste pour coucher avec lui ! Je te déteste ! »

« Harry, Harry stop, arrête » s'écriait Severus tandis qu'il attrapait les mains du jeune homme qui continuait à le frapper. Il le renversa facilement sous lui, étant plus fort et plus grand et l'immobilisa de son corps en plaçant ses bras au-dessus de sa tête. « Ca suffit Harry, tu te conduis comme un gamin ! »

Ces paroles enflammèrent la colère du Gryffondor et il allait recommencer à hurler lorsqu'il vit les pupilles de son professeur s'agrandir démesurément en fixant le torse nu que révélait la chemise déchirée. Il sentit le sexe de l'homme durcir contre ses cuisses et son souffle devenir laborieux.

« Harry » soupira Severus en penchant malgré lui sa tête pour capturer un mamelon rose et offert entre ses lèvres.

Le jeune homme gémit de plaisir sous la caresse et se mordit les lèvres pour s'empêcher de l'implorer d'aller plus loin. La rage se transformait de plus en plus en une passion sauvage que Harry ne voulait pas. Son corps, cependant, était d'un tout autre avis et se cambrait sous les baisers de son compagnon.

« Oh Harry, mon amour » grogna l'homme en se frottant contre son étudiant qui se tordait de désir sous lui. Il aimait sentir à nouveau ce contact avide dévorer sa chair et lorsque son professeur captura sa bouche, il la lui offrit sans aucune résistance, répondant à son baiser avec ferveur et férocité.

« Oh Harry, Harry » soupirait Severus en suçant, mordillant, embrassant, aspirant, léchant, touchant, agrippant, pressant tout ce qui était Harry pour le faire sien le plus possible. Il voulait que Harry fonde en lui, il voulait l'avoir vraiment dans sa chair pour ne jamais en être séparé.

« Je te veux Harry. Oh Harry, dis-moi que tu me veux. »

Ces mots ! Ces mots ! C'étaient ceux qu'il avait dit à l'imposteur et qui l'avait révélé en disant que lui, ne le voulait pas.

« NON ! Laissez-moi ! Vous me dégoûtez ! Vous voulez coucher avec moi alors qu'il y a dix minutes, vous embrassiez quelqu'un d'autre ! » Harry se releva avec précipitation sous le regard ébahi et ravagé de l'homme qui l'aimait.

Severus baissa la tête et dit, « Je suis désolé. Je n'aurais pas dû, j'ai encore perdu la tête. Oh Merlin, je suis si désolé Harry. Pardonne-moi. Je ne voulais pas. C'était une err- »

Il n'acheva pas sa phrase en entendant le ricanement méprisant du jeune homme.

« Encore une erreur professeur ? Vous en faites souvent en ce moment j'ai l'impression non ? »

Severus se releva à son tour et s'approcha de son étudiant qui leva une main pour le stopper.

« Ne m'approchez surtout pas Snape ! » prévint Harry avec froideur.

« Harry écoute. Tu sais aussi bien que moi que les relations entre étudiants et professeurs sont interdites et tu sais aussi bien que moi que si j'étais pris avec toi, on me jetterait aussitôt à Azkaban. Je ne veux pas non plus que tu gâches ta vie avec moi. Tu es jeune, tu as toute la vie devant toi... »

« Oh oui, j'oubliais que vous étiez si vieux » répliqua Harry avec une ironie mordante.

« Je ne suis pas fait pour toi Harry. Il m'a fallu longtemps pour que je m'en convainc mais c'est mieux pour toi que je reste en dehors de ta vie. Un jour, tu auras sûrement une femme avec des enfants et... »

« Une femme ? » répéta Harry en haussant un sourcil.

« Oui, une femme Harry et ne vient pas me dire que tu es gay parce que je sais que tu es bi, je t'ai entendu parler une fois avec tes amis et je ne vois pas ce que 'Le sauveur du monde sorcier' pourrait bien trouvé en son maître des potions. Je sais que nous deux, ce n'est pas possible. J'ai été stupide de commencer, stupide d'aller dans ton dortoir, stupide de faire cette potion, stupide de l'embrasser dans le couloir. Ma seule excuse est que je te désire trop... pourtant Dumbledore m'avait prévenu... » ajouta-t-il plus pour lui-même que pour Harry.

« Dumbledore ? » répéta Harry d'un air outré. « Il était au courant ? »

Snape ferma les yeux pendant une seconde en se demandant ce qui n'allait pas chez lui lorsqu'il était en compagnie de son étudiant. Il lui faisait perdre tout sens commun. Il se serait donné des gifles.

« Oui... et non » répondit-il avec une résignation lasse. Il ne servait désormais plus à rien de nier. « Il y a quelques semaines, je lui ai présenté ma démission et bien sûr, il m'en a demandé la raison. Je lui ai tout avoué... mes sentiments pour toi... Je savais que je ne pourrais pas tenir plus longtemps mais il n'a pas voulu l'accepter. Il m'a dit qu'il ne voulait pas perdre 'un maître des potions aussi talentueux' que moi. Il a ajouté qu'il ne restait plus longtemps avant les grandes vacances et qu'étant en septième année, je ne t'aurais plus comme étudiant ici. Il m'a aussi dit d'essayer de trouver un dérivatif » ajouta-t-il avec un sourire amer. « Bien sûr, au début, il ne savait pas quel était mon... 'dérivatif' mais il l'a su et m'a demandé d'arrêter. Je lui ai dit oui mais je ne l'ai pas fait... Je n'ai pas pu. »

Severus se passa une main lasse et désespérée sur le visage puis ensuite regarda Harry. Le jeune homme, reculait lentement en secouant la tête.

« Vous me dégoûtez » dit-il. « Vous me dégoûtez tous autant que vous êtes ! »

« Harry ! » hurla Severus pour le retenir mais il était trop tard. Harry était parti en courant. Peut-être était-ce mieux ainsi, se dit-il en appuyant son front brûlant contre la pierre glacée d'un pan de mur de ses appartements.

Des larmes ruisselaient sur les joues du jeune Gryffondor tandis qu'il courait à perdre haleine dans le parc de Poudlard. Il devait fuir, c'était trop dur. Il avait eu trop mal. Il continua de courir jusqu'au saule cogneur et ne s'arrêta que pour prendre un branche qui lui servit à entrer dans le passage secret. Il couru encore une fois tout au long du couloir et se retrouva dans la cabane hurlante. Il se jeta sur le lit de la chambre en pleurant. Chambre qui avait, un jour, abrité son parrain. Ce jour était si lointain et pourtant il s'en souvenait comme si c'était hier. Sirius Black s'était assis sur ce même lit et il aurait voulu qu'il soit encore là.