Titre : Cinquième Année ? Mais je n'ai pas fait mes devoirs !
Titre Original : Fifth Year ? I haven't done my homework!
Auteur : Laterose. Vous pouvez lire la version originale de cette fanfic (et toutes ses autres fics ) sur ff.net à
Traducteur : Nanouk
Beta-reader : Keina
Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling, Bloomsbury […] et pas à moi! Dommage. L
[Pour l'entête complète de la fic, voir le premier Chapitre]
A/N : la magie Instinctive est de la magie sans baguette
Un p'tit mot de nanouk :
Hey,
Je suis désolée de vous avoir fait attendre si longtemps avant la mise en ligne de ce chapitre 6 mais j'ai été pas mal occupée ces derniers temps : partiels, boulot, famille… )
Je vais me mettre au boulot et essayer de traduire quelques chapitres avant la sortie de l'Ordre du Phœnix. Là, il risque d'y avoir un moment sans mise à jour, mais je suis sûre que vous comprenez ! )
BiZ, nanouk !
Bonne lecture et pensez au feedback !
Enjoy !
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CHAPITRE 6
Ainsi commença la bataille pour la vie telle que nous la connaissons
C'était une petite maison de campagne cette fois. Minuscule et fragile. Vulnérable. Des guirlandes de fleurs pleuvaient du toit de chaume et des pots de fleurs multicolores décoraient le rebord des fenêtres.
La nuit venait juste de se coucher. Guidé par des pieds qu'il ne pouvait contrôler, Harry traversa la porte peinte en rouge et sertie d'un heurtoir d'or.
Il entra dans une pièce fort éclairée par quelques bougies. La cheminée était éteinte, mais des chaises et des fauteuils siégeaient autour d'un tapis au centre de la pièce.
A peine fut-il entré qu'une petite chose qui ne lui arrivait pas à la taille le frôla. Harry fit un pas de côté et vit qu'il s'agissait d'une très jeune enfant.
Elle semblait avoir à peu près six ans. Ses longs cheveux blonds dégringolaient en cascade dans son dos, lui donnant des allures certaines de princesse de conte de fées. Elle gloussa plus fort qu'il eut été nécessaire lorsqu'une femme qui ne pouvait être autre que sa mère la prit dans ses bras en riant.
– Au lit maintenant, dit la femme.
La petite fille parut effondrée, sa lèvre inférieure tremblotait.
– Je suis obligée ?
– Oui, tu es obligée, répondit sa mère.
Dans un cri, l'enfant échappa à l'étreinte de sa mère. Elle fit le tour de la pièce en courant avant de se précipiter vers la porte qu'elle ouvrit en grand. Harry vit une dernière fois ses cheveux si blonds alors qu'elle s'enfuyait par la porte…
Puis il entendit le cri, et vit l'éclair de lumière verte avant même qu'il ressente cette forte douleur dans sa cicatrice. Il s'agrippa à un fauteuil pour rester sur ses pieds.
La femme hurla de peur pour son enfant. Elle courut vers la porte mais fut rejetée en arrière et à travers la pièce par une boule de lumière rouge. Elle resta sur le sol, agonisante. Elle criait et se tordait de douleur. Le sortilège Doloris.
Harry recula en direction de la cheminée alors que la confortable pièce se remplissait de Mangemorts.
Voldemort entra, sa cape noire l'enveloppait dans un tourbillon et ses yeux rouges fixaient, impitoyables, la femme blonde à ses pieds.
– C'est donc ici, murmura-t-il, les mots quittant sa bouche dans un sifflement.
Un des Mangemorts s'était précipité dans une autre pièce. Quant il revint, il tendit une pile de papiers à son Maître.
Voldemort sourit. C'était une vision à vous glacer le sang dans les veines. Harry reculait toujours vers la cheminée, la douleur de la femme se répercutant dans ses os.
– Bien joué, lui dit Voldemort. Tu as réussit à rester cachée jusqu'ici. Mais c'est fini, traînée.
Il pointa son doigt presque naturellement vers la femme sans défense.
Avada Kedavra.
La force de sa mort propulsa Harry à travers la cheminée jusque dans l'herbe du jardin. Il resta étendu là pendant un moment il entendait le bruit étouffé des rires des Mangemorts. Ce son lui était si familier…
Il se releva avec difficultés et attendit que le rêve le ramène à l'école. Il ne se passa rien pendant plusieurs minutes. Puis, ce qu'il vit lui glaça le sang.
Le corps de la petite fille était à moins de deux mètres de lui. Sa tête était tournée vers lui, une expression de terreur fixée sur son visage. Ses yeux semblaient lui lancer un regard accusateur.
Harry sentit les larmes couler sur ses joues.
– Je suis désolé, murmura-t-il. Je suis tellement désolé.
Il tendit la main pour lui toucher le visage, pour lui dire au revoir, mais sa cicatrice explosa et il
S'assit dans son lit.
Il était trois heures du matin.
– Pourquoi te réveilles-tu toujours en sursaut ? lui demanda Sleeve, indigné d'avoir été réveillé.
– Désolé, dit Harry.
Il trouva une vasque d'eau et s'aspergea le visage, frissonnant si fort qu'il éclaboussa son haut de pyjama.
Presque sans réfléchir, il s'empara du simple livre bleu sur sa table de chevet. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Aujourd'hui, il allait recevoir sa première leçon pour devenir un animagus. Mais il était bien trop tôt pour l'instant.
Harry se remit au lit et essaya de se rendormir, en vain. Son excitation se mêlait à l'extrême angoisse de faire un nouveau rêve et les souvenirs de celui qu'il venait de faire semblaient empêcher son cerveau de se laisser aller au sommeil.
A cinq heures, Harry prit le livre. L'ancienne écriture avait réapparut sur la première page.
CE LIVRE APPARTIENT A _____________________ (Complétez svp)
A nouveau, Harry inscrivit son nom dans l'espace qui y était réservé. A peine eut-il finit que Sirius lui répondait.
– Bonjour !
– Bonjour.
– Impatient ?
– Tu m'étonnes !
– Je suis content pour toi. Il est trop tôt pour cela.
– Est-ce qu'on va toujours s'exercer à cette heure-ci ?
– Je ne vois pas d'autre solution. Remus a un boulot, et toi, du travail. Moi, j'attends, assis dans ma mare.
– Où est le professeur Lupin ?
– Sûrement encore au lit.
– Ha, j'aimerais bien. Je suis déjà là.
– Oh, tant pis. Moi qui pensais que j'aurais l'occasion de m'amuser un peu.
– Oh, la ferme.
– Mais je n'ai rien dit !
– Tu l'as pensé, c'est la même chose.
– Pourquoi vous aimeriez bien ?
– Quoi Harry ?
– Etre encore au lit.
– Je ne dors pas très bien ces jours-ci. La pleine lune vint juste de finir.
– Oh, désolé.
– Pas de problèmes. Tu as bien dormi Harry ?
Harry marqua une pause. Devait-il leur dire ? Il décida que non. Il ne voulait pas les inquiéter encore plus.
– Pas trop mal.
– Des cauchemars ?
Bon sang ! Comment avait-il bien pu découvrir cela ? Dumbledore sélectionnait de façon étrange les informations qu'il choisissait de fournir et les personnes à qui il les donnait.
– Ouais.
– Je suppose que personne ne va me demander si j'ai bien dormi, moi?demanda Sirius.
– Non, on sait déjà que ce n'est pas le cas.
– Oui, mais c'est agréable d'en parler à quelqu'un.
– As-tu bien dormi, Sirius ?
– Ce n'était pas une bonne idée, Harry.
– Eh bien, puisque tu me pose la question, non, je n'ai pas bien dormi. Je devrais peut-être réserver dans une autre agence de voyage la prochaine fois. Il semblerait que je dorme dans une cave où il ne cesse jamais de pleuvoir, mes chaussures prennent l'eau et, vu l'état de mes robes, on croirait qu'on m'a forcé à passer à travers une haie trempée plusieurs fois de suite, je pense que je suis en train d'attraper froid, et Buck a mangé toute la nourriture la nuit dernière donc en plus, j'ai faim.
– Je suis content de voir que tu t'amuses !
– La ferme, Lunard.
Il y eut une pause.
– On peut commencer maintenant ? demanda Harry.
– Oh, oui, oui, bien sûr, répondit l'écriture de Remus. Eh bien, Sirius en sait plus que moi sur le sujet.
– Merci, dit Sirius.
– Mais j'ai tout lu sur le sujet, et les Animagi sont des créatures parmi les plus rares qu'il existe au monde.
– Tu me traites de créature ?
– Oh, la ferme. Quoi qu'il en soit, ce dont tu as besoin pour le moment Harry, c'est de théorie. Il te faut des faits solides et des règles qui t'aideront aussi longtemps que nécessaire. Cette partie de l'apprentissage durera deux jours.
– Remercie ta bonne étoile, Harry. James nous a forcé à étudier l'aspect théorique pendant six mois.
– Mais comment avez-vous passé les examens ? Ou fait vos devoirs ? Harry sourit en s'entendant parler de la même façon qu'Hermione.
– Remus nous a aidé. Beaucoup. Et on trichait aux examens.
– Sirius !
– Je plaisantais !
– Oui, ne va pas lui mettre ce genre d'idées en tête.
– Ne vous inquiétez pas pro- Il raya ce dernier mot, Remus. Je ne tricherai pas.
– Bien. Tu n'en auras pas le besoin de toutes façons. Après la rentrée des classes, tu pourras faire tes devoirs le soir, après tes leçons supplémentaires.
– Comment avez vous su… ?
– Dumbledore m'a écrit pour me le dire.
– D'accord. Allez, que l'apprentissage commence.
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Presque deux heures plus tard, Harry commençait à regretter ses propos. Alors qu'il descendait prendre son petit-déjeuner, tout ce qu'il avait appris ce matin-là bourdonnait dans sa tête.
Comme d'habitude, il fut le dernier arrivé.
– Salut ! dit Wendy souriant. Qu'est-ce que tu faisais ce matin ? On s'attendait tous à une autre démonstration spectaculaire.
– J'ai dormi, marmonna Harry.
Il s'assit et rempli son assiette de bacon. La nourriture était très riche. Il se demanda vaguement pourquoi ils mangeaient tous les matins un petit déjeuner anglais traditionnel.
« Il faut avoir une certaine maîtrise, Harry. Si tu n'es pas prudent, tu resteras coincé sous une autre forme pour toujours. Je t'assure que ce n'est pas la meilleure des idées à avoir. De plus, la dernière chose que tu veuilles faire en mission est de partir à la chasse au lapin car ce dernier a décidé de t'envoyer son odeur en plein dans les narines… »
« Comme tu l'as toi-même fait, c'est ça ? »
« Eh bien, oui… mais ce n'est pas là où je veux en venir. Ne laisse pas ton instinct te dominer, Harry. Tu auras besoin de lui certaines fois, mais il ne t'envoie pas toujours dans la bonne direction. »
– Harry ?
Harry se redressa, revenant à la réalité.
– Est-ce que ça va ? demanda Wendy.
Tous les professeurs semblaient inquiets. Tous, sauf Dumbledore qui lui fit un léger clin d'œil.
– Quoi ? Oh, oui, ça va.
Le courrier fit son entrée. Harry guetta l'arrivée du hibou brun, mais il ne vint pas. Tous les autres semblaient aussi soulagés qu'il l'était lui-même.
Comme il l'avait prévu, Ron et Hermione avaient été satisfaits des réponses qu'Harry leur avait envoyé la veille durant sa pause, et n'avaient pas écrit à nouveau.
Ce n'était pas du genre d'Hermione de toute façon, pensa Harry avant de se demander pourquoi il avait pensé à cela.
A cet instant, le professeur Mc Gonagall, qui s'était emparée d'une édition de la Gazette du Sorcier, manqua de recracher son jus d'orange sur la première page. Elle se mit à tousser, et, bien qu'Hagrid lui tapotât le dos, s'arrêta avec beaucoup de difficultés.
Enfin, lorsqu'elle eut repris son souffle, elle s'exclama :
– Oh, la pauvre enfant !
Le professeur Chourave la débarrassa du journal et des larmes perlèrent aux coins de ses yeux lorsqu'elle lut les gros titres.
Elle le passa à Dumbledore qui semblait sombrement curieux.
Il jeta un œil au premier paragraphe, puis ferma les yeux avant de poser le journal sur ses genoux.
– Qu'est ce qu'il y a? demanda Hagrid. Qu'est-ce qu'il s'est passé, professeur ?
Dumbledore les regarda tous:
– Je suis dans l'obligation de vous apprendre qu'Angela Darling et sa fille ont été assassinées.
Harry s'immobilisa. Il y eut un silence lourd.
– Rainbow aussi ? murmura le professeur Vector.
Dumbledore hocha la tête.
– Cette cachette n'est plus sûre maintenant, dit-il.
Harry sentit comme un couteau lui déchirer les entrailles. Rainbow Darling. C'était son nom. Cette petite fille dont il avait vu le corps sans vie étendu sur l'herbe trempée par la rosée, dont les yeux morts fixaient les siens.
Elle avait un nom. Et son nom était Rainbow. Sa mère s'appelait Angela, et il les avait vues mourir.
Cela les rendait beaucoup plus réelles, d'un coup. Il avait été en mesure de supporter la mort du petit garçon et du bébé, parce qu'il ne les connaissait pas. Ils auraient très bien pu n'être que le fruit de son imagination.
Mais ces gens étaient réels. La petite fille sur la pelouse, une expression d'horreur à jamais gravée sur son visage, s'appelait Rainbow Darling.
N'est-ce pas ? Il devait s'en assurer.
– Est-ce que… grommela-t-il. Il s'éclaircit la gorge, conscient que tous les regards s'étaient tournés vers lui.
– Est-ce qu'elles étaient blondes ?
Tout le monde le regarda étrangement. Puis le professeur Vector dit :
– Oui, Harry. Rainbow avait les plus beaux cheveux du monde. Pourquoi ?
– Veuillez m'excuser, dit Harry. Je crois que je vais vomir.
Il quitta la pièce en courant, sans un regard en arrière.
Il fut vraiment malade et pendant une demi-heure, garda l'impression qu'on lui avait passé l'estomac à la moulinette. Puis, il se lava le visage et se rinça la bouche avant de se diriger vers la classe de McGonagall.
Wendy l'y attendait déjà.
– Salut, dit-elle.
– Salut, répondit Harry en constatant que Wendy avait un drôle d'air.
– Tu vas bien ? demanda-t-elle.
– Oui, dit Harry d'un ton ferme, ça va.
Wendy avait l'air de plus en plus mal à l'aise, et étrangement, cela lui semblait familier. Ces yeux…
– Y a-t-il quelque chose dont tu souhaiterais me parler Harry?
– Non.
– Très bien. Elle sembla se remettre. Eh bien, dit-elle avec un sourire démoniaque, le cours d'aujourd'hui est…essentiellement et énormément théorique.
Harry grogna.
– Eh oui, continua-t-elle, je le repousse depuis trop longtemps. Si je te laisse continuer de cette façon, le Ministère va me tomber dessus.
Son visage s'assombrit :
– Ils ne me lâchent jamais de toute façon, murmura-t-elle. Bon, reprit-elle, plus enjouée, on commence avec les sorts de Magie Instinctive, puis on s'occupera des boucliers de protections avant d'attaquer les malédictions. Les livres sont là.
Elle désigna une pile de livres qui atteignait la hauteur du bureau à côté duquel ils étaient posés.
– Vous plaisantez ! dit Harry. Il y a assez de livres ici pour avoir de la lecture toute sa vie !
– Eh bien, répondit son professeur avec le même sourire énervant, on ferait mieux de s'y mettre, non ?
Il fut surpris de constater que ce n'était pas si mal. Le professeur Little étudiait chaque chose avec lui, s'arrangeant pour que chaque concept lui paraisse si facile qu'ils eurent terminé l'étude de la théorie servant d'appui à la Magie Instinctive ainsi que les boucliers de protections, avec et sans baguette, en l'espace de deux heures.
Puis, ils commencèrent les autres livres, qui rassemblaient en tas les sortilèges les plus intéressants et les malédictions les plus difficiles qu'il ait été donné de voir à Harry.
Wendy l'autorisa même à en essayer quelques-uns, mais seulement une ou deux fois chacun.
– Tu auras largement le temps d'apprendre ça une fois que tu auras assimilé le reste, dit-elle.
– Vous voulez dire que je vais vraiment les apprendre ? dit Harry, incrédule.
Il regardait avec émerveillement les images de la malédiction de « deoria », sur lesquelles plusieurs sorciers et sorcières semblaient avoir été pris par surprise.
L'un d'entre eux n'avait pas eu le temps d'aller jusqu'aux toilettes.
– Bien sûr, dit Wendy. Que crois-tu que je suis en train de t'apprendre ?
– Mais ce sont des sortilèges que même les Septième Année n'apprennent pas !
– Je sais. Mais tu en as plus besoin que les Septième Année, Harry. Vraiment. Donc, tu vas les apprendre, et tu vas les apprendre vite.
Harry espéra qu'il ne s'agissait pas d'une menace.
Bien sûr, tous les sortilèges n'étaient pas des malédictions. Harry lut plusieurs informations sur des sortilèges d'invisibilité, des charmes de lévitation et de camouflage, des incantations météorologiques, et des Enchantements de Ravissement.
– Des Enchantements de Ravissement? s'exclama Harry.
– On ne sait jamais, répondit Wendy en lui faisant un clin d'œil.
Harry secoua la tête. D'une façon où d'une autre, il était quasiment persuadé que s'il avait des Mangemorts à ses trousses, rendre quelqu'un amoureux de lui serait la dernière chose qui lui passerait par la tête à moins qu'il ne s'agisse de Voldemort. Il frissonna à l'idée de cette éventualité.
Wendy se contenta de rire, puis lui expliqua la théorie générale de la Magie Similari.
Cela retint son attention car c'était assez semblable aux animagi. Il fallait faire face à une personne, puis se transformer jusqu'à prendre la même apparence qu'elle. C'était très compliqué et la seule alternative au Polynectar.
Quatre heures plus tard, Wendy lui demanda de s'arrêter.
– Cela ne sert à rien de continuer ainsi, dit-elle avec logique, emmène les livres avec toi et continue si tu veux. Mais n'y passe pas trop de temps ou tu finiras par les réciter dans ton sommeil.
Elle lui sourit.
Soudain, un éclair de lucidité fulgura dans le cerveau d'Harry et il la reconnut. Mais cela ne dura pas plus d'un d'instant.
Est-ce que tu préfèrerais mourir de froid… ?
Il lui rendit son sourire, attrapa les livres qu'ils n'avaient pas terminés d'étudier, et quitta la pièce.
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Le professeur Dumbledore n'avait pas vraiment de chance avec ses énormes volumes anciens provenant de sa vieille étagère poussiéreuse. Rien n'indiquait l'existence un jour de la création d'un langage pouvant ressembler un tant soit peu à celui utilisé dans le journal d'Harry.
Il avait depuis longtemps abandonné l'idée de chercher ailleurs, mais, alors qu'il s'écroulait sur sa chaise, incapable de se concentrer une seconde de plus, il décida de ne pas y renoncer.
Harry avait une connexion très forte avec Voldemort, c'était évident. Il avait réussi, d'une façon ou d'une autre, à voir Angela et Rainbow Darling avant de, peut-être même sans, les avoir rencontrées.
Et si Voldemort les avait…
Dumbledore secoua la tête. S'il avait raison, alors personne n'aurait de réponse.
Il regarda par la fenêtre. Toujours pas de hibou ne se dirigeait vers lui, dans le crépuscule d'automne.
Comme d'habitude, les journaux Moldus lui avaient été transmis de part M. Anderson et c'était tout pas de lettres, pas de demandes d'approbation.
Il avait dit au policier chargé de l'affaire « Harry » d'envoyer toute information à l'adresse de William.
Et jusque là... rien.
Les Dursley devaient récolter ce qu'ils méritaient. Mais ils devaient faire ça dans les règles.
Albus savait qu'il avait eu la chance de parvenir à empêcher Sirius de s'en occuper lui-même. Ils auraient eu encore plus de problèmes si la famille d'Harry avait également été assassinée. Merlin soit loué, Sirius le savait.
Dumbledore soupira et s'en retourna au problème qui le tracassait depuis le petit-déjeuner :
La maison d'Angela Darling avait été l'une des cinq forteresses de Grande Bretagne réservées aux sorciers opposés aux ministère. Sirius en surveillait une autre, enfin il l'espérait. Les trois dernières étaient protégées, mais pas plus que la maison des Darling l'avait été.
Ils avaient un problème.
Un problème immédiat.
Voldemort avait en main les plans pour la destruction de Fudge.
Les choses s'annonçaient mal.
La maison avait été réduite en cendres.
L'endroit « sécurisé » le plus proche était celui d'Edinburgh.
Les choses s'annonçaient très mal.
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La nourriture de Poudlard était excellente et Harry se sentait repu et content, comme à chaque fois. Cependant, il ne lui en fallait pas beaucoup pour se sentir repu il n'avait réussi à manger que la moitié de ce que Madame Pomfresh aurait souhaité.
Alors qu'il remontait au dortoir, il fit un arrêt par la bibliothèque. Evidemment, Madame Pince ne s'y trouvait pas.
Heureux de constater qu'il n'y avait personne pour le déranger, Harry pris les trois livres que Sirius lui avait conseillé d'emprunter. Il fut légèrement surpris en s'apercevant qu'ils n'étaient pas dans la Réserve.
Il montait en courant les escaliers menant à la tour de Gryffondor lorsqu'il se remit à penser à cette petite fille assassinée et à sa mère un éclair de lumière verte traversa son regard, puis il entendit un cri…
– Tu as passé une bonne journée? lui demanda Sleeve quand il eut enfin atteint la Salle Commune.
– Oui, répondit Harry. Ce n'était pas vraiment un mensonge après tout. Et toi ? Tu as trouvé de quoi t'occuper ?
– J'ai exploré le château. C'était amusant. Je me suis même retrouvé face à face avec cet homme gluant une fois ou deux.
Maintenant qu'Harry y pensait, il lui semblait se souvenir que Rogue lui avait paru un peu tremblotant au cours du dîner.
– Tu ne lui as rien fait, j'espère ?
– Non, mais c'était tentant.
Harry étouffa un rire.
– Qu'y a –t-il de si drôle, Maître.
– Je ne suis pas ton Maître, je suis ton ami.
– Mais alors…
– Est-ce c'est si difficile à comprendre ? Tu es libre. Tu n'es pas obligé de rester ici.
– Je te protège.
Harry s'assit sur une chaise. Sleeve ondula depuis son endroit favori devant la cheminée pour monter le long de sa jambe et s'installer sur ses genoux.
- Est-ce que tu es triste ?
Harry essuya ses larmes et sourit à son ami. [Des larmes ? Mais d'où viennent-elles ? lol je ne sais pas, mais bon, laissons-les quand même… :o)]
– Non, Sleeve. C'est juste que…ne va pas trop loin avec cette histoire de protection, d'accord ? Je ne veux pas que, par accident, tu tues quelqu'un qui ne fait que me tapoter l'épaule amicalement.
– Je comprends.
– Tu sais quoi ?
– Quoi ?
– Certaines personnes n'auraient jamais dû naître.
– Certains serpents non plus. Mais c'est comme ça.
– Oui. Tu as peut-être raison. Je vais me coucher. Tu viens ?
A suivre…*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*
Remerciements :
Laterose
Keina : je pense que personne ne t'en voudras si tu consacres un peu plus de temps à boucler ton mémoire plutôt qu'à jouer à la beta-reader ! Courage !
Kestrel
Tiffany : Au sujet de l'identité de Wendy…tu brûles !
Clochette : merci bcp.. voici enfin la suite !
Ccilia : je suis contente de voir que la fic te plait ! Il faut que j'aille lire la suite de la tienne !
Roxane : vous ici ??!!
Navi : serais-tu en train de me laisser des gentilles reviews pour cette fic dans l'unique but d'obtenir une MAJ de 'Lulu' ?? j/k
Chen (alias sarah : merci de ta fidélité ! )
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BiZ, nanouk !
