Titre : Cinquième Année ? Mais je n'ai pas fait mes devoirs !
Titre Original : Fifth Year ? I haven't done my homework!
Auteur : Laterose. Vous pouvez lire la version originale de cette fanfic (et toutes ses autres fics ) sur ff.net à
Traducteur : Nanouk
Beta-reader : Keina
Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling, Bloomsbury […] et pas à moi! Dommage. L
[Pour l'entête complète de la fic, voir le premier Chapitre]
A/N : la magie Instinctive est de la magie sans baguette.
Note de Nanouk :
Salut à tous ! J'espère que tout le monde va bien en ce début de mois de septembre. Bon courage à ceux pour qui la rentrée à déjà eu lieu ! Pour ma part, j'ai encore un petit mois de tranquillité. Autre chose, j'ai horreur de faire celle qui rechigne mais le feedback se fait de plus en plus rare depuis qq chapitres, alors on va mettre ça sur le compte des vacances d'été, mais maintenant, c'est la rentrée, alors plus d'excuses ! Si vous lisez le chapitre, pensez à laisser un petit mot d'encouragement à votre humble traductrice et à l'infaillible beta-reader, ça fait toujours plaisir ! En plus, on travaille plus vite lorsqu'on sait que vous attendez la suite avec impatience… C'est tout pour cette fois. Bonne lecture !
BiZ, nanouk !
CHAPITRE 10
A comme Alula et Animuchos
– La sœur de Sirius?
– Oui. Ils sont jumeaux.
– Jumeaux ?
– Oui.
– Je ne peux pas le croire !
– Oh ? Pourquoi est-ce si difficile ?
– Parce que… Parce que…
Harry s'interrompit. Maintenant qu'il y réfléchissait, il comprenait où il avait vu ces yeux auparavant. Et il savait pourquoi Wendy était allée en Pologne. Et il savait-
– Est-ce que c'est pour cela- ?
– Oui, effectivement. La plupart des gens du ministère, presque tous en fait, croyait qu'Alula était une sorte d'agent double à cause de sa relation avec le « bras droit ». Elle était l'un des meilleurs Aurors du pays bien sûr-
– Elle était quoi ?
– Mais elle aurait tout aussi bien pu être un élément très dangereux qui se serait ajouté aux Mangemorts de Voldemort, toujours plus dangereux. Il n'y avait rien prouvant sa culpabilité, mais elle est partie.
– Pourquoi ?
– Parce que personne ne lui faisait plus confiance.
– Mais je suis sûr que… Voldemort est craint dans le monde entier, non ? Il y avait toutes les chances pour qu'en Pologne, ils sachent pour Wendy ?
– C'est vrai. Mais ils n'avaient pas autant entendu parler de Sirius qu'ici. Elle fut acceptée là-bas. Elle a même trouvé un mari.
Remus soupira, peut-être un peu plus fort qu'il en avait l'intention.
– Elle t'a vraiment manqué, hein ? demanda Harry pour rompre le silence.
– Oui. Je lui ai écrit pendant environ un an, puis elle n'a plus répondu. Elle croyait que je l'espionnais pour le Ministère.
– Mais elle était si heureuse quand tu es entré.
– Je lui ai de nouveau écrit, dès que j'ai appris qu'elle était à Poudlard. Je suppose qu'elle m'a cru à ce moment là.
Il y eut un autre silence. Harry réfléchissait. Les pièces du puzzle s'assemblaient peu à peu.
– Es-ce qu'elle sait pour…pour ?
– Oui, déclara Remus en riant. Elle a fouiné un peu jusqu'à ce qu'elle découvre le projet de Sirius et des autres. Elle connaît la forme d'animagus de Sirius.
– Mais, ce n'est pas dangereux ? Pour Sirius je veux dire ? Dumbledore ne lui a toujours pas dit qu'il est innocent.
– Je ne pense pas qu'elle croit que cela ait assez d'importance pour en parler. Et je pense que Dumbledore veut laisser à Sirius le soin de le faire. Ce sera un moment inoubliable.
– Comment ça, pas assez important ? Cela suffirait pour qu'il se fasse prendre, non ? Et puis, tout le monde la croirait de nouveau.
Remus rit.
– Harry, Alula a trop peur du Ministère pour s'approcher d'eux. Donc, à ton avis, à qui en parlerait-elle en premier si elle décidait de le faire ?
Harry réfléchis un moment :
– A Dumbledore, bien sûr –oh.
– Exactement. Bien, maintenant que tu es au courant…
Le jeune homme voulait en savoir encore plus, mais l'étincelle dans les yeux de Remus lui rappela les évènements perturbant survenus le matin même pendant l'entraînement.
– Alors, il t'a écrit ?
– Si on veut.
Remus sourit et désigna la paume de sa main gauche.
– Donc, il t'a dit ?
– Oui. Il m'a dit ce qu'il s'était passé ce matin.
– Et qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Remus le regarda avec perspicacité :
– Dis-moi ce que tu sais déjà.
Exaspéré, Harry leva les yeux au ciel :
– J'avais de la fourrure hier et des plumes aujourd'hui. Et des serres, comme un hibou.
– Et qu'est-ce que Sirius a dit ?
– Pas grand chose. Il a dit que j'étais un ani- je-sais-plus-quoi.
– Un animuchos.
Harry fronça les sourcils et répéta le mot en le faisant rouler sur sa langue et dans sa tête.
– On dirait de l'espagnol.
– C'est le cas. Le premier animuchos était un Espagnol. Avant, il n'y avait pas de nom pour cela, donc il en a trouvé un. Personne ne s'en préoccupe vraiment, tellement c'est rare.
– Mais qu'est-ce que c'est ? Tu évites mes questions.
– Je veux d'abord en être sûr.
Harry ne répondit rien. Il sentait qu'il allait lui demander de se transformer à nouveau.
Cinq minutes plus tard, le garçon se concentrait aussi fort que possible pour ne penser à rien. C'était la seconde fois ce jour-là.
Le vent soufflait derrière la fenêtre. Pour une meilleure concentration, Harry ferma les yeux de toutes ses forces.
Étrangement, la transformation prit moins de temps que les deux autres.
D'autant plus qu'elle était complète.
Harry sentit une impression de triomphe se propager en lui avant même qu'il n'ouvre les yeux. Il pouvait dire de lui même qu'il n'était plus humain, et qu'il n'y avait plus aucune part d'humain en lui.
Il ignorait pourquoi, mais il se sentait un peu tassé. Quand il se décida enfin à ouvrir les yeux, la première chose qu'il remarqua fut la longueur inhabituelle de son nez.
Puis il s'aperçut qu'il était tout petit. Le sol était pratiquement à la hauteur de ses yeux. Il distinguait une noise tordue sous la chaise près de laquelle il se trouvait.
Il était également gratifié de quatre pattes, les dites pattes de couleur noire et pourvues de griffes.
Une énorme main apparut dans son champ de vision. Le petit cerveau d'Harry se remplit de peur un bref instant, mais il avait déjà dépassé ce stade. Ses instincts de rongeur n'allaient pas l'aider beaucoup.
On le souleva très haut, et il se trouva nez à nez avec deux yeux marron vifs, cerclés de rides.
La bouche de Remus était béante. Il caressa inconsciemment la tête d'Harry avec son pouce avant de refermer complètement sa main sur lui en respirant bruyamment.
Assis dans l'obscurité, Harry couina, indigné.
Remus faillit le lâcher. Tremblant, il posa le rongeur noir sur le sofa. Il détourna son regard pendant qu'Harry reprenait forme humaine.
La transformation fut plus rapide que jamais.
– Tu vois! dit Harry une fois la transformation terminée. Tu vois? Je n'étais assurément pas une souris avant, j'avais des plumes!
Remus hocha silencieusement la tête.
– Mais c'était complètement…Remus ?
– Je ne peux pas le croire.
– Croire quoi ?
– Tu es un animuchos. Le premier en cinq cent ans.
– Remus, ça commence vraiment à m'énerver. Dis-moi ce qu'il se passe. Ou bien je fais exploser quelque chose. Tu sais que je peux le faire.
Remus sourit. Même lui pouvait reconnaître la plaisanterie.
– Un animuchos est une créature très rare, Harry.
Harry décida d'ignorer cette remarque.
– Les formes d'Animagi viennent de la forme que l'humain aurait pris s'il était né d'une mère différente. Ou d'un père différent.
– Pardon ?
– Tout le monde a deux destinées, Harry. Mais elles ne peuvent pas être toutes les deux humaines. Si les parents de Sirius, par exemple, avaient finalement décidé de ne pas avoir d'enfant, Sirius serait quand même né, mais de l'union de deux grands chiens noirs quelque part ailleurs.
– Bien sûr…
– Mais rarement, très rarement, il arrive que quelqu'un naisse avec une seule destinée. Tu devais naître de l'union de James et Lily, Harry. Si tu avais été un chien, un chat ou autre chose, tu n'aurais jamais pu…
– Pu quoi ? demanda Harry. Vaincre Voldemort, c'est ça ?
– Eh bien, je ne suis pas vraiment sûr. Il pourrait s'agir de cela. Ou d'autre chose que tu n'as pas encore fait. Ou même des deux.
– Donc tu es en train de me dire que je n'ai pas deux destinées, ou formes, et que par conséquent, je ne peux pas avoir de forme d'animagus, c'est ça ?
– Correct.
– Alors qu'est-ce que je suis ?
– Toi, Harry, tu es un animuchos. Tu peux te transformer en n'importe quel animal, ou même plante si cela te tente. N'importe quelle forme.
Harry se donna le temps d'accepter cette information.
– N'importe laquelle ?
– Oui.
– Même une plante.
– Oui.
– Pourquoi est-ce que je voudrais être une plante?
– Je ne sais pas Harry. Est-ce que ça va?
L'esprit du jeune magicien était complètement embrouillé. Génial. Ajoute ça au registre des monstres, tu veux?
Il n'eut cette pensée que quelques secondes avant que l'importance de ce que Remus venait de lui révéler ne le frappe de plein fouet.
Il resta assis, sous le choc. Puis il demanda :
– Et alors?
Remus sourit:
– Les Animuchi, si c'est le terme à employer, ont toujours une marque ou un trait distinctif qui permet de les reconnaître.
Harry réfléchit.
– Bien. Et quel est le mien?
Remus fronça les sourcils.
– Je n'en ai pas remarqué. C'est ce qui m'inquiète.
– Alors, comment fait-on pour le découvrir ?
– Il n'y a qu'une seule solution.
Harry grogna.
Une heure plus tard – Remus ayant insisté pour qu'il se repose avant de commencer—Harry effectua sa première transformation délibérée en l'animal qu'il avait choisi. C'était bien plus difficile.
Au lieu de penser au vide et à quelques mots, il devait aussi réfléchir à la forme qu'il désirait prendre.
Il lui fallait adopter une forme qu'il connaissait bien s'il ne voulait pas se tromper, à moins qu'il décide de laisser sa magie le changer en ce qu'elle voulait, comme elle l'avait fait précédemment.
Il choisit un chat pour la simple raison que le professeur McGonagall les avait fait étudier les félins en détail lorsqu'il avait travaillé sur les Animagi en Métamorphose.
Puisqu'il s'agissait de sa première forme, le chat devint immédiatement la forme préférée d'Harry.
En seulement quelques minutes, malgré la difficulté, un chat commun noir et luisant ronronnait sur la chaise qui faisait face à Remus Lupin.
– Ne mets pas de fourrure sur ma chaise, déclara-t-il.
Il sursauta quand des mots apparurent en travers de sa main.
– Ce n'est pas ta chaise.
– Tu peux faire ça sous ta forme animale ? s'exclama-t-il bruyamment.
– Heu… il faut croire que oui.
– Eh bien, je suppose que Sirius aussi le fait lorsqu'il est fainéant !
Les mots suivant répondirent à sa question :
– C'est difficile de lire des mots écrits en noir sur des pattes noires.
Remus soupira :
– Tu as sans doute raison.
– Bien sûr que j'ai raison.
– Bien, je suppose que cela rend les choses plus simples pour moi de te parler.
– Est-ce que tu vois ma marque, Remus ?
– Non.
– Génial.
– Tu es juste tout noir.
– Super.
Une pause.
– J'étais déjà tout noir avant, non ?
L'ancien professeur se frappa la tête de son autre main :
– Bien sûr ! tu es tout noir ! C'est ça ta marque !
– C'est un peu déprimant comme marque si tu veux mon avis.
– C'est parfait !
Cette remarque perturba Harry à tel point qu'il reprit sa forme humaine.
Remus sursauta dans son fauteuil :
– Bien joué, Harry ! C'était presque instantané !
– Comme ça « parfait » ?
– Réfléchis un peu. Si tu avais une marque très distinctive, comme un croissant blanc immaculé sur le front, on te remarquerait, on pourrait même te reconnaître. Mais puisque tu seras toujours intégralement noir, sans aucune marques, personne ne te reconnaîtra jamais ! C'est parfait ! déclara-t-il à nouveau.
– Génial, répondit Harry, le sarcasme apparent dans la voix. Donc maintenant, je peux me transformer en ce que je veux, sauf un ours polaire.
– Tu pourrais. Tu serais juste noir, c'est tout. Seul un expert en ours pourrait affirmer que tu n'es pas un ours de forêt comme tous les autres, dit Remus plutôt sérieusement.
Le visage du garçon s'illumina d'un sourire :
– Je plaisantais.
– Je sais, mentit Remus.
– Donc, c'est quoi la prochaine leçon maintenant ?
– Il n'y en a pas.
– Quoi ?
– Il n'y en a pas. Cela change tout. Tu n'as plus besoin de professeur.
– Oui ! Plus de devoirs !
– Ne te réjouis pas si vite.
Harry le regarda durement :
– Je croyais que tu avais dit que c'était fini.
– Seulement l'utilité des cours. Tu dois maintenant étudier les animaux. Au moins un par soir, puis en parler à Sirius ou à moi le lendemain.
– Et m'entraîner ?
– Évidemment.
Harry eut un large sourire. Voici ce qu'il attendait depuis le début.
– Mais je n'ai plus besoin que l'on me supervise.
Remus soupira. Ce garçon devenait de plus en plus semblable à son père de jour en jour :
– Non, je suppose que non.
– Dans ce cas…
Harry se transforma en quelques secondes.
Le chat noir luisant leva les yeux vers Remus et termina sa phrase sur la paume de son professeur.
– … Je ferais mieux de m'y mettre, non ?
La porte s'ouvrit pour laisser passer le chat qui se faufila dans le couloir. Remus prit un livre, le sourire aux lèvres. Cela devait forcément être l'influence de Sirius.
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Très tard ce soir-là, le professeur Dumbledore reçut une lettre du Ministère de la Magie, déclarant que ce qu'il trouverait "ci-joint" avait été découvert dans les affaires de M. William Anderson.
Dans l'enveloppe de parchemin, il en trouva une deuxième, en papier cette fois. Les traces d'un Sortilèges entouraient encore l'objet Moldu. La lettre lui été adressée mais, à l'évidence, avait déjà été ouverte.
Dumbledore ouvrit l'enveloppe, déplia la lettre, et en parcourut le contenu.
La cour de St John envoyait ses salutations à M. Dumbledore.
Le procès de M. et Mme Dursley, commun à celui de l'enfant Dudley Dursley, prendrait place trois semaines plus tard. Jusque là, la police les maintenait en détention provisoire.
La présence de la victime n'était pas nécessaire pour le procès, il avait déjà déclaré devant témoin qu'il n'acceptait pas de donner la moindre information, et des preuves suffisantes avaient déjà été remarquées.
Ils envoyaient leurs sincères salutations.
Ainsi qu'une liste de différents Moldus.
Il y avait enfin un grand soulagement. Les Mangemorts n'avaient pas mis la main sur ce document. Cela aurait été dangereux.
Selon les informations dont disposait Dumbledore, Voldemort ignorait où se trouvait Harry en ce moment. Il était préférable qu'il continue à l'ignorer.
Dumbledore repensa à ce que Remus lui avait appris concernant les progrès d'Harry.
Il était immensément satisfait.
– Salut Sleeve
– Bonsoir. Tu as l'air de bonne humeur, maître.
– C'est vrai ! Oui oui oui !!!
– Mon Dieu. Tu sembles très excité.
Harry raconta tout à son ami.
– Très intéressant. Tu te transformes en serpent ?
– Je pense que je vais m'en tenir aux chats pour le moment, j'attends d'en savoir plus.
– Que veux-tu savoir sur les serpents ?
– Comment ils se déplacent, déjà.
– Bouger est simple. Cela ne nécessite pas d'apprentissage. On t'a appris à marcher ?
– Bien sûr que oui.
– Comme c'est étrange.
A suivre…
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Remerciements :
Tiffany : Harry comme décorateur d'intérieur ? Pourquoi pas ! Mais il faut aimer le style 'bureau-à-pattes-de-chien' quand même ! Je pense que ce chapitre aura répondu à tes questions sur les étranges transformations de notre héros ! Merci pour le feedback )
Callista-avec-deux-L : Désolée pour la faute de frappe, je ne la referai plus ! Je suis contente de voir que la fic te plait et t'intrigue autant !! Tu me demande « d'éclaircir qq points »…voilà qui est fait avec ce chapitre, mais souviens toi que je ne suis pas l'auteur de cette fic, juste la traductrice. C'est Laterose (l'auteur) qui éclaicit ces propres mystères, pas moi ! Même si j'en sais forcément plus que vous…bah oui, j'ai lu la fic en entier (enfin presque, puisqu'elle n'est toujours pas finie !) J
Emrah : wow wow wow ! Jolie review, merci! J'aime quand on me complimente de la sorte ! C'est bon pour l'ego ! Et qui dit ego boosté, dit traduction plus vite achevée ! Ceci étant dit, je suis heureuse que la fic te plaise ! Par contre, pour toi qui vient juste de la découvrir, ne va pas t'imaginer que les MAJ sont toujours aussi rapides, c'est loin d'être le cas ! BiZ.
Voilà… Bon, j'attaque la trad du chapitre 11 demain à l'aube (ou presque)….donc, je pense que vous pouvez espérer une MAJ dans les 10 jours à venir, selon les disponibilités de Keina, qui, rappelons le, a sa soutenance de mémoire ce mois-ci. Allez, tous en cœur ! Bonne chance Keina, bonne chance Keina !
BiZ, nanouk !
