Titre : Cinquième Année ? Mais je n'ai pas fait mes devoirs !

Titre Original : Fifth Year ? I haven't done my homework!

Auteur : Laterose. Vous pouvez lire la version originale de cette fanfic (et toutes ses autres fics ) sur ff.net à

Traducteur : Nanouk

Beta-reader : Keina

Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling, Bloomsbury […] et pas à moi! Dommage. L

[Pour l'entête complète de la fic, voir le premier Chapitre]

A/N : la magie Instinctive est de la magie sans baguette.

Note de Nanouk : Hey there !

Je suis profondément désolée pour cette attente beaucoup plus longue que je ne l'avais annoncé. Un e-mail comprenant deux nouveaux chapitres traduits s'est perdu dans les dédales du net entre mon pc et celui de Keina. Il nous à fallut environ dix jours pour nous en apercevoir, d'où le retard. Mais, pas d'inquiétude, Keina a reçu le chapitre 12 aussi et il devrait être mis en ligne assez rapidement. J'ai quant à moi commencé la traduction du chapitre 12, donc, pas de soucis, la suite arrive !

Sinon, j'ai repris les cours aujourd'hui et je ne sais pas du tout à quelle vitesse je pourrais continuer la traduction. Nous verrons bien ! Merci d'être fidèles à la fic et n'oubliez pas le feedback , d'autant plus ce chapitre est vraiment bien !

CHAPITRE 11

Le dernier jour des vacances et une insigne de préfet.

Il était à peu près six heures et demie du matin lorsque Harry s'éveilla le lendemain. C'était agréable de ne pas ressentir une douleur lancinante dans sa main alors qu'il se réveillait si tard. Enfin, tard selon ses propres critères.

Comme à l'accoutumée, Sleeve ne dormait déjà plus.

– Bonjour, dit Harry.

– Si tu le dis.

– Je le dis.

– Dans ce cas, d'accord.

Harry émit un petit rire guttural puis s'habilla.

– Quand as-tu dit que ceux qui vivent là-bas (Il indiqua rapidement les lits des autres garçons de la pointe de la queue) doivent arriver ?

– Demain.

– Tu as l'air heureux.

– C'est vrai. Je n'ai pas vu Ron ni les autres depuis des siècles.

– C'est un peu comme une famille.

Harry esquissa un sourire. Les serpents ne comprenaient pas ce qu'était une famille, ou un ami. Le garçon avait fait de son mieux, mais il ne parvenait toujours pas à convaincre son serpent qu'il n'était pas de rigueur d'ignorer toute personne qui n'était pas du même sang que vous.

Sleeve avait compris immédiatement le principe des liens du sang, c'est par la suite qu'il avait eu plus de difficultés.

L'argument principal d'Harry était que Sleeve et lui étaient amis. Mais c'est là que Sleeve soulignait le fait qu'Harry parlait le même langage que lui, ce qui du point de vue d'un serpent les rendait déjà quasiment frères.

Harry décida de ne pas se lancer dans ce genre de discussion pour le moment, ou au moins d'attendre de ne plus avoir l'esprit embrouillé par le sommeil. 

– Cela te dérange si je me transforme ? demanda-t-il à son ami tandis qu'il sortait de la douche.

– Je t'en prie. Évite juste de te changer en quelque chose d'appétissant.

Quelques secondes plus tard, un chat noir avait prit la place d'Harry.

– C'est remarquable! Je suis toujours convaincu que tu devrais te dépêcher d'étudier les serpents. Comme ça, tu pourrais te transformer en quelque chose d'un peu plus beau à voir.

Harry était tout au plus légèrement déçu. Il savait qu'il fallait beaucoup pour exciter son ami à sang froid, et puis, le temps venu, il pourrait impressionner beaucoup d'autres personnes. Enfin, s'il décidait d'impressionner qui que ce soit.

Harry quitta la chambre en trottinant et gratta le portrait de la Grosse Dame jusqu'à ce qu'elle ouvre.

– Je me demande, énonça celle-ci, d'où tu peux bien venir…

Le chat noir l'ignora et descendit les escaliers avec vélocité.

C'était très agréable de courir ainsi, de voir les tableaux et armures s'élever si haut au-dessus de lui, alors que d'habitude ils étaient plutôt de taille moyenne, de filer sur le sol de la sorte, ses coussinets ne faisant qu'effleurer les pierres.

Il coupa la route au professeur Flitwick, plus par accident qu'autre chose, et ce dernier couina de terreur lorsqu'une petite chose noire traversa à tout allure devant lui.

Il arriva dans le Hall d'Entrée à sept heures pile, et il était le premier. Il se sentit d'autant plus triomphant grâce à cet infime détail.

Il avait déjà repris son apparence habituelle avant de pénétrer dans la Grande Salle, au cas où. Il s'assit et entama son petit-déjeuner qui était apparu sur la table dès que la grande aiguille avait atteint le 12.

Tandis qu'ils pénétraient un à un dans la Grande Salle, les professeurs eurent tous l'air étonné de le voir déjà là.

Ils étaient aussi agréablement surpris de voir la quantité de nourriture dans son assiette visiblement plus importante qu'à l'accoutumée et ils ignorèrent l'aspect des cheveux d'Harry, qui étaient encore plus en désordre que d'ordinaire.

– Tu as faim, Harry ? demanda Hagrid en s'asseyant.

– Ouais, répondit ce dernier, se dépêchant d'avaler. Il était affamé. Les transformations lui demandaient beaucoup plus d'énergie que ce qu'il aurait cru.

Remarquant sa bonne humeur, les professeurs, par politesse, engagèrent la conversation, l'interrogeant principalement sur ses leçons avec Wendy. Ou plutôt Alula.

Celle-ci demeurait silencieuse, hormis quand quelqu'un lui adressait la parole. Elle ne cessait de jeter des regards anxieux à son élève. 

Harry sentit qu'il connaissait le pourquoi. Elle se demandait si oui ou non Remus l'avait informé de ses liens avec Sirius.

Tous furent très choqués lorsque le garçon leur expliqua ses progrès en Sortilèges et en Défense contre les Forces du Mal. Ils avaient déjà la preuve de ses dons extraordinaires en Métamorphose.

Les professeurs Flitwick et McGonagall acceptèrent tout deux de ne pas utiliser Harry comme un animal de cirque en classe, mais seulement après qu'il leur eut demandé très gentiment.

Comme elle ne le mentionna pas, Le jeune élève supposa que le professeur McGonagall n'avait pas encore remarqué le nouvel élément dans la décoration de sa classe.

Selon sa réflexion, soit elle ne mettait jamais les pieds en classe avant la rentrée, soit elle avait trop peur de découvrir ce que Wendy, Remus et lui y avait fait la veille. Il était convaincu que quelqu'un l'avait mise sur la voie.

Quoi qu'il en soit, Harry espérait qu'elle remarquerait d'ici la rentrée. Il ne voulait pas avoir à lui expliquer devant tous les autres Gryffondors de cinquième année.

Quand le courrier arriva, tout le monde leva les yeux avec appréhension, mais il n'y avait rien de menaçant, juste quelques lettres et l'habituel exemplaire de la Gazette du Sorcier.

Le professeur McGonagall interrogea Harry du regard avant de l'ouvrir.

– Il ne devrait rien y avoir là-dedans, déclara ce dernier, la gorge serrée toutefois, priant mentalement pour que rien ne se soit passé.

Il fut soulagé. La première page présentait simplement une photographie de Cornelius Fudge essayant d'empêcher son chapeau melon de tomber il quittait parfois précipitamment son cadre pour rattraper son couvre-chef lorsqu'il le jetait par frustration.

Juste sous sa photographie s'étalait le gros titre suivant :

CORNELIUS FUDGE : INQUIET FACE AUX NOUVELLES ATTAQUES

– Au moins il commence à enlever ses oeillères et à réaliser la situation, dit le professeur Sinistra

– Qui veut parier qu'il ne fait rien pour y remédier ? demanda Harry, voulant faire le malin. Il détestait Fudge. C'était en partie sa faute si les attaques se propageaient toujours.

Est-ce que tu préfèrerais mourir gelé…? – Je parierais dix mille Gallions, déclara Dumbledore, l'air encore plus sombre qu'Harry. – Ne pariez jamais devant moi ! couina le professeur Flitwick

Une fois qu'Harry eut terminé de manger, Wendy se leva, l'estomac encore presque vide.

– Tu viens ? demanda-t-elle avec un sourire faible – et très faux, ou alors tu sèches les cours aujourd'hui ?

– Aucune chance ! répondit Harry, un sourire sincère sur les lèvres. Mais je pensais que nous avions fait le tour…

– Nous n'en sommes même pas à la moitié, chéri.

Harry esquissa une grimace qui fit rire Hagrid. Les professeurs Sinistra et Vector commencèrent à glousser, une étrange habitude pour des gens de leur âge, pensa le jeune homme.

Il suivit Wendy jusqu'à sa classe. Elle ne lui adressa pas la parole de tout le chemin, mais il comprit son silence.

Une fois qu'ils furent entrés, Wendy s'assura que la porte était bien fermée avant de poser de nouveau son regard sur Harry.

– Il te l'a dit ? demanda-t-elle le plus rapidement possible.

– Ouais, avança-t-il avec un haussement d'épaules désinvolte.

– Tu…Tu ne… ?

– Je m'en fiche, répondit Harry. Puis, il réalisa que cette réponse n'était pas uniquement enfantine, mais aussi très difficile à croire. Il ajouta rapidement : Je veux dire, ce n'est pas de votre faute si vous êtes de la même famille.

Wendy s'arrêta, se donnant le temps de réfléchir, puis enveloppa Harry de ses bras et le serra très fort de tout ce qu'avait fait Wendy jusque là, c'était ce geste qui rappela le plus Sirius à Harry.

– Alors ça ne te dérange pas de continuer à travailler avec moi ? demanda-t-elle. Franchement ? Il a quand même essayé de te tuer… Elle se tut et le supplia du regard.

– Bien sûr que non, ça ne me dérange pas. J'ai vu et rencontré assez de Mangemorts pour pouvoir affirmer que vous n'en êtes pas un.

– Personne ne savait pour Croupton, ajouta-t-elle délicatement.

– Comment êtes-vous au courant de ça ?

– Honnêtement Harry, tu me crois si ignorante que ça ? Dumbledore m'a tout raconté sur ce qu'il s'est passé l'an dernier. Et avant.

Pas tout, songea Harry :

– Ok…mais bon, Croupton n'était pas…vous savez…il n'était pas gentil.

Wendy le serra dans ses bras une deuxième fois.

************************

Quand il eurent terminé leur joyeuse (et plutôt embarrassante) réconciliation, ils se mirent au travail.

- Bien, déclara Wendy, il s'est passé beaucoup de choses cette semaine, c'est sûr, mais j'ai réfléchi la nuit dernière. Ce que je vais t'apprendre aujourd'hui, Harry, est probablement la chose la plus importante parmi tout ce que tu apprendras dans ta vie.

Pour une raison qu'il ignorait, cette phrase arracha un frisson à l'apprenti magicien. Il se souvenait de ces mots…prononcés par d'autres voix…bizarre…

– L'obéissance est une vertu que je me dois de t'apprendre avant ta mort…

– Je vais te donner une petite leçon de bonnes manières, Harry…

– Viens ici ! Je vais t'apprendre une leçon que tu n'oublieras jamais !

– C'est une des leçons les plus importantes que tu apprendras à Poudlard…

– Harry ?

– Hmm ?

– Est-ce que tu m'écoutes ?

– Ouais ! Enfin, oui, j'écoute.

– Ok. Eh bien, comme je le disais, tu sais faire des boucliers de beaucoup de façons différentes maintenant, et je suis sûre que tu t'es entraîné.

Harry hocha la tête, mais il mentait. Il les connaissait déjà, et puis il ne s'était pas encore métamorphosé en Hermione.

– Ok mais il te faut toujours une ou deux secondes pour les déployer, et ils ne te serviront à rien si quelqu'un t'attaque par derrière sans prévenir.

– C'est vrai…

Le sorcier en herbe ne voyait pas vraiment le but de cette conversation.

– Donc, tu vas invoquer un bouclier qui te protègeras constamment.

Il éclata de rire :

– Vous êtes cinglée ? Je ne peux pas me promener enveloppé d'une lumière argentée tout le temps ! En plus d'avoir l'air incroyablement stupide, je peux à peine voir à travers mes boucliers et en prime, ils sont difficiles à maintenir en place. Comment est-ce que je vais pouvoir faire quoi que ce soit tout en fournissant un tel effort ?

– Non Harry, je ne suis pas cinglée, malgré les apparences. Et ce bouclier sera invisible, et il ne nécessitera aucun effort pour tenir. Tu continues à vivre normalement tout en sachant que rien ne peut le transpercer, sauf certains sortilèges et peut-être des armes.

– Cela semble impossible.

– Rien n'est impossible.

– Vous voulez parier ?

– Oh que oui. Ok, je vais te guider pour que tu y parviennes.

Harry ferma les yeux tout en récitant, et se concentra sur les mots de Wendy.

– Invoque un bouclier.

Il lui obéit instantanément et tendit sa main devant lui, des fils de lumières argentées s'échappant de ses doigts.

– Maintenant, approche ta main de toi.

Il dirigea le bouclier plus près de sa poitrine en pliant son coude.

– Tourne ta paume vers toi.

Si Harry avait été dans un état d'esprit normal, il aurait refusé, mais pour l'heure il était plongé dans une sorte de transe.

Il fit pivoter son poignet de façon à ce que sa paume soit dirigée vers lui. Ce qu'il attendait comme une fournaise terrible arriva comme une douce chaleur et l'enveloppa.

– Pose ta main sur ton cœur.

Harry essaya, mais le bouclier semblait résister. Il ne voulait pas se soumettre à la volonté du jeune homme.

– Ce bouclier est le tien, Harry. Forces-le à t'obéir.

Harry n'avait jamais eu à se faire obéir auparavant, c'est pourquoi il fut un peu lent à persuader le bouclier de faire ce que lui voulait, et non selon son bon plaisir.

Lorsque sa main entra en contact avec sa poitrine, la lumière argentée s'épanouit et s'étendit sur sa robe de sorcier. Elle le recouvrit, puis pénétra lentement sous sa peau, fil après fil, jusqu'à ce que la partie qui recouvrait ses yeux s'évanouisse elle aussi. La pièce lui semblait à nouveau normale, mis à part le fait que ses lunettes étaient manifestement tombées.

– Il est parti ? demanda-t-il.

– Oui ! répondit joyeusement Wendy. Personne ne devrait être capable de traverser ça. C'est solide comme la pierre. Tu es encore plus fort que je ne le pensais, Harry. Et je suis bien placée pour le savoir, après tout.

– Mais je n'ai jamais été fort avant, dit Harry, qui cherchait ses lunettes à tâtons sur la surface plane du bureau. Pourquoi maintenant ?

Wendy haussa les épaules :

– Je n'en sais rien…c'est peut-être la puberté- hey ! C'est une théorie intéressante sur laquelle je devrais me pencher… est-ce que ça va ?

Harry continuait à chercher, mais par terre cette fois.

– Je cherche mes lunettes.

La jeune femme rit :

– Ne fais pas l'idiot Harry ! Tu les as sur le nez !

Le garçon se leva et porta la main à ses yeux. La monture de ses lunettes était à sa place.

Il cligna des yeux :

– Je ne pense pas que ce bouclier fonctionne. Je ne vois pas correctement à travers.

– Essaye de les enlever.

Harry s'exécuta.

– Hey ! Je vois !

– C'est bien ça.

– Vous saviez que ça allait faire ça ?

– Non. Je n'avais jamais vu quelqu'un le faire auparavant.

Il la regarda durement :

– Vous avez intérêt à ne pas avoir inventé ce sortilège.

– Je ferais ça, moi ?

Le garçon eut un air soupçonneux, mais ne dit rien.

– Pourquoi pensez-vous que cela a soigné mes yeux ?

– Je n'irai pas aussi loin. Je pense juste qu'il ajuste ta vue, c'est tout.

– C'est la même chose.

– Je ne pense pas que cela soit permanent.

– Comment le sauriez-vous si vous n'avez jamais vu personne le faire avant ?

Wendy réfléchit. Puis, dans l'impossibilité de le contredire, elle admit :

– Eh bien, tu as sûrement raison. Juste… pense à toujours avoir une paire de lunettes sur toi au cas où, c'est tout.

– Si vous voulez.

Harry réalisa soudain que, bien que le bouclier qu'il avait créé dans sa peau ne soit pas un être vivant, il pouvait sentir sa présence.

S'il se concentrait sur la partie de lui d'où il puisait la magie pour produire les boucliers, il était presque en mesure d'en visualiser le pouvoir, comme le pouls régulier de la magie en œuvre dans son corps.

– Bon, c'est là que ça devient drôle, intervint Wendy.

Harry maugréa assez fort.

– Eh oui ! Drôle pour moi ! On doit tester ton bouclier !

– Hallelujah.

Wendy transforma sa robe de sorcière en un costume noir de Mangemort, ce qui ne surprit pas Harry dans la mesure où elle lui avait appris à faire de même tout juste quelques jours auparavant.

– Et n'essaye pas de te défendre, déclara la silhouette sombre d'une voix qui ne lui correspondait pas.

Sa nervosité le rendait un peu délirant. A moins qu'il ne s'agisse de la perte de ses lunettes.

Avec un hochement de tête, Harry donna un petit coup de baguette et son nouveau jean et son T-shirt furent remplacés par des robes de combat vertes, brodées d'or. Wendy lui avait également montré les siennes.

– Joli style ! déclara le 'Mangemort' qui n'avait pas l'air plus surpris que ça. C'est parti ! Expelliarmus !

La baguette d'Harry jaillit hors de sa main et atterrit dans celle de Wendy. Oh.

Lorsque la jeune sorcière envoya le premier sortilège, il déploya un bouclier qui l'aveugla complètement mais qui avala la malédiction de son adversaire. Harry décida qu'il devrait améliorer ça.

– Petrificus Totalus Mortem!

Le bouclier d'Harry bloqua la malédiction et l'envoya voler vers son expéditeur.

Wendy eut tout juste le temps de s'écarter avant que le sort ne percute le mur et disparaisse en dessinant un large cercle de feu sur son chemin.

Harry put à peine profiter de son triomphe car Wendy transplana de l'autre côté de la pièce, à l'opposé de lui.

Il n'eut pas le temps de se retourner et un nouveau sortilège le frappa en plein dans le dos. Son bouclier permanent s'en chargea.

La puissance le fit chanceler mais il n'était pas blessé. Il se concentra sur la source du pouvoir de ce bouclier et la trouva un peu plus faible.

Il jugea qu'il pouvait encore supporter deux sortilèges de la sorte avant qu'un autre ne traverse sa protection ; à moins qu'il ne la renforce, mais pour l'instant il n'en avait pas vraiment le temps.

Il se retourna d'un bond pour bloquer une malédiction très puissante à l'aide d'un bouclier de force égale. Il en résulta une explosion qui fit s'entrechoquer ses dents.

Le 'Mangemort' trébucha, et Harry eut un petit sourire. Il était en train de gagner et n'avait même pas attaqué.

Son instinct lui hurlait d'envoyer un sort à son professeur, mais d'après le jeune magicien, l'instinct n'était pas toujours le meilleur allié et il ne voulait pas prendre de risques.

Son dernier bouclier se dissipa et il vit enfin Wendy correctement. Elle baissa sa baguette mais garda sa capuche.

– C'est tout ? demanda-t-il, un peu déçu.

Puis, il réalisa que son professeur ne le regardait pas mais fixait un point, quelque part au dessus de son épaule gauche…

– Houndicastras !

Pris par surprise une fois de plus, Harry vola par-dessus le bureau, projeté par la simple force du sortilège qui se heurta à son bouclier permanent, dans le bas du dos.

Touché. Pour la seconde fois.

Quand il se releva, dieu merci intact, excepté un bras endolori et un orgueil un peu blessé, il remarqua un deuxième Mangemort qui se tenait dans l'embrasure de la porte.

Bien sûr, il ne s'agissait pas d'un véritable Mangemort, sinon Wendy aurait fait quelque chose, mais cela semblait tout de même très vrai.

Harry ne faisait désormais qu'un avec son bouclier, si bien qu'il pouvait sentir sa faiblesse grandissante. Il se briserait à la prochaine attaque réussie.

Il était également devenu évident que, maintenant qu'il avait deux adversaires, il n'allait pas gagner uniquement par la défense.

C'était seulement un jeu.

Mais un jeu qu'il voulait gagner à tout prix.

Il conjura un large bouclier pendant qu'il essayait de trouver une solution – et il avait très peu de temps.

Les deux sortilèges le frappèrent à l'unisson, mais Harry avait mis la majeure partie des forces qui lui restaient dans ce bouclier, et ses mains le maintinrent fermement, les flashs de lumière argentées perturbant sa toute nouvelle vision parfaite.

 Ne pas se défendre.

Génial.

La seule autre forme de défense qu'il connaissait était un Patronus, mais c'était aussi une sorte d'attaque, et cela ne fonctionnerait pas.

 Il se concentra pour renforcer son bouclier tout en cherchant quoi faire. Il recula jusqu'à ce que son dos entre en contact avec le mur. Personne ne se glisserait derrière lui cette fois.

Quand son bouclier fut aussi solide que possible, alors que des volées de malédictions qu'il ne voyait pas mais qu'il pouvait entendre le frappaient, Harry puisa au fond de lui-même et trouva la source de pouvoir qui contrôlait son bouclier permanent.

 Les voix qu'il entendait à travers sa défense étaient si déformées qu'il y aurait bien pu y avoir quatre ou cinq personnes derrière elles, Harry n'en savait rien.

Il garda ses mains tendues devant lui, maintenant le mur argenté alors qu'il devenait de plus en plus faible cependant, son bouclier intérieur atteignait un tel niveau de puissance qu'il aurait pu jaillir hors de sa peau.

Alors, il laissa le bouclier extérieur disparaître.

Il se pencha pour éviter un sortilège et se retourna au moment où un autre sort qui lui était destiné surgissait de la direction opposée.

Il lévita et vola à travers la pièce, puis au plafond, telle une araignée. Alors que Wendy et l'autre silhouette en robe noire s'efforçaient de l'atteindre sans que leurs capuches ne tombent, il flotta derrière eux aussi discrètement que possible et invoqua une autre défense d'argent, très petite cette fois-ci.

Mais qui avait la force de réflexion d'une catapulte.

Harry afficha un large sourire au moment où les deux sorts combinés frappèrent son bouclier de plein fouet, le faisant disparaître totalement avant de repartir à toute vitesse en direction de leurs expéditeurs.

Ses adversaires tombèrent à la renverse, et le mur du château était maintenant décoré de deux larges brûlures dans la pierre.

– Ok, ok ! On abandonne ! exulta Wendy, riant aux larmes. C'était tellement amusant !

Bien sûr, amusant pour vous, songea Harry, mais il plaisantait. Il avait vaincu deux sorciers adultes, sans leur envoyer un seul sortilège. Il les avait vaincu par de la défense pure.

– J'ai bien aimé aussi, déclara l'autre personne en se levant et en faisant disparaître son costume.

– Remus ! cria Harry. Tu étais dans le coup aussi !

– J'adore ce jeu, déclara Wendy, avec un sourire éblouissant.

– On jouait à ça à l'école, ajouta Remus lorsque Harry le regarda l'air perplexe. Puis une expression rêveuse s'inscrivit sur son visage. C'est la première fois que c'est moi le Mangemort.

– Tu étais PARFAIT, annonça Wendy, le serrant dans ses bras de la même façon qu'elle avait enlacé Harry plus tôt ce jour-là.

Harry fit une grimace. Wendy éclata de rire :

– Tu sais quoi, Harry, pour que tu aies ta revanche, on recommence demain et on inverse les rôles, d'accord ? Hey, Harry, ça va ?

Le jeune magicien commençait à se sentir très faible, comme s'il venait de soulever quelque chose de très lourd.

– Oui, ça va. Je suis juste fatigué, je pense.

– Tu viens avec moi alors, déclara Remus, souriant comme un enfant de dix ans. Il y a des choses au sujet desquelles nous devons parler.

– D'accord.

Alors qu'ils s'éloignaient, Wendy interpella le jeune homme :

– Oh, Harry ? Demain, on jouera dans l'après-midi. Je sais que tu veux trier un peu tes affaires d'école et tout, et tu sais… Elle rougit un peu, jetant un regard en coin à Remus. Je crois qu'on a tous besoin d'un peu de temps libre.

En guise de réponse, Harry lui sourit à pleines dents et suivit Remus.

Ils firent le même parcours que la fois précédente. Harry était sûr de connaître le chemin désormais.

Quand ils pénétrèrent dans la pièce joyeuse où Remus s'était installé, le garçon s'écroula dans un fauteuil.

– Tu pouvais le voir, hein ? demanda-t-il à Remus, les yeux fermés.

– Bien sûr, répondit ce dernier.

– Alors pourquoi pas elle ?

– Elle s'amusait trop. Tu n'aurais pas dû mettre autant de puissance dans ce bouclier.

– C'est vrai, et je m'en rends compte maintenant…

– Vraiment ?

– Pour moi, avoir l'impression que mes jambes sont passées dans une broyeuse a suffi pour me convaincre.

– Comment est ton bouclier maintenant ?

– Aussi solide que la pierre. Je ne peux pas en dire autant à mon sujet.

– Tu as juste besoin de repos. Tu ne devrais pas bouger. Allonges-toi ici et parle-moi des animaux que tu as étudiés hier soir.

Harry grogna.

– Allez ! Imagine ce que ça va être avec tes cours d'école par-dessus le marché.

– Je ne préfère pas, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

– Cela m'importe peu. Où sont tes lunettes ?

– Plus besoin. Le bouclier guérit. En quelque sorte.

– Ok. Il n'avait l'air que modérément surpris. Alors, de quoi vas-tu me parler aujourd'hui ?

– Sleeve a dit que je devais m'intéresser aux serpents.

– Sleeve ?

– Oui, mon serpent.

– Oh oui. Je crois me rappeler qu'Ali m'en a parlé. Sa voix baissa de plusieurs tons : Etait-il vraiment enroulé autour de la Marque des Ténèbres de Rogue ?

– Ouais.

– Mais cela signifie…

– Ouais. Le Seigneur des Ténèbres les a créés. Tous les Mangemorts en ont un.

– Mais, Rogue n'est plus…

– Il espionne à nouveau. Pour Dumbledore. Il se donne en spectacle en allant aux réunions et tout ça, et il lui arrive de participer à des missions avec les autres Mangemorts, mais la plupart du temps il est ici. Voldemort pense qu'il joue les espions pour lui. Comme avant.

– Harry, comment diable sais-tu tout ça ? Je suis sûr que personne ne t'en a parlé.

– Personne ne me parle de quoi que ce soit. Je devine tout seul.

Remus sembla comprendre qu'Harry ne voulait pas entrer dans les détails, bien qu'il se doutât du procédé qu'il avait utilisé pour obtenir cette information.

– Donc, les serpents, hein ?

– Oui. Sleeve pense que je n'ai rien besoin d'apprendre car je suis déjà un serpent.

Remus rit :

– Et que lui as-tu répondu ?

– Que j'en doutais.

Harry se lança alors dans un long discours sur l'anatomie de base et le comportement des serpents. Puis il détailla les différentes espèces. Alors qu'il commençait à se répéter, toujours étendu dans le fauteuil les yeux fermés, Remus estima qu'il en avait entendu assez.

– D'accord, d'accord. Tu as bien travaillé.

– Pas tant que ça. Sleeve avait un peu raison en fait. J'en savais déjà la moitié, sans vraiment le réaliser. Effrayant, non ?

Remus en était convaincu, mais il n'allait certainement pas en informer Harry. Il n'avait pas entendu parler des habilités du garçon en Fourchelang depuis cet article dans la Gazette du Sorcier. Un rapide message à Dumbledore avait confirmé les faits.

 Ce n'est pas que cela posait problème à Remus, puisqu'il n'avait jamais jugé qui que ce soit sur leurs particularités non humaines (il n'aurait pas pu), mais quand même, le Fourchelang…

– Enfin, peu importe de quelle façon tu l'as appris, tu en sais assez sur les serpents pour essayer quand tu veux, d'accord ? Mais moi, j'attendrais de pouvoir au moins tenir debout.

Harry sourit et ouvrit les yeux :

– Je me sens mieux maintenant. Pas assez en forme pour une nouvelle transformation, mais je pense que je vais remonter la tour de Gryffondor à quatre pattes. On a l'impression d'aller plus vite de cette façon.

– Comme tu préfères. Mais ne va pas te fatiguer avant demain. Je te vois au dîner.

Le jeune homme hocha la tête et se leva du fauteuil à regrets. Sa fatigue, bien qu'irritante, était aussi étrangement apaisante.  Sa transformation fut un peu plus lente que d'ordinaire, et alors ?

Il se frotta contre la jambe de Remus, puis s'élança lestement de l'autre côté du mur tandis que la gargouille s'écartait pour le laisser passer.

Par malchance, il n'avait pas fait un mètre qu'il tomba sur le professeur McGonagall.

– Salut toi, dit-elle d'une voix étrange qu'il n'avait jamais entendu auparavant. Qu'est ce que tu fais là, jolie créature ?

Harry ne put s'empêcher de s'étirer fièrement sous le compliment.

Elle s'agenouilla et caressa son éclatante fourrure noire. Elle murmurait, comme si elle parlait à un bébé, tout en le flattant.

Il commença à se sentir mal à l'aise après un temps. Il releva la tête du mieux qu'il put et lui lança un regard explicite.

Elle sembla comprendre et lui parla normalement.

– Je vais au nord. Tu viens ?

Harry se jucha sur son épaule, la faisant glousser. Il aurait éclaté de rire s'il en avait été capable. Le professeur McGonagall ? Glousser ?

Elle se leva et marcha normalement, en direction de la tour de Gryffondor.

Lorsqu'ils atteignirent son arrêt, Harry descendit avec grâce et fila rapidement vers sa destination. Il entendit une voix déçue dire : « Bon, comme tu veux. » et son professeur de Métamorphose poursuivit son chemin.

Quelqu'un qu'il connaissait bien l'attendait lorsqu'il arriva.

A peine eut-il ouvert la porte du dortoir qu'il fut presque renversé par un petit personnage qui lui arrivait aux genoux et qui portait des vêtements très inhabituels.

– Dobby ?

– Harry Potter, monsieur ! Harry Potter !

– C'est bien mon nom, Dobby.

Dobby cessa de le serrer contre lui et recula un peu.

– Dobby devait venir voir Harry Potter. Jea proposé de faire la dernière vérification des dortoirs pour que je puisse rester plus longtemps.

– C'est…c'est formidable, Dobby .

– Oui monsieur ! Mais…Harry Potter n'est pas comme d'habitude…

Harry se demanda de quoi parlait l'Elfe de maison le temps d'une minute.

– Je n'ai plus besoin de mes lunettes.

– Oh.

Alors que Dobby réfléchissais à cela, Harry observa la pièce. Elle était presque impeccable.

– Tu n'avais pas besoin de faire tout ça, Dobby !

Dobby eut l'air offensé :

– Oh si, Dobby devait, monsieur. C'est le travail de Dobby, monsieur. Mais il y a juste une chose, monsieur…

– Quoi donc ?

– C'est ça, monsieur. Et Dobby pointa du doigt la tâche sur le tapis.

Harry grimaça.

– Tu ne le diras à personne, hein ?

– Bien sûr que non, Harry Potter ! C'est contraire aux règles. Mais, Harry Potter, je ne peux pas l'enlever. Ça ne bouge pas, monsieur.

Ses lèvres tremblèrent, comme s'il pensait qu'Harry pourrait lui en vouloir.

– As-tu essayé la magie, Dobby ?

– Oui, monsieur, Dobby a le droit Monsieur, car Dobby est un elfe libre, et a le droit de faire toutes ces choses…mais ça marche pas monsieur. Je ne sait pas pourquoi, monsieur.

– J'ai essayé aussi… répliqua le garçon. Tu sais quoi, et si on essayait ensemble ?

– Vous allez m'aider, Harry Potter Monsieur ? Ses yeux brillaient de larmes.

– Ce n'est qu'un peu d'encre renversée, répondit Harry, viens ici un instant.

Dobby s'avança vers l'encre et s'agenouilla à coté d'Harry, qui lui murmura d'essayer son sortilège de nettoyage le plus fort et de le maintenir.

Harry, quant à lui, puisa dans sa source de magie. Alors que Dobby touchait du bout de son long doigt la tâche sur le sol, Harry lui communiqua un peu de son énergie magique, même s'il ne pouvait pas se permettre de lui en donner beaucoup à cet instant.

Ce fut suffisant. Dobby couina, et la tâche noire sur le tapis disparut peu à peu.

Dobby retira sa main et suça son doigt.

– Est-ce que ça va, Dobby ? demanda immédiatement Harry. Tu n'es pas blessé, hein ?

– Non, Harry Potter Monsieur, répondit Dobby, les yeux écarquillés. Mais c'est beaucoup de magie qu'Harry Potter donne à Dobby.

– Je ne peux pas faire mieux, dit Harry, profites-en tant que ça durera.

– Je vais le faire, Monsieur Harry Potter, monsieur !

Dobby fit un geste de la main, un craquement se laissa entendre, et les rideaux se défroissèrent, les lits se firent et le tapis devint encore plus propre.

Après un rapide au revoir, Dobby quitta la pièce en dansant et Harry perçut de puissants « crack ! » alors que l'Elfe de maison nettoyait et rangeait les autres pièces.

Le jeune sorcier avait à peine la force de bouger. Il s'écroula sur son lit et s'endormit instantanément.

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Son sommeil fut bref. Bien trop peu de temps après à son goût, quelqu'un le secouait pour qu'il se réveille.

– Mmm ?

– Lève toi, gros fainéant ! Tu vas manquer le dîner.

– Je m'en fiche.

– Eh bien, Madame Pomfresh ne s'en fiche pas, elle. Et ne crois pas que je n'irai pas lui dire.

Harry laissa Wendy le tirer du lit.

– Tu étais plus fatigué que ce que tu laissais paraître, hein ?

Le garçon se contenta de grommeler et se frotta les yeux.

– Allez, viens !

Il la fusilla du regard alors qu'elle se précipitait dans les escaliers. A cet instant, il aurait détesté quiconque possédait un tant soit peu d'énergie.

Lorsqu'ils finirent par arriver dans la Grande Salle, Harry était passé aux grimaces, et il les perpétrait dans le dos de Wendy.

Le professeur Sinistra sourit et Hagrid et Remus éclatèrent de rire.

– Qu'y a-t-il de si drôle ?

Wendy se retourna pour l'observer.

Harry lui répondit par un regard de la plus grande innocence. Et même la jeune enseignante ne put s'empêcher de rire.

– Tu es le portrait craché de ton père, quand tu fais ça, Harry !

Harry sourit et se laissa tomber sur sa chaise. Rogue le regarda avec méchanceté. Rien de neuf à l'horizon.

Le repas était déjà commencé. Remus avait l'air un peu triste. Harry supposa que c'était lié au fait qu'il s'agissait de son dernier dîner dans la Grande Salle. Il devrait prendre tous ses autres repas dans ses appartements après ça.

Pas franchement amusant. Harry devinait qu'il y avait une raison au séjour de Remus à Poudlard, mais personne ne lui disait jamais rien.

Remus manqua de s'étouffer avec sa tarte quand le professeur McGonagall demanda :

– Quelqu'un d'autre a-t-il vu un chat noir dans l'école ?

– Moi ! couina le professeur Flitwick. Ce matin, bien sûr, je n'ai pas trop eu le temps de l'observer…

– Oui, il me semble bien l'avoir vu traîner, dit Remus qui faisait de son mieux pour ne pas croiser le regard d'Harry.

Harry pensa qu'il valait mieux en profiter pour lever tout soupçon à son égard.

– Moi aussi je l'ai vu.

– Un très bel animal, continua le professeur McGonagall. Je me demande d'où il vient.

– Je pense que c'est très possible qu'il vive ici depuis des années mais qu'il n'ait jamais voulu qu'on le remarque avant, répondit Dumbledore. Poudlard est rempli de surprises dans ce genre.

Quelqu'un changea de sujet pour éviter que le directeur ne se lance dans sa longue tirade concernant la pièce aux pots de chambre.

Une fois que tout le monde eût fini de dîner, le professeur McGonagall remit à Harry sa lettre de Poudlard.

– Je sais que tu as déjà la liste, lui dit son professeur, mais il y a autre chose dans l'enveloppe…

Intrigué, Harry ouvrit l'enveloppe et en sortit le parchemin. A cet instant, 'autre chose' tomba sur la table. C'était une insigne en argent brillant.

– Vous plaisantez ! dit Harry, en retournant et admirant le 'P' gravé sur l'insigne.

– Pas le moins du monde, dit le professeur McGonagall.

Harry la regarda, l'insigne serré dans son poing.

– Vous vous souvenez de qui je suis ? Celui qui a fait perdre plus de deux cent points à Gryffondor dans sa première année ?

– Et qui les a regagné, précisa le professeur Flitwick.

Rogue arbora un regard assassin.

– C'est plus comme un passeport, si tu préfères, dit Dumbledore. Cela te donnera plus de liberté pour circuler dans l'école, et il y a d'autres…avantages.

– Et nous sommes convaincu de ton bon sens et de ton courage, repris le professeur McGonagall en regardant Dumbledore. Apparemment, elle n'était pas vraiment d'accord avec le directeur quant à l'utilité d'une insigne de préfet.

– Heu…oui, bien sûr, répondit Dumbledore, jetant à Harry un regard qui signifiait clairement 'je ne peux pas lui donner tort'.

Harry se retint de rire tout en attachant l'insigne à son tee-shirt.

– Merci beaucoup, dit-il sincèrement.

– De rien, de rien, Harry, dit Dumbledore. Fais honneur à Poudlard.

– Fred et Gheorge vont me tuer.

– Si cela peut te rassurer, Mr. Weasley et Miss Granger ont eux aussi été promus.

– Génial. Je me ferais assassiner encore plus. Ils auront peut-être trouvé un moyen encore plus ingénieux de se venger d'ici là.

– S'ils se vengent, tu pourras toujours retirer des points à Gryffondor.

– Wendy !

– Ce n'est qu'une idée.

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– Je ne comprends toujours pas.

– Mais qu'y a-t-il de difficile à comprendre ? Ce n'est pas plus compliqué que ça. J'ai le droit de me déplacer à ma guise dans l'école sans me faire punir.

– Mais, ne pouvais-tu pas déjà le faire si tu le voulais ?

– Peut-être, mais maintenant, c'est officiel.

– Qu'est-ce que 'officiel' ?

– C'est ce qui est permis.

– Pourquoi dois-tu faire ce qui est permis ?

– Oh, j'abandonne !

– Bonne idée.

– C'est juste une insigne.

– J'accepte ça.

Harry secoua la tête en regardant Sleeve et se glissa sous ses couvertures. Il avait passé une bonne journée, après tout. Le lendemain soir, il serait de nouveau en compagnie de Ron. Enfin, après avoir été massacré par les jumeaux.

A suivre…

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Remerciements :

Tiffany : Toujours là ? Wow, je suis impressionnée ! Merci pour le feedback, je sais que je peux toujours compter sur toi !

Vert : Un lecteur (lectrice ?) lurker qui se dévoile ! Youpi ! Merci pour la review, j'espère que la suite te plaira !

Chen : J'ai oublié ta review ? Oh, je suis désolée ! Tu en laisses une pour chaque chapitre et je suis toujours heureuse de voir que tu suis la fic de chapitre en chapitre ! Merci bcp !

Phénix20 : Si bien traduit que tu n'avais pas remarqué ? Waouh, ça c'est de la review qui vaut de l'or ! merci bcp !

Loumiolla : Que d'enthousiasme ! J'espère que ce chapitre t'as autant plu !

Tiken : Je suis contente que cela te plaise mais je ne suis pas l'auteur !!!! Juste la traductrice !

Bo : Vous ici ? hi hi ! Voilà enfin la suite ! Alors, heureuse ?

Callista : J'ai dit à Laterose que Sleeve plaisait bcp à une des lectrices ! Bien sûr que j'en sais plus sur Sleeve ! Je traduis la fic après tout… je sais ce qu'il va se passer )

Voili voilou !

Merci beaucoup pour tant de feedback, j'espère que ce chapitre vous aura tout autant plu et que vous serez aussi nombreux (voire plus, qui sait ?) à laisser des reviews !!

A très bientôt,

Nanouk.