Titre : Cinquième Année ? Mais je n'ai pas fait mes devoirs !

Titre Original : Fifth Year ? I haven't done my homework!

Auteur : Laterose. Vous pouvez lire la version originale de cette fanfic (et toutes ses autres fics ) sur ff.net à

Traducteur : Nanouk

Beta-reader : Keina

Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling, Bloomsbury […] et pas à moi! Dommage. L

[Pour l'entête complète de la fic, voir le premier Chapitre]

A/N : la magie Instinctive est de la magie sans baguette.

Note de nanouk : Voilà encore un nouveau chapitre d'une vingtaine de pages…alors, heureux ? Bon, je ne sais pas quand vous aurez le prochain, il faut que je trouve un moment pour terminer de le traduire… enfin, ça ne devrait pas tarder. Et puis, il me reste de quoi faire avant de voir le bout de cette fic puisque Laterose en est déjà à 31 chapitres… )

Autre chose : Il y a un petit jeu de mots récurrent chez les auteurs de fics HP anglophones dont Laterose ne se prive pas elle non plus, il s'agit du fameux 'Sirius', 'Serious (= sérieux) ' qui se prononcent exactement de la même façon. Malheureusement, il n'y a rien à faire pour retranscrire ce jeu de mot en français, et croyez moi, Keina et moi avons essayé.

Voilà ! Bonne lecture !

CHAPITRE 12

Tout le monde sur cette terre me cache-t-il quelque chose ?

 Où Hedwige est-elle la seule ?

C'était le même couloir sombre, les mêmes chemins embrumés. Harry suivit l'homme à la main d'argent en haut des escaliers, puis à travers la porte – littéralement.

Lorsqu'ils atteignirent la dernière porte, la main de Queudver frémit alors qu'il tournait la poignée. Il poussa doucement la porte elle ne fit presque pas de bruit.

– Ah…Queudver. Je suis si heureux de te voir. Tout se passe comme prévu ?

– O… oui… mon Seigneur.

– Menteur. Mes sens me disent que quelque chose t'inquiète. Confie-moi ton petit secret, Queudver.

Queudver se mit à trembler, il ne pouvait s'en empêcher. Harry résista à l'envie soudaine de lui donner un grand coup de pied dans le postérieur depuis l'endroit où il observait.

Il se concentra sur la chaise. Elle était si haute qu'elle cachait jusqu'à la tête de Voldemort, totalement invisible. Un meuble noir massif, décoré avec des crânes. C'était probablement une création du Seigneur des Ténèbres lui-même.

Il s'agissait d'une très jolie pièce, Harry ne pouvait que l'admettre. Ses doigts furent soudain tentés de l'examiner.

Stop! Mais que diable faisait-il? Voldemort était assis dedans ! Le jeune homme secoua fermement la tête et dirigea son regard sur la masse informe et rougissante sur le sol : Queudver.

– C'est…R… R…Rogue, m… mon Seigneur.

– Ah oui, Severus. Qu'y a-t-il à son sujet, Queudver ?

– Il… il dit…

– Dépêches-toi, idiot !

– Maître, il dit que c'est trop tôt, que nous devrions chercher à atteindre des cibles moindres, des sorciers…

– L'imbécile ! Il a peur ?

– Je ne pense pas, Maître.

– Tu n'as pas le droit de penser. Je suis le seul à penser ici.

– Oui maître.

– Bien, que faire du fidèle Severus…Qu'en penses-tu, Queudver ?

Cela sembla perturber considérablement Queudver. En l'espace d'une minute, on lui avait ordonné de ne pas penser, puis on lui demandait son avis.

– Maître… vous avez dit que je ne devais pas penser.

– J'ai dit ça ?

– Oui, maître…

– Endoloris.

Soudain, les cris de Queudver résonnèrent dans la pièce. Quand la malédiction cessa, il tomba à genoux, toujours tremblant.

– Je sais quoi faire de mon petit diffuseur de mensonges. Envoie des incompétents inutiles pour le tuer.

Queudver leva des yeux pleins d'espoir, ceci malgré la douleur qui devait parcourir son corps à cet instant.

– Bien sûr, ils mourront sûrement à essayer…

– Vous ne voulez pas le tuer, Maître ?

– Pas le moins du monde, Queudver. Mais cela l'inquiétera suffisamment pour qu'il arrête de répandre ces idées empoisonnées au sein de mes Mangemorts.

– Et si l'assassin réussissait, Maître.

– Alors ce serait dommage. Je ne peux pas douter de mes serviteurs. Veille à ce que cela soit fait.

– Oui, maître.

Harry sentit cette sensation d'arrachement qui lui était devenue familière et il

S'assit dans son lit.

Oh, génial. La seule chose positive dans ce rêve était qu'il n'avait vu personne mourir. Non que cela ait dérangé Harry, vu les protagonistes de son cauchemar…

Envoie quelqu'un pour le tuer…

Merveilleux. La vie de Rogue était menacée. Exactement ce qu'il avait toujours souhaité, mais Dumbledore avait besoin du professeur de potions. Vraiment, vraiment génial.

Cela faisait longtemps qu'Harry avait cessé de se poser la question 'Pourquoi moi ?' à chaque fois, car il ne semblait pas y avoir de réponse, mais il la posa tout de même à voix haute, juste pour se réconforter un peu.

– Pourquoi toi quoi ?

– J'ai parlé en Fourchelang ?

– Apparemment.

– Qu'est-ce que je vais faire, Sleeve ?

– Avec un peu de chance, tu grandiras, tu auras des œufs puis tu mourras. C'est en général ce qu'il se passe, non ?

– Les humains ne pondent pas d'œufs, Sleeve.

– Ah non ? Comme c'est fascinant.

Harry secoua la tête et tendit machinalement la main vers ses lunettes, sur la table de chevet, avant de se souvenir qu'elles étaient toujours dans la poche de sa veste et qu'elles avaient de bonnes chances d'y rester jusqu'à la fin de leur existence, ou de celle de la veste.

C'était étrange de ne pas les porter, mais il savait qu'il finirait par s'y habituer avec le temps. Il commença à s'habiller. Alors qu'il enfilait ses robes de sorcier, il s'interrogea sur ce qu'il avait vu en rêve.

La réaction la plus logique était de se rendre immédiatement dans les appartements de Rogue et de lui avouer toute l'affaire. Harry était persuadé qu'il serait en mesure de les trouver maintenant que la Carte du Maraudeur était de nouveau en sa possession.

Cependant, il était fort probable que Rogue soit endormi et qu'il lui jetterait un sort pour le découper en mille morceaux s'il pénétrait dans sa chambre à cinq heures du matin.

Il ne voulait pas être tué avant même la rentrée, merci bien.

L'autre solution était d'attendre de le croiser dans un couloir. Mais d'ici là, il serait peut-être trop tard et Rogue lui jetterait quand même un sort pour le découper en mille morceaux.

La seule chose à faire, semblait-il, était de lui dire lors du petit-déjeuner, auquel le Maître des Potions assisterait, pour une fois.

Harry ne voulait pas que les autres professeurs entendent ce qu'il s'apprêtait à dire, mais il ne souhaitait pas non plus se faire massacrer.

Il décida de demander conseil, il valait mieux prévenir que guérir. Il avait beaucoup de temps devant lui. Harry regarda sa paume.

Il décida de ne pas utiliser le livre bleu. Il ne voulait pas que cette conversation soit enregistrée et puis, c'était si long d'écrire…

– Sirius ?

– Harry ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

– Heu-

– Il est cinq heures du matin.

– Et ?

– Je croyais que tu maîtrisais tes pouvoirs ?

– C'est vrai. Quasiment.

– C'est fantastique, Harry.

– C'est ce qu'on dit.

– Alors, qu'est-ce qu'il se passe ? Je sors tout juste d'un doux sommeil, là.

– Tu étais réveillé, hein ?

– Heu…Oui.

– Eh bien, j'ai fais un rêve.

– Un de ces rêves ?

– Oui. Mais il n'y a pas eu de mort.

– Oh, alors il n'y a aucun problème.

– Un peu de sérieux, d'accord ?

– Mais je suis sérieux, je passe mon temps à vous le dire ! Alors, ce rêve… ?

Harry raconta donc tout à son Parrain, en exagérant volontairement les effets du Sortilège Doloris pour s'assurer que Sirius en oublie sa fatigue et qu'il commence à se faire du soucis.

Cruel ? Bien sûr que oui.

– Eh bien, tu vas devoir lui dire, Harry.

– Tu es donc d'accord avec moi.

– Oui. Malgré le fait que je le déteste, il est irremplaçable pour Dumbledore et son plan. Cependant, je n'étais pas au courant qu'il jouait au faux Mangemort, merci de l'information.

– Je parie que Dumbledore ne comptait pas te le dire.

– Evidemment... Quoi qu'il en soit, je ne te conseille vraiment pas de lui dire seul à seul. Sinon, tu finiras probablement quasiment mort, pour cause de Rogue. [la phrase sonne étrangement, mais j'essaye d'être fidèle au texte…la phrase en VO EST bizarre ! bon. On laisse comme ça alors… )]

– J'y avais pensé.

– Tu-sais-qui semble convaincu que Rogue va en réchapper, mais il va sans doute avoir peur. Bien qu'il le mérite, je pense qu'il appréciera si tu le préviens.

– Tu crois vraiment ?

– Il apprécierait s'il était humain.

– Merci beaucoup, Sirius.

– De rien. Comment va Remus ?

– Bien. Tu devrais voir ses appartements.

– Et Alula ?

– Elle va bien aussi. Elle était très heureuse de voir Remus en tout cas.

Un ange passa.

– Sirius, Remus m'a dit. Pour toi et Wendy.

– Pourquoi diable a-t-il été te parler de ça ?

– Wendy le lui a demandé. Je trouve ça agréable que pour une fois quelqu'un tienne à ce que je sache ce qu'il se passe.

– Je suis désolé de ne pas t'en avoir parlé avant, Harry.

– Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?

Harry espérait qu'il ne dépassait pas les limites. Il ne connaissait pas son Parrain assez bien pour savoir quand il insistait trop.

– Parce que…parce que…j'ai honte… j'ai ruiné sa vie alors qu'elle aurait pu être la Sorcière et auror la plus puissante et respectée qui soit en vie. Par ma faute, elle a dû se cacher dans un pays étranger sans ses amis ni sa famille près d'elle. C'est à cause de moi.

– Non. C'est à cause de Voldemort.

– Pense ce que tu veux, Harry. J'ai beaucoup de chose à arranger, et je dois énormément à beaucoup de gens. Je m'en occuperai en temps voulu.

– Si elle te donne une chance.

Il y eut une pause.

– Est-ce qu'elle me déteste tant que ça ?

– Elle n'a parlé à personne de ta forme d'animagus, si cela peut t'aider.

– Elle me déteste.

– Ouais.

– Qu'est-ce que je vais faire ?

– Tu vas t'en sortir. Toi au moins, tu n'as pas à dire à Rogue qu'on va tenter de l'assassiner. Je suis pas le livreur de Voldie, moi !

– Ça va aller, Harry. Tu feras comme ton père, et ça ira.

Et il partit.

Harry se demanda pourquoi les autres s'attendaient toujours à ce qu'il soit comme son père. Il ne voulait pas lui être trop semblable. Surtout en ce qui concernait la mort prématurée.

Bien plus tard, Harry se rendit dans le hall d'entrée sous la forme d'un petit serpent. Au moins, Sleeve avait été impressionné. A la deuxième tentative. La première avait été un véritable désastre, il avait ressemblé à un stylo écrasé.

Maintenant, en revanche, la forme était parfaite. Ses écailles brillaient sous le soleil entrant par les fenêtres et il devait résister pour ne pas se laisser aller à profiter des doux rayons.

Chaque fois qu'un professeur passait, Harry reprenait sa forme de chat, à l'abri des regards, histoire de ne pas perdre la main.

Il ronronnait gentiment devant eux puis filait à toute allure avant qu'ils ne puissent l'attraper. Puis, une fois de nouveau caché, il redevenait serpent, perfectionnant à chaque fois de petits détails.

– Vous savez, j'ai dû voir ce chat au moins trois fois ce matin, énonça le professeur Sinistra, pensive, alors qu'Harry entrait dans la Grande Salle. Il passe son temps à apparaître ici et là.

– Etrange, dit Wendy, je ne l'ai jamais vu.

– Vous êtes assise ici depuis 3 heures du matin, souligna le professeur Binns. Même un chat ne serait pas assez stupide pour se lever si tôt par un tel temps.

– Les chats chassent toute la nuit. Na ! répliqua-t-elle. Et puis ils ne sont pas stupides.

Le professeur Binns semblait plutôt surpris. Harry aurait mis sa main à couper qu'il ne se souvenait même pas de la dernière fois que quelqu'un lui avait dit 'Na !'.

Hagrid n'était pas là, mais Rogue oui. Et il semblait amer d'avoir dû se lever si tôt. Tout le monde interrogea Harry sur ses lunettes et ce dernier expliqua très brièvement qu'il n'en avait plus besoin.

– Doit-on s'attendre à recevoir un courrier inhabituel ce matin, Harry ? demanda le professeur Sinistra pour changer de sujet.

– J'espère bien que oui, répondit Wendy.

Tout le monde la regarda, indigné. Elle se contenta de hausser les épaules.

– Eh bien, nous en avons reçu un jour sur deux jusqu'ici, non ? Si nous en avons un aujourd'hui, il n'y en aura pas demain. Et je pense que personne ne souhaite cela pour un premier jour d'école.

Les autres hochèrent la tête, satisfaits, mais Harry ne put s'empêcher de penser que Lord Voldemort avait dû réfléchir à cela.

Ce type était intelligent, le garçon devait bien l'admettre. Sans pitié et affreux, mais intelligent. La pire sorte de méchant qu'on puisse trouver dans un livre d'horreur. Mais c'était la vraie vie.

Il avait raison. Quand le courrier arriva, tous dégainèrent leurs baguettes, mais seule Hedwige apparut et se posa sur l'épaule d'Harry en jetant un œil affamé sur son bacon frit. Il lui en donna quelques morceaux, un peu soulagé seulement. Il observa la chouette de plus près. Y avait-il quelque chose de différent ?

Rogue avait lui aussi reçu une lettre. Harry observa son visage avec attention alors qu'il la lisait mais son professeur ne laissa rien paraître et les espoirs qu'il nourrissait d'avoir une chance d'aborder le sujet s'envolèrent.

Heureusement, Dumbledore vint une fois de plus à son secours.

– Est-ce que vous sortez aujourd'hui, Severus ? demanda-t-il. Il accompagna sa question d'un regard appuyé sur la lettre que Rogue tenait dans sa main.

– Presque toute la journée, Monsieur le Directeur, répondit Rogue sèchement.

– Je…heu… je n'irais pas si j'étais vous, professeur, lança rapidement Harry.

Tous posèrent leurs yeux sur lui.

– Que voulez vous dire, Potter ? claqua Rogue.

– En fait… commença Harry qui se demandait comment le formuler et regrettait de ne pas avoir répété auparavant.

Puis il se souvint d'un sortilège qui pourrait l'aider. Il ne l'avait encore jamais lancé mais c'était la façon la plus facile de l'en informer sans avoir à lui dire directement et à se faire brûler vif.

Le sortilège était conçu pour être appliqué aux autres. Harry n'était pas à cent pour cent certain que cela fonctionnerait sur lui-même et il ne voulait pas que les autres professeurs, et encore moins Wendy, le voient se tromper de la sorte.

– Que veux tu dire, Harry ? demanda calmement Dumbledore.

– Je suppose que vous ne voulez pas en parler en privé ? demanda Harry à Rogue. Il aurait préféré-

– Nous t'écoutons.

Il y avait dans la voix de Wendy une intonation glacée qui était très rare.

C'est cette voix plus qu'autre chose qui convint Harry que cela valait la peine d'essayer.

Tout en se concentrant intensément sur son rêve, Harry porta la main à son front comme s'il tenait une baguette imaginaire et il murmura :

– Clarita.

Toutes les personnes présentes eurent l'impression d'être sous terre. De faibles sons, produits par l'air et une suite de pas, résonnaient autour d'eux.

Harry les empêcha volontairement de voir ce qu'il avait vu. Une réminiscence comprenant uniquement les sons et les impressions était déjà très difficile à maintenir. S'il en faisait plus, il risquait de s'évanouir.

Il leur montrait son souvenir du rêve exclusivement au moyen du son. S'il avait su comment faire, il ne l'aurait fait écouté qu'à Rogue, mais le contrôle qu'il exerçait sur ce sortilège n'était pas assez puissant.

Les bruits de pas s'accentuèrent, on entendit le léger craquement d'une porte qui s'ouvre-

– Ah…Queudver. Je suis si heureux de te voir. Tout se passe comme prévu ?

– O… oui… mon Seigneur.

– Menteur. Mes sens me disent que quelque chose t'inquiète. Confie-moi ton petit secret, Queudver.

Harry se mit à transpirer. Il se contraignit à ouvrir les yeux pour que les images restent dans sa tête – Wendy ne devait pas voir Peter ! – et observa les autres alors que son rêve se déroulait pour la seconde fois.

Seuls Wendy, Flitwick et Dumbledore semblaient avoir une petite idée de ce qu'il était en train de faire. Pourtant, ils écoutaient avec une grande attention. Tous les autres paraissaient choqués : cette voix sifflante, ce gémissement pathétique…

Le visage de Rogue également était dégoulinant de sueur, comme s'il savait ce qui allait venir. Ses yeux étaient aussi froids et impassibles que d'ordinaire…

– C'est…R… R…Rogue, m… mon Seigneur.

– Ah oui, Severus. Qu'y a-t-il à son sujet, Queudver ?

Wendy regarda brusquement Rogue. Plusieurs autres professeurs firent de même. Harry pria pour qu'ils soient tous au courant des occupations actuelles de Rogue. Les mains de Rogue tremblaient.

– Maître, il dit que c'est trop tôt, que nous devrions chercher à atteindre des cibles moindres, des sorciers…

– L'imbécile ! Il a peur ?

– Je ne pense pas, Maître.

En entendant cela, Wendy émit un petit bruit moqueur. Rogue la fusilla du regard.

– Tu n'as pas le droit de penser. Je suis le seul à penser ici.

– Oui maître.

– Bien, que faire du fidèle Severus…Qu'en penses-tu, Queudver ?

Un silence de plomb régnait sur la table des professeurs.

– Maître… vous avez dit que je ne devais pas penser.

– J'ai dit ça ?

– Oui, maître…

– Endoloris.

Harry s'écroula sur sa chaise alors que les hurlements de Queudver résonnaient dans la pièce. Quand ils cessèrent, certains avaient couverts leurs oreilles de leurs mains. Cela ne les empêcha pas d'entendre ce que Voldemort allait dire.

– Je sais quoi faire de mon petit diffuseur de mensonges. Envoies des incompétents inutiles pour le tuer.

Quelqu'un cria. Harry se concentrait de toutes ses forces sur son souvenir pour empêcher que ses propres sensations de peur et de douleur ne soient transmises aux professeurs. Rogue sursauta. Dumbledore fronça les sourcils.

– Bien sûr, ils mourront sûrement à essayer…

– Vous ne voulez pas le tuer, Maître ?

Ils retenaient tous leur respiration.

– Pas le moins du monde, Queudver. Mais cela l'inquiétera suffisamment pour qu'il arrête de répandre ces idées empoisonnées au sein de mes Mangemorts.

– Et si l'assassin réussissait, Maître.

– Alors ce serait dommage. Je ne peux pas douter de mes serviteurs. Veille à ce que cela soit fait.

- Oui, maître.

Cinq, quatre, trois, deux, un…

Les échos se turent. Tous ressentirent un bref sursaut de soulagement de la part d'Harry avant que ce dernier ne renferme son souvenir à l'intérieur de lui, le remercie, et lui demande de ne jamais plus lui obéir s'il lui reprenait l'idée de faire cela.

Rogue se leva sans un mot. Il laissa son petit-déjeuner entamé sur la table et sortit de la Grande Salle.

– Il n'a même pas dit merci, dit Harry, redevenu lui-même malgré une respiration encore haletante.

– Il cherche à le tuer ? demanda McGonogall.

Harry se demanda pourquoi elle semblait si choquée.

Avant qu'il puisse lui répondre, Wendy l'enveloppa de ses bras.

– Harry ! Ne t'avises jamais de me refaire aussi peur !

Harry eut un mouvement de recul.

– Par pitié, dis-moi que tu avais essayé ce sort avant !

Le jeune homme tenta de ne pas avoir l'air trop coupable :

– Si je dis non, allez-vous réagir comme tout à l'heure ?

– Je devrais être capable de me contrôler.

– Je me suis entraîné encore et encore, jusqu'à ce que je le maîtrise parfaitement.

– Je ne te crois pas.

– C'est votre problème, pas le mien.

La respiration d'Harry était redevenue normale et il prit sa fourchette comme si rien ne s'était passé. En revanche, il avait perdu l'appétit.

– Et c'est comme ça toutes les nuits ? demanda le professeur Chourave. Sa voix tremblait.

Harry leva les yeux vers elle. Ils eurent tous l'impression de voir à l'intérieur de ceux-ci un regard éteint.

– Celui-ci était un bon rêve.

– Un bon rêve ? s'exclama Wendy.

– Personne n'est mort.

Harry essayait de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas en parler mais Wendy n'avait pas l'air de s'en apercevoir.

– Qui est Queudver?

– Son serviteur. Celui qui fait le sale boulot.

– Son nom me dit quelque chose.

– Impossible, mentit Harry. C'est plutôt un nouveau.

– Tu peux nommer tous ceux qui suivent tu-sais-qui ? demanda-t-elle.

On aurait dit une sorte de blague.

Harry la regarda droit dans les yeux :

– Je vous les donne par ordre alphabétique ?

Elle eut l'air scandalisé :

– Mais pourquoi…Pourquoi diable ne les dénonces-tu pas ?

Harry lui jeta un regard assassin. Elle ne comprenait pas. Elle croyait tout savoir, mais elle ne savait rien.

Il siffla :

– Tu ne sais rien, hein ?

Il n'avait pas parlé en fourchelang mais cela eut pourtant le même effet. Wendy le fixa, blessée.

Il laissa son assiette telle quelle, repoussa violemment sa chaise et se dirigea en silence vers la Salle Commune de Gryffondor, tout en sachant qu'elle le suivrait.

Wendy le regarda partir.

– Est-ce que j'ai dit quelque chose… ?

Dumbledore soupira.

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Harry patienta dix minutes avant que son professeur n'arrive, laissant les effets du sortilège de mémoire se dissiper.Lorsqu'ils se furent entièrement évaporés, il se repentit énormément de ce qu'il avait dit, et Wendy entra dans la pièce.

– Harry ?

– Salut. Et puis, juste avant de se décourager, il ajouta : Ecoute, je suis désolé pour ce que j'ai dit. Le sort m'a rendu furieux, contre tout et tout le monde.

– Ne t'inquiète pas, Harry. Dumbledore m'a tout expliqué au sujet de Fudge et du ministère. C'est une belle bande d'enflures, hein ?

Voilà qui fit sourire Harry.

– Alors… nous ne sommes pas fâchés ?

– Non, répondit-elle aussi soulagée que lui. On se voit plus tard ?

– Bien sûr.

Elle quitta la pièce. Harry se demanda ce qu'il allait faire. Wendy était bien évidemment partie rejoindre Remus – Il y avait des chose qu'on ne pouvait pas cacher – donc il n'avait aucun espoir d'aller lui rendre visite.

Il songea brièvement à vérifier ses devoirs mais il oublia cette idée dans la seconde.

Travailler encore la Défense ? Non merci. Il avait mémorisé chaque mot de tous ces livres et sa tête exploserait s'il tentait de recommencer.

Un animal ? Oups, il avait complètement oublié ça. Il attrapa le livre corné sur l'anatomie et le comportement des animaux et essaya de se concentrer sur la page traitant des hiboux, mais la seule chose à laquelle il parvint à penser était Rogue.

Où était-il ? Que faisait-il ? Allait-il marcher droit dans le piège ou essayerait-il de l'éviter d'une façon ou d'une autre ?

Hiboux, hiboux, hiboux… Harry fixa la page des yeux jusqu'à ce qu'il sente sa tête prête à exploser.

Il lança le livre à l'autre bout de la salle commune. Ce dernier atterrit sur un fauteuil. Harry se métamorphosa en chat.

Il était si préoccupé qu'il ne vit pas la jeune femme avancer vers lui dans le couloir du deuxième étage. Trop tard.

Zut. J'avais oublié que je courais plus vite qu'elle.  

– Oh ! Bonjour ! émit Wendy.

Si elle commence à faire les yeux doux, je la mords.

Harry recula en s'inclinant.

– Très bien, merci, Milord, répondit Wendy avec une révérence.

Hein ?

– Alors c'est toi dont tout le monde parlait au petit déjeuner.

Harry s'ébroua fièrement, l'air de dire 'occupes-toi de tes affaires'.

Fouineuse.

Elle gloussa.

– Tu es noble, hein, Milord?

Ouais, ouais, tout ce que tu voudras, maintenant pousses-toi…

Elle finit par s'éclipser, après forces caresses et quelques mots.

Dès qu'elle eut disparu, en lançant un ' Nous nous reverrons, Milord' désinvolte (pas si je peux empêcher ça), Harry se hâta vers la volière.

Il se transforma en pénétrant dans la pièce sombre. Hedwige plana doucement vers lui lorsqu'il l'appela.

Il la caressa doucement.

– Tu ne pourrais pas te poser quelque part où je puisse te voir ?

Elle lui obéit, bien qu'un peu perplexe, et vola avec grâce vers le perchoir le plus bas. Harry resta immobile et observa les moindres détails de son corps.

Il s'efforça de se souvenir de tout de qu'il avait appris dans le livre sur les emplacements des organes des hiboux.

Les plumes des ailes… plus longues que ça…

Il ferma les yeux.

Hedwige poussa un hululement aigu de frayeur.  Celui qui se tenait près d'elle n'était plus son Maître, mais un magnifique hibou entièrement noir.

Chut, Hedwige.

La chouette d'un blanc de neige pencha la tête sur le côté.

Harry agita ses ailes. Etrangement, elles étaient plus grandes que ce à quoi il s'attendait. Il voulut les expérimenter et battit des ailes une fois. Il s'éleva aussitôt de quelques centimètres au-dessus du sol.

Il hulula et retomba sur le sol, sur son derrière couvert de plumes. Hedwige ouvrit le bec, incroyablement amusée.

Montre-moi, si tu es si intelligente.

Hedwige n'attendait que ça. Elle lui donna une sévère leçon sur l'art de voler sans balai. Harry n'avait jamais réalisé que sa chouette était si critique.

Il apprit vite à différencier ses sons d'irritation de ceux de compliment. Elle tenait une conversation plus complexe à l'aide d'images qu'elle envoyait dans sa tête.

Harry se dit que ce point précis conduirait les scientifiques Moldus à s'arracher des cheveux de frustration si jamais il les en informait pour une raison quelconque.

Hedwige s'impatientait de plus en plus car Harry n'arrivait pas à comprendre qu'une fois en l'air, il n'était plus nécessaire de battre des ailes pour voler, sauf si on désirait s'élever encore plus. Il suffisait de les bloquer et de les maintenir en place afin de les laisser vous porter.

S'il y avait eu plus de vent, semblait-elle lui dire, tu aurais pu planer correctement.

Harry finit par y arriver, cependant. Hedwige l'emmena visiter les parties de la volière qu'il ne pouvait pas atteindre d'ordinaire.

Le jeune animuchos se demanda si une vraie chouette trouverait cela intéressant. Les saletés des oiseaux et la nourriture à demie mangée qui était répandue partout lui donnaient plutôt la nausée.

Pourtant, quand ils se posèrent sur le perchoir d'Hedwige, il eut une surprise.

Hedwige ! Ce sont les tiens ?!

Trois gros œufs bruns gisaient bien en chaud dans un nid fait de brindilles, de mousse et de débris trouvés dans la forêt. Hedwige semblait un peu penaude.

Je ne veux pas y croire ! Je veux dire, je suis heureux pour toi, mais qui est le père ?

Il eut une image d'un beau hibou brun aux yeux brillants.

Flash ?

Un couinement d'impatience.

D'accord, d'accord. Félicitations.

Une fois que la visite fut terminée, Harry remarqua qu'il était plus de midi. Il remercia sa chouette, se transforma, et descendit les escaliers sur quatre pattes.

Alors qu'il pensait aux oeufs d'Hedwige (Je dois raconter ça à Remus !) il oublia une fois de plus de regarder où il allait.

– Bonjour, Milord, susurra le professeur McGonagall.

Oh, génial. Maintenant elle a mis tout le monde au courant de ce surnom ridicule. Et j'ai raté le déjeuner.

Harry leva majestueusement la tête et s'éloigna.

– Tiens donc. Alula avait raison…

La voix du professeur McGonagall s'évanouit dans la distance.

Finalement, Harry réussit à chaparder de la nourriture, aidé par les Elfes de Maison, qui étaient très heureux de le voir et qui le félicitèrent tous d'avoir ainsi raisonné Dobby.

– Raisonné ? interrogea Harry, incrédule.

– Il se comporte très bien, Monsieur ! couina l'un des Elfes. Il travaille maintenant. Même pendant son… jour de congé, conclut-elle en frissonnant.

– Pourquoi ? continua le garçon, bien qu'il s'en doutât.

– Moi ne sais pas, Monsieur. Dobby ne nous raconte pas, Monsieur.

Quoi qu'il en soit, Harry reçut un très bon déjeuner de leur part, les prévint qu'il se pouvait que Mme Pomfresh leur rende visite pour vérifier ce qu'il avait mangé, puis il se rendit dans la classe de Défense contre les forces du mal.

******************************************

– Aujourd'hui, on inverse les rôles.

Harry sentit une bouffée d'excitation monter en lui.

Cela dut se lire sur son visage car Wendy soupira :

– Je ne suis pas vraiment impatiente, mais tu dois t'entraîner.

– Ne t'inquiètes pas, je ne te ferais pas trop mal, répondit Harry avec un sourire diabolique à la hauteur de celui que Wendy lui servait parfois.

– C'est bien ce dont j'ai peur.

Elle baissa la tête, dégaina sa baguette et revêtit ses habituelles robes noires.

En un battement de cils, Harry était lui aussi vêtu de robes de combat.

Elle le fusilla du regard :

– Tu prends vraiment du plaisir à ça, hein ?

– Qu'est-ce qui t'a donné cette idée ?

Un bouclier l'enveloppa. Mais il était bleu…étrange.

– Je suis de la glaise ! déclara la voix de Wendy depuis les profondeurs de son bouclier bleu. Tu peux me modeler à ta guise, me faire prendre les formes les plus grotesques !

Harry fit vraiment de son mieux. Il envoya malédiction après malédiction vers le bouclier sans jamais se répéter, chaque fois, le bouclier explosait et Wendy en construisait un nouveau.

Après un moment, il en eut assez et en envoya deux à la fois, une avec sa baguette, l'autre de sa main gauche.

Les deux sortilèges combinés eurent pour résultat de faire exploser le dernier bouclier puis d'envoyer léviter son professeur la tête en bas, dévoilant un vieux jeans usé. Elle fronça les sourcils.

– Merci mille fois. Je suis sûre que tu as adoré ça.

– Non, pas vraiment. Ce n'est pas drôle quand tu ne combats pas en retour. Ce n'est pas juste.

– Très bien.

– Très bien quoi ?

– Tu as réussi.

– Je ne savais pas qu'il y avait un test !

– C'était quelque chose de différent, ce n'était pas pour savoir si tu savais ou pas lancer un sortilège. Tu devais le faire sans y prendre de plaisir. Personne du côté des opposants n'est supposé s'amuser en attaquant quelqu'un qui ne peut pas se défendre.

– Ça a un peu gâché ma soirée, répondit Harry après un moment.

A cet instant, Remus entra.

– Je te cherchais, dit-il à Harry.

– Pourquoi as-tu cherché ailleurs qu'ici ? demanda Harry au moment même où Wendy disait :

– Tu ne devrais pas prendre l'habitude de te promener comme ça. Et si un élève te voyait ?

– Il n'y a pas encore d'élèves, Wendy, la rassura Remus avec un sourire qui en disait long.

– Pourquoi me cherchais-tu ? persista le jeune magicien.

– Parle-moi de ton animal.

– Son quoi ?

– C'est un projet sur lequel il travaille, répondit Remus en haussant les épaules, il doit me parler en détail d'un animal chaque jour.

Wendy l'observa comme si elle essayait de lire dans ses pensées.

– Il ne va pas…tu sais….

– Bien sûr que non, il est trop jeune.

– Si – il n'avait que quinze ans quand il l'a fait.

– C'était un idiot. Harry vaut mieux que ça.

Harry savait que Remus inventait tout, mais c'était douloureux d'entendre ce que son ancien professeur avait pu penser de Sirius avant qu'il n'apprenne la vérité.

Et la façon dont ils en parlaient laissait supposer que Wendy ne savait pas tout sur Peter et sur son père.

Oh, après tout, cela simplifiait un peu les choses.

Harry entreprit ensuite de réciter tout ce qu'il avait appris sur la chouette. Cela prit un moment, car il connaissait toutes ces choses par sa transformation, et non grâce au livre.

Quand il eut terminé, il révéla sa grande découverte.

– Les quoi de Flash et Hedwige ? s'exclama Remus.

– Les œufs, répéta Harry. Tu en veux un ?

– Un seul, si c'est possible.

– Bien sûr. Je ne pense pas que je pourrais tous les garder de toute façon.

– Des bébés hiboux ? dit Wendy d'une voix étranglée. Comme c'est merveilleux !

Le garçon l'observa, embarrassé :

– Ça arrive tous les jours.

– Oui, mais des petits bébés !

Remus jeta à Harry un regard qui semblait signifier « Les femmes… »

– Heu… vous en voulez un ?

– Oh, Harry ! Wendy le serra dans ses bras. Tu es sérieux ?

– Evidemment. Comme je l'ai dit. Je ne peux pas en avoir trois de plus.

– Mais tu dois garder le troisième pour toi. Tu n'as pas intérêt à le donner.

Harry pouvait comprendre ça, même si ce n'était pas pour les mêmes raisons. Wendy était très sentimentale.Le jeune magicien, lui, savait juste qu'Hedwige ne lui pardonnerait jamais s'il donnait tous ses bébés.

Il remonta à la volière dans la soirée pour contempler les oeufs d'Hedwige à nouveau. Juste pour s'assurer qu'il ne l'avait pas inventé.

La chouette était heureuse de le voir dès qu'il se transforma. Ses hululements et ses pensées semblaient lui dire : si tu peux être un hibou, pourquoi perdre du temps à être un humain ?

Après avoir passé tout le temps qu'Hedwige lui accordait à observer la future descendance de sa chouette, il lui demanda courtoisement si elle accepterait d'aller voler avec lui.

Elle accepta immédiatement, et ils s'envolèrent tout les deux.

Il faisait déjà sombre, mais le ciel était clair et ils voltigèrent ensemble au-dessus des arbres de la forêt puis de la cabane d'Hagrid.

Harry conduisit ensuite Hedwige vers les grandes portes de l'entrée principale de Poudlard, puis ils les dépassèrent. L'animuchos s'efforçait d'utiliser sa vue supérieure de hibou pour espionner l'arrivée des calèches sans chevaux qui devaient se montrer d'un moment à l'autre sur le chemin menant à l'école.

Quand la première apparut, il laissa Hedwige lui indiquer comment planer tranquillement vers le bas pour pouvoir les observer qui avançaient cahin-caha sur le chemin de pierres.

Quelques personnes sortirent la tête par la fenêtre pour observer les deux chouettes : l'une blanche comme neige, l'autre d'un noir de jais, presque invisible dans la nuit tombante.  Harry attendit…puis il entendit :

– Regarde, Ron ! C'est Hedwige !

– Hedwige ! Par ici !

Harry descendit – très vite – le vent le poussant, et atterrit bruyamment sur les genoux d'Hermione.

Hedwige s'installa avec beaucoup plus de classe sur l'épaule de Ron.

– Comment va Harry, Hedwige ? demanda rapidement Ron, comme si elle pouvait lui répondre. Qui est ton ami ?

– Il est magnifique, dit Hermione en laissant glisser sa main sur les plumes d'Harry.

– Il est noir ?

– De quoi ça a l'air ?

– Je ne savais pas qu'il y avait des hiboux noirs.

– Eh bien celui-là l'est.

Hermione soupira et s'adossa dans son siège :

– Je me demande si Harry va bien ?

– Hermione, c'est la cinquième fois que tu dis ça depuis notre départ de King's Cross. J'ai compté.

– Eh bien, je suis inquiète pour lui. C'était à ce point…

– Bien, une fois qu'on y est, n'en parle pas, ok ? Fais juste comme si rien ne s'était passé.

– Tu penses que ça va marcher ?

– Non, il comprendra tout de suite. Mais on peut toujours essayer.

Harry n'avait pas besoin d'en entendre plus. Il hulula pour qu'Hedwige le suive et ils s'envolèrent par la fenêtre pour retourner au château.

Le garçon descendit les marches quatre à quatre, agitant la main pour que ses robes de combat vertes qu'il n'avait toujours pas changé redeviennent rapidement ses robes d'école.

Il trichait mais il voulait arriver dans le hall d'entrée avant McGonagall. Il voulait aussi battre Peeves, qui avait été remarquablement calme toute la semaine et qui préparait sans doute un mauvais coup.

Il déboula en bas de la dernière volée de marche juste au moment où l'on frappa à la porte. Il tourna la clef, ouvrit la porte en grand et-

– HARRY !

On se jeta sur lui.

– Hermione ! Lâche-moi !

– Désolée ! Est-ce que ça va ? Je me suis tellement inquiétée…

– Joli, la discrétion, déclara une voix derrière eux alors que les élèves de l'école entière entraient à leur tour et les observait.

– Salut Ron.

Il serra la main à son ami au moment exact ou le professeur McGonagall, plutôt remontée, fit son entrée.

– Je vois que vous avez ouvert la porte, dit-elle avec un air de désapprobation.

– Vous ne les auriez pas laissés dehors ? demanda innocemment Harry.

– Vous avez fait exprès d'arriver ici avant moi, jeune homme, et n'essayez pas de le nier.

– D'accord, je ne nierai rien.

Le professeur McGonagall secoua la tête et fit signe à tous les élèves :

– Rentrez maintenant, vite, avant que les premières années n'arrivent.

– Comment ça va, Harry ? interrogea Ron alors qu'ils entraient dans la Grande Salle et s'installaient sur les tables des maisons qui venaient juste d'être installées. Ses cheveux roux contrastaient vivement avec ses robes noires.

Harry remarqua que sa chaise à la table des professeurs avait été enlevée. Il ne savait pas trop comment le prendre.

Alors qu'ils s'asseyaient, il eut un large sourire, plus large que tous ceux de cet été-là et répondit :

– Bien, Ron, bien.

– Et ça alors ? continua Ron, en montrant son insigne de préfet. C'était très étrange de le voir la porter. C'est l'enfer à la maison depuis que j'ai reçu ma lettre

– OU est la tienne Harry ? demanda Hermione, qui portait la sienne à l'endroit le plus visible de sa robe de sorcier. Tu étais sur la liste des préfets.

– Elle est dans ma poche, mentit Harry en la sortant.

Quelques secondes auparavant, ce n'était qu'un simple trombone. Il devrait penser à mettre la vraie insigne quand personne ne regarderait.

A suivre…

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Remerciements :

Wow wow wow ! Je suis impressionnée! Vous avez été drôlement généreux sur le feedback pour le chapitre 11 ! La fic doit vraiment vous plaire alors !

Keina : Rien à voir avec les questions de feedback, mais…merci merci merci ! Tu es vraiment géniale et tu apportes énormément à la fic !

Chen : Non, je ne vais pas spoiler la fic en te disant ce que je sais de plus sur Sleeve ! Tu devras patienter ! Non mais ! (t'as vu, je ne t'ai pas oublié ce coup ci !)

Tiffany : Waouh…que d'enthousiasme, une vraie fan de 'Ryry', comme tu l'appelle! J'espère que ce chapitre t'as autant plus !

Lunicone : Merci, je suis contente que ça te plaise et je sais que Laterose est flattée que sa fic ait autant de succès dans le fandom francophone ! )

Finelame86 : Je suis ravie que la fic te plaise, et encore plus ravie que tu trouves la traduction bonne ! Qd aux mises à jours…je mets rarement plus de 15 jours entre deux chapitres, ça dépend du temps que je peux consacrer à la traduction.

Naya : Waouh…c la série des lurkers qui se réveillent ! Contente que ça te plaise !

Loumiolla : Et bah… là aussi c méga enthousiaste comme review ! C'est super motivant ! Qui sait, peut-être même que ça pourrait me faire accélérer le rythme de traduc, qui sait ?

Marie-Jo : Et voilà…la suite est là !

Phénix20 : Toujours là ? Cool ! J'espère que la suite de la fic te plaira autant ! Et merci pour le compliment sur la traduc, ça ne peut que me motiver. Et puis, c super flatteur.

Siria Potter : Non non non, je ne répondrais pas à toutes tes questions sur la fic ! Patience ! Tu vois, les nouveaux chapitres finissent toujours par arriver !

Vert : Review constructive, j'apprécie. C'est vrai que 'super-powerful-Harry' me porte aussi sur les nerfs dans certaines fics mais j'ai trouvé celle ci assez originale pour accepter les pouvoirs hallucinants d'Harry, il faut réussir à passer outre lorsqu'il devient vraiment insupportable d'être aussi doué ! Arf , et un lecteur (lectrice maybe ?) de plus qui s'est rué sur la version anglaise parce que je n'avançais pas assez vite…Sniff ! Bande de lâches !  Je suis contente que tu apprécie la qualité de la trad, mon but premier était de faire une bonne VF, pas juste une traduction bateau, et c'est un vrai boulot ! ) Keina et moi travaillons d'arrache pied pour rendre le texte le plus agréable possible, et elle seule sait à quelle point j'accorde de l'importance à éviter les traductions littérales ! Mais si cette fic ressort du lot pour sa qualité de traduction, là, c'est le bonheur !

Callista : Merci de ton indulgence… c'est vrai que depuis la rentrée, j'ai moins de temps pour moi, mais tu vois, je m'en sors ! J'espère que ce chapitre t'as plu !

Allez, à bientôt pour le nouveau chapitre ! Et surtout, restez sur votre lancée question feedback , j'adore en recevoir plein…Et puis je traduis plus vite si je sais que vous attendez la suite !

BiZ, nanouk !

PS : Je ne peux pas m'empêcher de vous dire à quel point ce weekend à été génial pour moi question fics ! Mes deux fics préférées ont ttes les deux été mises à jour ! Vous trouvez pas ça formidable ??? Lol, il faut que je me trouve une vie. )