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Disclaimer : Rien n'est à moi, tout à JKR.
Je vous envoie un merci aussi gros que les seins de la regrettée Lolo Ferrarri (désolé pour la référence mais j peux faire pire ! niark !niark !) à mes super revieweuses : Link, Raph, LOU4, Selphie, Kaorulabelle.
Encore merci ! Vos reviews me donnent du courage pour écrire ! Bisous !
Je tiens d'avance à m'excuser auprès de Link pour le chp parce que je crois que tu vas pas trop apprécier, mais j'espère que tu me pardonneras, enfin tu verra en lisant…
Ce chp est plus long que les autres alors j'espère qu'il va vous plaire parce que j'ai vraiment galeré pour l'écrire. Bah ouai j'avais la chanson « Let's go to the gay bar » de electric six dans la tête alors ça m'a pas facilité la tâche !!!! : )
BONNE LECTURE !!!!
Au fait maintenant c'est du R alors ne lisez pas si vous savez que ce rate est trop haut pour vous.
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APRES LA GUERRE
CHAPITRE 3 : Premier pas vers les tourments
Hermione renouvella le sort plusieurs fois et obtint toujours la même réponse : Draco Malfoy avait assassiné Moody.
Elle mit quelques instants pour réorganiser ses pensées, mettre de côté ses émotions et agir comme un Auror digne de ce nom.
La carte que Zabini lui avait confié permettait d'avoir accès à toutes les pièces du dossier et c'est pour cela qu'elle était capable de désigner Draco Malfoy comme coupable. Hermione avait confiance en ce procédé. La carte analysait tous les éléments, cela allait des témoignages aux empreintes magiques. Elle savait que cela ne servait à rien de se battre contre les conclusions de l'objet.
Elle entreprit alors d'examiner elle-même les pièces du dossier.
Grâce à sa baguette, elle actionna le portail contenu dans la carte et y plongea la main. Elle en sortit une sphère, qu'elle posa avec précaussion sur la table puis renouvella l'opération. Cette fois-ci elle sentait qu'il restait quelque chose mais ne parvenait pas à la saisir, comme si quelqu'un tentait en même temps qu'elle de l'atteindre. Elle n'insista pas et referma le portail. Il y avait un autre moyen d'y accéder.
S'agenouillant devant la cheminée, elle entreprit de contacter Rémus par voie de feu de cheminée. Etant loup-garou, sa vie dans le monde de la magie et des muggles n'était pas facile. Malgré les services rendus dans le combat contre Voldemort, le Ministère lui rendait la vie impossible. Il s'était donc établi dans le sous-sol des archives.
La mort de Sirius l'avait terriblement ébranlé, plus d'ailleurs qu'il ne l'avait laissé paraître à l'époque. Après l'avoir vengé en abattant Bellatrix, il s'était renfermé sur lui même et avait coupé tout contact avec les membres de l'Ordre du Phénix. Ce qui avait énormément affligé Tonk. Elle avait l'air d'avoir pris dix ans de plus depuis le renferment de Rémus, nul doute que ses sentiments pour lui étaient bien plus que de l'amitié, ce qu'il n'était pas prêt à accepter.
Au bout de quelques secondes, il répondit à son appel : « Qu'est-ce que tu veux, Hermione ? demanda-t-il d'un ton sec.
_ Il y a moins d'une heure, on a déposé les pièce du dossier sur l'assassinat de Moody et je n'arrive pas à accéder à un objet, je voudrais que tu me l'envoies le plus vite possible, dit-elle sans même tenter de lui demander comment il allait, elle savait qu'il la rembarrerai.
_ D'accord », répondit-il puis il brisa le lien.
Hermione alla se chercher une bière, et s'assit en face de la sphère.
Elle ne savait pas comment expliquer l'appréhension qu'elle avait, le nœud dans son estomac. A petite gorgée elle but sa bière, repoussant un peu plus le moment de prendre connaissance des preuvres de la culpabilité de Draco, retardant la vérité.
Mais l'arrivée d'une chouette vint la soustraire à ses pensées. C'était la fameuse pièce manquante. Rémus n'avait pas trainé, se dit-elle.
Elle ouvrit la fenêtre, récupéra le paquet et l'oiseau reprit son envol. Elle s'assit sur le canapé et l'ouvrit. C'était un coffret. Elle souleva le couvercle.
Elle retint sa respiration à la vue de l'objet. Puis elle le prit délicatement dans ses mains.
C'était un fin ruban noir avec un serpend en argent pour pendentif. Le contact du métal sur sa peau fut comme un choc qui déclancha une vague de souvenirs, qu'elle avait pourtant enfoui au plus profond de son esprit.
Tout prenait racine à l'opération d'infiltration qu'ils avaient mené contre Voldemort et les Death Eaters, la dernière et victorieuse attaque de l'Ordre du Phénix.
Elle se souvint du matin où elle avait été convoquée dans le plus grand secret à Hogwarts. Elle avait dû interrompre son entrainement d'Auror.
Dumbeldore les avait accueuilli dans son bureau. Severus, Harry, Moody et Minerva étaient aussi présents. Sans perdre un instant, il vint au fait et exposa le plan qu'il avait mis au point, un plan aussi risqué qu'ingénieux. Mais à ce moment-là personne ne s'en était aperçu.
Il voulait sous l'apparence d'Harry provoquer Voldemort en duel. Tous savait qu'Il craignait beaucoup moins le jeune garçon que le grand sorcier et Albus comptait bien en tirer avantage. Pourtant il insista sur le fait qu'Harry devait continuer l'entrainement avec Moody car la victoire n'était pas assurée. Mais il disait qu'il bénéficierait de l'effet de surprise.
Personne ne fit d'objection. Tous voulaient en finir avec cette guerre et Dumbeldore avait été plutôt convainquant.
Harry, Moody et Minerva quittèrent le bureau mais Severus et Hermione restèrent sous la demande du sorcier. Il voulait discuter de la potion à utiliser pour la transformation.
Mais après qu'ils se soient retrouvés tous les trois, d'une phrase il tailla en pièces toutes leurs certitudes : « Je vous ai menti. Mais sutout ne m'interrompez pas, je vais tout vous expliquer », dit-il alors qu'Hermione et Severus s'apprêtaient à parler.
« Il est évident que je vais perdre le combat contre Voldemort.
_ Mais…, commença Hermione qui s'arrêta aussitôt sous le regard menaçant de Snape.
_ C'est Harry qui le vaincra, mais seulement avec votre aide à tous les deux. »
Snape et Hermione se jetèrent mutuellement un regard de dégôut. Il l'avait toujours rabaissé en classe et elle ne tenait pas à ce que cela recommence.
« Mais pourquoi provoquer Voldemort en duel si vous savez que vous perdrez ? C'est du suicide ! s'exclama-t-elle.
_ Ma mort ne serra pas vaine, elle servira à Harry.
_ Il a fait le deuil de trop personnes, vous n'allez pas vous y mettre aussi, s'emporta-t-elle.
_ Miss Granger silence, ordonna Snape. Laissez le s'expliquer.
_ Merci Severus. Je veux que mes pouvoirs lui soient transmis. C'est pour cela que j'ai besoin de vous Miss Granger», dit-il.
Hermione se figea. Elle n'avait jamais pensé qu'il lui demanderait une chose pareille et d'ailleurs elle croyait que personne n'était au courant.
« Je ne comprend pas Albus. Quel est le rapport entre elle et ce type de magie ? Ce n'est d'ailleurs qu'une légende, intervint Severus qui sentait que quelque chose lui échappait.
_ Elle a étudié la transmission de pouvoirs et si je ne me trompe pas elle a réussi à maîtriser cette technique. »
La jeune sorcière n'osa pas croiser le regard des deux hommes. Elle savait que ce qu'elle avait fait était contraire à tous les principes enseignés, et de surcroît très dangereux.
Mais elle finit par parler, sentant que Snape était près à lui bondir à la gorge si elle ne s'expliquait pas immédiatement.
« Je ne pensais pas que vous étiez au courant, commença-t-elle. Mais j'aurais dû me douter que vous me surveilliez de près », elle prit une longue inspiration comme si ce qu'elle allait réveler allait les plonger dans des eaux troubles.
« En effet j'ai réussi à subtiliser la magie d'un sorcier, un Death Eater, McNair pour être exacte. »
Elle entendit Snape murmurer quelque chose mais elle continua son récit : « C'est lors de ma sixième année que je suis tombée par hasard sur un ancien livre datant du 12ème siècle. J'ai mis près de 2 ans à le traduire pour finalement comprendre que je touchais à de la magie noire. Peu de temps après j'ai commencé des expérimentations. Bien sûr je n'ai jamais fait d'essais sur des êtres umains. D'ailleurs ce qui s'est passé avec McNair était un accident. Je ne voulais lui faire. Je ne pensais pas d'ailleurs en être capable. C'est juste que … », elle s'arrêta.
Elle enfouit son visage dans ses mains pour tenter de reprendre un peu de constance. Les deux hommes la fixait, attendait patiemment ses explications, qu'elle racourcissait le plus possible. Mais ils ne se rendaient pas compte de ce qu'ils lui demandaient.
« J'étais à Hogsmeade pour voir des livres anciens que le libraire avait trouvé. J'y suis restée jusque très tard dans la nuit. En voulant retourner chez moi, je me suis retrouvée prise au piège dans une ruelle. Il m'attendait. Je n'ai pas eu le temps de réagir, qu'il m'avait désarmé. Je ne sais pas si c'est l'instint de survie, ou bien si les écrits ont pris possession de moi. Mais j'ai prononcé des paroles que d'ailleurs je ne serais même pas capable de traduire et j'ai senti la force de McNair venir à moi. Il s'est écroulé, mort. C'est dangereux, malsain, croyez moi. Je n'ai rien contrôlé, je ne maîtrise pas cette technique ce n'est qu'un concours de circonstances. Il ne faut pas le faire.
_ Mais je ne vous laisse pas le choix », répliqua froidement Dumbeldore, ce qui surprit Severus et Hermione. Le grand sorcier montrait un autre visage à présent.
« C'est la seule solution et vous le ferez sinon nous périrons tous.
_ Vous ne pouvez pas me forcer à faire ça, s'écria Hermione, alarmé par le comportement du directeur autrefois si prévenant.
_ Si, j'en ai le pouvoir et ne m'obligez pas à l'utiliser contre vous. Severus vous assistera pour vous préparez et vous mettrez ensemble au point la potion de transformation.
_ Mais Albus qu'est-ce qui vous…tenta Severus aussi choqué par l'attitude du sorcier.
_ Il est de mon devoir de prendre certaines decisions et je le ferais même si cela ne vous convient pas. Je dois mettre un terme à ce combat qui finira pas détruire le monde entier si on ne fait rien, alors ne discutez pas mes ordres, répliqua-t-il sans ciller. Miss Granger, nous vous avons préparé une chambre près des cachots. Vous y resterez pour travailler avec le professeur Snape. Vos affaires y sont déjà. Maintenant vous pouvez sortir. »
Ils n'ajoutèrent rien et quittèrent silencieusement le bureau.
Hermione frissona encore en se remémorant ce fameux soir. La lutte contre Voldemort lui était soudain parut sous un autre angle, celui du sacrifice. Mais elle ne voulait pas se laisser envahir par tous ces souvenirs pénibles. Elle fixa à nouveau le pendentif et ne put éviter le flot de souvenirs de remonter une secone fois à la surface.
C'était dix mois après cette fameuse réunion qu'elle avait posé les yeux sur ce serpent en argent. Ils étaient une dizaine enfermés dans un cachot qui puait la mort. Des traces de sang se trouvaient sur les murs. Tous, membres de l'Ordre du Phénix attendaient que les Death Eaters décident de leur sort. Heureusement personne n'avait été gravement blessé.
Hermione se tenait assise dans un coin, la main serré sur la plaie au bras de Ron. Quand ils entendirent des bruits de pas résonnant sur les dalles. C'était Lucius Malfoy.
Il s'avança, le regard fier scrutant les prisonniers : « Eh bien qu'avons-nous l ? Une bande de gamins qui a voulu jouer dans la cour des grands. Que vous êtes stupides ! Maintenant que Saint Potter n'est plus qu'un vieux souvenir et que le vieux fou se terre dans son école, vous êtes abandonnés, dit-il en riant. Mais ne vous inquiétez pas nous allons vous remettre dans le droit chemin, mes enfants », dit-il avec un sourire carnacier.
Elle ne put s'empêcher de trembler. Elle savait ce qu'il avait en tête, elle savait ce qui les attendait. Ron tourna un regard inquiet vers elle. Mais Lucius aussi, sauf que son regard était celui d'un animal qui allait refermer ses griffes sur sa proie.
« Miss Granger, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Une élève très prometteuse à ce qu'il paraît. Nous allons vérifier ça. Sauf que cette fois que je serai le professeur, dit-il en passant sa langue sur sa lèvre inférieur.
_ N'y comptez pas, s'écria Ron alors que tous se mirent devant elle pour lui faire barrage.
_ Ah mes enfants vous ne comprenez pas très vite apparement. Ici c'est moi le maître », dit-il froidement puis il sortit sa baguette et lança un crucio. Tous tombèrent à terre se tordant de douleur.
Hermione sous la douleur ne remarqua même pas que quelqu'un l'agrippa et la fit sortir de la cellule. Au bout de quelques minutes, elle prit conscience de ce qui se passait. Lucius Malfoy la serrait contre lui, la forçait à avancer le long d'un couloir recouvert d'une tapisserie rouge sang. Elle sentait qu'elle allait à nouveau perdre connaissance. Elle n'avait même pas la force de crier. Mais elle entendit une voix qu'elle reconnut tout de suite : « Père que faites-vous ? demanda Draco d'un ton sec.
_ Comme on dit, je tue le temps, répondit-il.
_ Elle est à moi. Je pensais qu'on s'était mis d'accord. J'ai une petite revanche à prendre, continua Draco en plaçant une main sur l'épaule d'Hermione qui sentait ses jambes défaillir. Draco la rattrappa.
_ D'accord, c'est bien parce que c'est toi et que tu as un compte personnel à régler avec elle. Mais tâche de ne pas trop l'abîmer, je tiens à m'en servir aussi.
_ Je ne te promets rien. »
Puis Draco l'enmena dans une chambre, il la poussa sur le lit. Encore éprouvée par le Crucio, Hermione se laissa tomber comme une poupée de chiffon. Elle réussit à tourner la tête pour voir Draco s'asseoir sur le fauteuil en face du lit, la tête enfouie dans ses mains. Il lui semblait qu'ils restèrent ainsi pendant des heures. Au bout d'un moment elle parvint à se redresser sur le lit. Elle étouffa un cri lorsqu'elle fit bouger ses membres douloureux.
Draco la fixa sans rien dire. Un instant elle crut voir quelque chose comme de l'inquiétude dans son regard. Mais vite elle se souvint qu'il était un Death Eater comme McNair l'avait été et elle ne devait s'attendre à rien d'autre que de la souffrance.
Puis soudainement il se leva et colla son oreille à la porte. Il se retourna vers elle. A l'expression sur son visage elle sut que son esprit marchait à tout allure. Quelque chose allait arriver.
Il s'avança au pieds du lit face à elle. Son expression avait changé, ses yeux n'avaient rien de cruel ou froid. Elle crut l'entendre murmurer désolé avant qu'il ne la giffle à la faire tomber du lit. Sa joue brûlait. Il lui agrippa le bras la forçant à s'alonger sur le lit. Elle était trop choquée par l'attitude de cet homme qui avait le regard d'un ange pour l'entendre la traîter de tous les noms et se rendre compte qu'il déchirait ses vêtements.
Il retira les siens grâce à un sort, il ne lui restait plus que son boxer. Il s'alongea sur elle. Elle tenta de le repousser mais il lui attrapa les mains les maintenant au-dessus de sa tête. Elle sentit quelque chose de froid entre ses seins lorsqu'il l'embrassa, prenant possession de sa bouche, immiçant sa langue à l'interieur pour l'explorer. Elle parvint à lui mordre la langue et il la laissa reprendre sa respiration. C'est là qu'elle vit le pendentif de Draco, ce serpent qui se balançait au coup de son agresseur.
Ses yeux bleus étaient toujours aussi inexpressifs. Elle crut y distinguer une ombre de tristesse avant qu'il ne glisse sa main de long de sa cuisse, la faissant frissonner sachant où elle allait s'arrêter.
Soudain la porte s'ouvrit. Lucius apparut un sourire aux lèvres : « Je tenais juste à te rappeler que le Maître désir nous voir dans une heure, dit-il nullement gêné par la situation.
_ Une heure ! C'est court », répondit Draco tenant toujours Hermione. Puis il reprit : « Père, tu es en train de gâcher de précieuses secondes, va-t'en, je suis occupé, dit-il en faisant claquer l'elastic de la culotte d'Hermione.
_ Profite s'en bien, c'est mon tour après », dit Lucius avant de sortir de la chambre.
Draco le regarda fermer la porte puis son visage changea complètement, il redevenait inexpressif comme avant l'arrivée de son père. Il retira sa main au grand soulagement d'Hermione. Mais ce fut pour mieux tenir sa main gauche. Il fit pression sur ses phalanges. Toujours sous Draco, Hermione cria lorsque les doigts de sa main craquèrent et restèrent dans un angle anormal. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Il relacha son étreinte et doucement essuya les gouttes qui perlaient sur le visage de sa captive. Puis il lui chuchotta à l'oreille : « Appelle ta baguette avec la main qu'il te reste. »
Elle fit ce qu'il lui dit : « Accio baguette », murmura-t-elle en grimaçant de douleur. A son grand étonnement elle la sentit se placer dans sa main, elle n'en revenait pas. C'était impossible normalement.
Draco se leva et remit ses vêtements puis dit : « Maintenant tu peux te libérer. »
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J'espère que ça vous a plu !
Une petite review pour savoir si je dois continuer !
BISOUS A TOUS !!!
LittleMiss
