Chapitre 2 – Magie blanche contre magie noire
Quel est la différence entre la magie blanche et la magie noire ? Selon certains « spécialistes », la magie blanche ou pur est l'art d'obtenir des phénomènes étranges par l'évocation des bons anges et est appelé plus communément « théurgie ». D'accord. C'est à dire ? Prenons un exemple simple : l'amour. Le coup de foudre n'est-il pas une sorte de magie ? Vous y êtes ?
Et la magie noire, alors ? Quelques synonymes pour vous mettre dans le bain : poison, démon, Satan, diable, sortilèges impardonnables... Son caractère est criminel et est condamné après la pendaison, crémation ou les travaux forcés. Ainsi , c'est la magie noire – ou goétie – qui se pratique le plus souvent au Moyen-âge (à en juger par le nombre de bûcher qui se sont allumer), ce qui n'empêche pas les sorciers ou les sorcières de se proliférer au cours du III ° et IV° siècles.
Au XII° siècles, la magie se vit pourchasser par le christianisme. Les inquisitions brûlaient sorciers ou sorcières – ou prétendus tels – détruisant leurs lieux de rendez-vous (le sabbat). Pour les inquisiteurs, le sorcier était l'œuvre du Diable. On croyaient qu'ils ou elles se nourrissaient des organes de leurs victimes, volaient sur des balais, usaient des sorts et des envoûtements, composaient des onguents ou des breuvages, ensorcelaient homme ou femme...Toutes les personnes louches étaient aussitôt suspectés (au début, il s'agissait surtout de vieilles femmes, puis des hommes et des femmes de tout âges, jusqu'aux enfants.) Commençaient alors les pires tortures : les grésillions : 3 lames de fer qui écrasent les ongles l'estrapade : pendu par les poignets joints dans le dos, des poids aux chevilles les tortillons : étirer et tordre le corps sur une échelle le frontal : un bandeau de fer autour du crâne, et une vis qui serre la selle hérissés : un siège garnie de pointe les pourcelts-Saint-Antoine : des cloportes appliqués et retenus sur le nombril Et les pauvres victimes avouaient tout et n'importe quoi... Une des méthodes les plus communes pour prouver qu'il s'agissait d'un être maléfique étaient de le jeter dans une rivière en haut d'un pont si le corps ne remontait pas à la surface, alors c'était un être humain innocent et on le repêchait immédiatement. Mais si le corps remontait à la surface et flottait, alors ils avaient la preuve que le sorcier ou la sorcière était protégé par le diable. Il ou elle était alors condamné au bûcher (car selon l'Eglise, le feu purifiait l'âme).
C'est surtout au XIII° siècle que l'Eglise catholique dénonça les pratiques de sorcellerie le pape Grégoire IX instaura l'Inquisition et la folie s'installa en Europe. Des milliers de prétendus sorciers ou sorcières furent poursuivis et des procès virent sans cesse le jour (entre 1400 et 1505, 30 000 individus sont conduits au bûcher et un million sont jugés entre 1575 et 1700). Jusqu'en 1731, lorsque les peines de morts en matière de sorcellerie sont abolis, le chrétien croit que le diable possède la toute puissance sur le monde.
Le XVII° siècles, la magie se tourne vers l'alchimie, le magnétisme et le rabdomancie (magie divinatoire utilisant une baguette de bois). Le XVIII° voit quand à lui l'apogée de la Franc-maçonnerie (qui, sans être une société de magie, en a conservé les rites) et de la Rose-Croix. Les cas de magie deviennent rares, même les procès. Paris est envahi de mages venus pour la plupart d'Italie, d'Espagne. On se lie les mains autour d'une table, on invoque les esprits, on communique avec les morts...
Avec le XIX° siècles, la magie refleurit. Bien sûr , la magie noire est toujours condamné par l'Eglise, mais trouve toujours des adeptes (messes noires et envoûtements sont encore pratiqués), mais cette époque est surtout marqué par le spiritisme (existence et manifestations d'esprits), et consistant à entrer en communication avec ces esprits par des tables tournantes (Victor Hugo en aura fait l'expérience, après la mort de sa fille Léopoldine, il aurait invoqué son esprit) ou des médiums. Encore de nos jours, les sorciers clament leurs existences : pratiques chamanismes, culte du vaudou et bon nombre d'amulettes et d'élixirs se retrouvent sur le marché de la magie.
OoOoOoOoOoO
Et voilà le travail ! Chapitre 2 terminé ! Alors ? Le prochain chapitre s'intitule Rites et formules magiques et je le mettrais soit lundi ou mardi prochain.
Un énorme merci à mes deux premiers reviewers (çà se dit çà ?), j'ai nommé Lani et Shadox. Je tiens cependant à préciser que je ne suis PAS la petite fille de Binns, et que donc, c'est normal si MES cours sont plus intéressante que SES cours ! Cà ne veut rien dire mais ce n'est pas grave.
Allez, à la r'voyure !
Narbeleth
PS : Au fait, j'allais oublier, REVIEWS !!!!!!!!!!!!!
PS2 : Quelqu'un a t-il vu la dernière Bande annonce d'Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban ?
Quel est la différence entre la magie blanche et la magie noire ? Selon certains « spécialistes », la magie blanche ou pur est l'art d'obtenir des phénomènes étranges par l'évocation des bons anges et est appelé plus communément « théurgie ». D'accord. C'est à dire ? Prenons un exemple simple : l'amour. Le coup de foudre n'est-il pas une sorte de magie ? Vous y êtes ?
Et la magie noire, alors ? Quelques synonymes pour vous mettre dans le bain : poison, démon, Satan, diable, sortilèges impardonnables... Son caractère est criminel et est condamné après la pendaison, crémation ou les travaux forcés. Ainsi , c'est la magie noire – ou goétie – qui se pratique le plus souvent au Moyen-âge (à en juger par le nombre de bûcher qui se sont allumer), ce qui n'empêche pas les sorciers ou les sorcières de se proliférer au cours du III ° et IV° siècles.
Au XII° siècles, la magie se vit pourchasser par le christianisme. Les inquisitions brûlaient sorciers ou sorcières – ou prétendus tels – détruisant leurs lieux de rendez-vous (le sabbat). Pour les inquisiteurs, le sorcier était l'œuvre du Diable. On croyaient qu'ils ou elles se nourrissaient des organes de leurs victimes, volaient sur des balais, usaient des sorts et des envoûtements, composaient des onguents ou des breuvages, ensorcelaient homme ou femme...Toutes les personnes louches étaient aussitôt suspectés (au début, il s'agissait surtout de vieilles femmes, puis des hommes et des femmes de tout âges, jusqu'aux enfants.) Commençaient alors les pires tortures : les grésillions : 3 lames de fer qui écrasent les ongles l'estrapade : pendu par les poignets joints dans le dos, des poids aux chevilles les tortillons : étirer et tordre le corps sur une échelle le frontal : un bandeau de fer autour du crâne, et une vis qui serre la selle hérissés : un siège garnie de pointe les pourcelts-Saint-Antoine : des cloportes appliqués et retenus sur le nombril Et les pauvres victimes avouaient tout et n'importe quoi... Une des méthodes les plus communes pour prouver qu'il s'agissait d'un être maléfique étaient de le jeter dans une rivière en haut d'un pont si le corps ne remontait pas à la surface, alors c'était un être humain innocent et on le repêchait immédiatement. Mais si le corps remontait à la surface et flottait, alors ils avaient la preuve que le sorcier ou la sorcière était protégé par le diable. Il ou elle était alors condamné au bûcher (car selon l'Eglise, le feu purifiait l'âme).
C'est surtout au XIII° siècle que l'Eglise catholique dénonça les pratiques de sorcellerie le pape Grégoire IX instaura l'Inquisition et la folie s'installa en Europe. Des milliers de prétendus sorciers ou sorcières furent poursuivis et des procès virent sans cesse le jour (entre 1400 et 1505, 30 000 individus sont conduits au bûcher et un million sont jugés entre 1575 et 1700). Jusqu'en 1731, lorsque les peines de morts en matière de sorcellerie sont abolis, le chrétien croit que le diable possède la toute puissance sur le monde.
Le XVII° siècles, la magie se tourne vers l'alchimie, le magnétisme et le rabdomancie (magie divinatoire utilisant une baguette de bois). Le XVIII° voit quand à lui l'apogée de la Franc-maçonnerie (qui, sans être une société de magie, en a conservé les rites) et de la Rose-Croix. Les cas de magie deviennent rares, même les procès. Paris est envahi de mages venus pour la plupart d'Italie, d'Espagne. On se lie les mains autour d'une table, on invoque les esprits, on communique avec les morts...
Avec le XIX° siècles, la magie refleurit. Bien sûr , la magie noire est toujours condamné par l'Eglise, mais trouve toujours des adeptes (messes noires et envoûtements sont encore pratiqués), mais cette époque est surtout marqué par le spiritisme (existence et manifestations d'esprits), et consistant à entrer en communication avec ces esprits par des tables tournantes (Victor Hugo en aura fait l'expérience, après la mort de sa fille Léopoldine, il aurait invoqué son esprit) ou des médiums. Encore de nos jours, les sorciers clament leurs existences : pratiques chamanismes, culte du vaudou et bon nombre d'amulettes et d'élixirs se retrouvent sur le marché de la magie.
OoOoOoOoOoO
Et voilà le travail ! Chapitre 2 terminé ! Alors ? Le prochain chapitre s'intitule Rites et formules magiques et je le mettrais soit lundi ou mardi prochain.
Un énorme merci à mes deux premiers reviewers (çà se dit çà ?), j'ai nommé Lani et Shadox. Je tiens cependant à préciser que je ne suis PAS la petite fille de Binns, et que donc, c'est normal si MES cours sont plus intéressante que SES cours ! Cà ne veut rien dire mais ce n'est pas grave.
Allez, à la r'voyure !
Narbeleth
PS : Au fait, j'allais oublier, REVIEWS !!!!!!!!!!!!!
PS2 : Quelqu'un a t-il vu la dernière Bande annonce d'Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban ?
