Enfin ! Voici le chapitre que vous attendez tous…
Le dernier…
Hourra !!! (vous êtes très méchant…).
Ce chapitre est déconseillé aux âmes sensibles, ou à ceux qui viennent de manger (les toilettes sont au fond du couloir à droite…).
Accrochez vous, mesdames et messieurs, car voici le chapitre des tortures…
Ce chapitre est tout particulièrement dédié à Shadox et Emy Black (j'aimerais bien vous répondre en direct live, mais je n'ai pas vos e-mail. Ch'est triste cha), mes
deux premières revieweuses officielles qui me suivent depuis le début.
Merci, merci, merci et encore merci !!!!
***************************************************
Chapitre 5 – une autre forme d'hérésie : la torture
Le chevalet
Le chevalet n'est pas, comme on pourrait le croire d'origine médiévale. Déjà à Rome, Cicéron le décrit : au Ier siècle av. J.-C.,
l'instrument ne servait pas à faire dénoncer d'éventuel complices mais agissait comme une véritable machine de mort.
On ne descendait pas vivant du chevalet, d'autant qu'on labourait au même moment les corps des condamnés avec des crochets de fer.
Il est l'instrument dont tous les bourreaux d'Europe connurent la pratique jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, son application était si rapide qu'un Duc d'Oxeter
ordonna de fabriquer un chevalet démontable en 1477.
Le bûcher
Le bûcher, dont les souverains légalisèrent la pratique, tant elle satisfait les instincts cruels de leurs prêtres et de leurs peuples.
Attachés en croix et enduits de résine, ils éclairèrent à la manière des flambeaux, quelques unes des plus belles scènes de l'orgie romaine.
L'histoire humaine est jalonnée de bûchers et d'incendies, l'homme est pareil au démon à la vue du feu.
On commence par planter un poteau de sept ou huit pieds de haut, autour duquel laissant la place d'un homme, on construit un bûcher en carré, composé
alternativement de fagots, de bûches et de paille, on laisse un intervalle pour arriver au poteau ; le bûcher est élevé jusqu'à la hauteur de la tête du patient.
Le criminel arrivé est déshabillé et on lui met une chemise soufrée ; on le fait entrer et monter sur les rangs de fagots et de bois au bas du poteau.
On lui attache le col avec une corde, le milieu du corps avec une chaîne de fer et les pieds avec une corde, ensuite on bouche l'endroit par lequel il est entré et
on y met le feu...
Il y a un moyen pour qu'il ne sente pas la douleur du feu qui s'exécute ordinairement sans qu'il s'en aperçoive :
les exécuteurs se servent pour construire le bûcher, de crocs de batelier dont le fer à deux pointes, l'une droite, l'autre crochue, puis ajustent un de ces crocs
dans le bûcher en le fermant, de façon à ce que la pointe se trouve vis-à-vis du cœur.
Dès que le feu est mis, on pousse fort le manche de ce croc et la pointe perce le cœur du patient qui meurt sur le champ.
L'un des supplices-roi en matière de peines infamantes, les condamnés devaient porter le carcan durant une longue période et rester ainsi exposés au public.
Le carcan
Le condamné est conduit à pied, les deux mains liées en devant et attachés au cul de la charrette de l'exécuteur des basses oeuvres, jusqu'à un poteau planté dans
la place publique ; à ce poteau est attachée une chaîne au bout de laquelle pend un collier de fer de trois doigts de large, ayant une charnière pour l'ouvrir. On fait
entrer le col nu du patient dans ce collier qu'ensuite on ferme avec un cadenas ; parfois il porte un écriteau devant et derrière où est écrit son délit, comme
banqueroutier, usurier, etc.
Il reste en état aux termes de son arrêt plus ou moins d'heures, un ou plusieurs jours.
Le carcan a été aboli par la loi du 28 avril 1832.
L'écartèlement
Le supplice remonte à la plus haute antiquité. Les Perses attachaient la victime avec des cordes entre deux arbres rapprochés, en se redressant, les branches
emportaient les membres. L'écartèlement avec des chevaux est d'origine romaine et était utilisé pour les crimes de haute trahison. La durée du supplice variait avec
la résistance de la victime. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'écartèlement nécessite l'intervention du bourreau à la fin pour la section des membres, soit
avec un couteau ou une hache. Les chevaux ne peuvent suffire à écarteler la victime ...
Supplice du pal
Le supplice du pal est sans conteste d'origine orientale. Les Assyriens avaient coutume d'empaler les corps juste en dessous du sternum. Les victimes pouvaient être
vues de très loin à la façon de la croix des Romains ou des Carthaginois. Les Turcs, les Perses, les Siamois pratiquèrent aussi le supplice du pal.
Le taureau d'airain
L'emploi du four à chaux date probablement du règne de Nabuchodonosor condamnant à la fournaise tous ceux qui refusaient d'adorer sa statue.
Bien plus machiavélique est le taureau d'airain de Phalaris : les hurlements de douleur des malheureuses victimes se transformaient en mugissements grâce à deux
flûtes placés dans le museau de la bête. Les victimes mouraient à petit feu dans le ventre du taureau d'airain s'ouvrant à la façon d'une boite posée sur quatre
pieds.
Selon Ovide, Phalaris le tyran en fut sa propre victime ainsi que l'inventeur Prilaüs qui fut le premier à essayer le taureau, bien qu'il en fût retiré à temps, on le
précipita du haut d'une falaise.
La roue
C'est un petit bâtiment carré, muré jusqu'à la moitié de sa hauteur, le surplus est mis à jour au moyen de piliers de charpente qui soutiennent le toit.
Au centre du bâtiment une poutrelle debout tourne sur son pivot, elle soutient une planche ronde entourée d'une sorte de balcon percé de trois trous circulaires :
la tête passe par celui du milieu et les mains par ceux de chaque côté on fait tourner de temps en temps le pivot afin que le supplicié dont la tête et les mains sont
bloqués par ces trois trous, tourne et présente sa face de tous cotés.
Torture protéiforme, le supplice de la roue était l'un des plus répandus, du condamné qui tournait en se faisant lacérer par des clous à celui du bûcher qui se
situait sous le condamné.
??????
On dresse un échafaud sur le milieu duquel est attache à plat une croix de Saint André faite avec deux solives en forme en forme oblique , assemblées au milieu où
elles se croisent, sur lesquelles il y a des entailles qui répondent au milieu des cuisses, des jambes, du haut et du bas du bras. Le criminel nu, en chemise étendu sur
cette croix, le visage tourné vers le ciel, l'exécuteur ayant relevé sa chemise aux bras et aux cuisses, l'attache à la croix avec des cordes à toutes les jointures et
lui met la tête sur une pierre. En cet état armé d'une barre de fer carrée, large d'un pouce et demi, arrondie avec un bouton à la poigné, il en donne un coup violent
entre chaque ligature, vis à vis de chaque hoche et finit par deux ou trois coups sur l'estomac ...
Après l'exécution faite, le corps du criminel est porté sur une petite roue de carrosse dont on a scié le moyeu en dehors et qui est placée horizontalement sur un
pivot. L'exécuteur après lui avoir plié les cuisses en dessous, de façon que ses talons touchent au derrière de la tête, l'attache à cette roue en le liant de toutes
parts aux jantes et le laisse ainsi exposé au public plus ou moins de temps.
L'enterrement vivant
Mains et pieds par de fortes ligatures sont serrés et se crispent sous l'impression d'une douleur atroce, le ventre se creuse, l'estomac saille en boule, la poitrine se
contracte, la tête se renverse en arrière avec une grimace épouvantable, les lèvres rétractées dénudent les dents, la bouche s'ouvre comme pour un dernier cri...
C'est par ces mots que Maspero tente de nous faire partager l'ultime supplice qu'est celui de la tombe dans son Histoire ancienne de l'Orient.
L'enterrement vivant fut très rarement pratiqué, on le rencontre surtout chez les Goths contre les pédérastes et sous le règne de Pépin le bref pour punir les Juifs.
La torture
Il était affreux qu'on admît toutefois le recours à la torture pour extorquer des confessions aux sorcières. Plus affreux encore qu'on les y soumit à plusieurs
reprises quand elles rétractaient leurs aveux et qu'on leur promît des remises de peine qu'on savait ne pas devoir tenir. Parmi les méthodes les plus utilisés, citons :
la chaise à clous, l'élongation, l'estrapade, les garrots, l'immersion, les fers brûlants, les rouleaux à épines, les tourniquets, les brodequins, le plomb fondu et l'eau
bouillante.
1. La question préparatoire
On effrayait l'accusé en lui expliquant le maniement des différents instruments de torture, puis on fouettait et on le torturait avec des cordes serrées.
1. Question définitive ou Torture finale
Ici le sadisme et la variété se donnaient libre cours. On subdivisait parfois en ordinaire (estrapade) et extraordinaire (dislocation des membres). Tout cela sans
exclure des tortures traditionnelles ( arrachage des chairs avec des pinces rougies).
- Le bourreau lui lie les mains, lui coupe les cheveux et la place sur l'échelle. Il lui jette de l'alcool sur la tête et y met le feu pour brûler la chevelure
jusqu'aux racines.
- Il lui place des morceaux de soufre sous les bras et autour du cou, et les enflamme.
- Il lui lie les mains derrière le dos et l'élève jusqu'au plafond.
- Là, il la laisse suspendue pendant trois ou quatre heures jusqu'au petit déjeuner.
- A son retour, il lui asperge le dos d'alcool et y met le feu.
- Il lui attache de très lourds poids au corps et l'élève à nouveau. Après cela, il lui place le dos contre une planche hérissée de pointes acérées et la
remonte une fois de plus jusqu'au plafond.
- Il lui comprime alors les pouces et les gros orteils dans les vis et lui frappe les bras avec un bâton. Il la laisse ainsi suspendue pendant un quart
d'heure jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.
- Puis il lui presse les mollets et les jambes à la vis.
- Il la fouette ensuite avec un fouet conditionné pour la faire saigner.
- A nouveau, il lui place pouce et gros orteils dans les vis, de six à treize heures, pendant qu'il va manger un peu avec les officiels de la cour.
Le lendemain, ils reprirent mais sans pousser les choses aussi loin que le jour précédent ...
Tortures des sorciers, devins et invocateurs des démons:
La peste et erreur des sorciers, devins et invocateurs des démons revêt, en diverses provinces et régions, des formes nombreuses et variées en rapport avec les
multiples inventions et les fausses et vaines imaginations de ces gens superstitieux qui prennent en considération les esprits d'erreur et les doctrines démoniaques.
Au sorcier, devin et invocateur des démons inculpé, on demandera la nature et le nombre des sortilèges, divinations ou invocations qu'il connaît, et qui les lui a
enseignés.
Item, on descendra dans les détails, prenant garde à la qualité et condition des personnes, car les interrogatoires ne doivent pas être les mêmes pour tous.
Autre sera celui d'un homme, autre celui sera d'une femme.
On pourra poser à l'inculpé les questions suivantes :
- Que sait-il, qu'a-t-il appris, à quelles pratiques s'est-il livré à propos d'enfants victimes d'un sort et à désensorceler ?
- Item, à propos des âmes perdues ou damnées ;
- Item, à propos des voleurs à incarcérer ;
- Item, à propos d'accord ou le désaccord entre époux ;
- Item, à propos de la fécondation des stériles ;
- Item, à propos de substances que les sorciers font absorber : poils, ongles et autres ;
- Item, à propos de la condition des âmes des défunts ;
- Item, à propos de prédictions d'événements à venir ;
- Item, à propos des fées qui portent bonheur ou, dit on, courent la nuit ;
- Item, à propos des enchantements et conjurations au moyen d'incantations, de fruits, de plantes, de cordes etc. ... ;
- Item, à qui les a-t-il enseignées ? de qui les tient-il ? qui les lui a apprises ?
- Item, que sait il de la guérison des maladies au moyen de conjurations ou d'incantations ?
- Item, que sait il de cette façon de récolter les plantes, à genoux, face à l'orient, et en récitant l'oraison dominicale ?
- Item, qu'en est il de ces pèlerinages, messes, offrandes de cierges et distributions d'aumônes qu'imposent les sorciers ?
- Item, comment fait on pour découvrir les vols et connaître les choses occultes ?
- Item, on fera notamment porter l'enquête sur ces pratiques qui sentent une superstition
quelconque, l'irrespect, l'injure vis-à-vis des sacrements de l'Eglise, en particulier du sacrement du corps du Christ, vis-à-vis du culte divin et des lieux
consacrés.
- Item, on s'enquerra de cette pratique qui consiste à conserver l'eucharistie, à dérober aux églises le chrême ou l'huile sainte ;
- Item, de celle qui consiste à baptiser des images de cire ou autres : on demandera la manière de les baptiser, quel usage on en fait et quels avantages
on en retire.
- Item, on interrogera le prévenu sur les images de plomb que fabriquent les sorciers : mode de fabrication et emploi;
- Item, on lui demandera de ce qui il tient tous ces renseignements ;
- Item, depuis combien de temps il a commencé à user de telles pratiques ;
- Item, quelles personnes et combien sont venues lui demander des consultations, en particulier pendant l'année en cours ;
- Item, lui a-t-on antérieurement défendu de se livrer à de telles pratiques ? qui lui a fait cette défense ? a-t-il promis de ne plus se livrer à ces
pratiques et de n'en plus user désormais ?
- Item, a-t-il récidivé malgré cette promesse et abjuration ?
- Item, croyait-il à la réalité de ce que les autres lui enseignaient ?
- Item, quels bienfaits, présents ou récompenses a-t-il reçus pour ses services ?
Récit d'un homme, accusé de sorcellerie, et torturé :
Alors mes yeux commencèrent à sortir, ma bouche se mit à mousser et à écumer, et mes dents à remuer comme des baguettes de tambours.
Mais en dépit de mes lèvres tremblantes, de mes soupirs, du sang jaillissant de mes bras, de mes tendons brisés, de mes jarrets et de mes genoux, ils continuèrent à
frapper ma figure avec des gourdins pour arrêter mes cris de terreur.
Ils me disaient sans cesse : Avoue, avoue, avoue à temps pour éviter d'horribles tourments
Mais je ne pouvais que répondre: Je suis innocent, O Jésus ayez pitié de moi !
Alors mon corps tremblant fut porté sur un chevalet plat, ma tête pendante placée dans un trou circulaire, mon ventre en l'air, mes bras et pieds ligotés, car je
devais endurer mes pires supplices.
Ensuite des cordes furent passées sur le gras de mes jambes, le milieu de mes cuisses et de mes bras, et ces cordes furent attachées à mes chevilles.
Je souffris sept tortures, chaque torture consistant en une torsion complète des chevilles.
Alors le bourreau prit un pot plein d'eau dont le fond troué légèrement fut placé près de ma bouche.
Au début, je l'acceptai avec joie, car je souffrais d'une soif écorchante et n'avais rien bu depuis trois jours.
Mais lorsque je vis qu'il essayait de me forcer à boire, je fermai les lèvres.
Ensuite on m'écarta les dents avec une paire de pinces en fer.
Bientôt mon ventre commença à grogner terriblement à la manière d'un tambour, je ressentis une peine suffocante avec ma tête penchée vers le sol, l'eau
regorgeant dans ma gorge, étranglant et arrêtant ma respiration.
Je demeurai six heures sur ce chevalet et entre chaque application de la torture, on me questionnait pendant une demi heure, chaque demi heure me paraissant un
enfer.
Vers dix ce soir là, ils m'avaient infligé soixante tortures diverses et continuèrent encore une demi heure bien que mon corps fut couvert de sang, que je fusse
percé de part en part, que mes os fussent broyés ou meurtris et en dépit de mes hurlements, de mes lèvres et du grincement de mes dents. Aucun homme, je le jure,
ne pourrait concevoir les peines que j'ai endurées ni l'anxiété de mon esprit.
Quand ils m'arrachèrent du chevalet l'eau jaillit de ma bouche.
Ils mirent des fers sur mes jambes brisées et je fus reconduit dans mon donjon.
Chaque jour on me menaçait de tortures nouvelles si je refusais d'avouer. Le gouverneur ordonna que toute la vermine de la cellule soit balayée et placée sur mon
corps nu ce que me fit souffrir mille morts.
Mais le guichetier venait me voir en secret, enlevait la vermine et la brûlait en tas avec de l'huile, sans cela elle m'aurait entièrement mangé et dévoré.
La vierge de fer
C'était une statue de fer de grandeur naturelle, d'une taille un peu au dessus de la moyenne, mais posée sur un bas piédestal qui s'enfonçait ou se haussait,
de manière à mettre la tête de la statue bien au niveau de la tête de l'être humain qui devait être sa victime.
Cette statue représentait une femme sobrement drapée, les bras nus.
Ces bras étaient articulés, assez ingénieusement aux épaules, aux coudes et aux poignets, les mains aux doigts écartés, crochus et acérés, demeurant à demi
fermés, dans le mouvement de saisir violemment quelque chose ou quelqu'un ...
La victime hurlant de peur se cambrait, espérant échapper à l'étreinte : quel spectacle ! ...
Les gros cierges éclairaient la jeune femme. Son visage convulsé, sa bouche hurlante, ses yeux horrifiés ...
Son sein gauche jaillit, splendide et lourd, jeune et gonflé, d'une blancheur délicate ...
Et les contorsions de son corps flagellaient les longues mèches de sa chevelure
Et le sang paru, tomba par gouttes puis ruissela ...
C'est que des yeux de la statue, tout aussi lentement, sortait une autre pointe d'acier ...
lentement encore, les bras de fer resserraient leur étreinte, l'un étant resté un peu au dessous de l'épaule gauche de la victime, l'autre étant remonté et lui
enfonçant ses ongles dans le crâne, à travers les cheveux.
La cage de fer de la comtesse Bathory
Née au sein d'une puissante famille hongroise, Elisabeth Bathory gagna le surnom de « la comtesse sanglante » en torturant et en saignant à blanc des jeunes filles.
Persuadé que leurs sang aurait des effets bénéfiques sur sa peau vieillissante, elle s'en recouvrait ou en aspergeait régulièrement le corps.
C'était une cage cylindrique de lames de fer brillantes maintenues par des cercles.
On l'eût dite destinée à quelque énorme hibou.
Mais l'intérieur en était garni de pointes acérées.
Le moment venu, et toujours de nuit, on hissait l'engin au plafond à l'aide d'une poulie.
C'était de là que venaient les hurlements qui réveillaient les moines d'en face et suscitaient leur colère contre cette maudite demeure protestante.
Quelques minutes auparavant, Dorko avait fait dévaler l'escalier de la cave, la tirant par ses lourds cheveux défaits, à une jeune servante entièrement nue.
Elle avait poussé et enfermé la paysanne dans la cage qu'on avait immédiatement hissée jusqu'à la voûte basse.
C'est alors qu'apparaissaient la Comtesse. Déjà comme en transe, légèrement vêtue de lin blanc, elle venait lentement s'asseoir sur un escabeau placé sous la cage.
Dorko, saisissant un fer aigu ou un tisonnier rougi au feu, commençait à piquer la prisonnière, semblable à un grand oiseau blanc et beige, qui dans ses mouvements
de recul, venait se heurter violemment contre les pointes de la cage.
A chaque coup, s'épaississaient les ruisseaux de sang qui tombaient sur l'autre femme, blanche, assise impassible, regardant dans le vide à peine consciente.
OoOoOoOoOoO
Et voilà, c'était le dernier chapitre. Je sais que j'y suis aller un peu fort là, mais c'est là pure vérité. Alors, maintenant je vous le demande, qui sont les sorciers ?
L'Inquisition ?
Des millions de victimes ont ainsi été torturés. Et on est bien content de vivre à cette époque, n'est ce pas ?
Je tiens à préciser que j'ai trouver toutes les informations sur la torture sur internet. Si çà vous intéresse, je peux vous le donner (l'adresse).
A Shadox : (ou la première revieweuse en chef) : au sujet de Binns, je crois que tu as raison. En plus, tu veux connaître la meilleure ? Je veux être prof d'anglais.
Pourvu que je ne me réveilles pas un matin morte et que mon fantôme fasse cours aux pov' élèves…soupir soupir.
Au sujet de la violence, je suis comme toi : je ne supportes pas de vois un être (humain, animal ou végétal) se faire trucider. Je suis allée voir la passion du Christ
(très beau film), mais je me suis sentie trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès mal.
Mais bon, j'espère quand même qu ce chapitre te fera plaisir.
Bisous !
A Emy Black : je sais, je fais des cours très instructif. Mieux que l'aïeul. Je penses bien que tu n'ai pas de tendance sadique ou masochiste, tu me ferais peur là !
le chapitre tant désiré est là, sous tes yeux, alors, j'espère que tu as passer un bon moment.
Au sujet de Binns : une messe sera célébré le 32 avril, à l'église de St herbert. La famille et les amies sont conviées à célébrer cet anniversaire. Amen.
Au fait : joyeuses pâques, et ne manger pas trop de chocolat, gare au kilos !
Laissez moi des reviews, et je vous y répondrais avec toujours autant de plaisir.
Narbeleth
Ps (encore ?) : mon prochaine fic sera sur le seigneur des anneaux, et s'appellera « Juste un baiser », pour ceux que çà intéresse. Je mettrais le premier chapitre
lundi prochain.
Bye !
Le dernier…
Hourra !!! (vous êtes très méchant…).
Ce chapitre est déconseillé aux âmes sensibles, ou à ceux qui viennent de manger (les toilettes sont au fond du couloir à droite…).
Accrochez vous, mesdames et messieurs, car voici le chapitre des tortures…
Ce chapitre est tout particulièrement dédié à Shadox et Emy Black (j'aimerais bien vous répondre en direct live, mais je n'ai pas vos e-mail. Ch'est triste cha), mes
deux premières revieweuses officielles qui me suivent depuis le début.
Merci, merci, merci et encore merci !!!!
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Chapitre 5 – une autre forme d'hérésie : la torture
Le chevalet
Le chevalet n'est pas, comme on pourrait le croire d'origine médiévale. Déjà à Rome, Cicéron le décrit : au Ier siècle av. J.-C.,
l'instrument ne servait pas à faire dénoncer d'éventuel complices mais agissait comme une véritable machine de mort.
On ne descendait pas vivant du chevalet, d'autant qu'on labourait au même moment les corps des condamnés avec des crochets de fer.
Il est l'instrument dont tous les bourreaux d'Europe connurent la pratique jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, son application était si rapide qu'un Duc d'Oxeter
ordonna de fabriquer un chevalet démontable en 1477.
Le bûcher
Le bûcher, dont les souverains légalisèrent la pratique, tant elle satisfait les instincts cruels de leurs prêtres et de leurs peuples.
Attachés en croix et enduits de résine, ils éclairèrent à la manière des flambeaux, quelques unes des plus belles scènes de l'orgie romaine.
L'histoire humaine est jalonnée de bûchers et d'incendies, l'homme est pareil au démon à la vue du feu.
On commence par planter un poteau de sept ou huit pieds de haut, autour duquel laissant la place d'un homme, on construit un bûcher en carré, composé
alternativement de fagots, de bûches et de paille, on laisse un intervalle pour arriver au poteau ; le bûcher est élevé jusqu'à la hauteur de la tête du patient.
Le criminel arrivé est déshabillé et on lui met une chemise soufrée ; on le fait entrer et monter sur les rangs de fagots et de bois au bas du poteau.
On lui attache le col avec une corde, le milieu du corps avec une chaîne de fer et les pieds avec une corde, ensuite on bouche l'endroit par lequel il est entré et
on y met le feu...
Il y a un moyen pour qu'il ne sente pas la douleur du feu qui s'exécute ordinairement sans qu'il s'en aperçoive :
les exécuteurs se servent pour construire le bûcher, de crocs de batelier dont le fer à deux pointes, l'une droite, l'autre crochue, puis ajustent un de ces crocs
dans le bûcher en le fermant, de façon à ce que la pointe se trouve vis-à-vis du cœur.
Dès que le feu est mis, on pousse fort le manche de ce croc et la pointe perce le cœur du patient qui meurt sur le champ.
L'un des supplices-roi en matière de peines infamantes, les condamnés devaient porter le carcan durant une longue période et rester ainsi exposés au public.
Le carcan
Le condamné est conduit à pied, les deux mains liées en devant et attachés au cul de la charrette de l'exécuteur des basses oeuvres, jusqu'à un poteau planté dans
la place publique ; à ce poteau est attachée une chaîne au bout de laquelle pend un collier de fer de trois doigts de large, ayant une charnière pour l'ouvrir. On fait
entrer le col nu du patient dans ce collier qu'ensuite on ferme avec un cadenas ; parfois il porte un écriteau devant et derrière où est écrit son délit, comme
banqueroutier, usurier, etc.
Il reste en état aux termes de son arrêt plus ou moins d'heures, un ou plusieurs jours.
Le carcan a été aboli par la loi du 28 avril 1832.
L'écartèlement
Le supplice remonte à la plus haute antiquité. Les Perses attachaient la victime avec des cordes entre deux arbres rapprochés, en se redressant, les branches
emportaient les membres. L'écartèlement avec des chevaux est d'origine romaine et était utilisé pour les crimes de haute trahison. La durée du supplice variait avec
la résistance de la victime. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'écartèlement nécessite l'intervention du bourreau à la fin pour la section des membres, soit
avec un couteau ou une hache. Les chevaux ne peuvent suffire à écarteler la victime ...
Supplice du pal
Le supplice du pal est sans conteste d'origine orientale. Les Assyriens avaient coutume d'empaler les corps juste en dessous du sternum. Les victimes pouvaient être
vues de très loin à la façon de la croix des Romains ou des Carthaginois. Les Turcs, les Perses, les Siamois pratiquèrent aussi le supplice du pal.
Le taureau d'airain
L'emploi du four à chaux date probablement du règne de Nabuchodonosor condamnant à la fournaise tous ceux qui refusaient d'adorer sa statue.
Bien plus machiavélique est le taureau d'airain de Phalaris : les hurlements de douleur des malheureuses victimes se transformaient en mugissements grâce à deux
flûtes placés dans le museau de la bête. Les victimes mouraient à petit feu dans le ventre du taureau d'airain s'ouvrant à la façon d'une boite posée sur quatre
pieds.
Selon Ovide, Phalaris le tyran en fut sa propre victime ainsi que l'inventeur Prilaüs qui fut le premier à essayer le taureau, bien qu'il en fût retiré à temps, on le
précipita du haut d'une falaise.
La roue
C'est un petit bâtiment carré, muré jusqu'à la moitié de sa hauteur, le surplus est mis à jour au moyen de piliers de charpente qui soutiennent le toit.
Au centre du bâtiment une poutrelle debout tourne sur son pivot, elle soutient une planche ronde entourée d'une sorte de balcon percé de trois trous circulaires :
la tête passe par celui du milieu et les mains par ceux de chaque côté on fait tourner de temps en temps le pivot afin que le supplicié dont la tête et les mains sont
bloqués par ces trois trous, tourne et présente sa face de tous cotés.
Torture protéiforme, le supplice de la roue était l'un des plus répandus, du condamné qui tournait en se faisant lacérer par des clous à celui du bûcher qui se
situait sous le condamné.
??????
On dresse un échafaud sur le milieu duquel est attache à plat une croix de Saint André faite avec deux solives en forme en forme oblique , assemblées au milieu où
elles se croisent, sur lesquelles il y a des entailles qui répondent au milieu des cuisses, des jambes, du haut et du bas du bras. Le criminel nu, en chemise étendu sur
cette croix, le visage tourné vers le ciel, l'exécuteur ayant relevé sa chemise aux bras et aux cuisses, l'attache à la croix avec des cordes à toutes les jointures et
lui met la tête sur une pierre. En cet état armé d'une barre de fer carrée, large d'un pouce et demi, arrondie avec un bouton à la poigné, il en donne un coup violent
entre chaque ligature, vis à vis de chaque hoche et finit par deux ou trois coups sur l'estomac ...
Après l'exécution faite, le corps du criminel est porté sur une petite roue de carrosse dont on a scié le moyeu en dehors et qui est placée horizontalement sur un
pivot. L'exécuteur après lui avoir plié les cuisses en dessous, de façon que ses talons touchent au derrière de la tête, l'attache à cette roue en le liant de toutes
parts aux jantes et le laisse ainsi exposé au public plus ou moins de temps.
L'enterrement vivant
Mains et pieds par de fortes ligatures sont serrés et se crispent sous l'impression d'une douleur atroce, le ventre se creuse, l'estomac saille en boule, la poitrine se
contracte, la tête se renverse en arrière avec une grimace épouvantable, les lèvres rétractées dénudent les dents, la bouche s'ouvre comme pour un dernier cri...
C'est par ces mots que Maspero tente de nous faire partager l'ultime supplice qu'est celui de la tombe dans son Histoire ancienne de l'Orient.
L'enterrement vivant fut très rarement pratiqué, on le rencontre surtout chez les Goths contre les pédérastes et sous le règne de Pépin le bref pour punir les Juifs.
La torture
Il était affreux qu'on admît toutefois le recours à la torture pour extorquer des confessions aux sorcières. Plus affreux encore qu'on les y soumit à plusieurs
reprises quand elles rétractaient leurs aveux et qu'on leur promît des remises de peine qu'on savait ne pas devoir tenir. Parmi les méthodes les plus utilisés, citons :
la chaise à clous, l'élongation, l'estrapade, les garrots, l'immersion, les fers brûlants, les rouleaux à épines, les tourniquets, les brodequins, le plomb fondu et l'eau
bouillante.
1. La question préparatoire
On effrayait l'accusé en lui expliquant le maniement des différents instruments de torture, puis on fouettait et on le torturait avec des cordes serrées.
1. Question définitive ou Torture finale
Ici le sadisme et la variété se donnaient libre cours. On subdivisait parfois en ordinaire (estrapade) et extraordinaire (dislocation des membres). Tout cela sans
exclure des tortures traditionnelles ( arrachage des chairs avec des pinces rougies).
- Le bourreau lui lie les mains, lui coupe les cheveux et la place sur l'échelle. Il lui jette de l'alcool sur la tête et y met le feu pour brûler la chevelure
jusqu'aux racines.
- Il lui place des morceaux de soufre sous les bras et autour du cou, et les enflamme.
- Il lui lie les mains derrière le dos et l'élève jusqu'au plafond.
- Là, il la laisse suspendue pendant trois ou quatre heures jusqu'au petit déjeuner.
- A son retour, il lui asperge le dos d'alcool et y met le feu.
- Il lui attache de très lourds poids au corps et l'élève à nouveau. Après cela, il lui place le dos contre une planche hérissée de pointes acérées et la
remonte une fois de plus jusqu'au plafond.
- Il lui comprime alors les pouces et les gros orteils dans les vis et lui frappe les bras avec un bâton. Il la laisse ainsi suspendue pendant un quart
d'heure jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.
- Puis il lui presse les mollets et les jambes à la vis.
- Il la fouette ensuite avec un fouet conditionné pour la faire saigner.
- A nouveau, il lui place pouce et gros orteils dans les vis, de six à treize heures, pendant qu'il va manger un peu avec les officiels de la cour.
Le lendemain, ils reprirent mais sans pousser les choses aussi loin que le jour précédent ...
Tortures des sorciers, devins et invocateurs des démons:
La peste et erreur des sorciers, devins et invocateurs des démons revêt, en diverses provinces et régions, des formes nombreuses et variées en rapport avec les
multiples inventions et les fausses et vaines imaginations de ces gens superstitieux qui prennent en considération les esprits d'erreur et les doctrines démoniaques.
Au sorcier, devin et invocateur des démons inculpé, on demandera la nature et le nombre des sortilèges, divinations ou invocations qu'il connaît, et qui les lui a
enseignés.
Item, on descendra dans les détails, prenant garde à la qualité et condition des personnes, car les interrogatoires ne doivent pas être les mêmes pour tous.
Autre sera celui d'un homme, autre celui sera d'une femme.
On pourra poser à l'inculpé les questions suivantes :
- Que sait-il, qu'a-t-il appris, à quelles pratiques s'est-il livré à propos d'enfants victimes d'un sort et à désensorceler ?
- Item, à propos des âmes perdues ou damnées ;
- Item, à propos des voleurs à incarcérer ;
- Item, à propos d'accord ou le désaccord entre époux ;
- Item, à propos de la fécondation des stériles ;
- Item, à propos de substances que les sorciers font absorber : poils, ongles et autres ;
- Item, à propos de la condition des âmes des défunts ;
- Item, à propos de prédictions d'événements à venir ;
- Item, à propos des fées qui portent bonheur ou, dit on, courent la nuit ;
- Item, à propos des enchantements et conjurations au moyen d'incantations, de fruits, de plantes, de cordes etc. ... ;
- Item, à qui les a-t-il enseignées ? de qui les tient-il ? qui les lui a apprises ?
- Item, que sait il de la guérison des maladies au moyen de conjurations ou d'incantations ?
- Item, que sait il de cette façon de récolter les plantes, à genoux, face à l'orient, et en récitant l'oraison dominicale ?
- Item, qu'en est il de ces pèlerinages, messes, offrandes de cierges et distributions d'aumônes qu'imposent les sorciers ?
- Item, comment fait on pour découvrir les vols et connaître les choses occultes ?
- Item, on fera notamment porter l'enquête sur ces pratiques qui sentent une superstition
quelconque, l'irrespect, l'injure vis-à-vis des sacrements de l'Eglise, en particulier du sacrement du corps du Christ, vis-à-vis du culte divin et des lieux
consacrés.
- Item, on s'enquerra de cette pratique qui consiste à conserver l'eucharistie, à dérober aux églises le chrême ou l'huile sainte ;
- Item, de celle qui consiste à baptiser des images de cire ou autres : on demandera la manière de les baptiser, quel usage on en fait et quels avantages
on en retire.
- Item, on interrogera le prévenu sur les images de plomb que fabriquent les sorciers : mode de fabrication et emploi;
- Item, on lui demandera de ce qui il tient tous ces renseignements ;
- Item, depuis combien de temps il a commencé à user de telles pratiques ;
- Item, quelles personnes et combien sont venues lui demander des consultations, en particulier pendant l'année en cours ;
- Item, lui a-t-on antérieurement défendu de se livrer à de telles pratiques ? qui lui a fait cette défense ? a-t-il promis de ne plus se livrer à ces
pratiques et de n'en plus user désormais ?
- Item, a-t-il récidivé malgré cette promesse et abjuration ?
- Item, croyait-il à la réalité de ce que les autres lui enseignaient ?
- Item, quels bienfaits, présents ou récompenses a-t-il reçus pour ses services ?
Récit d'un homme, accusé de sorcellerie, et torturé :
Alors mes yeux commencèrent à sortir, ma bouche se mit à mousser et à écumer, et mes dents à remuer comme des baguettes de tambours.
Mais en dépit de mes lèvres tremblantes, de mes soupirs, du sang jaillissant de mes bras, de mes tendons brisés, de mes jarrets et de mes genoux, ils continuèrent à
frapper ma figure avec des gourdins pour arrêter mes cris de terreur.
Ils me disaient sans cesse : Avoue, avoue, avoue à temps pour éviter d'horribles tourments
Mais je ne pouvais que répondre: Je suis innocent, O Jésus ayez pitié de moi !
Alors mon corps tremblant fut porté sur un chevalet plat, ma tête pendante placée dans un trou circulaire, mon ventre en l'air, mes bras et pieds ligotés, car je
devais endurer mes pires supplices.
Ensuite des cordes furent passées sur le gras de mes jambes, le milieu de mes cuisses et de mes bras, et ces cordes furent attachées à mes chevilles.
Je souffris sept tortures, chaque torture consistant en une torsion complète des chevilles.
Alors le bourreau prit un pot plein d'eau dont le fond troué légèrement fut placé près de ma bouche.
Au début, je l'acceptai avec joie, car je souffrais d'une soif écorchante et n'avais rien bu depuis trois jours.
Mais lorsque je vis qu'il essayait de me forcer à boire, je fermai les lèvres.
Ensuite on m'écarta les dents avec une paire de pinces en fer.
Bientôt mon ventre commença à grogner terriblement à la manière d'un tambour, je ressentis une peine suffocante avec ma tête penchée vers le sol, l'eau
regorgeant dans ma gorge, étranglant et arrêtant ma respiration.
Je demeurai six heures sur ce chevalet et entre chaque application de la torture, on me questionnait pendant une demi heure, chaque demi heure me paraissant un
enfer.
Vers dix ce soir là, ils m'avaient infligé soixante tortures diverses et continuèrent encore une demi heure bien que mon corps fut couvert de sang, que je fusse
percé de part en part, que mes os fussent broyés ou meurtris et en dépit de mes hurlements, de mes lèvres et du grincement de mes dents. Aucun homme, je le jure,
ne pourrait concevoir les peines que j'ai endurées ni l'anxiété de mon esprit.
Quand ils m'arrachèrent du chevalet l'eau jaillit de ma bouche.
Ils mirent des fers sur mes jambes brisées et je fus reconduit dans mon donjon.
Chaque jour on me menaçait de tortures nouvelles si je refusais d'avouer. Le gouverneur ordonna que toute la vermine de la cellule soit balayée et placée sur mon
corps nu ce que me fit souffrir mille morts.
Mais le guichetier venait me voir en secret, enlevait la vermine et la brûlait en tas avec de l'huile, sans cela elle m'aurait entièrement mangé et dévoré.
La vierge de fer
C'était une statue de fer de grandeur naturelle, d'une taille un peu au dessus de la moyenne, mais posée sur un bas piédestal qui s'enfonçait ou se haussait,
de manière à mettre la tête de la statue bien au niveau de la tête de l'être humain qui devait être sa victime.
Cette statue représentait une femme sobrement drapée, les bras nus.
Ces bras étaient articulés, assez ingénieusement aux épaules, aux coudes et aux poignets, les mains aux doigts écartés, crochus et acérés, demeurant à demi
fermés, dans le mouvement de saisir violemment quelque chose ou quelqu'un ...
La victime hurlant de peur se cambrait, espérant échapper à l'étreinte : quel spectacle ! ...
Les gros cierges éclairaient la jeune femme. Son visage convulsé, sa bouche hurlante, ses yeux horrifiés ...
Son sein gauche jaillit, splendide et lourd, jeune et gonflé, d'une blancheur délicate ...
Et les contorsions de son corps flagellaient les longues mèches de sa chevelure
Et le sang paru, tomba par gouttes puis ruissela ...
C'est que des yeux de la statue, tout aussi lentement, sortait une autre pointe d'acier ...
lentement encore, les bras de fer resserraient leur étreinte, l'un étant resté un peu au dessous de l'épaule gauche de la victime, l'autre étant remonté et lui
enfonçant ses ongles dans le crâne, à travers les cheveux.
La cage de fer de la comtesse Bathory
Née au sein d'une puissante famille hongroise, Elisabeth Bathory gagna le surnom de « la comtesse sanglante » en torturant et en saignant à blanc des jeunes filles.
Persuadé que leurs sang aurait des effets bénéfiques sur sa peau vieillissante, elle s'en recouvrait ou en aspergeait régulièrement le corps.
C'était une cage cylindrique de lames de fer brillantes maintenues par des cercles.
On l'eût dite destinée à quelque énorme hibou.
Mais l'intérieur en était garni de pointes acérées.
Le moment venu, et toujours de nuit, on hissait l'engin au plafond à l'aide d'une poulie.
C'était de là que venaient les hurlements qui réveillaient les moines d'en face et suscitaient leur colère contre cette maudite demeure protestante.
Quelques minutes auparavant, Dorko avait fait dévaler l'escalier de la cave, la tirant par ses lourds cheveux défaits, à une jeune servante entièrement nue.
Elle avait poussé et enfermé la paysanne dans la cage qu'on avait immédiatement hissée jusqu'à la voûte basse.
C'est alors qu'apparaissaient la Comtesse. Déjà comme en transe, légèrement vêtue de lin blanc, elle venait lentement s'asseoir sur un escabeau placé sous la cage.
Dorko, saisissant un fer aigu ou un tisonnier rougi au feu, commençait à piquer la prisonnière, semblable à un grand oiseau blanc et beige, qui dans ses mouvements
de recul, venait se heurter violemment contre les pointes de la cage.
A chaque coup, s'épaississaient les ruisseaux de sang qui tombaient sur l'autre femme, blanche, assise impassible, regardant dans le vide à peine consciente.
OoOoOoOoOoO
Et voilà, c'était le dernier chapitre. Je sais que j'y suis aller un peu fort là, mais c'est là pure vérité. Alors, maintenant je vous le demande, qui sont les sorciers ?
L'Inquisition ?
Des millions de victimes ont ainsi été torturés. Et on est bien content de vivre à cette époque, n'est ce pas ?
Je tiens à préciser que j'ai trouver toutes les informations sur la torture sur internet. Si çà vous intéresse, je peux vous le donner (l'adresse).
A Shadox : (ou la première revieweuse en chef) : au sujet de Binns, je crois que tu as raison. En plus, tu veux connaître la meilleure ? Je veux être prof d'anglais.
Pourvu que je ne me réveilles pas un matin morte et que mon fantôme fasse cours aux pov' élèves…soupir soupir.
Au sujet de la violence, je suis comme toi : je ne supportes pas de vois un être (humain, animal ou végétal) se faire trucider. Je suis allée voir la passion du Christ
(très beau film), mais je me suis sentie trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès mal.
Mais bon, j'espère quand même qu ce chapitre te fera plaisir.
Bisous !
A Emy Black : je sais, je fais des cours très instructif. Mieux que l'aïeul. Je penses bien que tu n'ai pas de tendance sadique ou masochiste, tu me ferais peur là !
le chapitre tant désiré est là, sous tes yeux, alors, j'espère que tu as passer un bon moment.
Au sujet de Binns : une messe sera célébré le 32 avril, à l'église de St herbert. La famille et les amies sont conviées à célébrer cet anniversaire. Amen.
Au fait : joyeuses pâques, et ne manger pas trop de chocolat, gare au kilos !
Laissez moi des reviews, et je vous y répondrais avec toujours autant de plaisir.
Narbeleth
Ps (encore ?) : mon prochaine fic sera sur le seigneur des anneaux, et s'appellera « Juste un baiser », pour ceux que çà intéresse. Je mettrais le premier chapitre
lundi prochain.
Bye !
