Saint valentin morbide
Auteur : Yami Aku
Genre : Pas joyeux du tout mais pas du tout du tout. Boy's love. POV de Draco.
DisclaimerAucun personnage du monde de JKR ne m'appartient.
Note : Si possible, pas d'envi de meurtre à la fin du chapitre contre l'auteur XD
Bonne lecture !
Chapitre3 : La fin d'une guerre
Tout le monde me regarde comme si je venais d'une autre planète. Moi ça me fait doucement rire, surtout la tête de Potter. Et bien quoi ne me dites pas qu'il ce serait inquiété pour moi ? Il m'a fait tellement de mal que je vais pas me plaindre. Je veux le voir souffrir, comme il m'a fait souffrir et je veux tuer Granger parce qu'elle me l'a volé, je vais la torturer, je veux entendre sa voix crier, agonisante pour moi, moi à qui elle a fait du mal.
- Que…que…C'est impossible ! Crit Harry.
Voldemort sourit et m'attire dans ses bras posant ses douces lèvres dans mon cou.
- Et pourquoi cela Potter ? Demande-t-il.
Il ne répond pas mais blanchit, je ne comprend pas son attitude en ce moment, il semble à la fois dégoûté de ce que je suis devenu mais en même temps soulagé de quelque chose et ça je ne vois pas quoi.
Dumbledore se lève.
- Alors le fils comme le père !
- Evitez le comme ce serait agréable, je ne suis pas comme mon père, je ne serais jamais comme lui !
- Et pourtant Malfoy tu es devenu mangemort comme lui. Dit Granger.
Je souris de toutes mes dents, un regard prédateur sur elle.
- De la faute à qui Granger, qui m'a gentiment proposé de partir loin, très loin.
Elle frissonne et recule, les autres la regardent bizarrement, elle ne leur a jamais dit, jamais rien, sur ce qu'elle m'avait dit. Ce n'est pas du tout jolie tout ça.
- 'mione de quoi il parle ? Demande Ron.
- De rien, ce serpent essaye de nous retourner les uns contre les autres.
Voldemort m'embrasse de nouveau et prend la parole.
- Le serpent je ne vois pas de serpent ici même Nagini est resté en bas. Mais je peux le faire monter nous verrons qui à la langue la plus longue entre vous deux.
Harry semble tétanisé, je ne sais pas ce qu'il a mais je crois que sa copine lui a caché beaucoup de chose.
- 'mione, tu veux bien nous expliquer là, je crois que nous sommes perdus, tu as parlé à Malfoy ? Questionne Ron de nouveau.
- Melle Granger peut-on savoir si ses informations sont bien vraies ou si ce ne sont encore que des mensonges ? Demande Dumbledore.
La jeune fille se tourne vers Harry pour y trouver un soutient mais il ne lui tient plus la main, il la regarde juste comme si elle venait de débarquer devant lui. Je souris sadiquement face à cette scène, les gentils contre les gentils, je m'en délecte d'avance mais vraiment beaucoup.
- Harry ne va pas croire ce que dit ce fou, cet assassin !
- Je ne crois rien 'mione tu devrais le savoir, je ne crois plus en rien et en personne depuis…
Il laisse sa phrase en suspend, Hermione me regarde ses yeux me jetant des éclairs, qu'ai-je encore fait moi ?
- Tout est de ta faute, tout a commencé à cause de toi Malfoy et tout finira par ta faute !
La tout le monde me regarde, mais qu'ai-je donc bien fais ? Voldemort se lève et me pose doucement au sol, il lève sa baguette, je me rappelle lorsque je lui ai parlé, lorsque je lui ai raconté mon histoire. J'étais dans une ruelle sombre, gelé, il pleuvait et je pleurais, je déteste pleurer, c'est un signe de faiblesse et rien d'autre. Une ombre noire c'était approché de moi et m'avait tendue la main, je l'ai regardé.
- Tu es le fils de Lucius n'est ce pas ?
- Oui.
- Tes yeux sont ceux d'un enfant perdu mais si tu viens avec moi, je te ferais oublier.
- Oublier ?
- Oui, viens et rejoins moi, deviens Mangemort.
- Je ne veux pas devenir comme mon père !
J'ai vu un léger sourire.
- Dans ce cas, vise plus haut, tu ne seras pas comme lui, tu seras mieux que lui, bien mieux, viens.
Je l'ai regardé et j'ai croisé un regard sang qui en disait long, j'ai pris sa main et je l'ai suivit. Je n'aurais jamais cru ça de moi, jamais, en être réduit à un état si faible. Je n'avais pas mangé depuis une semaine et je me suis évanouie de suite dans ses bras. Plus tard je me suis réveillé dans une grande chambre, nu comme un ver mais tout semblait chaleureux. Un dîner reposait sur la table devant moi. Entouré du drap je m'y suis assis et j'ai tout dévoré.
Depuis ce jour là, Il m'a enseigné tout de la magie noire, des potions, de tout. Je l'ai écouté, je l'ai suivi dans ses sorties solitaires et puis je me suis habitué à lui. On dit que quand on se sent bien avec quelqu'un alors c'est qu'on a trouvé quelqu'un à qui se confier, c'est ce que j'ai fais, il m'a écouté sans m'interrompre et même après, il n'a rien dit. Il m'a juste sourit et m'a proposé une mission bien plus intéressante. J'ai accepté de lui ramener une dizaine d'adolescents, je l'ai fait pour lui qui me montrait de l'affection sans me juger.
Puis il y a eut la messe noire et Voldemort est redevenu ce jeune homme de vingt ans, beau comme un dieu. Pour me remercier, il m'a embrassé et depuis je suis devenu son amant. On ne se quittait plus, je le protégeais. En deux ans, je suis devenu puissant, j'ai tué, j'ai oublié mais qu'ai-je oublié ? Une souffrance, un désir, un amour, non, c'est là au fond de mon cœur ancré en moi. Tout comme les paroles d'Harry ce fameux jour, comme les paroles d'Hermione, comme les miennes.
Je reviens à mon amant sa baguette toujours en l'air en train de créer un espèce de miroir, c'est ça il veut montrer aux autres tout, tout ce qui c'est passé, du moins ce que je lui ai raconté.
Le miroir est formé, il est magnifique et est orné de petits serpents, Dumbledore le regarde.
- Voici ce qui c'est passé, prenez ça comme une façon de vous ouvrir les yeux tout comme on a ouvert les miens sur la vie.
Je souris à ces paroles, je sais de quoi il veut parler, il veut tout simplement dire que je lui ai ouvert les yeux sur l'amour et la vie, sur ce c'est de vivre.
La roseraie apparaît et la conversation emplit la salle. On revoit tout par mes yeux, tout ce que j'ai vécu, les voix, les cris, les mots qui blessent qui font si mal. Je recule, j'ai mal rien qu'en revoyant le passage. Mon père sursaute quand il apprend que je suis sortit avec Potter, qu'on c'est aimé et qu'encore après je l'aimais toujours. Ça brûle en moi, mon coeur se brise rien qu'au souvenir, pourtant j'ai oublié, je n'aime plus Potter, je le hais et rien d'autre.
Je le fixe, lui aussi blanchit et recule au mur, je vois toute la détresse dans ses yeux. Il me fixe ensuite en faisant non de la tête, il ne veux pas croire qu'il a vraiment dit ça, il a oublié lui aussi.
Arrive enfin le moment où Hermione entre en jeu avec moi, seul dans la roseraie.
- Je sais tout Malfoy, tout ce que tu ressens pour Harry, tout ce que lui ressent pour toi mais je crois que je n'arriverais à rien avec lui il est buté et vous continuerez a vous faire mal délibérément.
- Je sais…
- Il ne reste plus qu'une solution, tu l'aimes et lui il ne le veux plus. J'ai pris ta place, ton existence ne te fais que souffrir, tu te fais du mal pour rien, tu l'as entendu n'est-ce pas tout ce qu'il a dit, il le pensais et il restera sur cette idée a moins que tu disparaisses. Là il t'oublieras et plus jamais tu ne sentiras en toi la douleur de le perdre car toi loin de lui tu l'oublieras aussi.
Plus les paroles sont dites plus je vois les autres pâlirent.
- Je sais que tu as compris, Malfoy. Pars, tu ne le fera plus souffrir et toi non plus, refais ta vie loin d'ici loin de lui.
Ils semblent sidérés.
- Vas-y !
Le miroir s'efface sur nous, mes yeux sont voilés, j'ai trop mal, Harry regarde sa copine en hochant la tête désespérément.
- Ce n'est pas vrai ! Tu n'as pas fais ça ?
La jeune fille reculent elle aussi, un rire nerveux.
- Vous n'allez pas croire de telles foutaises ?
- Melle Granger qu'est-ce que cette histoire ?
- Cette histoire n'est rien, c'est une fable pour vous tromper et nous tourner les uns contre les autres.
Voldemort s'avance.
- Je suis peut-être perfide mais jamais je ne vous montrerais ça si je n'avais pas confirmation totale des faits.
Harry ne la quitte pas des yeux, je n'ai jamais aimé ce regard, plein de colère et de haine, le même qu'il m'a lancé dans la roseraie.
- Tu m'as menti Hermione, tu m'as menti !
La Gryffondor le regarde.
- Non !
- Ne me mens pas, ne nous mens pas !
Voldemort avance, il semble assez tendu.
- Bon passons aux choses sérieuses, c'est-à-dire, l'extermination de l'ordre du phénix.
Il lance un sort contre eux, il percute gentiment un membre mais ne lui fait qu'un peut mal juste histoire de ce battre, de mettre tout le monde en place. Je recule et avance ensuite, je me place à côté de mon amant et c'est partit. Tout pars en vrille. Qui tue qui ? C'est flou, la pièce est une vraie ruine et les combats se continuent dans les escaliers, sachant qu'en plus on n'est tombé dans un piège bête, on est prit à revers mais pas grave.
Le sang coule, coule et coule encore, je me retrouve dans l'escalier loin de Voldemort, je n'aime pas être loin de lui, il ne faut pas croire que c'est parce qu'il est puissant et qu'il est redevenu jeune qu'il peut survivre ainsi dans une bataille. J'essaye de revenir vers lui mais je n'y arrive pas, je continue de lancer des sorts et encore laissant des montagnes et des montagnes de cadavres et pas qu'humaine.
Soudain une lumière verte éclate en haut, je me mes à courir laissant mon adversaire, j'ai mal au coeur, que ce passe- t-il, je me prends un coup d'épée dans le ventre et tombe au sol. J'ai mal et le sang coule de la plaie mais je me relève. Mon père est à mes côtés et sourit. C'est lui qui m'a sauvé, je lui fais un faible sourire mais très faible. Je n'aurais jamais cru qu'il se serait inquiété pour moi, ni qu'il me sauverait, jamais, mais alors là jamais.
- Viens on y va.
On se jette dans les escaliers et revenons à l'étage, la pièce est toujours dans le vert et je vois Harry face à Tom en train de lui tenir tête. C'est un sort impardonnable mais encore plus dangereux que les trois. Que faire, Tom ne tiendra pas, ni Harry, je ne sais pas quoi faire, je ne peux rien faire.
Les autres se battent autour de nous. Mon coeur à mal, j'ai mal, c'est horrible, je ne sais pas quoi faire. D'un côté il y a la personne que j'aime et de l'autre celle que je voulais oublier et que je n'arrive pas à oublier. Je les aimes autant l'un que l'autre que faire ? Je ne veux pas les voir mourir. Qui a dit un jour que dans notre famille nous n'avions pas le sens de la chevalerie, que nous ne pension qu'à nous ?
Mon père aussi ne sais pas quoi faire, je réfléchis même plus tellement je sens que tout est perdu, j'ai mal. Je vois les deux faiblir, ils vont y laisser leur peau. Hermione en face ne fait rien, elle les regarde pathétiquement. Je croise son regard et c'est à ce moment que tout s'éclaire en moi. Je m'élance et m'interpose entre les deux prenant le coup des deux côtés et tombant à genoux, je crache du sang, j'ai encore plus mal qu'avant encore plus. J'entend mon père crier un non, puis le flux s'arrête d'un coup. Ça fait bizarre, je me sens bien d'un coup, j'ai mal mais c'est flou. Je tombe au sol, il est froid, je tremble, nan, c'est moi qui ait froid. Je regarde autour de moi et j'aperçois deux visages, celui de Tom et Harry, ils ont l'air inquiet pourquoi ?
- Draco tu m'entends ?
- Mon ange ?
Je leur souris, les deux hommes que j'aime sont autour de moi, les deux personnes que je n'aurais jamais tant aimées, les deux personnes pour qui j'ai donné ma vie. Je sais à présent, on se voile la face mais les sentiments sont là. Ils sont réelles on ne peut pas les oublier, on ne peut rien faire, rien, j'ai toujours aimé Harry, je ne pouvais pas l'oublié et Tom non plus. Je lesi aime trop tous les deux. Je suis cruel avec eux en fait. L'amour ne doit pas être pour moi, c'est trop compliqué.
- Draco, regarde moi, je t'en pris, ne ferme pas les yeux.
- Mon ange, je suis désolé, j'aurais du t'écouter !
Je les regarde tour à tour et parle doucement, le goût âpre du sang dans ma bouche.
- Peut-être est-ce mieux ainsi, non ? Peut-être que c'est plus simple comme cela ? Il faut bien mourir un jour…
Les deux garçons ne semblent pas d'accord avec mon raisonnement, j'ai plus de force, je l'ai aime tant tous les deux, je me redresse doucement, je me demande bien où je trouve encore le moyen de me relever peut-être parce que je rêve dans ce cas laissez moi le finir, je veux le finir. Une fois assis, je demande doucement.
- Une faveur, une seule, arrêtez cette guerre stupide, ne mourrez pas, je vous aime trop pour ça…
Tom me prend dans ses bras et Harry capture mes lèvres, je n'ai jamais oublié, ses lèvres si douces, ça m'a tellement manqué. Il lâche mes lèvres.
- Promettez le moi !
Tom prend à son tour possession de mes lèvres.
- Je te le promes…
Je tourne mon visage vers Harry, une larme coules le long de sa joue, je ne veux pas le voir pleurer, juste sourire comme avant, juste ce sourire que j'aimais tant. Je lui essuie les larmes tendrement.
- Ne pleure pas !
- Mais j'ai été si bête de la croire, de casser, de ne pas te laisser t'expliquer…
Je le fais taire d'un baiser.
- On a été bête tous les deux, alors chut.
Je crache du sang et ferme doucement les yeux, je me sens flotter, plus rien, je ne me sens plus, le vide.
oOo
Draco ferma les yeux, les deux hommes crièrent en même temps. On venait de leur arracher le coeur. Tous les autres, mangemorts, aurores, membres de n'importe quel ordre cessèrent le combat et regardèrent les deux garçons à genoux et la frêle silhouette dans leur bras, inanimée, sans vie, sans rien. Dumbledore s'approcha d'eux.
- Que c'est-il passé ?
- Il est mort ! Gémit Harry en enfouissant son visage dans le cou de son parrain.
- Abruti, imbécile, c'est tout ce que tu es, un imbécile !
Lucius posa sa main sur l'épaule de son maître, là l'homme ressemblait plus à un adolescent perdu qu'à un grand mage des ténèbres. Hermione resta en retrait regardant la scène. Ennemis ou pas tous étaient rassemblés autour de la silhouette de Draco.
A suivre…
Je viens de vous faire le remake de Roméo et Juliette version à trois. Et Draco a su garder son côté théâtral…bon je pars me planquer…
Kisu
