C'est ma toute première fic sur HP, jamais finie et donc jamais postée.

« Alors Lucius, as tu fait ce que je t'avais ordonné ?

Oui maître, tout est prêt, ce petit imbécile mourra avant la fin de cette année, et d'une main qui lui sera chère ».

Voldemort éclata d'un rire grinçant, et fut bientôt accompagné par Malefoy. D'une voix sifflante, entrecoupée d'éclat de rire, Voldemort continua :

« Oh mon cher, cher petit Harry, quelle tragédie. Tu seras trahi par un membre de ta famille. »

L'adolescent se réveilla en sursaut, cette douleur. Encore et toujours cette cicatrice. Reprenant sa respiration, il laissa l'air tiède de sa chambre chassé le rêve. Puis il chaussa ses lunettes et jeta un coup d'œil à son réveil : 1H00. Ca y est ! se dit-il j'ai 16 ans. Sans bruit il se leva et se dirigea vers son bureau, Dumbledore lui avait expressément demandé de l'avertir quand il faisait ce genre de rêve. D'une main sure, malgré son inquiétude, il prit un morceau de parchemin, une plume et écrivit :

Cher professeur. Comme vous me l'avez demandé je vous écrit pour avertir que j'ai encore rêver de Voldemort. Je pense que ce rêve est plus une vision qu'autre chose, puisque ma cicatrice m'a de nouveau fait mal. Dans ce rêve je voyais Lucius Malefoy qui affirmait à Voldemort que tout était prêt pour ma mort durant cette année. Voldemort riait et disait que je mourrais de la main d'un membre de ma famille. Je ne doute pas que les Dursley m'apprécieraient mieux mort que vif, mais connaissant Voldemort et les Dursley je les voit mal s'allier contre moi. Mais à part eux je ne me connais aucune famille. Je ne sais pas quoi en pensé. J'espère que vous y verrez plus clair que moi.

Avec tout mon respect.

Harry

Il relu sa lettre, peut-être un peu trop personnelle, mais il connaissais Dumbledore depuis maintenant 5 ans et ce dernier l'avait toujours soutenu et protégé. C'était peut-être aussi le fait d'avoir 16 ans, après tout il était un homme maintenant. Et puis ce n'était pas une affaire qui concernait le directeur de l'école mais une affaire qui concernait le plus grand sorcier de son époque et l'ami de ses parents. Haussant les épaules, Harry confia la lettre à Hedwige et ne se posa plus de questions. Il aurait voulu aller se recoucher mais le sommeil le fuyait aussi décida-t-il de lire un peu. Il plongea dans « Enchantement et sort de niveau 7 », normalement ce livre était pour les 7° années, mais depuis le retour de Voldemort Harry avait décidé d'apprendre le plus de sorts possibles au cas où. Malgré sa détermination, il s'endormit bientôt sur l'imposant volume.

Le soleil et une boule de plumes nommée Coq le trouvèrent endormi la tête dans le livre. Hululent d'une voix stridente, le petit hibou ne tarda pas à le réveiller. Papillonnant pour chasser les vestiges de sommeil, Harry attrapa l'oiseau et détacha la lettre attaché à sa patte. C'était, comme il fallait s'y attendre, une lettre de Ron, son meilleur ami.

Cher Harry

Bon anniversaire Dumbledore à envoyer un hibou à mes parents hier, il demande à ce que l'on te prenne chez nous pour le reste des vacances, donc on viendra te chercher le jour de ton anniversaire vers 14h00. Maman veut que tu demande à tes moldus, au moins pour la forme, mais de toute façon qu'ils soient d'accord ou non ca change rien. A tout à l'heure

Ron

P.S. : Désolé mais en ce moment j'ai plus du tout d'argent donc j'ai rien pu t'acheter, mais promis je me rattraperais à Noël.

Harry sourit en lisant le passage disant que son oncle et sa tante n'avait pas le choix. Résolu à ne pas trop se mettre les Dursley à dos, il décida de demander. Après tout il lui fallait encore passer près de deux étés ici alors autant qu'ils se passent bien, ou le moins mal possible. De toute façon, son oncle ne refuserais pas trop effrayer à l'idée que le parrain de Harry puisse venir pour tous les tuer. Harry s'habilla rapidement et descendit prendre son petit déjeuner, comme d'habitude son cousin se plaignait de n'avoir pas assez à manger. Harry sourit discrètement, ca faisait deux ans que Dudley était au régime, et il devait reconnaître que cela portait ses fruits, maintenant son cousin était moins large que haut. Il s'assit en disant bonjour, sans même prêter à attention à une réponse qui ne venait jamais. Son oncle était plongé dans les pages économiques du journal, pendant que sa tante tentait d'encourager son fils à poursuivre son régime. Cette attitude agaça Harry, et il se dit que pour une fois il n'avait pas envie d'être diplomate. Il se tourna vers son oncle et dit :

« Les Weasley viennent me prendre à 14h00 aujourd'hui, je resterais chez eux pour le reste des vacances. »

Le journal s'abattit sur la table et Harry vit le visage de son oncle prendre une couleur rappelant un cochon, d'une voix tremblante de colère il dit :

« Et qui te dit que cela nous convient ? »

D'habitude Harry manœuvrait son oncle assez doucement mais aujourd'hui il avait décidé que ca suffisait, d'un ton froid, en plantant son regard dans celui de son oncle il répondit :

« Personne mais peut-être veut tu que j'en parle à Sirius ? »

L'oncle Vernon, pâlit à la mention du parrain de Harry. Pour les moldus Sirius Black était un dangereux criminel fou, et pour les sorciers il était celui qui avait trahit James et Lily Potter, les parents de Harry. Mais aucune des deux versions n'étaient vrai. Harry continua sur le même ton :

« Ecoute oncle Vernon, ca fait trois étés de suite que l'on joue à ce jeu là, tu me refuse quelque chose j'appelle Sirius, tu le sait. Alors autant arrêter, en plus vous ne pouvez pas me voir en peinture alors autant me voir le moins possible. »

Vernon Dursley grommela quelque chose qui ressemblait à un « très bien fait comme tu veut ». Harry sourit largement en remerciant son oncle puis il monta préparer sa valise.

Quelques jours après que Harry soit arriver chez Ron, Hedwige lui apporta la réponse de Dumbledore. Après l'avoir lu, Harry resta plusieurs minutes sans émettre le moindre son, puis il secoua la tête d'un air de dire c'est impossible. Ron dut le secoué vigoureusement pour le faire sortir de cet état. Harry le dévisagea d'un air triste et lui tendit la lettre.

Cher Harry

Comme tu le sait, nous ne pouvons légalement rien contre Lucius Malefoy, mais ne désespère pas il finira par payer ses crimes. Pour ce qui est de cette personne censé être un membre de ta famille, je connais bien quelques personnes qui pourraient correspondre. Je préfère ne pas t'en dire plus par hibou, aussi j'aimerais que tu dise à Molly et à Arthur que je passerais bientôt te voir chez eux.

Amicalement

Albus Dumbledore

P.S. : Bon anniversaire (désolé pour le retard).

Ron resta figé lui aussi, puis d'une voix rauque il demanda :

« Tu crois qu'il y a encore quelqu'un de ta famille qui soit en vie ? Je veut dire un sorcier ? »

Harry secoua la tête, tentant de retenir ses larmes et sa colère :

« Je n'en sais rien Ron, mais s'il y a encore quelqu'un pourquoi est-ce que j'ai du vivre un enfer pendant onze ans chez les Dursley ? »

Il pensait à toutes ces années où il aurait pu vivre comme n'importe lequel des enfants sorciers, et qu'il avait passé dans un placard sous l'escalier de son oncle de sa tante. Triste pour son ami, Ron lui passa un bras sur autour des épaules, il ne savait pas quoi dire pour le réconforter. Il resta là, à coté de Harry pour lui faire sentir qu'il pouvais compter sur lui. Harry le regarda dans les yeux et lui sourit et disant :

« Merci Ron »

Le rouquin lui rendit son sourire :

« Pas de problèmes Harry. »

Harry tapa dans ses mains et se leva, il ne voulait pas se morfondre, ca n'apportait rien. Ron et lui descendirent à la cuisine pour avertir Mrs Weasley de l'arriver de Dumbledore. En rentrant dans la cuisine ils se rendirent compte que c'était trop tard, Albus Dumbledore était déjà assis en train de siroter une tasse de thé tout en discutant avec la mère de Ron. En les entendant il tourna la tête et sourit :

« Bonjours messieurs. »

D'une même voix les garcons répondirent :

« Bonjour professeur. »

Dumbledore se tourna vers Mrs Weasley et dit :

« Vous nous excuserez Molly mais je dois parler à Harry seul à seul, ce sera à lui de vous dire ce qu'il veut après. »

Mrs Weasley sourit :

« Ne vous en faites pas Albus, je dois aller faire quelques courses et mon petit Ron va m'accompagner. »

Le « petit » Ron, qui devait bien faire dans les 1m80 bredouilla quelque chose qui devait vouloir dire qu'il voudrait rester mais Harry, lui posa une main sur l'épaule et lui murmura :

« S'il te plaît Ron, je te raconterais tout après mais je préférerais être seul avec le professeur. » Ron hocha la tête et sorti en compagnie de sa mère.

Dumbledore d'un geste invita Harry à s'asseoir, et dit :

« Je suppose que cela à du te faire un choc quand tu as lu ma lettre. Et tu t'es sans doute demander pourquoi tu avait du supporter les Dursley pendant onze ans. Je me trompe ? »

Harry secoua la tête sans répondre. Le professeur poursuivit :

« Il y a deux raisons pour lesquelles j'ai préféré t'envoyer là- bas, tout d'abord la personne qui était ton plus proche parent était trop jeune pour s'occuper d'un bébé, et aussi parce que je pensais qu'il était mieux pour toi que tu vive loin de ta notoriété. Les autres personnes et bien je n'avais pas confiance en eux.»

Harry posa la question qu'il avait dans la tête depuis qu'il avait fait ce rêve :

« Qui est celui qui m'est le plus proche ? »

Dumbledore sourit et dit :

« C'est ton oncle Harry, le frère de ton père. »

Harry resta bouche bée en entendant ca, mais en réfléchissant personne ne lui avait jamais dit que son père était fils unique. Il l'avait cru parce qu'on ne lui avait jamais parler de cet oncle. Il demanda pourquoi.

« Il y a plusieurs raisons, Harry, l'une d'elle est que ton oncle est quelqu'un de spécial. Tout d'abords quand il à atteint l'âge d'homme, il est devenu Auror dans ces conditions il pensais que tu serais plus en sécurité loin de lui. Je crois aussi, mais c'est un avis personnel, qu'il aurait trop souffert de te voir, on te l'a déjà dit mais tu ressemble à ton père de façon frappante. Et pour lui son frère était tout, la dernière raison qui n'est pas la moindre je ne peut pas te la révéler, c'est à lui de le faire. »

Harry ne savait pas bien s'il devait être ravi de se découvrir une famille dans le monde des sorciers, ou s'il devait craindre cet oncle inconnu contre lequel son rêve l'avait mis en garde. Devinant ses pensés Dumbledore continua :

« Pour en revenir à ton rêve, je suis persuadé que ce n'est pas lui que tu doit craindre. Quand il était Auror c'était un des meilleurs, il a été l'élève d'Alastor Maugrey. Et de plus je suis quasiment sur que personne à part moi ne connaît son lien de parenté avec toi. Tu ne pourras pas t'en rendre compte bien sur, mais il utilise un sortilège d'apparence tout le temps. Toi tu verras sa ressemblance avec ton père, mais personne d'autre ne le peut. »

Harry avait une confiance aveugle dans les jugements de Dumbledore, mais c'était la première fois que ce jugement entrait en opposition avec un de ces rêves si particuliers. Résolu à en apprendre le plus possible sur ce nouvel oncle il interrogea le vieux sorcier :

« Parler moi de lui s'il vous plaît. »

Dumbledore afficha un sourire triste :

« Je vais te raconter ce que je peut, les blancs que je laisserais il les compléteras lui-même s'il le veut. Il faut d'abord que je te parle un peu de tes grands parents, c'étaient de très grands sorciers tout les deux. Ta grand mère était issu d'une très ancienne famille de sorciers, de même que ton grand père, leur union fut salué par beaucoup comme un modèle de ce que tout sorcier de sang pur devrait faire. Mais ils ne voyaient pas les choses ainsi, pour eux l'important c'était leur amour, à part tes parents j'ai rarement vu un couple mieux assorti. Ils n'eurent pas d'enfants tout de suite à cause de leur travail, ils étaient Aurors tout les deux, par un retour des choses c'est ton grand père qui forma Alastor Maugrey. Quand ils décidèrent de changer de métier, ils firent tout pour avoir des enfants. Morganne, ta grand-mère, tomba rapidement enceinte, et 9 mois plus tard ton père naissait. Pendant longtemps ils tentèrent d'avoir un autre enfant, mais cela s'avérait impossible. Ils reçurent de l'aide, ne me demande pas laquelle, c'est un des blancs de l'histoire. Toujours est-il que ton oncle naquit, quelques 11 années après ton père, James à été très triste de devoir partir à Poudlard alors que son petit frère venait de naître. Arthur, ton grand père, voulait lui donné le nom d'Albus par respect pour moi, j'ai refusé, alors ils le baptisèrent Calmacil. C'est un nom très ancien qui veut dire « épée de lumière ». La vie continua, Calmacil grandissait, ton père rentrait presque à toutes les vacances pour le voir. James prenait très au sérieux son rôle de grand frère. Il y a sans doute une chose que tu ignore, en plus du reste, sur ton père c'est qu'il a enseigné à Poudlard. Et il ne l'a fait que pour pouvoir veiller sur son petit frère, quand ton oncle eu onze ans, ton père vint me trouver et me demanda de l'engager, même si c'était comme concierge. Arthur et Morganne furent tués pendant la première année de ton oncle à Poudlard, ton père devint son tuteur. Et il c'est démené comme un diable pour lui. Ton père craignait toujours que les mangemorts ou Voldemort lui- même ne veuille lui faire du mal, tes grands parents avaient été assassinés à cause de leur ancienne fonction d'Auror. Et de la manière la plus abjecte qui soit. C'est le propre neveu de ta grand-mère qui les a tués. Après coup il a jurer avoir agit sous l'emprise de l'imperium, mais je n'y ai jamais cru. Quand ton oncle fut majeur, ton père eut une longue conversation avec lui. Ton père vint me voir après, il s'en voulait beaucoup, il avait dit à son frère que désormais il était assez grand pour se débrouiller seul. Il croyait honnêtement ce qu'il disait et que c'était mieux pour ton oncle, mais ton oncle à refuser de l'entendre, James m'a dit que ton oncle avait fondu en larmes lors de cette conversation, ton père lui était indispensable. Blessé, ton oncle disparu pendant plusieurs mois, quand on le retrouva, tes parents étaient morts, et toi tu était déjà chez les Dursley, il m'a demandé de veiller sur toi, et il est reparti, non sans m'avoir fait jurer que lorsque tu aurais 16 ans je m'arrangerais pour que vous vous retrouviez face à face. Voilà Harry, c'est tout ce que je peut te dire. »

Harry ne bougea pas pendant quelques instants, puis il sentit ses yeux le piquer. Lui même ignorait si c'était des larmes de colère ou de peine. Puis une question lui vint à l'esprit il la posa :

« Professeur, qui était l'homme qui à tué mes grands parents ? »

Dumbledore, baissa les yeux, ce que Harry ne l'avait jamais vu faire devant qui que ce soit, et dit :

« Je te l'ai dit, le neveu de ta grand mère. »

Harry était résolu à savoir aussi reposa-t-il la question sous une autre forme :

« J'avais compris professeur, mais je vous demande son nom. »

Dumbledore, plongea alors son regard dans celui de Harry et dit gravement :

« Tu veut vraiment savoir ? Es-tu sur de ne pas regretter quand tu saura ? »

Harry hocha vigoureusement la tête en disant :

« Sur et certain, alors qui est-ce ? »

Dumbledore soupira et dit :

« C'était...............................................c'était Lucius Malefoy. »

Harry resta la bouche ouverte, il c'était attendu à beaucoup de chose mais pas à ca, non tout, tout sauf ca. Mais alors si Lucius était le neveu de sa grand mère, ca faisait de Drago son cousin, éloigné certes, mais son cousin tout de même. Harry se racla la gorge pour s'assurer que sa voix ne serait pas qu'un couinement et dit :

« Drago le sait ? »

Dumbledore secoua la tête en répondant :

« Non, je doute même que la femme de Lucius le sache, c'est à toi de décidé si tu veut lui dire, pour une fois je n'ai pas de conseil à te donner. »

Harry laissa passer quelques minutes pour assimiler ce fait et reprit :

« Vous m'avez dit que vous deviez arrangé une rencontre entre Calmacil et moi quand j'aurais 16 ans. Je les ai et je ne l'ai toujours pas vu. »

Dumbledore sourit en acquiesçant :

« C'est vrai tu ne l'a toujours pas vu, mais tu le verras bientôt. Je te le promet, je dois te laisser Harry, je te vois à la rentrer. Au revoir. »

Avant que Harry ait pu dire quoi que ce soit, Dumbledore avait disparu. Harry resta assis perdu dans ses pensés, jusqu'à ce que Ron et sa mère rentrent. Après avoir aider à ranger les courses, Harry monta avec Ron dans la chambre qu'il partageaient. Ron aurait voulu le bombarder de question, mais à voir la tête que faisait son ami, il se retint. Comme lorsque la lettre était arriver il se contenta de s'asseoir à coté de lui sur le lit et de lui passer un bras autour des épaules. Harry ne dit rien pendant plusieurs minutes puis il lui raconta tout, sans rien omettre, même pas sa parenté avec Malefoy. Ron resta sans réaction quelques instants puis dit :

« Harry, tu pourrais être parent avec Tu-Sais-Qui, ca ne changerais rien pour moi, tu es mon meilleur ami un point c'est tout. Y'a rien qui pourra changer ca. »

Harry regretta un moment de ne pas être plus jeune que Ron pour pouvoir pleurer dans ces bras, qui pour lui était ceux d'un frère. Le rouquin le sentit et pris son ami dans ses bras en murmurant :

« Harry ca sert à rien de tout garder à l'intérieur de toi, parle, crie, pleure. Mais ne te ferme pas à moi. »

Harry le regarda dans les yeux, puis se laissa aller, il pleura comme jamais il n'avait pu le faire. Ron le serrait dans ses bras Harry savait que son ami ne le blesserait jamais, qu'il serait toujours là pour lui, qu'il donnerais sa vie pour lui et réciproquement. C'était la première fois qu'il ressentait ca, cette impression de sécurité, à 16 ans c'était la première fois, alors qu'il aurait du grandir avec ce sentiment. Et s'il n'avait pas pu le faire c'était uniquement à cause de cette ordure de Voldemort. Si cet être répugnant n'avait pas existé alors tout aurait été différent. Quand il fut enfin calmé, Ron le lâcha, Harry le dévisagea en souriant à travers les larmes qui coulaient encore de ses yeux, et dit :

« Merci Ron. »

Ron rougit un peu, et répondit :

« Y'a vraiment pas de quoi Harry. »

Le reste des vacances se passa sans incident, puis vint le jour de la rentré. Harry et Ron étaient inquiets, il n'avait pas eu de nouvelles de Hermione depuis longtemps, il ne l'avaient même pas vus sur le chemin de traverse en allant faire leurs achats pour la rentré. Quand il pénétrèrent sur la voie 9 ¾ ils la cherchèrent des yeux, mais ne la trouvèrent pas. Comme à leurs habitude ils s'installèrent au fond du train, le machiniste siffla et le train parti. Le voyage se déroula calmement, trop calmement au goût de Harry, il avait espérer et redouter de voir Drago, il voulait lui parler. Il voulait lui dire, il se sentait étrangement attaché à ce nouveau cousin. Mais ni Drago, ni ses deux sbires ne se montrèrent. Harry était nerveux, il avait l'impression que ce voyage serait le dernier qu'il ferrait vers Poudlard. Ron tenta de le dérider, mais sans succès, un lourd silence s'installa. Chaque tentative de relancer la conversation de la part de Ron se soldais par un échec, et il fini par renoncer. Le train arriva enfin à la gare de Pré-au-Lard, où comme d'habitude ils furent accueillit par Hagrid. Le trajet jusqu'au château fut aussi silencieux que celui depuis Londres. Une fois installé dans la grande salle, Harry commença à revivre, il se savait en sécurité ici, il regarda la table des professeurs et vit une chaise vide. Comme tout les autres professeurs lui était connus, il conclut que c'était celle du nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Harry eut beau chercher dans toute la salle il ne vit ni Hermione, ni Drago. Et il dut reconnaître qu'il se faisait du souci pour les deux. Le professeur McGonagall entra avec les premières années et la cérémonie de répartition commença. A la grande surprise de Harry ils y eux peu d'élèves envoyé à Serpentard, il aurait jurer qu'avec le retour de Voldemort l'inverse aurait du se produire. Une fois la cérémonie terminée Dumbledore se leva et dit :

« Bienvenue à tous, avant de vous laisser remplir vos estomacs j'ai quelques annonces à faire. Tout d'abord je vous prie d'accueillir votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Mr Evans. »

Harry resta figé quelques instants en voyant un homme assez jeune s'asseoir à la table des professeurs. Il aurait été inutile de nier leur parenté, en dehors des yeux et des cheveux ils se ressemblait comme deux gouttes d'eau, Harry venait de découvrir son oncle. Les yeux de son oncle étaient bleus, et ses cheveux avaient la même tendance que les siens à partir dans tout les sens, mais ils n'étaient pas noirs, il étaient blancs. Harry comprit que c'était du à une très grande souffrance. Son oncle dévisagea et sourit tristement, Harry fut frapper par la tristesse qu'il lut dans ses yeux. Dumbledore continua :

« Comme nos deux préfets en chefs nous ont quittés l'année dernière je vous présentent les deux nouveaux : Miss Cho Chang. – la nouvelle préfete en chef entra par la porte située derrière la table des professeurs- et Miss Hermione Granger. »

Ron lâcha un « Quoi ? » tonitruant, qui heureusement passa inaperçu au milieu des applaudissements. Hermione vint les rejoindre et croula sous les félicitations. Harry lui sourit, et lui dit qu'il était fier d'elle, ce qui la fit rougir. Ron quant à lui ne c'était toujours pas remit de la nouvelle et bredouillais des « quoi ?, comment ?, c'est pas possible ». Hermione rit de sa surprise, et décida de lui asséner le coup de grâce, elle s'approcha de lui et l'embrassa fougueusement. Ce qui permit à tous d'admirer une paire d'oreille particulièrement rouges. Ron resta figé en la regardant, puis pour ne pas être en reste, lui rendit son baiser avec autant de fougue. Harry rit et dit :

« C'est pas trop tôt, vous aurez mit le temps pour vous décider. »

Les trois amis rirent, Harry se sentit très heureux pour ses amis, et reporta son attention sur Dumbledore.

« Je suis sure que votre jeune préfète en chef apprécient cet accueil – Il regardait Ron et Hermione avec amusement, ce qui les fit rougir -, et donc il ne me reste plus qu'a vous dire bon appétit. »

Sur ce les plats se remplirent de nourriture et le banquet commença.

Harry venait de finir son dessert quand une main se posa sur son épaule, il se retourna pour découvrir son oncle:

« Bonjour Harry, tu me fais une petit place ? »

Harry rougit, et hocha la tête en disant :

« Oui bien sur professeur. »

Son oncle sourit tristement, et répondit :

« Quand nous ne sommes pas en classe Harry, appelle moi Calmacil. »

Harry hocha la tête à nouveau, son oncle continua :

« Je ne peut pas te parler maintenant y'a trop de monde, demain tu as cours avec moi l'après-midi, tu pourras rester après et là on parleras. Ok ? »

Harry hocha la tête encore une fois, il était intimidé par cet homme, il répondit doucement :

« Avec plaisir Calmacil. »

Il avait prononcé le nom d'une vois très basse, comme s'il se trouvait ridicule d'appeler son oncle par son prénom. Calmacil devina aisément son trouble et se leva pour ne pas l'embarrasser davantage. Hermione le regarda partir et dit :

« Pourquoi il te permet de l'appeler comme ca ? »

Harry réalisa alors qu'il ne lui avait rien dit et lui expliqua tout à voix basse, il ne voulait pas que tout le monde soit au courant. Hermione lui sourit en disant :

« Harry c'est fantastique, tu as enfin trouver une famille. »

Il n'y avait pas vraiment pensé ainsi, il était un peu bloqué par son rêve, mais après tout si Dumbledore lui faisait confiance....

Ils montèrent bientôt se coucher, Ron et Hermione échangèrent un long baiser dans la salle commune avant de se séparer pour la nuit. Harry devina que Ron aurait cent fois préféré rester avec elle toute la nuit, et à voir le regard de Hermione c'était réciproque. Harry et Ron montèrent finalement dans leurs dortoirs, Harry taquinait Ron à propos de Hermione ce qui avait la gracieuse conséquence de le faire rougir jusqu'au oreilles. Harry finit par s'arrêter et lui dit le plus sérieusement du monde :

« Ron, je suis super content pour vous, vraiment. Tu as beaucoup de chance, c'est vraiment une fille exceptionnelle. »

Sur ce il ferma les rideaux de son lit en entendant les remerciements de Ron.

Harry rêvait, il voyait à nouveau Lucius Malefoy, mais cette fois-ci il était avec Drago, qui ne portais rien d'autre qu'un caleçon, et le battais furieusement à coup de canne en hurlant :

« Tu déshonore notre famille, notre maître te fait la faveur de te prendre à son service et toi tu refuse. Tu me fait honte, comment ai-je pu avoir un fils aussi faible. »

Drago était par terre hurlant de douleur, entre chaque coups il hurlait sa haine pour son père et pour Voldemort . Lucius cessa de le frapper, Drago se releva, il était couvert de sang, de nombreuses traces rouges indiquaient les futurs hématomes qui constelleraient son visage et son corps. Il dévisagea son père, royal malgré son apparence et dit :

« Ton seigneur des ténèbres n'est qu'une ordure. Et comment ose tu me parler de famille, toi qui est un traître à ta propre famille – son père afficha une expression de surprise, Drago continua – Et oui je sais tout, tu aurait voulu me cacher ca, mais j'ai découvert que tu avait tuer ta propre tante, tu ne m'a appris que deux choses, à respecter sa famille par dessus tout et à haïr le reste du monde. Comment as tu osé prôner ce genre de choses, tu as presque réussi ton coup, aujourd'hui je te hais, et je ferais tout pour défendre la seule famille qu'il me reste. Et oui père, je me dresserais contre toi et contre Voldemort pour suivre le principe que tu m'as enseigné je protégerais Harry au péril de ma vie s'il le faut. »

Lucius resta bouche bée, il avait l'impression de ne pas connaître l'homme qui était en face de lui, avant qu'il est put dire ou faire quoi que ce soit, Drago reprit :

« Tu n'es plus mon père, et la prochaine fois que je te verrais je ferrais tout pour éliminer la menace que tu représente. Adieu. »

Drago disparu, il avait transplaner. Mais le rêve continua et Harry vit Voldemort rentré dans la pièce, il regarda autour de lui et dit :

« Où est-il ? »

Lucius tomba à genoux et geignit :

« Maître pardonnez moi il c'est échappé, je comptais le faire revenir sur sa décision mais il n'a rien voulu entendre. »

Voldemort cria :

« Tu n'es qu'un imbécile, maintenant tout peut échoué, il en sait trop. Trouve le et tue le, et pour ne pas que tu refasse cette erreur je vais te châtier. »

Malefoy resta à genoux sachant très bien ce qui allait se produire. Voldemort sorti sa baguette et lui jeta un doloris. Dans les cris de Mr Malefoy Harry se réveilla.

Sa cicatrice le brûlait encore, il était terrifier, pas pour lui mais pour Drago, il devait prévenir Dumbledore. Il passa rapidement ses vêtements, prit sa cape d'invisibilité et sorti. La salle commune était vide, il quitta la tour, il se dirigea rapidement vers le bureau du directeur, mais en passant devant la grande porte il entendit du bruit. Il se figea redoutant de tomber sur Russard ou pire sur Rogue. Il n'arrivais pas à identifier le bruit on aurait dit des pleurs, il s'approcha de la source du bruit pour découvrir, un corps devant la porte d'entrée. La personne vivait, il se baissa et hoqueta en découvrant Drago en sang, pleurant et se maudissant de ne pas avoir la force de continuer. Harry ôta sa cape normale le couvrit avec et se pencha sur lui en disant :

« Drago ? Tout va bien, je suis là. »

Drago poussa un petit cri de surprise, et ses yeux brillèrent en découvrant Harry, d'une voix douloureuse il dit :

« Harry, fait attention, il y a quelqu'un qui veut te tuer. »

Harry lui posa un doigt sur la bouche en disant :

« Je sais Drago, et je sais qui t'a mis dans cet état et pourquoi. Je vais m'occuper de toi rassure-toi, tu es en sécurité. »

Drago secoua la tête en disant d'une voix faible :

« Moi c'est pas l'important, il faut que toi tu vive, tu es le seul à pouvoir le vaincre. Il le sait et il a peur de toi, quelqu'un de ta famille qui est ici pour te tuer. »

Il toussa en crachant du sang, Harry craignait pour lui, depuis cinq ans ils étaient ennemis mais depuis un mois tout avait changé. Aujourd'hui il ne pardonnerais à personne de faire du mal à Drago. Il sorti sa baguette et fit léviter Drago, puis il couru jusqu'à l'infirmerie. Il tambourina à la porte jusqu'à ce que Mrs Pomfresh apparaisse, elle faillit l'envoyer paître, mais en voyant Drago et l'état dans lequel il était elle ouvrit sans un mot et dit à Harry de le déposer sur un lit. Très efficace malgré l'heure elle prit les choses en mains, et dit à Harry d'aller chercher le directeur. Harry couru comme un fou jusqu'à la gargouille qui marquait l'entrée du bureau, mais au dernier croisement il tomba, littéralement, sur Rogue. Ce dernier d'une voix sinistre commença :

« Mr Potter se promène encore..... »

Mais Harry ne le laissa pas continuer :

« Je sais professeur, mais là vous voyez j'en ai rien à foutre de vous, Drago est blessé et je dois avertir le directeur. »

Rogue resta stupéfait en entendant Harry lui parler ainsi, mais la mention de Drago sembla le calmer d'un ton inquiet, que Harry ne lui avait jamais connu il dit :

« Il va bien ? »

Harry secoua la tête :

« Non son père la battu à mort parce qu'il refusait de rejoindre les rangs des mangemorts. »

Rogue se releva, saisi Harry par le bras et le traîna jusqu'à la gargouille. L'escalier était toujours là et ils grimpèrent rapidement, sans frapper Rogue entra dans le bureau. Dumbledore était assis en train de lire un parchemin, en voyant Rogue il dit :

« Inutile de revenir là-dessus Severus, je partage pleinement vos inquiétudes mais nous ne pouvons rien faire. »

Puis voyant Harry il faillit poser une question mais Rogue l'interrompit :

« Drago est à l'infirmerie, Lucius l'a battu à mort et il a réussi à parvenir jusqu'ici. »

Dumbledore hocha la tête, apparemment pas surpris du tout. Il se mit à coter de Harry lui prit la main, et une seconde plus tard ils étaient tout les trois à l'infirmerie. Harry se précipita vers Drago, toujours très mal en point, doucement il lui pris la main et l'appela plein d'espoir :

« Drago, Drago, le directeur est là, tout va s'arranger on lui ferra payer ca je te le promet. »

Dumbledore et Rogue se dévisagèrent, même le directeur semblait surpris du ton employé par Harry, on avait l'impression qu'il parlait à la personne qui lui était la plus chère au monde et pas à son pire ennemi. Les deux professeurs sourirent et Rogue dit :

« Alors ca a commencé, n'est-ce pas ? »

Dumbledore hocha la tête d'un air satisfait. Puis il se tourna vers Mrs Pomfresh :

« Alors Pom-Pom comment va-t-il ?

Il est très résistant Albus et il s'en sortira, d'ici une semaine il sera sur pieds, et avec un sortilège d'apparence les marques seront cachés. »

Dumbledore sourit, et s'approcha du lit, Harry ne disait plus rien, mais il pleurait en tenant fermement la main de Drago. Drago ouvrit les yeux et sourit à Harry :

« Alors tu sait ? »

Harry hocha la tête incapable de prononcer un mot, Drago se tourna vers Dumbledore et d'une vois faible demanda :

« Professeur je ne peut plus rester chez Serpentard, excusez-moi professeur Rogue, - Rogue hocha la tête en souriant franchement- je vous demande de m'autoriser à remettre le choixpeau. »

Dumbledore sourit et répondit :

« Je te l'apporterais demain, et je crois que je connais déjà le résultat. »

Rogue s'approcha de Drago et doucement lui posa une main sur le front en disant :

« Je suis fier de toi Drago, et tu n'as pas à t'excuser, à ta place j'aurais fait de même. »

Drago lui sourit, puis il regarda Harry, qui frémit en sentant ce regard sur lui, Drago leva doucement la main et essuya les larmes de Harry en disant :

« Je ne veut pas voir mon cousin pleurer, je suis pas encore mort rassure-toi. »

Harry lui sourit et ravala ses larmes, il hocha la tête en disant :

« D'accord, mais je ne veut pas voir mon cousin dans cet état donc tu as intérêt à guérir vite. »

Drago lui sourit, Harry se rendit compte qu'il ne l'avait jamais vu sourire franchement, il sentit un pincement au cœur, il n'avait jamais remarqué non plus à quel point Drago était beau. Mrs Pomfresh le mit dehors en disant qu'il pourrait revenir demain mais que pour l'instant Drago avait besoin de se reposer. Harry obéit et regagna la tour de Gryfondor, alors qu'il pénétrait dans la salle commune il entendit des bruits plus qu'explicites. Hésitant, il décida de passer sa cape pour ne pas déranger les amoureux, en plus il avait une idée de l'identité du couple en question. Doucement il se glissa dans la salle et tourna la tête pour ne pas voir, il ne voulait pas jouer les voyeurs. Il grimpa dans le dortoir et s'allongea sur son lit, celui de Ron était vide, Harry sourit il n'avait rien vu mais il avait deviné malgré tout. Résolu à taquiner un peu son ami, cet exercice serait excellent dérivatif à ses sombres pensées, il ne ferma pas les rideaux de son lit et attendit le retour de Ron. Celui ci ne ce fit pas attendre, dès qu'il vit que les rideaux du lit de Harry était ouvert, il remercia la pénombre qui empêcherait son ami de voir à quel point il était rouge. Harry commença :

« Tu était où ? Je m'inquiétais mais à entendre ta respiration j'avais tort. Je suis sur que tu n'aurais pas pu passer une meilleur nuit. Je me trompe ? »

Ron n'avait jamais été aussi rouge, et une fois de plus il remercia l'obscurité, il bredouilla quelque chose, qui semblait vouloir signifier : « je vois pas de quoi tu parle. ». Harry se retenait de ne pas éclater de rire, Ron l'entendait, et sentit le rire monter en lui aussi. Il s'assit sur le lit de son ami, et dit :

« Bon tu as gagner, oui c'est ce que tu pense, tu es content ? »

Harry le regarda en souriant :

« Très content, pour vous je veut dire. »

Ron demanda :

« Comment tu sait ? »

Harry se sentit gêner et dit :

« Tu promet que tu m'en voudra pas ? »

Ron imagina qu'il les avait vus et rougit, mais il ne ressenti aucune colère :

« Promis, tu es descendu et tu nous as vu c'est ca ?

Non, en fait j'était dehors c'est quand je suis rentré que je vous ai entendu, mais je te promet j'ai pas regarder, comme j'avais ma cape j'ai penser que c'était mieux de la mettre pour pas gâcher votre moment. »

Ron sourit, il avait une confiance totale en Harry et s'il disait qu'il n'avait pas regarder il le croyait, mais il était surpris que son ami soit aller dehors sans lui, il demanda :

« Pourquoi tu était dehors ? »

Harry lui raconta son rêve et sa rencontre avec Drago, il lui dit même ce qu'il avait ressenti. Ron sourit à nouveau :

« Tu sais comment ca s'appelle ? »

Harry avait bien une idée de la réponse mais il se refusait à l'accepter, Ron lut en lui et dit :

« Ca s'appelle l'amour Harry, et c'est la plus belle chose qui existe. »

Harry rougit violemment et bredouilla :

« Mais, c'est un mec. »

Ron le regarda avec de grands yeux étonnés, d'un air de dire, « et alors ». Puis il se souvint des tabous des moldus pour ce genre de choses et dit :

« Harry, peut-être que chez les moldus c'est mal vu, mais dans notre monde c'est normal, y'a rien de sale ou de honteux, c'est toujours de l'amour, que ce soit entre un mec et une fille, entre deux filles ou entre deux mecs, ca change rien. »

Harry faillit poser une question mais il se ravisa, il hocha la tête et souhaita bonne nuit à son ami, maintenant qu'il y repensait il avait souvent vu des garcons se tenir par la main au château, mais il n'y avait jamais réellement prêter attention. Malgré tout cela le gênait toujours un peu. Et puis en plus il ne savait pas si c'était réciproque. Il réfléchi longuement aux paroles de son ami, c'était vraiment de l'amour ? Peut-être, il repensa à l'inquiétude qu'il avait ressenti en voyant Drago si mal en point. Ils étaient ennemis depuis leur première année, alors pourquoi cette angoisse ? D'accord c'est mon cousin, mais je n'aurais pas été aussi inquiet en voyant Dudley dans cet état. Il revit Drago sur son lit à l'infirmerie vêtu uniquement de son caleçon, et il dut avouer qu'il avait trouver infiniment désirable. Oui je n'ai qu'une envie c'est de le protéger, de prendre soin de lui tout le temps de pouvoir rester avec lui sans retenus. Ron a raison je l'aime. Epuisé il s'endormit.

Quand il se réveilla, tout les autres était déjà lever et finissaient de s'habiller, Harry fut mécontent que Ron ne l'ai pas réveiller. Ron s'approcha de lui et dit :

« Pas la peine de gueuler comme quoi je t'ai pas réveiller c'est Dumbledore qui m'a dit de te laisser dormir. Il veut que tu aille le voir, et comme tu as eu une nuit agiter il t'excuse pour le cours de ce matin, veinard en plus on a divination. Oh mon enfant vous aller mourir pour la 72° fois. »

Tout le monde rit en l'entendant, Harry se leva et alla se laver. Une fois propre et habiller il se dirigea vers le bureau de Dumbledore. Mais Rogue l'attendait et lui dit, d'un ton aimable qui étonna Harry :

« Le directeur est à l'infirmerie Potter, Drago refuse de mettre le choixpeau tant que vous n'êtes pas là. »

Harry hocha la tête et se dirigea vers l'infirmerie, Rogue le suivit en parlant :

« Ecoutez moi bien Potter, ce que je vais vous dire je ne le répéterais pas. Drago est comme un fils pour moi, et il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il est fou amoureux de vous, donc par extension vous bénéficier de mon indulgence. Mais si jamais vous le faites souffrir je ferrais de votre vie un enfer bien pire que tout ce que vous avez connu. Vous m'avez compris ? »

Harry resta stupéfait, alors selon Rogue, Drago l'aimait aussi, mais alors tout était parfait. Il se sentit flotter sur un nuage. Rogue vit son expression et sourit à son tour, malgré tout il voulait que ce soit clair. Il toussa pour faire redescendre Harry sur terre. Harry le regarda dans les yeux et répondit :

« Je n'ai nullement l'intention de le faire souffrir professeur, mais il est résolu à me protéger et même si je ne le veut pas vous savez aussi bien que moi que rien ne l'en empêchera. »

Rogue sourit franchement, Harry lui trouva un air assez sympathique pour une fois, et dit :

« Pour ce qui est de la guerre, car c'en est une, je ne peut pas vous en rendre responsable quand je parlais de le faire souffrir je n'évoquais pas cela. Prenez soin de lui Potter, il le mérite. »

Harry hocha la tête et sourit à Rogue pour la première fois depuis qu'il était au collège :

« J'en ai bien l'intention professeur. »

Sur ce Rogue le laissa et Harry continua seul jusqu'à l'infirmerie. En entrant il entendit la voix de Drago :

« Non professeur, je passerais peut-être pour un gamin mais tant qu'il ne seras pas là je ne le mettrais pas. »

Harry couru jusqu'au lit de Malefoy et dit :

« Je suis là tu peut y aller. »

Le visage de Drago s'éclaira quand il vit Harry, et il mit le choixpeau. Drago entendit la petite voix dire :

« Hum bizarre, un Malefoy qui n'a plus sa place à Serpentard, voyons, je vois de l'acharnement, ca pourrait être Poutsouffle , je ne vois pas de calme donc ca ne seras pas Serdaigle, oh mais que vois-je là ? De l'amour ? ? ? pour un Gryfondor mais c'est presque sans précédent ca. Hum je vois du courage, beaucoup de courage, courage, acharnement, amour, mais ca ne fait plus de doute mon garçon tu es obligatoirement un Gryfondor. »

Malefoy sentit son cœur bondir dans sa poitrine, alors c'était fait, il était Gryfondor maintenant. Il enleva le choixpeau et regarda Harry qui affichait un air absolument ravi. Dumbledore prit le choixpeau et sorti en entraînant Mrs Pomfresh à sa suite. Harry sourit en les voyants sortirent, et s'assit sur le lit de Drago, il le regarda en souriant tendrement et Drago lui rendit son sourire. Au même moment ils dirent :

« Je dois te parler. »

Ils éclatèrent de rire tout les deux, et tentèrent l'un et l'autre de ce céder la parole. Drago finit par accepter et dit :

« C'est simple Harry, je t'aime. »

Harry sourit, s'il n'avait pas rencontré Rogue il aurait été très surpris mais là il était juste heureux. Drago le regarda plein d'espoir et Harry répondit simplement :

« Moi aussi je t'aime. »

Ils se dévisagèrent un long moment, sachant très bien ce qui devait suivre, mais ni l'un ni l'autre n'osait, Harry parce que son éducation chez les moldus le bloquait et Drago parce qu'il n'arrivait pas à croire que l'amour qu'il portait au survivant était réciproque. Puis en un instant ils ce décidèrent tout les deux, en même temps. Leur baiser fut long et tendre, et ils ne cessèrent que parce que quelqu'un avait frappé à la porte de l'infirmerie. Tous les deux rouges comme des tomates, il tentèrent de prendre une certaine contenance et Harry cria d'entré non sans avoir d'abord voler un autre baiser à Drago. Dumbledore entra en souriant, il vint s'asseoir sur le lit à coté de celui de Drago et dit :

« Jeunes gens, nous devons parler. Votre relation était prévu depuis très longtemps, elle est le signe que la prophétie commence à se réaliser. »

Harry et Drago se dévisagèrent bouche bée, ils étaient assez gêner que Dumbledore sache, et très curieux à propos de cette prophétie. Devinant leurs questions aussi sûrement que s'ils les avaient posé le directeur continua :

« Pour ce qui est de votre relation il n'y a qu'a vous regardez, ca crève les yeux que vous êtes fou l'un de l'autre. Je vais vous parler de la prophétie, elle à été faite il y a plus de mille ans, quand l'école fut fondé. D'après ce que nous en savons c'est un centaure qui l'aurait remise à Godric Gryfondor. Voici le texte traduit en langue actuelle :

Quand le fils du serpent se relèvera,

celui qui causa sa perte une première fois

se dressera à nouveau soutenue par la force ultime.

Incarnée par l'héritier d'un serviteur anxieux

l'union qui suivra révélera en eux

le pouvoir d'illuminer ombres et ténèbres.

Dans cette quête dangereuse l'héritier du serviteur périra

Mais si l'élu de son courage fait démonstration

alors la mort reculera et libérera

ceux qu'elle aura prit en compensation

Comme vous le voyez c'est assez clair à part les trois derniers vers, l'héritier du vert et de l'argent c'est bien évidemment Voldemort. La force ultime ca ne peut être que votre amour, le pouvoir d'illuminer ombres et ténèbres je suppose que cela signifie que vous aurez le pouvoir de détruire Voldemort. »

Harry et Drago était stupéfait, ils avaient à peu près tout compris, mais certains détails leurs échappaient, Harry posa alors les questions qui le préoccupait :

« Professeur, y'a deux ou trois choses qui sont pas clairs, entre autre l'union ? Ca veut dire quoi ? »

Dumbledore sourit et répondit :

« Pour parler sans détours, je vois deux possibilités, la première je suis sur que vous y avez pensé tout les deux. La deuxième peut être un très vieux rituel qui était l'équivalent d'un mariage, mais qui se pratiquait pour les couples comme le votre. »

Harry et Drago rougirent violemment, évidemment la première possibilité ils y avaient pensés, et chacun regardant l'autre, aussi rouge que lui-même, ils comprirent que ils avaient eus la même idée. Drago, après avoir repris sa couleur normale, continua les questions :

« La prophétie annonce ma mort, non ? »

Dumbledore secoua la tête et répondit d'une voix douce :

« En effet Drago, mais n'oublie pas les trois derniers vers, il est dit que si l'élu montre son courage, la mort relâchera ceux qu'elle à pris. »

Harry avait évidemment entendu, et compris la partie de la prophétie faisant référence à la mort de Drago, mais il n'avait pas voulu l'admettre, il venait de le trouver et refusait tout net de le perdre. Drago le sentit, et lui prit la main en disant :

« J'ai pas l'intention de mourir tout de suite t'en fait pas. »

Harry lui sourit mais il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet. Dumbledore se leva pour les laisser seuls, mais alors qu'il allait passer la porte il revint sur ses pas et dit :

« Harry j'ai complètement oublié de te dire quelque chose, j'ai reçu un courrier du ministère ce matin, ils ont arrêtés Pettigrow et il a tout avoué. Sirius est désormais libre. »

Harry n'aurait pas pu être plus heureux, il avait un peu oublié son parrain depuis quelques temps, mais le savoir libre lui redonnait l'espoir. Avidement il demanda à Dumbledore où était Sirius, avant même qu'il ai pu répondre, un gros chien noir entra en courant dans l'infirmerie. Dumbledore sourit :

« Il est là. »

Sirius reprit sa forme humaine et serra Harry dans ses bras. Harry lui rendit son étreinte. Dumbledore tapota l'épaule de Sirius et sorti. Sirius lâcha enfin Harry et regarda Drago en disant :

« Ainsi la prophétie disait vrai, tu es le fils de Lucius n'est- ce pas ? »

Drago sourit d'un air triste et répondit :

« Ce n'est plus mon père désormais, c'est mon ennemi et je ferrais tout pour l'empêcher de faire du mal à Harry. »

Sirius sourit et sans la moindre trace d'ironie ou de méfiance le remercia. Puis il dit :

« Je dois aller voir Calmacil, il veut que je l'assiste dans ses cours. C'est fou comme il a grandit. »

Le sourire de Harry se figea et il dit :

« Tu savais ? »

Sirius soupira et répondit :

« Evidement que je savais, mais je savais aussi que Dumbledore lui avait jurer de ne pas te parler de lui, et comme je le comprenait j'ai pris cette promesse pour moi aussi. »

Harry fit la moue quelques instants, puis haussa les épaules, en disant que ce n'était pas grave. Drago, qui n'était pas au courant questionna Harry, mais Sirius répondit à sa place :

« Calmacil est le petit frère de James, ce qui en fait ton cousin. »

Harry et Drago le regardèrent stupéfait, Sirius sourit de leur étonnement et dit :

« Dites les jeunes oublier pas que James était mon meilleur ami, je connaissais depuis longtemps votre parenté. Mais je ne pensais pas que l'héritier du serviteur ce serais toi Drago. Mais j'en suis content. – D'une voix soudainement triste il continua - A voir les traces que tu porte j'en conclu que Lucius n'est pas plus tendre qu'avant. Désolé pour toi, sincèrement. »

Drago bredouilla un « merci », et Sirius les laissa seuls. Drago se rallongea, toutes ces émotions l'avait fatiguée, Harry se pencha sur lui et l'embrassa une dernière fois avant de lui promettre de revenir après les cours. Drago n'avait pas envie qu'il parte, une fois seul il sentit une sourde angoisse monté en lui. Il c'était senti tellement bien quand Harry était près de lui, que son absence lui était presque insupportable. D'une main tremblante, il prit la potion qui était posé sur la table de chevet et la but d'un trait, il sombra dans un sommeil réparateur.

Harry rejoignit ses amis pour le déjeuner, Ron et Hermione étaient tellement près l'un de l'autre que Hermione aurait mieux fait de s'asseoir sur ses genoux. A peine arriver il leur dit que Sirius avait été innocenté et qu'il allait assisté son oncle pendant les cours. Ils en furent ravis, Harry passa le reste sous silence. Il avait presque finit de manger quand Dumbledore se leva et dit :

« Messieurs et Mesdemoiselles, j'ai une annonce à vous faire, comme certains ont pu le remarquer, Mr Malefoy était absent hier. Il a subi une épreuve très dure, je vous demanderais donc de ne pas le bombarder de question quand il reviendra. Cette épreuve à changer beaucoup de choses en lui et, à sa demande, il à recoiffer le choixpeau qui l'a envoyer à Gryfondor. Je vous demande de respecter son choix. »

Dumbledore se rassit, pendant que toute la salle bourdonnait d'étonnement, Harry craignait pour Drago maintenant que son changement de maison était officiel. Il avait peur que les Serpentards le prenne très mal et cherche à se venger. Ron n'était absolument pas surpris, puisque Harry lui avait tout raconté, il lui sourit, heureux pour lui. Hermione, qui elle n'était au courant que de la parenté entre Harry et Drago, le questionna, Harry rougit un peu et raconta tout. Hermione s'écarta un peu de Ron et pris la tête de Harry entre ses mains pour le forcer à la regarder dans les yeux et dit :

« Si tu es heureux avec lui Harry. Alors c'est tout ce qui compte pour moi. »

Puis elle fit remarquer le courage qu'il avait fallut à Drago pour affronter son père. Harry était très heureux à ce moment précis, il avait trouver l'amour, ses amis étaient heureux pour lui et heureux ensemble, il c'était découvert un oncle et son parrain avait été innocenté. Puis le rêve lui revint en mémoire et gâcha cet instant. Une fois le repas finit ils se dirigèrent vers la salle de défense contre les forces du mal. Sirius et Calmacil étaient en grande discussion, mais apparemment il ne s'agissait pas du cour, il échangeait des souvenirs sur James. Harry entra le premier suivit par Ron et Hermione, les élèves s'installèrent rapidement. Et Calmacil parla, Harry n'avait pas remarquer hier combien sa voix était ensorcelante, elle ne semblait pas appartenir à un humain c'était assez déconcertant mais très agréable. Voyant l'effet que sa voix avait sur les élèves Calmacil sourit et tapa dans ses mains :

« Veuillez me pardonner je n'ai pas fait attention – il dirigea sa baguette sur sa gorge et prononça une formule puis repris- Comme je vous le disais »

Il s'arrêta pour que les élèves accepte la différence, sa voix était devenu plus humaine, beaucoup moins agréable, mais toujours très belle. Calmacil souriait franchement et reprit :

« Maintenant que vous vous êtes habitué à ma voix, je reprends. Cette année nous allons étudié le mal dans ce qu'il a de plus abjecte. Les pires sorts et les pires créatures seront notre quotidien dans cette classe. J'annoncerais à chaque début de cours quel sera le sujet traiter si vous ne vous en sentez pas la force Mr Black vous accompagneras dans une autre salle ou vous travaillerez sur de la théorie. Je précise pour ceux qui ne sont pas au courant que Mr Black à été innocenté hier par le ministère. Avant tout j'aimerais savoir quel est la créature qui selon vous est la plus maléfique.»

Harry souffla la réponse à Ron, qui trembla un peu en entendant ce nom. Calmacil les avait vu et dit :

« Mr Potter je vous serais reconnaissant de faire profiter toute la classe de vos réponses éclairés.

Excuser moi professeur.

Ce n'est rien répondez à la question je vous prie.

Voldemort »

Les élèves poussèrent un cri de surprise et de crainte. Calmacil sourit et dit :

« C'est exact Mr Potter, Voldemort –de nouveau les élèves sursautèrent- j'accorde dix points à Gryfondor, pas parce que la réponse est bonne ou mauvaise mais parce que vous avez prononcé son nom. En parlant de cela je vous averti que j'ai horreur de ces mièvreries qui consiste à ne pas dire son nom, aussi que ce soit dans vos devoirs ou à l'oral j'exige que vous prononciez le nom de Voldemort. »

Les élèves sursautèrent à nouveau. Calmacil reprit :

« Comme je l'ai dit Mr Potter à répondus juste, mais ce cours consiste à étudier les sorts et les créatures, pas les sorciers. Voldemort –cette fois les élèves ne sursautèrent pas- n'entrera donc que pour une petit part dans notre programme. Aujourd'hui et pendant quelques temps, nous allons étudier les liches, qui sont certainement les créatures les plus dangereuses qui soient. Qui peut me dire pourquoi ? »

Comme d'habitude Hermione leva la main, Calmacil lui fit signe de répondre et elle dit :

« Les liches sont dangereuses car ce sont des sorciers mort vivants, ils sont immunisés contre la plupart des sorts, et on ne peut les tuer qu'en détruisant le phylactère dans lequel leur essences est enfermés. »

Calmacil sourit :

« Exactement Miss Granger, dix points à Gryfondor. Apprenez que toutes les liches ne sont pas maléfiques, et que certaines créatures ne les craignent pas de par leur nature même. Qui connaît de telles créature ? »

Hermione leva à nouveau la main et dit :

« Les Hauts-Elfes ne les craignent pas car leur nature les protègent des morts vivants et de leur sorts. »

Calmacil sourit à nouveau et dit :

« Décidément Miss Granger, c'est vous qui devriez faire le cour. Qui à part Miss Granger sait ce que sont les Hauts-Elfes ? Personne ? Miss Granger ? Non plus ? A ca me rassure je peut encore vous apprendre quelque chose. Vous connaissez tous les elfes de maison, et bien ca n'a rien à voir, ceux qui parmi ont été élevés chez des moldus en savent sans doute plus que les autres. Mr Potter par exemple, avez vous jamais lu des romans de J.R.R. Tolkien ?»

Harry hocha la tête, il en avait déjà lu, mais c'était il y a longtemps.

« Pourriez expliquer comment les elfes sont décris dans ces ouvrages ? »

Harry secoua la tête en disant qu'il ne s'en souvenait plus. Calmacil sourit, et reprit :

« Les Hauts-Elfes sont une race qui a pratiquement disparu aujourd'hui, il ne dois pas en rester plus de 10000 sur toute la planète. La légende veut que ce soit les Hauts-Elfes qui ai enseigner la magie aux humains. Bien maintenant sortez vos livres page 10 et faite un résumé des informations que vous y trouverez sur les liches. »

Le reste du cour se passa tranquillement puis la cloche sonna. Calmacil cria pour couvrir l'inévitable vacarme inhérent à la fin des cours, pour dire :

« Pour la prochaine fois, 2 rouleaux de parchemins, un sur les liches et un autre sur les Hauts-Elfes. »

Une fois que tous les élèves furent partis Harry s'approcha du bureau. Calmacil lui sourit et dit :

« Ah Harry. Même si tu sait qui je suis, je me présente quand même je suis Calmacil, ton oncle. »

Harry lui sourit en retour.

« Je suppose que tu as pas mal de question à me poser sur tes parents ou sur moi, ca te dérange, de le faire en marchant ? Je dois aller à l'infirmerie, Mrs Pomfresh à besoin d'un coup de main pour ton ami, et j'ai quelques talents de guérison. »

Harry dit que ca ne le dérangeais pas, et il suivit son oncle, pendant que Sirius les regardais partirent en souriant. Tout en marchant Calmacil parla :

« Dumbledore t'as raconter la plus grande part de l'histoire, donc si tu veut des précisions demande moi.

Il a dit que vous étiez spécial. »

Calmacil rit :

« Avant tout Harry, j'aimerais que tu oublie le « vous » je sais que je fait vieux mais quand même. Et pour ce qui est de mon coté « spécial » il a raison. Il t'a dit que tes grands parents avaient eus des difficultés à m'avoir, et qu'ils avaient été aidés non ?

Oui.

Bien l'aide qu'ils ont reçus m'a transformé, je ne suis pas tout à fait humain, en fait je ne suis humain que pour une petite partie de mon être, celle qui détermine mon apparence réelle, c'est à dire celle que toi tu vois. »

Harry hésita, il ne savait pas comment formuler la question, un « tu es quoi ? » semblait grossier. Calmacil le regarda les yeux brillants de malice et dit :

« Ne cherche pas la question tu n'en a pas besoin, mes parents reçurent de l'aide de faction différentes, la première j'en ai parler en cours. »

Harry comprit, et ne fut pas surpris, malgré ce qu'il avait dit il se souvenait assez bien des descriptions des elfes dans les romans qu'il avait lus. Et quand le sujet avait été abordé il s'en était douté, surtout à cause de la voix de son oncle.

« Tu n'est pas surpris, c'est bien. Ca prouve que tu sait observer et comprendre. La deuxième faction qui eut une très forte influence sur mon être ce sont les rois-dragons. »

La question parti immédiatement :

« C'est quoi ? »

Calmacil ne lâcha pas son sourire et répondit :

« Ce sont des créatures qui ont l'apparences de dragon mais qui parlent comme toi et moi, ils communiquent aussi bien avec les humains qu'avec les dragons. Ils sont parmi les plus puissantes créatures qui existent.

Et en quoi cela t'a transformé ?

Je peut prendre la forme d'un dragon à volonté. Je conserverait mon intelligence et l'usage de la parole. C'est un peu comme les animagi. »

Harry hocha la tête, décidément ce nouvel oncle était plein de surprises. Ils arrivèrent à l'infirmerie, Harry se précipita vers Drago, qui dormait, et lui vola un baiser. Drago ouvrit les yeux et sourit en voyant Harry :

« On ne peut pas souhaiter meilleur réveil. »

Sur ce il l'embrassa à son tour, Calmacil qui avait marché lentement exprès, arriva. En voyant Drago il fronça les sourcils, pour la première fois il semblait en colère :

« Tu es le fils de Lucius ? »

Drago compris, après tout l'homme qui avait été son père avait tué les parents de cet homme. Il hocha la tête, tout près de s'excuser mais Harry bondit :

« Il a renier son père, ne le juge pas pour ca, lui il n'a rien fait. »

Calmacil semblait toujours furieux et il dit :

« Tu as raison Harry il n'est pas responsable, mais j'ai jurer de ne jamais aider quelqu'un qui serait du même sang que Lucius. »

Harry s'énerva et le ton monta :

« Calmacil, je sais ce que Lucius à fait, mais lui n'y est pour rien, et si tu agit comme ca, alors qu'il c'est dresser contre son père pour me protéger. Alors tu ne vaut pas mieux que Lucius. »

Calmacil regarda son neveu ébahit, et sourit :

« J'avais oublier que tu était un homme Harry, pardonne moi. Si tu le veut je l'aiderais mais donne moi une bonne raison pour cela. »

Harry la trouva tout de suite cette fameuse raison que son oncle attendait et très droit les yeux plongé dans ceux de son oncle il dit :

« Parce que je l'aime. »

Calmacil sourit, et Drago tira Harry en arrière pour l'embrasser. Calmacil rit en disant :

« Dites les jeunes vous pouvez pas vous retenir cinq minutes ? »

Harry et Drago rougirent, puis il rirent aussi. Calmacil s'approcha de Drago et posa une main sur son front, il ferma les yeux et dit :

« Hum, cet ordure n'y est pas aller de main morte, j'aurais du le tuer quand j'en avais l'occasion. Bien allons-y. »

Il parla alors dans une langue qu'aucun des deux jeunes hommes ne connaissaient, et Drago sentit bientôt une douce chaleur l'envahir. Il lui semblait sentir que tout se réparait en lui, c'était une sensation tellement agréable. Quand Calmacil retira sa main, Drago sentit l'air glacé le reprendre et un désespoir sans fond l'envahir. Il commença à pleurer, Harry surpris regarda son oncle qui lui fit signe de le prendre dans ses bras. Harry obéit avec plaisir et Drago se calma rapidement. Calmacil leur expliqua ce qui venait de se passer :

« C'est un contrecoup normal, le pouvoir de guérison que j'ai utiliser te donne l'impression de te sentir infiniment bien, mais quand le sort prends fin on fait une sorte de dépression instantané. Bon tu pourras sortir dans quelques heures, ne force pas trop au début »

En disant cela il regarda les deux jeunes hommes alternativement en souriant d'un air grivois. Harry et Drago sentirent la chaleur leur monté au visage. Puis Calmacil sorti, non sans leur avoir préciser que Mrs Pomfresh était dans le bureau du directeur pour un bon moment. Une fois qu'il fut sorti Drago et Harry éclatèrent de rire, décidément ce nouvel oncle était fantastique. Drago invita Harry à s'allonger à ses coté, ce dernier le pris dans ses bras. Ils restèrent ainsi sans parler, pendant plusieurs minutes. Puis Drago parla :

« Harry, maintenant que je vais mieux il faut que je t'explique, Dumbledore m'a dit pour tes rêves, donc tu sait ce que Voldemort avait prévu ? »

Harry hocha la tête, Drago continua :

« Calmacil à rompu le sort qui m'empêchait de tout dire, je n'avais pas compris c'était une mise en scène, Lucius m'avait soumis au sortilège de l'imperium, c'est moi qui aurait du te tuer. Le problème pour eux c'est que ni lui, ni Voldemort ne pensait que j'aurais la force de résister. Ils n'ont pas pris en compte le facteur le plus important, mon amour pour toi. Maintenant que je suis avec toi, je peut te le dire, ca fait des années que je t'aime, mais je voyais que tu me haïssait, alors j'ai voulu te blesser. Je suis désolé mon amour. »

Harry le regarda dans les yeux en souriant, il l'embrassa doucement et dit :

« Tu n'as pas à l'être, nous sommes tout les deux fautifs. Mais je voudrais que tu me raconte tout dans l'ordre si ce n'est pas trop dur. »

Drago se serra davantage contre lui et commença :

« Ca a commencé il y a un mois à peu près, Voldemort c'est souvenu de notre lien de parenté et il à trouva ca très drôle, il a dit à Lucius, je refuse de l'appeler autrement, de me lancer le sortilège de l'imperium pour que je te tue sans risque pour moi. Mais quelques jours avant j'avais trouvé au grenier des papiers qui retraçaient notre famille, et j'avais compris. Pour moi il n'était plus question que tu soit mon ennemi, j'y ai vu l'occasion de nous rapprocher. Aussi quand mon père à jeter le sortilège j'ai résister mais il ne s'en ai pas rendu compte. J'ai joué au pantin pendant quelques jours, puis Voldemort m'a convoqué, et m'a offert une place à ses cotés. Je n'ai pas pu jouer la comédie plus longtemps, je lui ai crié ce que je pensais de lui, ca l'a fait rire. Mon père m'a ramené au manoir et m'a dit qu'on en parlerais le lendemain, mais apparemment il n'a pas put attendre, en pleine nuit il m'a réveiller et tu connais la suite. Heureusement qu'il m'avait appris à transplaner, je me suis rendu à Pré-au-Lard, puisqu'on ne peut pas transplaner dans l'enceinte du collège. Et j'ai marché jusqu'à ce que je ne tienne plus sur mes jambes. Ensuite tu m'a trouver et tu m'a sauver. Mais il m'avait bien eut tout les deux, il savaient que je refuserais, il savaient que j'avais trouvé ces papiers, ils croyaient que je refuserais parce que tu était de ma famille. Le sortilège que mon père à lancé était à double fond j'ai résisté au premier mais pas entièrement au deuxième, Voldemort était persuadé que tu verrais mon père me battre, et que tu te précipiterais pour m'aider. Il pensait que j'allais te révéler notre lien de parenté, et que tu t'attacherais à moi. Mais ce qu'ils ne savaient pas, ce qu'il ne pouvaient même pas envisagé c'était que je résiste au deuxième sort par amour pour toi. C'est pour ca que je t'ai dit qu'un membre de ta famille allait te tuer, ils ne l'avaient pas prévus, et quand Calmacil m'a guérit il a briser le sort sinon je n'aurais pas pu tout te dire.»

Il l'embrassa à nouveau. Harry sentait que ses yeux le piquait il était tellement triste pour lui. Drago le vit, et pour le consoler, mais aussi par envie, l'embrassa fougueusement. Mrs Pomfresh ne revint pas de la soirée. Quand il quittèrent l'infirmerie, il était assez tard et le repas était fini. Ils montèrent dans la tour de Gryfondor, Drago était mort de peur quant à l'accueil que l'on allait lui réservé, Harry tenta de le rassurer, mais lui-même n'était sur que de la réaction de Ron et de Hermione. Quand il pénétrèrent dans la tour, ils furent accueilli par un immense :

« Bienvenue Drago. »

Tout les Gryfondor étaient là et ils semblaient tous ravi que Drago les ai rejoint, Drago n'en croyais pas ses yeux, ca faisait cinq ans qu'il leur jouait à tous des tours immondes et eux ils l'accueillaient comme ca. Harry était plutôt surpris du fait qu'ils aient connus la date de son retour, mais en voyant Calmacil et Sirius dans un coin de la salle il comprit. Drago était au bord des larmes, jamais il n'aurait cru ca possible, et il faillit bien craquer quand Hermione le pris dans ses bras pour lui souhaiter la bienvenue au nom de tous. Ron se contenta de lui serrer la main en lui souriant. Drago regarda Harry qui souriait de toute ses dents, et qui lui fit signe d'avancer. La fête dura longtemps, puis chacun parti se coucher, Harry ne savait pas où Drago devait dormir. Calmacil s'approcha de lui et dit :

« Pour votre sécurité vous ne dormirez pas ici pendant un moment, Voldemort veut vous tuer tout les deux, le professeur Rogue à eu l'idée de vous donnez un appartement qui sera protéger en permanence par des sorts, des elfes, et des profs. Vos affaires y sont déjà on va vous y emmener. »

Harry était très gêner, et il faillit refuser, mais la perspective de rester seul avec Drago fit qui se laissa convaincre. Et puis après tout, ce dit-il, il faut bien que nous vérifions cette histoire d'union. L'appartement en question était situé tout à coté de la tour de Gryfondor, ce qui rassura énormément les deux jeunes gens. Le tableau qui en gardait l'entrée avait été spécialement ensorcelé par Dumbledore pour que seuls Harry, Drago et Dumbledore lui- même, puissent l'ouvrir. Une fois qu'il eurent passé le tableau, Harry et Drago se retrouvèrent dans un vaste salon aménagé dans des tons or et rouge, en face de l'entrée se trouvait une porte qui menait à la salle de bain, et de l'autre coté de l'immense cheminée qui occupait le centre du salon se trouvait la porte donnant sur la chambre. Ils étaient tout deux fatigués aussi ne s'attardèrent-ils pas, la chambre était dans des tons bleus nuits très reposant. Quand il rentrèrent ils rougirent tout deux, la chambre ne comportais qu'un seul lit à deux places. Harry ne put s'empêcher de trouver la situation comique et commença à rire, Drago le regarda surprit mais ne tarda pas à le rejoindre, il adorait l'entendre rire, pour lui il n'y avait pas de plus belle musique que le rire de Harry. Drago s'arrêta de rire brusquement, ce qui inquiéta son ami qui le dévisagea anxieux. Sans un mot avec un air suppliant, Drago s'approcha de lui, Harry se sentit fondre, comment il faisait pour être aussi craquant ? Harry ouvrit les bras et Drago s'y précipita, le survivant ne savait pas pourquoi son ami avait eut ce soudain besoin d'affection mais il était tout prêt à lui donner, et plus encore pensa-t-il. Drago ne semblait pas vouloir bouger, il se sentait tellement bien dans les bras de Harry, il repensa à tout ce qui c'était passé depuis qu'il avait découvert les papiers qui expliquaient que Harry était de sa famille. Il repensa à tout ce qu'il avait endurer et perdu, et il ne put retenir ses larmes. Il commença à pleurer d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Harry était mort d'inquiétude de l'entendre pleurer ainsi, doucement il le souleva du sol et le porta sur le lit. Le jeune homme blond continuais à pleurer, le brun était debout à coté du lit, il était malheureux de le voir ainsi. Avec douceur il approcha son visage de celui du blond et très tendrement l'embrassa, puis il lui murmura à l'oreille :

« Je t'aime Drago, je te protégerais de tout, je ne laisserais jamais personne te faire du mal. »

Drago passa ses bras autour du corps de son ami, et se serra contre lui en disant à travers ses larmes :

« Moi aussi je t'aime Harry. »

Ils échangèrent un nouveau baiser, puis Drago se calma. Harry commença à se dévêtir, normalement il aurait du passer un pyjama, mais comme il n'était qu'avec l'homme qu'il aimait, il se contenta de rester en caleçon. Drago en profita pour admirer son corps, c'est fou ce qu'il avait changé en un an. Le petit garçon mince, était devenu un jeune homme grand et musclé. L'ex- Serpentard voulu se déshabiller à son tour, mais il était tellement épuisé que le fait d'enlever sa robe de sorcier lui posa un problème insurmontable. Harry le vit et ne put s'empêcher de sourire de le voir si attendrissant, il le déshabilla tout doucement, Drago frémit de sentir ses mains parcourir ainsi son corps. Il se retrouva bientôt dans la même tenu que son ami, Harry admira lui aussi le corps du blond, il avait peu grandit mais il était devenu beaucoup plus musclé. Sans les marques qui constellaient encore sa peau, ce corps aurait été encore plus désirable. Le jeune homme brun ouvrit le lit, non sans avoir fait léviter son ami, puis il le reposa doucement et le borda. Il fit ensuite le tour du lit et se coucha à ses cotés. Drago se blotti contre lui, il était bien pour la première fois depuis des années. Harry passa un bras autour de ses épaules pendant que Drago posait sa tête sur son torse. Harry réalisa alors vraiment combien ce jeune homme qui semblait d'habitude si sur de lui était fragile, il l'embrassa doucement avant de lui souhaité bonne nuit. Des coups frappés avec insistances tirèrent Harry de son sommeil, il regarda l'horloge qui indiquait 9h00 et paniqua, ils auraient déjà du être en cours. Harry faillit réveiller son ami, mais il dormais tellement bien qu'il n'osa pas. Doucement il quitta le lit et se dirigea vers la porte de l'appartement. Le tableau lui annonça la visite du directeur, sans y penser il lui dit d'entrer. C'est seulement quand il réalisa qu'il était toujours en caleçon qu'il rougit, Dumbledore entra et lui sourit. Harry était très gêner mais Dumbledore ne fit aucune réflexion concernant sa tenue, toujours souriant il dit :

« Harry, ton oncle m'a dit qu'il avait oublier de vous dire que vous étiez dispensé de cours pendant quelques temps. Mais j'aimerais tout de même que Hermione passe vous voir tout les soirs pour que vous ne preniez pas trop de retard, qu'en pense tu ? »

Harry hocha la tête ravi de pouvoir passer ses journées sans aller en cour, Dumbledore sourit de plus belle et continua :

« Harry il faut que tu prenne soin de lui, tu as du le remarquer il est très fragile en ce moment, donc occupe toi de lui. »

Harry afficha un grand sourire, s'occuper de lui ? mais il ne demandais que ca, il le dit au directeur qui sourit tendrement :

« L'amour est la plus belle des choses Harry n'oublie jamais ca. »

Sur ce il sortit, Harry allait retourner dans sa chambre quand un petit être se matérialisa devant la cheminé, Harry lui sourit :

« Dobby ! Je suis content de te voir. »

L'elfe répondit :

« Oh Mr Harry Potter est trop bon, Dobby est là pour servir Mr Potter et le pauvre Mr Drago. Dobby savait que ca finira ainsi Mr. Il savait que Mr Malefoy était un méchant sorcier qui battais Mr Drago. »

Harry n'en fut pas plus surpris que ca, au début il avait pensé que les mauvais traitements infligé à Drago était rares mais il c'était vite douté qu'ils étaient une habitude. Harry répondit :

« Oui Mr Malefoy est un sorcier très méchant, mais maintenant Drago est en sécurité.

Dobby le sait Mr et il en est très content, il sait que Mr Drago est en sécurité avec Mr Harry Potter. Dobby est à votre service Mr, Dobby à fait préparer les plats préférés de Mr Harry Potter et de Mr Drago. »

Disant cela il fit apparaître un gigantesque petit déjeuner sur la table. Harry le remercia et Dobby parti. Harry retourna dans la chambre, Drago était réveiller et semblait inquiet en regardant la place que Harry avait occupé dans le lit. Puis il le vit rentrer et se leva pour se blottir dans ses bras en disant :

« Pendant un moment j'ai cru que tu n'était qu'un rêve. »

Harry l'embrassa pour lui prouver le contraire, puis il dit :

« Viens Dobby nous a monter le petit déjeuner. »

Drago fut stupéfait :

« Dobby ? Mon Dobby ? »

Harry sourit :

« Oui ton Dobby, comme tu dit, il nous a fait préparer nos plats préféré. »

Drago sourit à son tour :

« Quand il était encore au manoir, il s'occupait de moi, chaque fois que Lucius me battais il venait me soigner, j'ai été très triste quand il est parti. »

Harry s'excusa en disant que c'était lui dit qui avait libérer l'elfe, mais Drago secoua la tête et dit :

« Tu n'as pas à t'excuser, Lucius le battais encore plus fort que moi, et moi je pouvais même pas le soigner. »

Harry le pris dans ses bras en disant :

« Tout est fini maintenant, Lucius ne lèvera plus jamais la main sur toi, je le tuerais avant. »

Drago se serra contre lui, décidément il n'aurait pas pu être mieux. Ils s'installèrent à la table et commencèrent à manger, Harry lui dit qu'ils étaient dispensés de cours pendant quelques temps, Drago en soupira de soulagement, il n'avait pas envie de voir les élèves des autres maisons et encore moins ceux de Serpentard. Une fois le petit déjeuner fini ils allèrent se laver. La salle de bain était immense, encore plus grande et plus belle que celle des préfets, la « baignoire » avait plus la taille d'une piscine olympique que d'autre chose. Sans gêne les deux jeunes hommes ôtèrent leurs caleçons et entrèrent dans l'eau. Harry s'approcha de son ami et commença à lui frotter le dos, Drago souriait, il était aux anges. Il recula un peu pour se coller contre son ami, se contact les électrisa, et Drago sentit rapidement la virilité de son ami se réveiller. Il lui fit face en souriant, l'embrassa et dit :

« Je vois que je te fait de l'effet. »

Harry rougit un peu et pour ne pas être en reste passa une main sur l'entrejambe du blond avant de répondre :

« Apparemment c'est réciproque. »

Ils se collèrent l'un à l'autre, ils avaient envie l'un de l'autre à point qu'il n'auraient pas cru possible, mais si leur union devait avoir des répercussion magiques il préféraient autant le faire sans risque de se noyer. Ils finirent rapidement de se laver, et sortirent de l'eau. Sans prendre la peine de passer quoi que ce soit comme vêtements, Harry s'approcha de son ami, l'embrassa puis il le prit dans ses bras et le porta jusqu'à la chambre. Il le déposa en douceur sur le lit, et commença à le caresser et à l'embrasser. Drago n'aurait jamais cru possible qu'un tel plaisir puisse exister. Harry progressa doucement sur le corps du blond, enflammant ses sens. Doucement il posa une main sur la virilité de son ami et la caressa, Drago gémit. Puis ne voulant pas être en reste il fit en sorte que son ami soit en dessous et commença à parcourir son corps de sa langue. Les deux jeunes hommes gémissaient de plaisir, Harry repassa dessus et entreprit de finir ce qu'il avait commencé doucement ,pour ne pas lui faire trop mal, il s'introduit dans le corps du blond. La douleur n'exista pas, Drago senti uniquement le plaisir et une intense chaleur se répandre en lui. Harry senti lui aussi cette chaleur, il s'enfonça plus profondément, Drago gémit fortement. Le jeune homme brun commença à lui faire l'amour tendrement, le blond gémissait de plus en plus fort, et son ami le rejoins bientôt. Haletant tout deux de plaisir, ils sentirent le pouvoir s'éveiller ce qui augmenta leur plaisir plus qu'il n'aurait cru possible. Harry ne tarda pas à venir, et Drago fit rapidement de même. Le brun se retira, embrassa son amant, et dit :

« Au moins maintenant nous savons ce que le terme « union » désignais. »

Drago sourit, l'embrassa à son tour et répondit :

« Oui mais il faudra vérifier, tu m'as fait perdre la tête et je ne suis pas sur. »

Le jeune homme brun rit, et pris son amant dans ses bras en l'embrassant tendrement. Leur journée ne fut qu'une suite d'étreintes passionnées, et ce n'est qu'en entendant quelqu'un frappé qu'ils décidèrent de cesser les ébats. Harry passa rapidement un jean, pendant que Drago essayait de lui faire perdre tout contrôle en parcourant son torse de sa langue. Harry l'embrassa et fila ouvrir de crainte de céder. Hermione et Ron était dans le couloir, et à voir leur sourire ils avaient déjà deviner ce qui avait meubler la journée de leur ami. Harry rougit un peu et les fit entré. Drago sorti de la chambre vêtu uniquement d'un caleçon. Hermione rougit quelque peu et Ron rit, ce qui fit encore plus rougir Harry. Ils s'installèrent tout les 4 à la table et Hermione leur donna les cours de la journée et répondit à leurs questions. Puis il commencèrent à parler d'autre choses, Hermione dévisagea Drago et dit :

« Drago, deux choses, premièrement je te félicite d'avoir résister à ton père, vraiment c'était très courageux. Deuxièmement, Harry est comme un frère pour moi et Ron donc si jamais tu lui fait du mal tu nous trouvera sur ton chemin.

Hermione ! Drago n'as pas l'intention de me faire du mal »

Harry était assez mécontent que son amie parle de cette façon à son amant. Sans perdre son calme la jeune femme répondit :

« J'en suis sure Harry, mais je tenais à ce que les choses soient claires. »

Drago hocha la tête et répondit :

« Je te comprends parfaitement Hermione, et en fait je suis très touché que tu m'accepte, je ne sais pas si j'en aurais eu la force à ta place. Après tout ce que je t'ai dit, je suis désolé et j'espère que tu me pardonneras un jour d'avoir été aussi con. »

Hermione lui sourit :

« Drago si je ne t'avais pas pardonner, je ne serais pas là, je sais très bien maintenant, que c'était ton père qui parlais et pas toi. »

Drago rougit et sans colère lui dit :

« Hermione ce n'est plus mon père, pour moi il est un ennemi et rien d'autre. »

Hermione s'excusa d'avoir gaffer, Ron les observais tout les deux en souriant, le nouveau Drago lui était très sympathique, et le voir discuter ainsi avec celle que l'année dernière il appelais « sang-de-bourbe » l'amusait assez. Harry lui était ravi de voir qu'ils s'entendait aussi bien, il embrassa rapidement Drago comme pour le récompenser, ce dernier rougit, et les trois autres rirent. Pour se venger Drago s'assit sur les genoux de son amant et l'embrassa passionnément, Harry rougit à son tour, et se joignit à l'hilarité de ses amis. Drago regarda Ron et dit :

« Je m'excuse aussi de tout ce que j'ai put dire sur ta famille Ron. »

Ron ne fut pas surpris qu'il s'excuse mais du fait que Drago l'appelle par son prénom, il sourit néanmoins et dit sensiblement la même réponse que sa petite amie. Puis ils se levèrent pour partir mais Harry les retint pour qu'ils restent mangés avec eux. Le couple ne ce fit pas prier, et Dobby leur apporta bientôt un copieux dîner, il passèrent la soirée à parler, Hermione blottie contre Ron et Drago contre Harry. Vers 22h00 quelqu'un frappa, Harry ouvrit, le tableau ayant identifier Rogue. Le professeur de potions entra en souriant franchement au spectacle qui s'offrait à lui, Ron et Hermione ne l'avait jamais vu aussi « humain », Rogue les salua poliment et dit :

« Drago, Lucius est là, il dit qu'il veut te récupérer, il est dans le bureau du directeur. »

Drago senti une main glaciale lui tordre les boyaux, il ne voulait pas, cet homme n'était plus son père. Harry fronça les sourcils, il avait senti la peur de son amant, et ca le rendait furieux, il se tourna vers Rogue et dit :

« Professeur, vous savez ce qui c'est passer, Drago n'est plus son fils. »

Rogue lui sourit tristement, décidément, pensa Harry, il devient presque sympathique. Le professeur répondit :

« Je sais Harry, mais Dumbledore pense que Drago devrait aller le voir une dernière fois pour que tout soit dit. »

Drago se blotti contre son amant en secouant la tête, des sanglots montaient dans sa gorge, il pleura sur l'épaule de Harry en disant :

« Non ne les laissent pas faire il va me faire du mal. »

Ron, Hermione et Rogue sentirent leur cœurs se serré devant ce spectacle. Harry parla à voix basse tout en berçant son amant :

« Non je ne le laisserais pas te faire du mal mon amour, je vais venir avec toi et si jamais il essaye quoi que ce soit je le tue. »

Drago hocha la tête tristement, puis il se leva les yeux rougis. Rogue le regarda tristement, sortit sa baguette et dit :

« Je refuse qu'il te voit ainsi. »

Il lança un sort qui fit disparaître les traces de larmes. Harry le remercia d'un hochement de tête. Ils allèrent tout deux s'habiller, Drago tremblait, il était mort de peur. Harry le prit dans ses bras et lui murmura des paroles réconfortantes. Puis ils suivirent Rogue jusqu'au bureau du directeur, Lucius faisait les cents pas, pendant que Dumbledore le regardait avec un mépris évident. Quand il aperçu Drago, Lucius sourit, comme un serpent près à mordre pensa Harry.

« Ah Drago mon fils. »

Il s'approcha de lui, mais Drago recula et se blotti contre son amant en disant :

« Je te l'ai déjà dit je ne suis plus ton fils, dit ce que tu as à dire et dégage. »

Lucius ne se départi pas de son sourire carnassier et continua :

« Très bien Drago, sache que tu m'a beaucoup déçu et blesser en agissant ainsi. »

Drago le dévisagea, son regard était chargé de haine et de mépris, à tel point que Lucius recula d'un pas. D'une voix sourde Drago dit :

« Déçu ? Blesser ? Mais ce sont des sentiments humains, et il y a longtemps que tu n'as plus rien d'humain. Tout ce que tu m'as enseigner c'est la haine, et bien tu as réussi, aujourd'hui je te hais. »

Lucius perdit son sourire, il avait penser qu'il serait facile de manipuler son fils pour le faire revenir avant qu'il ne révèle tout. Devinant ses pensées Harry prit la parole :

« Ecoutez-moi bien espèce de sale petite merde – Dumbledore leva les yeux comme s'il n'avait rien entendu -, Drago m'a tout dit, toute cette mise en scène. Votre plan était bon, mais vous direz à votre maître qu'il c'est planté une nouvelle fois. Non seulement il ne m'a pas tuer mais en plus il à jurer de me protéger. Je ne vous laisserais pas lui faire du mal. Si vous osez faire quoi que ce soit contre lui je m'arrangerais pour que le sortilège doloris ne soit qu'une plaisanterie en comparaison de ce que je vous ferrais subir. »

Lucius le dévisagea et murmura :

« La prophétie. »

Dumbledore afficha un sourire rayonnant et dit :

« Oui Lucius, la prophétie, et si vous les regarder attentivement vous verrez qu'ils ce sont déjà éveiller au pouvoir. Nous avons déjà gagner la guerre Lucius, dites le à votre maître. Et maintenant partez, de toute évidence Drago à fait son choix, vous n'êtes plus son père et donc vous n'avez plus rien à faire ici. Si jamais vous remettez les pieds ici je considérerais que c'est une menace pour mes élèves et je vous affronterais. »

Lucius pâlit en entendant Dumbledore le menacer, il hocha la tête et sorti, Rogue le suivit sur un signe de Dumbledore. Les deux jeunes hommes avaient rougit en entendant Dumbledore dire qu'ils c'étaient éveiller au pouvoir. Puis Harry se reprit et demanda :

« Pourquoi cette confrontation Professeur ? »

Les yeux du directeur pétillèrent de malice et il répondit :

« Pour que Voldemort sache que la prophétie se réalise, ca va l'inquiéter et il va faire des erreurs. Il va essayer de s'en prendre à vous, mais vous ne risquez rien ici, il ne viendra jamais lui-même votre pouvoir l'effraie, il sait que vous avez la puissance nécessaire pour le détruire. Donc il n'enverra que des petits exécutants, et ses rangs vont se dégarnir petit à petit. »

Harry n'aimait pas trop l'idée de servir d'appât, pas tellement pour lui mais pour Drago, après tout la prophétie annonçait sa mort, intérieurement il se jura de le protéger au péril de sa vie. Dumbledore demanda des explications quant au discours qu'avait tenu Harry sur le fait que Drago lui avait tout révéler, le jeune homme blond lui raconta tout, Dumbledore hocha la tête et dit :

« Juste au cas où, me permet tu de lancer un sort antimagie? »

Drago hocha la tête immédiatement, et Dumbledore s'exécuta, Harry cria. Le sort du directeur avait annuler tout les sorts qui cachait les nombreuses marques de coup plus ou moins anciennes, qui constellait le visage de Drago, Dumbledore secoua tristement la tête et s'excusa :

« Je suis désolé Drago, je ne pensais pas qu'il te maltraitait à ce point. »

Drago lui sourit et répondit :

« Vous n'y pouviez rien professeur, mais j'aimerais que vous me rendiez mon apparence « normale »

Il y a mieux à faire Drago, je vais demander à Calmacil de passer te voir, son pouvoir de guérison effaceras ses marques définitivement. »

Drago hocha la tête, Harry le serra contre lui de toute ses forces, il savait que son amant avait été battu mais il n'avait pas imaginé l'entendu des dégâts. Sur ce ils prirent congés du directeur et regagnèrent leur appartement. Hermione et Ron entrèrent dans une fureur noire en comprenant ce que Drago avait du subir. Ce dernier les remercia, et alla se coucher, il avait un peu honte de se montrer ainsi. Harry l'avait compris et après s'être excuser auprès de ses amis le rejoignit. La nuit qui lui offrit fut d'une douceur incomparable.

Ils furent réveillés très tard par Calmacil frappant vigoureusement contre le tableau, qui n'appréciait pas du tout ce traitement et lui faisait bien comprendre en lui lançant différent quolibets. Harry ne se donna pas la peine de passer autre chose qu'un caleçon et laissa entrer son oncle. Il l'emmena dans la chambre, Drago était toujours au lit, voyant son cousin il fit léviter quelques vêtements pour s'habiller mais Calmacil l'arrêta :

« Désolé Drago, mais je ne peut guérir que ce que je vois, tu n'as que te dire que je suis un médecin. »

Drago rougit violemment, et hocha la tête. Calmacil sourit, et reprit :

« Je te propose un truc, je ferme les yeux et j'utilise Harry comme « relais » pour te guérir. Ca te va ? »

Le jeune homme blond hocha la tête soulagé, Harry regarda son oncle surpris, ce dernier lui sourit et expliqua :

« Comme tu es de mon sang, je peut faire passer mon pouvoir de guérison par toi, le seul inconvénient c'est que la dépression seras plus forte. Tu as déjà vu ce qui ce passais quand c'était un étranger qui guérissait, alors imagine quand c'est la personne que tu aime. »

Harry hocha la tête et regarda son amant pour connaître son sentiment. Drago acquiesça. Calmacil souri, posa une main sur l'épaule de Harry et dit :

« Tu n'as qu'a poser ta main sur les traces, le reste je m'en charge. »

Harry, après s'être assurer que son oncle fermais les yeux, ôta la couette qui couvrait le corps de son amant et fit ce que son oncle avait dit. Drago sentit une nouvelle fois le bien-être de la guérison envahir son corps, mais cette fois ci il était multiplier par 1000, c'était presque aussi intense que quand Harry lui faisait l'amour. Après avoir examiner intégralement le corps de son amant, Harry le recouvrit et dit à son oncle que c'était fini. Drago pleura à nouveau, son amant le pris dans ses bras, tentant, par ce contact de lui faire passer tout l'amour qu'il éprouvait pour lui. Calmacil les salua et sorti rapidement, il savait très bien quel était le moyen de sortir quelqu'un de cette dépression instantané, et il n'avait pas envie de jouer les voyeurs. Harry déploya tout son talent pour consoler son amant.

Drago dormait paisiblement, quand un cri le réveilla, immédiatement sur le qui-vive il scruta la chambre pour voir si Harry était là. Il illumina la chambre sans le voir, il sauta du lit et couru au salon, Harry était là, sous l'emprise d'un sortilège doloris. Et celui qui lui lançait n'était autre que Lucius Malefoy. Drago sentit la haine en lui, ses yeux plongèrent dans ceux de son père, il n'y vit qu'amusement. Sa haine augmenta plus qu'il ne le croyait possible, il sentit une vague de pouvoir gonfler en lui et il hurla :

« NE LE TOUCHE PAS ESPECE D'ORDURE. »

Le pouvoir augmenta encore en lui, sans un mot il leva sa main, vide de toute baguette. Un rayon étincelant s'échappa de la paume et alla frapper son père entre les deux yeux. Ce dernier s'effondra sur le sol comme un patin dont on aurait subitement couper les ficelles. Drago toujours haineux s'approcha de lui, il se retint de lui rendre la monnaie de sa pièce en le battant à mort, mais il savait que Harry le désapprouverait, aussi il se contenta de prendre sa baguette et de le stupéfixer. Puis il se précipité vers son amant, toujours allongé par terre, il savait pour l'avoir subit plus d'une fois que le sortilège doloris mettait un moment avant de cesser ses effets. Il prit Harry dans ses bras avec toute la tendresse possible, jamais il n'aurais cru ressentir une telle douleur, voir Harry dans cet état lui était plus douloureux que 1000 sortilège doloris. Le sortilège cessa bientôt et Harry ouvrit péniblement les yeux, Drago sentit son cœur se serrer, en voyant ses yeux habituellement si purs et si clairs emplis de larmes. Il le serra dans ses bras, se retenant de ne pas pleurer, cette fois c'était à lui d'être fort pour l'homme qu'il aimait. La porte de l'appartement s'ouvrit sur un Albus Dumbledore furieux, il se précipita vers Harry pour s'assurer de son état. Puis rassurer il se tourna vers Lucius qui était sorti de son coma, d'un geste il l'envoya s'écraser contre le mur. Harry se releva péniblement soutenu par un Drago hyper-anxieux, ni l'un ni l'autre ne prirent garde au fait qu'ils étaient en tenue d'Adam. Dumbledore agita sa baguette, et les deux jeunes hommes se retrouvèrent vêtu de confortables robes de chambres. L'un trop fatigué et l'autre trop anxieux, ils ne rougirent même pas de la situation. Drago mena doucement Harry jusqu'à un fauteuil, et ce malgré les protestations de ce dernier qui disait qu'il allait bien. Une fois son amant assis, Drago se retourna vers l'homme qui avait été son père, il leva la baguette qu'il lui avait prise et dit :

« Avada K.. »

Mais Harry lui avait mit une main sur la bouche et murmura, à bout de force :

« Non mon amour tu lui ferais trop d'honneur, rassure toi il paieras pour tout ce qu'il nous a fait. »

Drago hocha la tête, et sourit, en un temps pas si lointain jamais il n'aurait obéit à une parole de Harry Potter, et aujourd'hui il aurait tout fait pour lui. Il guida de nouveau son amant jusqu'au fauteuil, et se tourna vers Dumbledore :

« Professeur, je croyais que nous étions en sécurité ici ? Si c'est ca votre idée de la sécurité alors je préfère encore aller chez les moldus. »

Dumbledore lui sourit d'un air désolé :

« Je suis navré Drago, je pensais honnêtement que vous seriez en sûreté au moins pendant un temps, mais apparemment Lucius à voulu régler le problème vite pour ne pas subir les foudres de son maître. »

Calmacil arriva en courant, jeta un coup d'œil sur la scène qui s'offrait à lui et s'arrêta sur Lucius, son visage reflétait de la haine pure :

« Cette fois-ci Lucius tu es mort. Et je vais me faire un plaisir de te tuer moi même après t'avoir fait rôtir comme un poulet. »

Harry savait très bien que son oncle en était capable mais il ne voulait pas le voir tuer un homme, même celui-ci qui était parmi les plus abjecte. Il le lui dit, Calmacil se tourna vers son neveu et lut en lui, d'un ton qui était le reflet d'une colère froide il demanda :

« Doloris ? »

Harry hocha la tête, Dumbledore dévisagea Calmacil comme pour lui dire de ce calmer. Calmacil secoua la tête, tentant de se contenir. Alors Harry, Drago, Dumbledore et Lucius furent témoins d'un spectacle rare, sous leurs yeux l'homme se transforma. En quelques secondes un magnifique dragon noir se tint à la place de l'homme. Lucius écarquilla les yeux de terreur et sombra dans un évanouissement salutaire. Harry se leva péniblement et posa sa main sur les écailles du dragon, ce dernier baissa la tête d'un air bienveillant et dit d'une voix de stentor :

« J'aurais préféré que tu ne me vois jamais sous cette apparence Harry »

Harry lui sourit et répondit :

« Je n'ai pas peur de toi Calmacil rassure-toi, mais calme toi s'il te plaît. Si tu le tue il ne pourra rien nous dire. »

Le dragon hocha la tête et reprit sa forme humaine en soupirant. Harry soulagé, se jeta dans les bras de son oncle, ce qui n'eut pas l'air de plaire à un certain jeune homme aux cheveux blonds. Calmacil vit l'air courroucé de son petit cousin et lâcha son neveu pour lui murmurer à l'oreille :

« Je crois que Drago mérite une récompense non ? »

Harry sourit et se précipita vers Drago pour l'embrasser longuement sous le regard amusé des deux professeurs. Drago bouda quelques secondes mais se rendit bien vite et lui retourna son baiser. Malefoy avait de nouveau reprit ses esprit, et Dumbledore l'emmena non sans avoir dit à Calmacil de rester dans le salon pour surveiller les deux jeunes hommes. Drago était au bord des larmes, il avait cru, pendant quelques instants horribles, perdre Harry. Harry qu'il aimait plus que tout, qu'il avait jurer de protéger, et il n'en avait pas été capable, il se dégoûtait.. Harry sentit le tressaillement de son amant tandis que ces sombres pensées torturaient son esprit, et il devina quel était la nature de ces pensés. Il ne voulait pas que Drago puisse croire un instant que ce douloureux épisode avait changé quoi que ce soit pour lui, aussi jeta-t-il un regard évocateur à son oncle tout en désignant la chambre. Calmacil hocha vigoureusement la tête pour montrer son approbation. Tout doucement, avec une tendresse infinie, Harry emmena Drago dans la chambre, et entreprit une nouvelle fois de lui faire l'amour. Après quelques heures de repos, quelqu'un frappa à la porte de la chambre en disant :

« Je peut entrer vous êtes décents ? »

Harry reconnu immédiatement la voix de son oncle, contre laquelle il semblait maintenant immunisé bien qu'il la trouva toujours aussi belle. Il cria un « oui » un peu résigné, il commençait à en avoir un peu marre que l'appartement fasse office de hall de gare. Calmacil entra, et vit tout de suite que l'humeur de son neveu n'était pas au beau fixe. Il s'excusa de les déranger mais il avait des nouvelles, Harry réveilla Drago en l'embrassant tendrement, et fit signe à son oncle de parler. Calmacil raconta alors ce que Lucius avait révéler :

« Au début il n'a rien voulu dire évidemment mais Rogue à toujours du Veritasserum sur lui et nous n'avons pas pris de gants. Accessoirement vous auriez du le voir tout les deux, je ne l'ai jamais vu aussi furieux, je crois que s'il avait pu il aurait remplacer la potion par le plus douloureux des poisons. Après avoir ingurgitée la potion Lucius se montra beaucoup plus éloquent, il nous donna la liste de tout les mangemorts qu'il connaissaient, c'est-à-dire la plupart. Dumbledore à immédiatement averti le ministère qui c'est empressé de tous les arrêter en quelques heures, pour une fois Fudge aura été efficace, ca change. Lucius nous à dit où trouver Voldemort, Albus y est aller immédiatement avec Sirius, il n'a pas voulu que je les accompagne pour veiller sur vous, mais quand ils sont arriver Voldemort s'était déjà envolé, toujours aussi courageux quand Albus est dans les parages. Enfin ils n'y sont pas allé pour rien, il ont trouver beaucoup de parchemin intéressants concernant les plans de Voldemort. »

Drago et Harry étaient ravi de ces nouvelles, d'un coup ils respiraient mieux. Pendant un moment ils furent heureux, mais Drago se souvint de la prophétie, et compris également que l'arrestation de nombreux mangemorts allaient sans doute mettre fin à leur « vie commune ». Il sentit une nouvelle ses yeux le piquer, intérieurement il se maudit.

J'arrête pas de chialer moi en ce moment Harry va encore s'inquiéter et j'ai horreur de ca, je voudrait le voir sourire tout le temps.

Harry avait senti une fois de plus l'état de Drago, et les yeux brillants de ce dernier lui donnèrent raison. Il l'embrassa doucement et lui murmura :

« Drago, ne te retient pas, je ne demande qu'a épancher tes larmes mon amour. »

Calmacil, dont les sens étaient bien plus développé que ceux d'un humain, entendit le murmure de son neveu et aurait voulu les laisser seuls mais il avait encore un message à leur transmettre, d'un ton triste il leur communiqua :

« Drago pardonne moi de te bouleverser encore une fois mais j'ai encore une chose à te dire. Le ministre à ordonner, dès qu'il à apprit l'agression, l'exécution de Lucius et l'emprisonnement préventif de Narcissa. Lucius à été exécuté il y a quelques minutes, je viens de l'apprendre, et Narcissa c'est donné la mort. »

Drago ne sut quel attitude adopté, devait-il pleurer, rire, s'en foutre ? il n'en avait aucune idée. Il était bien sur triste de la perte de ses parents, mais c'était une fin logique pour lui, il s'y était préparé depuis longtemps. Et puis après tout il avait clamé haut et fort qu'il n'avait plus de père. Sa mère, elle, n'avait jamais réellement été présente, en fait c'était presque une étrangère. Et pour autant qu'il s'en souvienne la dernière fois qu'il l'avait vu c 'était à la coupe du monde de Quidditch deux ans auparavant, alors on pouvait difficilement parler d'un moment déchirant. Mais malgré cela il sentit la tristesse l'envahir. Il ne comprit que bien plus tard que ce n'était pas la mort de ses parents qu'ils pleuraient mais plutôt l'absence de ce qu'ils auraient put être pour lui, de ce qu'ils auraient dut être pour lui. Harry, toujours décidé à le soulager de sa peine de quelque nature qu'elle soit, le pris farouchement dans ses bras. Calmacil dissimula un sourire en voyant son neveu aussi protecteur, il sorti de la chambre et pensa à haute voix :

« Décidément qu'est-ce qu'ils sont mignon ces deux là. »

Il savait pertinemment, sans doute mieux que Drago lui-même, la raison des larmes que le jeune homme versaient, et Harry la connaissaient sans doute encore mieux que lui : le regret. Il quitta l'appartement, non sans avoir averti un autre gardien et quelques elfes de veiller sur les deux tourtereaux. Harry serrait toujours farouchement Drago dans ses bras en lui murmurant des paroles apaisantes. Drago était mortifié par son propre comportement depuis cette fameuse nuit où il s'était enfuie du manoir, cette nuit où il avait d'abord défier puis renier son père, il ne se reconnaissait plus. Dans l'ensemble il savait que c'étaient des changements positifs, et le plus positif de tous était sans doute l'amour que Harry lui montrait. Mais cette sensiblerie qui semblait faire partie intégrante de ce nouveau « moi » qu'il c'était construit lui faisait honte. Même s'il devait reconnaître qu'il adorait se faire consoler par Harry, et que devant lui la gêne était moindre. Avec un certain amusement il pensa que décidément il avait eu raison de renier son père puisqu'un Malefoy ne pleure pas. Epuisé par tout ce qu'il avait vécu depuis plusieurs jours il s'endormit. Harry resta longtemps sans bouger, il ne voulait pas lâcher Drago, il voulait que même dans son sommeil, Drago sentent sa présence et en soit rassurer. Au bout d'une heure, il sentit malgré ses bonnes intentions, qu'il ne pouvait plus rester ainsi, soupirant de mécontentement, puisque son corps lui refusait ce que son cœur voulait, il se leva le plus doucement possible pour ne pas réveiller Drago. Il sorti de la chambre sans bruit, Dumbledore était au salon tranquillement assis dans un fauteuil, en voyant Harry il sourit et l'invita à s'asseoir et à parler. Après quelques minutes de conversation banale, Dumbledore en arriva enfin au sujet de sa visite :

« Harry ce que je vais te dire va certainement te causé un choc, j'avais un doute quand je vous ai parler de la prophétie et j'ai longuement exploré la bibliothèque pour être sur. J'ai du fouillé dans tout les recensement effectué depuis que le fait même existe pour être sur, et voilà ce que j'ai trouvé. »

Il lui tendit un livre, apparemment très vieux, Harry le prit délicatement et commença à lire.

Les couples magiques.

Depuis la nuit des temps, de nombreux couples magiques se révélèrent, et nous pûmes ainsi relever quelques une de leur particularités :

Un couple magique ne se séparera jamais, les deux personnes ne pouvant se sentir vraiment en paix qu'en étant aux cotés de leur compagnons.

Un couple magique baigne littéralement dans l'amour, il n'existe aucune façon de le briser.

Si l'un des deux membres d'un couple magique venait à mourir alors l'autre se laisserais dépérir pour ne plus être séparé de l'être aimé.

Un couple magique, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel, ressentira tôt ou tard le besoin d'avoir des enfants, la magie inhérente au couple permettant ce fait quelque soit le genre du couple.

L'enfant en question sera très puissant puisqu'il sera « engendré » par la magie du couple, quelque soit le degré de consanguinité du couple (les plus célèbres couples ayant toujours un trace de consanguinité) l'enfant ne présentera aucune tare, et sera le plus souvent d'une beauté à coupé le souffle.

Lors de sa première expérience sexuel, le couple à environ 9 chances sur 10 de concevoir un enfant, il n'existe aucun moyen de stopper cette grossesse, l'enfant et la personne qui le porte étant tout deux protégés par la magie du couple, qui est une des magies les plus puissante qui soit. La grossesse d'une femme sera sensiblement la même que dans le cas d'un couple non- magique. Dans le cas d'un homme, la grossesse ne durera qu'un mois, l'enfantement sera magique et donc sans aucune douleur, la grossesse ne représente aucuns risque pour le père. L'enfant issus d'un couple magique à une croissance très rapide jusqu'à « l'âge » d'environ 6 ans. Il atteint ce stade de son développement en environ 2 mois. Le premier enfant d'un couple magique est à 99% toujours de sexe féminin.

Harry resta figé quelque seconde, puis il regarda Dumbledore et éclata de rire :

« C'est une blague que vous me faites hein professeur ? »

Dumbledore le regarda dans les yeux et le plus sérieusement du monde dit :

« Non Harry ce n'est pas une blague. »

Le jeune homme brun s'arrêta de rire d'un coup, il resta la bouche ouverte de surprise pendant un long moment. Dumbledore reprit :

« Harry j'aimerais que Calmacil, ou Mrs Pomfresh vous examine tout les deux pour être certain qu'aucun de vous n'est « enceinte » ».

Harry secoua la tête et dit :

« Moi il n'y a aucun risque professeur, mais Drago peut l'être

Drago peut être quoi ? »

Le jeune homme blond était sur le seuil de la chambre, curieux de connaître le sujet de la discussion, Harry se leva et le pris dans ses bras en disant :

« Viens t'asseoir, je crois que tu va avoir un choc. »

Drago le suivit jusqu'au fauteuil dans lequel Harry était assis quelques secondes plus tôt et se mit sur les genoux de son amant, il dévisagea le directeur et dit :

« Quelles bonnes nouvelles nous apportez vous encore ? »

Le ton était ouvertement agressif, Drago n'avait toujours pas avalé le fait que Dumbledore ai laissé Lucius faire du mal à Harry. Ce dernier lui mit une petit tape sur la tête en murmurant :

« Tient toi bien sinon je te remet au lit. »

Drago rit et prit un air faussement coupable pour lui répondre dans le creux de l'oreille :

« Oui papa. »

Harry le serra contre lui en riant. Dumbledore sourit en voyant cet échange, puis il se racla la gorge pour rappelez sa présence. Drago le regarda et dit :

« Je vous écoute. »

Dumbledore lui tendit le livre à son tour, Drago eut exactement la même réaction que Harry, mais l'air sérieux de son amant et du directeur le calma immédiatement. D'une petite voix il demanda :

« C'est pas vrai hein ? »

Harry le serra plus fort contre lui en murmurant :

« Si c'est vrai mon amour, mais rien ne prouve que tu soit « enceinte ». Le directeur voudrait que quelqu'un t'examine pour en être sur. »

Drago hocha la tête en disant :

« D'accord mais je veut que ce soit Calmacil. »

Harry lui sourit et l'embrassa, Dumbledore se leva et parti chercher le professeur de DCFM. Calmacil arriva rapidement, les deux jeunes hommes étaient toujours enlacés sur leur fauteuil, ce qui le fit sourire. D'un ton professionnel il dit :

« Bien Drago va t'allonger dans la chambre je vais venir t'examiner. Harry tu peut bien évidemment venir, mais je te préviens cette fois tu ne pourra rien faire. Et diagnostiqué une grossesse mâle nécessite que le patient soit totalement nu. »

Drago leva les yeux aux ciels en secouant la tête, et Harry soupira en disant :

« Décidément je vais finir par croire que tu veut me prendre mon petit dragon. »

Calmacil rit, bientôt suivit des deux jeunes gens. Ils allèrent dans la chambre, Drago enleva sa robe de chambre et son caleçon. Harry profita du spectacle, et articula silencieusement les mots :

« Tu es magnifique mon amour »

Drago était plus rouge qu'une tomate, mais Calmacil ne fit aucune réflexion et commença son examen. Harry se retint difficilement de ne pas éjecter son oncle à coups de pieds, l'examen étant à son goût beaucoup trop personnel. Après une demi-heure, Calmacil tendit sa robe de chambre à Drago, dévisagea Harry et dit :

« La prochaine génération est en chemin, félicitations. »

Harry et Drago ne savaient pas vraiment quoi pensé de ca, ca faisaient une heure que Calmacil leur avaient annoncé la nouvelle, et ils ne savaient toujours pas quoi en pensé. Déjà le fait qu'ils soient ensemble était assez surprenant, mais en plus il allaient avoir un enfant, pas une adoption, non un enfant qui serait vraiment issu d 'eux. Et pour couronner le tout, Calmacil avait certifier que ce serais un garçon, et qu'il aurait donc une destinée grandiose comme tout les premiers nés mâles des couples magiques, le dernier en date étant Harry lui-même.