« Debout feignant ! Tu dois aller faire les courses pour ta tante ! »
Harry papillonna pour chasser les vestiges du sommeil, et soupira, encore une journée avec sa « chère » famille ! Sans ce donner la peine de répondre à son oncle, qui de toute façon n'avait pas attendu, le survivant se leva et s'habilla rapidement. Il savait qu'il ne fallait pas qu'il traîne s'il ne voulait pas subir les humeurs de son oncle. Grimaçant sous les ondes de douleurs que son dos lui envoyait, un petit souvenir de l'avant veille quand Vernon Dursley avait trouvé le jardin « envahit de mauvaises herbes », le jeune homme brun descendit à la cuisine pour prendre son frugal petit déjeuner. Un toast, sans beurre, et un verre d'eau plus tard il était dehors avec la liste des courses à faire.
Harry se dirigea lentement vers le supermarché, sachant très bien que dès qu'il rentrerait dans le magasin un vigile le suivrait à la trace. Après tout les Dursley avaient dit et redit qu'il était dans une sorte de maison de redressement, et de ce fait tout le quartier le voyait comme un dangereux criminel. Il venait de tourner à l'angle de la rue quand il reçu un ballon en pleine figure. A peine quelques secondes après il entendit une voix assez jeune crier :
« Florian je t'avais dit de faire attention excuse toi, et ramasse ses lunettes. »
Harry vit une forme indistincte lui rendre ses lunettes, qui avaient voler à cause du ballon, il les mit et soupira en constatant qu'elles étaient intacts. Il vit alors un garçon d'une dizaine d'année devant lui, qui rougissait et bredouillait des excuses, pendant qu'un jeune homme d'une vingtaine d'année le regardait avec un air furieux. Ils se ressemblaient beaucoup tout les deux, ca crevait les yeux qu'ils étaient frères, ils avaient tout deux les cheveux blonds, et les yeux verts. L'aîné avait les cheveux longs, noués en catogan, à part quelques mèches sur le devant qui cachait son front, le cadet lui arborait une classique brosse de petit garçon. Harry sourit au petit garçon, puis se tourna vers le jeune homme et dit :
« Ne soyez pas trop dur avec lui, je n'ai rien. »
Le jeune homme le regarda, surpris, puis éclata de rire en disant :
« Hé je suis pas si vieux que ca, alors s'te plaît t'oublie le vous ! »
Harry sourit, il regarda attentivement le jeune homme, il ne l'avait jamais vu dans le quartier, il demanda :
« Tu es nouveau dans le quartier.....heu ? »
Le jeune homme souris :
« James...........James Potter. »
Harry resta bouche bée, et le jeune homme dut le secoué par l'épaule pour le faire réagir, Harry reprit ses esprits et dit :
« Excuse moi mais c'était le nom de mon père. Je m'appelle...
Harry Potter, je sais. Pour répondre à ta question, non on est pas vraiment nouveaux mais toi tu n'était pas là, j'ai discuté un peu avec ta tante et ton oncle, c'est pour ca que je sais qui tu es. T'en fait pas j'ai bien vu ce qu'ils valaient et je vois bien que t'es pas méchant. »
Harry lui fit un sourire triste et dit :
« Alors t'es bien le seul à avoir les yeux en face des trous dans le coin. »
James éclata de rire, puis, après avoir reprit sa respiration désigna le petit garçon et dit :
« Je te présente mon petit frère, Florian. Il est un peu turbulent mais gentil comme tout. »
Harry sourit au petit garçon et lui tendit la main, Florian la lui serra avec une certaine fierté ce qui fit sourire les deux jeunes hommes. James lui dit de rentré et le petit garçon obéit, puis il se retourna vers Harry :
« Tu veut venir boire un coup à la maison ? Je suppose que t'as pas beaucoup d'amis dans le coin. »
Harry sourit, gêner, et dit :
« Désolé mais je dois aller faire des courses pour ma tante, et si je rentre pas assez vite ca va barder.
OK, mais viens quand tu veut, tu te gêne pas. OK ? »
Harry hocha la tête, et James lui mit une claque dans le dos en souriant, Harry poussa un cri de douleur. James prit air désolé, et dit :
« Désolé je pensais pas te faire mal. »
Harry tenta de sourire malgré la douleur et répondit :
« C'est rien, je suis tombé dans les escaliers alors j'ai quelques bleus. »
James le dévisagea avec un air suspicieux et dit :
« Harry, tu me jure que c'est une chute ? »
Harry baissa immédiatement les yeux, décidément ce mec avait très bien compris qui étaient les Dursley, il refusa de répondre, il ne voulait pas mentir à la première personne du coin qui était sympa avec lui. James le regarda en fronçant les sourcils et lui prit le bras en disant :
« Viens avec moi ! Je vais te soigner ca. »
Harry tenta de résister, mais James était bien plus fort que lui et il fut forcer d'obéir. Le blond l'emmena dans une maison tout à fait semblable à celle de son oncle, à la différence que l'intérieur était assez nu, il le força à retirer son T-shirt et à s'allonger sur le canapé. James sortit de la pièce et revint quelques minutes plus tard avec une petit mallette blanche. Pestant dans sa barbe contre l'oncle et la tante de Harry, il sortit un pot de crème sans étiquette, et en recouvrit généreusement chaque marbrures constellant le dos du survivant. Ceci fait il dit :
« Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne, et donne moi ta liste de courses je vais m'en occuper. Florian va veiller sur toi, on peut lui faire confiance pour les trucs graves. »
Harry voulut protesté mais James le coupa :
« Harry fait ce que je te dit, tu n'as pas à te sentir gêner ou quoi que ce soit, repose toi tu en as besoin. »
Il sortit sans un mot de plus, Harry put l'entendre dans l'entrée, appeler son frère et lui expliquer la situation, puis il entendit la porte d'entrée et ensuite le bruit d'un moteur de voiture qui démarrais. Florian entra dans le salon et s'approcha timidement en disant :
« Tu as besoin de quelque chose Harry ? Jim à dit de te donner ce que tu voulait, il a dit que si tu avais faim il fallait le dire. »
Harry sourit au garçon et avoua qu'il mourrait de faim, Florian sembla heureux de pouvoir aider et dit :
« Je t'apporte tout plein à manger tout de suite. »
Il revint rapidement avec un grand plateau charger de biscuit, gâteaux, et autres nourritures pas forcément bonnes pour la ligne. Harry mangea quelques biscuits, sous l'œil attentif de Florian, puis décréta qu'il n'avait plus faim, Florian prit un air triste et dit :
« Harry ! Grand frère à dit qu'il fallait que tu mange, que tu était trop maigre. T'as pas assez mangé là, et si tu mange pas plus il va pas être content, il a dit que je devais veiller sur toi, mange encore un peu stp. »
Il avait fini par un ton suppliant qui fit céder le survivant, il reprit encore quelques biscuits, et les mangea pour lui faire plaisir. Florian sourit, et demanda :
« Tu veut regarder la télé ? »
Harry hocha la tête, et Florian lui proposa de mettre une cassette ou un DVD, Harry le laissa choisir, et ils regardèrent bientôt « La communauté de l'anneau ». Harry regarda le film un moment, puis la fatigue le rattrapa et il sombra dans le sommeil.
Il fut réveiller par James, quelques heures plus tard, en voyant le temps qu'il avait passer à dormir, Harry pâlît en pensant à la correction qui l'attendait. Mais James le rassura immédiatement :
« T'en fait pas je suis passer voir ton oncle et ta tante en leur disant que j'avais besoin de toi pour déplacer quelques meubles très lourds, ils m'ont parus enchantés que selon leurs propres termes tu « fasse enfin quelque chose ». Je leur ai dit que j'aurais besoin de toi plusieurs jours, et j'ai pris ta malle, accessoirement elle est très lourde. »
Harry paniqua en pensant à ce que James avait pu voir dans sa malle, mais il le rassura à nouveau :
« Reste cool, j'ai pas mit le nez dans tes affaires. Oh j'ai prit ta chouette aussi, ils semblaient content de s'en débarrassez. Passe moi l'expression mais c'est vraiment un bande de cons. »
Harry sourit et dit :
« La définition est juste. »
James rit et entreprit d'examiner son dos :
« Hum c'est plus sérieux que ce que je pensais, ca te dérange pas si je demande à un ami de venir t'examiner, il est très doué pour tout ce qui concerne les mélange de plantes, il fait des miracles. »
Harry donna son accord, et James sortit pour appeler son ami. Il revint quelques minutes après en disant :
« Un coup de pot il est dans le coin, il va arriver dans quelques minutes. En attendant, interdiction de bouger ! »
Harry sourit de voir ce jeune homme qu'il connaissait à peine prendre soin de lui comme ca, il n'avait pas l'habitude, il demanda :
« Pourquoi tu m'aide James ? Je veut dire on se connaît pas, et toi tu te met en quatre en pour m'aider. »
James sourit tristement et répondit :
« Tu vois Harry, Flo et moi on est orphelins jusqu'à ma majorité on a vécus dans un orphelinat et les pions c'étaient pas des tendres, alors quand je peut j'aide les gens qui sont maltraités. Et puis entre Potter faut bien qu'on s'aident non ?
Tu as raison. Merci. Et désolé pour tes parents. »
James haussa les épaules :
« T'as pas à l'être, t'y est pour rien, et puis je sais que t'es orphelin aussi alors on se comprends. »
Harry lui sourit, il se sentait bien avec James et Florian, ils étaient sympa, chaleureux et accueillants. Harry, sous les coups répétés de son oncle, avait presque fini par oublier que tout les moldus n'étaient pas des monstres. Il ferma les yeux un moment, résolu à profiter au maximum du temps qu'il passerait ici, il entendit vaguement la sonnette, et James aller ouvrir. Il entendit leur pas se rapprocher et s'arrêter près de lui, un cri fut pousser par le nouveau venu :
« Potter ! »
Harry ouvrit les yeux rapidement, il connaissait cette voix, il détestait l'homme à qui elle appartenait, depuis maintenant six ans cet homme lui pourrissait la vie quand il était à Poudlard, il pria pour s'être tromper. Mais l'austère silhouette sombre de son maître de potion était bien dans le salon. James les regarda tour à tour en souriant et dit :
« Je vois que vous vous connaissez, et à voir ta tête Harry, Sev' à pas du te montrer la meilleur part de lui même. »
Rogue grommela dans sa barbe, et se mit au travail, au bout d'un moment il dit :
« Potter, vous êtes inconscient ou quoi ? Vous auriez du nous prévenir de ce qu'ils vous faisaient subir ! Comment voulez-vous qu'on veille sur votre sécurité si vous ne nous dites rien ? »
Harry ne répondit pas, il ne savait pas quoi dire, en tout cas pas avec James et Florian dans la pièce, il leur jeta un coup d'œil interrogatif, et James sourit :
« Harry t'en fait pas je sais très bien qui tu es, et Florian aussi il rentre à Poudlard cette année. Si je t'ai pas dit qu'on étaient sorciers c'était pour que tu te sente pas trop oppresser par ta célébrité. »
Harry sourit, ravi de l'attitude des deux frères, puis il se tourna vers Rogue :
« Qu'est ce que ca aurais changer professeur ? Le professeur Dumbledore ce serait excuser, j'aurais eu droit aux cris horrifiés de Ron et de Hermione, et puis l'année d'après tout aurait recommencer, sans doute en pire. »
Rogue le dévisagea, et Harry put voir une lueur de......de tristesse ? dans l'œil de son professeur. Rogue ne dit rien et appliqua un nouveau baume sur les marques de coups, il se releva et dit :
« Vous n'aurez plus mal d'ici demain, en attendant je vous interdit de bouger. Au pire James vous installera dans une chambre. Je vais prévenir le directeur. – Il se tourna vers James- J'espère que ca ne te pose pas de problèmes de le garder pendant quelques jours ?
Ce sera avec plaisir Sev'. Tant que tu va à Poudlard dit à Albus que je ne peut pas accepter sa proposition, dit lui aussi que je passerais le voir pour lui faire part de mon sentiment en ce qui concerne notre affaire.
Très bien James, je lui dirais, je te laisse quelques pommades, tu les connais toutes. »
Il se dirigea vers la porte mais fut tirer en arrière par Florian qui afficha un air boudeur :
« Tu me dit pas au revoir oncle Sev' ? »
Rogue sourit et serra la main du petit garçon en disant :
« Excuse moi Florian. »
Harry sourit devant cette scène, qui cadrait si peu avec ce qu'il connaissait de son professeur, James vit son sourire et lui fit un clin d'œil complice. Rogue partit, et James revint dans le salon, il s'assit près du divan sur lequel était allongé Harry et dit :
« Bon je vais te monter dans une chambre tu y seras mieux, Sev' m'a dit de te donner une potion de sommeil sans rêves, tu va dormir jusqu'à demain. »
Harry voulut protester, mais James ne lui en laissa pas le temps :
« Je veut pas entendre un mot, de toute façon vu ton état t'a pas le choix, tu fait ce que je te dit ou sinon je me fâche. – Il prit l'air coléreux d'un père grondant son fils et Harry ne put s'empêcher de rire - Bon d'accord ca marche moins bien qu'avec Florian, mais ca change rien au fait que pour ce qui est de ta santé tu va faire ce que je te dit. Mobiliscorpus ! »
Harry se retrouva à flotter au-dessus du canapé, sans pouvoir bougé un muscle, Florian le mena dans une chambre à l'étage. Il le déshabilla, pestant en voyant de nouvelles traces de coups sur les jambes du survivant, puis il le reposa dans le lit et dit :
« Je vais m'absenter, ne crains rien cette maison est protégée, pour y venir sans mon autorisation il faudrait être très nombreux et savoir où chercher. Tom ne te trouva pas ici. »
Harry faillit demander comment il connaissait le vrai nom de Voldemort, mais James ne lui en laissa pas le temps et le força à ingurgiter une potion de sommeil, alors qu'il se laissait aller dans les bras de Morphée il crut entendre James dire :
« Dors petit frère, tout va s'arranger ! »
Une fois qu'il fut endormi James quitta la chambre et redescendit au salon, il s'assit sur le canapé et dit à Florian :
« Flo je vais aller à Poudlard, il faut que je parle à Albus, veille sur Harry, ne laisse entrer personne, même pas Sev' ou Albus. Je reviendrais en transplanant. »
Il se leva, après avoir reçu un grave hochement de tête du petit garçon et se dirigea vers la cheminée, il jeta une poignée de poudre et dit :
« Bureau du directeur de Poudlard ! »
Il disparu dans un flash de lumière.
James se retrouva dans le bureau de Dumbledore, ce dernier était assis et semblait l'attendre, dès qu'il le vit il dit :
« Ah James, je ne pensais pas vous voir aussi tôt. »
James lui jeta un regard noir :
« Ne jouez pas à ce petit jeu là Albus, nous savons tout les deux que vous m'attendiez. »
Le sourire du directeur s'effaça :
« Très bien, passons donc les civilités. »
James hocha la tête et dit :
« Je vais être clair Albus, je n'ai jamais approuvé votre idée, il y a 16 ans je n'avais pas mon mot à dire, mais aujourd'hui c'est différent, vous avez jouer avec sa vie et je refuse que cela continue. Il ne retourneras pas chez ces monstres, et il ne reviendras pas à Poudlard avant de devoir passez ses ASPICS, je le formerais moi-même là-bas ! »
Dumbledore répliqua :
« Sa sécurité.....
Nous réfugiez pas derrière une théorie que vous savez fausse, ce n'est pas la protection de Lily qui l'a sauvé, vous le savez aussi bien que moi. Et même si c'était le cas il sera bien plus en sécurité là-bas, vous l'avez peut-être protéger de Voldemort, mais vous ne l'avez pas protéger de cette bande de salops. Je vous ai laissez dirigé sa vie trop longtemps, par respect pour mon père, mais désormais il n'en est plus question. Il ignore jusqu'à mon existence, vous lui avez cacher trop de choses Albus et quand il saura tout vous pouvez être certain de devoir faire face à un survivant très en colère. A partir de cet instant je vous interdit de vous mêlez de sa vie sans son accord, c'est clair ? »
Le vieux sorcier prit un air accabler :
« Limpide James. Mais je doute que la communauté sorcière apprécie sa disparition. »
James renifla de mépris :
« Vous n'aurez qu'à dire à cet bande de mouton que leur « héros » est partit quelques temps pour apprendre comment vaincre Voldemort. De toute façon ils n'ont rien à dire, ils bêlent de peur dès qu'ils entendent ce nom, et sont tout près à sacrifier un gamin du moment qu'ils peuvent dormir tranquille, Harry ne leur doit rien. Notre famille leur à suffisamment donner. »
Il se leva et se prépara à transplaner, avant de partir il dévisagea le directeur et dit :
« Albus si vous me mettez des battons dans les roues vous aurez affaire à moi je vous le garanti. »
Dumbledore baissa les yeux et répondit :
« Je ne suis pas assez fou pour vous affronter James, je sais très bien que je n'aurais aucune chance. »
Sans un mot de plus James transplana, comme si les barrières de l'école ne comptait pas pour lui. Il se retrouva dans son salon, avec un Florian passablement anxieux qui lui sauta au cou dès qu'il le vit :
« Oh Jim j'ai eu peur, il y a plein de silhouette dehors, c'est pas des gens du quartier je crois que ce sont des mangemorts, mais ils ne s'intéresse pas à nous apparemment, ils vont vers Privet Drive, les protections ont dus tomber. »
James haussa les épaules :
« Rien d'étonnant à ca, désormais Harry n'en a plus besoin et il n'y aucune raison de les laisser pour protéger ces débiles. Je ne devrais pas dire ca, mais j'espère qu'ils prendront quelques doloris dans la tête ca leur apprendras. Mais bon s'ils les torture il vont leur dire où nous habitons, nous devons partir, il est trop tôt pour révéler notre existence. Fait les bagages, je prépare le portail ! »
Le petit garçon s'exécuta avec une efficacité née de l'habitude. Pendant ce temps James, assis en tailleur dans le salon récitait une longue incantation, une fois qu'elle fut terminée un disque argenté de deux mètres de diamètre flotta devant lui. Le sorcier se releva, et dit :
« Flo vas-y je vais chercher Harry, si je suis pas là dans dix minutes envoie quatre gardiens pour m'aider. »
Le garçon hocha la tête et sauta dans le cercle suivit des trois malles qui renfermaient leur possessions, réduites par un sort. James monta à l'étage, réduit la malle de Harry, la glissa dans sa poche et utilisa de nouveau le mobiliscorpus sur le jeune homme pour le redescendre.
Il allait entrer dans le salon quand la porte d'entrée explosa, il jeta un coup d'œil sur les mangemorts, et sans un mot envoya le corps de Harry à travers le cercle. Puis il afficha un sourire de prédateur :
« Un peu d'exercice, parfait. »
En moins d'une seconde il avait lancer trois sorts, qui avait toucher six mangemorts, les mettant hors de combat. Les autres reculèrent, effrayé par cette démonstration, mais l'un d'eux écarta les autres violemment et se positionna devant lui :
« Alors on veut protéger le petit Potter ? Où que tu l'ai envoyé notre maître le retrouveras, ce n'est qu'une question de temps. En attendant voyons comment tu résiste à la douleur, Endoloris. »
James ne tenta même pas de contrer le sort il se contenta d'un immense sourire, et la flèche de lumière l'atteignit de plein fouet, sans le faire sourciller, d'un ton badin il dit :
« C'est tout ce dont tu es capable ? Pathétique ! Bon voyons un peu à qui nous avons à faire ? »
D'un geste de sa main toutes les cagoules des mangemorts disparurent, James, toujours souriant en interpella certains :
« Mr Crabe......Mr Goyle, jamais l'un sans l'autre, et ce cher Mr Malefoy, toujours aussi grande gueule. Votre endoloris est vraiment ridicule, si j'avais le temps je vous montrerais la puissance de ce sort, mais hélas Harry m'attends, je ne voudrais pas qu'il s'impatiente.- Il dévisagea alors un mangemort qui semblait mort de peur- Oh mais que vois-je ? Un charmant petit rat, il est regrettable que Mr Black soit mort, je suis certain qu'il aurait adorer s'occuper de toi personnellement Peter. Mais à défaut, il reste encore un véritable maraudeur, transferia Peter Pettigrow ego Remus Lupin. »
Un jet de lumière partit de la baguette du jeune homme pour entouré le corps du traître qui disparu sous les yeux ébahis des autre mangemorts. James fit une révérence et dit :
« Je ne puis vous promettre à tous un traitement aussi personnalisé mais je ferrais de mon mieux, malheureusement ce serra pour une autre fois. Lumos ! »
Une intense lumière illumina la pièce, aveuglant tout les mangemorts, James en profita pour rejoindre le cercle d'argent et sauta dedans. Il venait à peine de disparaître qu'une trentaine d'Aurors arrivèrent dans la rue, plusieurs mangemorts furent identifier ou capturer, ainsi le lendemain la gazette du sorcier put affichée :
« Double attaque de mangemorts ! »
Hier aux environs de 22 heures, une vingtaine de mangemorts ont attaqués deux résidences de moldus dans les environs de Privet Drive. Leur première cible fut la demeure de la famille Dursley, qui, nous le rappelons à nos lecteurs, étaient les dernier membres de la famille du survivant. Ils furent tout les trois lâchement assassinés par les partisans du seigneur des ténèbres, toute la rédaction de la gazette du sorcier se joint à moi pour présenté ses condoléances à Mr Potter qui est une nouvelle fois durement touché par les exactions du mage noir. Selon nos informations le jeune homme connu comme étant le garçon qui a survécu, ne se trouvais pas chez eux au moment de l'attaque mais dans une maison voisine. Les mangemorts attaquèrent donc cette maison peu après, dans le but, évident, de tuer l'ennemi numéro de leur maître. Mais grâce au ciel, le jeune Harry Potter et la famille résidant dans cette demeure avait put se mettre en sécurité. On ignore où se trouve le survivant à l'heure actuelle, le professeur Dumbledore c'est refusé à révéler l'endroit où se trouve le jeune homme, de même que Mr le ministre de la magie. Cette tragique attaque aura néanmoins permis d'arrêter un grand nombre de mangemorts, qui sont pour la plupart, de grand noms de notre communauté, tel Mr Lucius Malefoy, bien connu pour ces généreuses donations à différente œuvres caritatives, ou encore Mr Avery, qui occupait un poste important au ministère. (La liste des mangemorts pris lors de cette attaque en page 4)
James reposa le journal en souriant, cette journée commençait très bien. Il prit ensuite une lettre de Poudlard et lut :
Mon cher James.
Je viens d'apprendre que Lupin à reçu hier la visite d'un de ses vieux amis, je ne doute pas que tu y soit pour quelque chose. Il te remercie chaleureusement, et jure qu'il ferra tout pour réhabiliter Black, même si cela arrive trop tard. Quand à moi j'attends avec impatience l'arrivée de Florian à Poudlard, je suis certain qu'il serra un très bon élève en potion. Albus m'a parler de votre conversation, tu aurais put m'avertir, je peut rarement profiter de ce genre de spectacle. Sinon comment va Potter ? Mieux je le crains, après tout il est comme son père, difficile à abattre ! Si des fois il pouvait avoir un petit accident pendant sa formation, tu me comblerais de joie, mais te connaissant tu ne voudras pas, gâcheur ! Enfin bon, tu pourras dire à ton protéger que son chien-chien seras bientôt réhabiliter (ca doit lui faire une belle jambe !). Si jamais ce tarer de clebs est décorer à titre posthume, il se pourrais que je laisse échapper quelques mots concernant la « blague hilarante » qu'il a voulu me faire au collège. Je te vois déjà en train de froncer les sourcils et de soupirer en pensant : « Un vrai gosse ! », rassure toi je le ferrais pas, de toute façon tu m'en empêcherais, puisque toi aussi tu l'aimais bien le chien- chien. Je te laisse (j'ai encore plein de nouvelle tortures à imaginées pour faire peur à cette bande de morveux que je dois éduquer.)
Bye
Sev'
P.S. : Averti Florian que je devrais me montrer aussi dur envers lui, qu'envers les autres (puisqu'il serra immanquablement à Gryfondor) et dit lui qu'il ne doit pas m'appeler « Oncle Sev' » en cours. Oh ! Accessoirement prends quand même soin de Potter, je t'en voudrais si je n'avais plus mon soufre douleur préféré.
James éclata de rire en lisant cette lettre, tout à fait Sev' ! Il aimait beaucoup cet homme qui semblait si froid, mais qui en réalité pouvait être d'une patience et d'une chaleur infinie, son seul vrai défaut était son obstination quand quelqu'un lui faisait une crasse il lui en voulait à vie. Il fut tirer de ses pensées par une toux discrète venant de la porte, il se tourna pour découvrir, un Harry grelottant de froid, toujours en caleçon, qui semblait perdu. James fronça les sourcils, et se dirigea vers le survivant, arrivée devant lui il demanda :
« Non mais t'es pas bien de te trimbaler à poil ici ? C'est pas chauffé, regarde ca t'es aussi faible qu'un nourrisson. »
Harry voulu répondre, mais James ne lui en laissa pas le temps, sans un mot il passa une main dans son dos, l'autre sous ses genoux et le porta comme s'il ne pesait rien, ce qui n'était pas loin d'être vrai tant le jeune homme était maigre. Harry n'avait même pas la force de protester, il se serra instinctivement contre le corps de l'autre, tout en maudissant intérieurement sa propre faiblesse. James le ramena dans sa chambre, et le remit au lit. Il lui posa une main sur le front et dit :
« Tu as de la fièvre, interdiction de te lever jusqu'à ce que je te le dise. – Il fit apparaître un verre rempli d'une potion bleue – Bois ca, c'est un tonique qui te permettras de ne pas ressentir les effets de la fièvre, je suppose que tu as beaucoup de questions, et si ton esprit n'est pas calme tu guériras moins vite. »
Harry tenta de porter le verre à ses lèvres, mais il lui échappa, par réflexe, il se recroquevilla dans son lit, attendant les coups qui devaient immanquablement venir. James le regarda d'un air peiner, il fit disparaître les traces de potions sur la couette et, tout doucement, posa une main sur l'épaule du jeune homme :
« Harry c'est pas grave, tu n'as pas à avoir peur. Personne ici ne te feras de mal, tu es en sécurité, rien ne peut t'atteindre. »
Harry se détendit lentement, James continua de lui murmurer des paroles apaisantes, le survivant se retourna finalement vers lui, il pleurais. James l'attira doucement à lui, le serrant dans ses bras tout en lui caressant les cheveux :
« Chut c'est rien petit frère, pleure autant que tu veut, je te protège. Tu es en sécurité petit frère. »
James continua à le rassurer jusqu'à ce que les larmes se tarissent, puis il fit réapparaître un verre de potion et le fit boire doucement au survivant. Quelques minutes après Harry fut près à entendre les réponses qu'il attendait depuis des années. Harry dit simplement :
« Raconte moi tout stp. »
James sourit et hocha la tête :
« Ok. Bon on va commencer par ta famille, je devrais dire notre famille. Je suis ton cousin, le fils du jumeau de ton père. – Harry ouvrit la bouche mais James lui posa un doigt sur les lèvres en secouant la tête- Laisse moi finir, après tu posera toutes les questions que tu veut. Ecoute moi bien.
Nous sommes en 1981 le 31 octobre, il est près de 21 heures, et le monde de la magie fête ta victoire contre Voldemort, du moins la majorité de ce monde. Certains pleurent leurs amis ou leurs frères disparus ce soir là. Parmi ceux qui sont en deuil, tu en connais certains, Sirius Black, Rémus Lupin, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall. Et d'autres que tu ne connais pas, le premier, mon père, ton homonyme, tradition familiale on va dire. Moi aussi j'ai pleurer ce soir là, mais j'était trop jeune pour comprendre, tout ce que je savais c'était que mon parrain et marraine qui étaient aussi mon oncle et ma tante étaient morts.
Mon père, c'est rendu à Godric Hollow pour constater lui-même la mort de son frère et de sa femme, deux personnes étaient déjà là, Sirius Black, qui était arrivé le premier, et Rubéus Hagrid envoyer par Dumbledore pour t'emmener jusqu'à lui. Sirius et mon père tentèrent de faire comprendre à Hagrid que tu devais aller chez l'un ou l'autre, mais tu connais Hagrid dès qu'il s'agit d'un ordre d'Albus il est plus têtu qu'une mule. Sirius à renoncer, sachant très bien comment ce drame avait put se produire et résolu à venger son meilleur ami. Mon père à rejoins Dumbledore, qui à réussi à le convaincre que tu serrais mieux chez les Dursley.
Quelques années passent, nous sommes en 85, ironie du sort le 31 octobre, encore une fois. Une troupe d'ancien mangemorts attaque la maison de mon père, il est tuer, et de cette attaque seul un petit garçon survie, il a 9 ans et il s'en sort avec une curieuse marque sur le front, ce petit garçon c'est moi. – James souleva les mèches de cheveux qui cachent son front pour révéler une cicatrice tout à fait semblable à celle de Harry – Contrairement à toi, ce n'est pas le seigneur des ténèbres qui m'a lancer ce sort et donc, on oublie que le sort de mort à eux DEUX ratés, et par la même occasion on me trouve moins d'utilité que toi, ne crois pas que je sois jaloux Harry je tient trop à toi pour ca. Toujours est-il qu'on m'envoie dans un orphelinat moldu jusqu'à mes onze ans. Ensuite je vais à Beauxbâtons, c'est plus sur que de m'envoyer à Poudlard, quand j'ai 15 ans j'apprends ton retour dans le monde de la magie. Je prends alors conscience, que mon rôle est de te protéger, et de te former, je connais les secrets de notre famille et je dois te les transmettre. Je termine mes études, et jusqu'à cette année, je reste ici et j'apprends à contrôler les pouvoirs propres à notre statut.
Au début, quand je me suis installer à coté de chez les Dursley, c'était juste pour veiller sur toi, du moins jusqu'à la rentrée, ensuite je me serrais révéler à toi et nous serions venus ici. Mais tout à dérapé quand je me suis rendus compte de l'enfer dans lequel tu vivait, j'ai pris sur moi de te mettre en sécurité, ici ni Voldemort, ni les Dursley, ni même Dumbledore ne peuvent venir. C'est endroit est le sanctuaire de notre famille, sans l'autorisation de son gardien, c'est à dire moi, personne ne peut y venir.
Il me reste deux choses à te dire, ensuite tu pourras poser les questions que tu veut, nous sommes, toi et moi, les héritiers de deux puissants sorciers, c'est pour cela que Voldemort vois en nous une menace, comme il en l'a vue en nos pères, nous sommes héritiers de Gryfondor, ce dont tu te doutais je suppose, mais également de Merlin.
Nous sommes à Avalon. »
Harry resta silencieux quelques minutes, puis demanda :
« Comment tu à pu résister au sort de la mort, quelqu'un c'est sacrifier pour toi ? »
James sourit tristement :
« Cette histoire de sacrifice est ridicule, si nous savons survécus c'est uniquement à cause de notre statu de double héritiers. Albus le sait, mais il ne voulait pas que tu sache qui tu était, il considérait que tu était trop jeune, l'imbécile, j'ai pris connaissance de mon statu d'héritier quand j'avais 8 ans.
Tu me ressemble pas...
C'est normal Harry ce n'est pas ma véritable apparence, en réalité nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eaux. – Disant cela il ferma les yeux et Harry put voir son visage se transformer, devant lui ce tenait sa copie quasi conforme, seuls les cheveux plus long et l'air mature qu'affichait James les différenciaient.
Woua, j'ai l'impression d'être devant un miroir, et dit moi Florian dans l'histoire, tu n'en a pas parler.
Florian n'est pas de notre famille par le sang, c'est une pure création magique.
Comment ca ?
Je t'explique, à chaque nouveau gardien d'Avalon, l'île lui crée un compagnon, la charge de gardien est très souvent synonyme d'une vie solitaire, et Merlin ne voulait pas condamner ses descendants à une vie aussi triste. Florian à des capacités magiques phénoménales, presque aussi importante que les nôtres. Il a aussi la capacité de changer d'apparence, et tout le savoir d'Avalon est en lui, son esprit à plus de 1500 ans. Dans le monde extérieur il prends la forme d'un enfant, parce que j'ai toujours voulu avoir un petit frère à protéger, à Avalon il peut prendre la forme d'un adolescent, d'un jeune homme, d'un vieillard, tout dépend de mon humeur et de quel façon il croit pouvoir être le plus efficace. De temps en temps un gardien l'envoie à Poudlard pour actualiser ses connaissances, en général une fois par siècle.
D'accord, maintenant parle moi un peu d'Avalon.
C'est un lieu de haute magie, ici tu trouveras toutes les créatures magiques bienveillantes existant sur la terre, des phœnix au dragon gardiens, en passant par les licornes ou les centaures. Ici perdurent des peuples et des magies oubliés du monde, des elfes, des nains, des esprits gardiens et autres. Merlin à fait de cette endroit un havre de paix, tout le monde y vit en harmonie, à un point tel que ca peut en devenir gênant pour nous. Il n'est pas rare en te promenant que tu tombe sur quelques elfes en plein bain de soleil intégral, ou bien qu'un couple qui ne jugeras pas utile de se cacher pour faire l'amour, tout simplement parce que tous ici considèrent que ce sont des choses normales et qu'il n'y a aucune raison de le cacher. Tu découvriras tout cela par toi même quand je t'enverrais chez les elfes pour une part de ta formation. Ils sont ceux que tu verras le plus souvent, les nains vivent sous terre et donc sont plus discret, mais certaine communauté à ciel ouvert n'ont rien à envié aux elfes. – Harry avait rougis en entendant ces descriptions – Tu t'y feras petit frère, au bout d'un moment tu comprendras ce point de vue et tu y adhéreras à 100%. En parlant de cela, y a t'il une personne que tu désire faire venir ici pour satisfaire tes appétits ?
Que....quoi ?
Je vais être plus cru, y a t'il quelqu'un que tu désire avoir dans ton lit et que je pourrais faire venir ? –Harry arborait maintenant une belle couleur rouge vif, James ne rit pas- Harry tu es un adolescent qui vient de s'éveiller au désir, c'est un fait, pourquoi le nier ? Tu es dans la période de ta vie ou les idées sur le sexe sont de plus en plus fréquentes, c'est normal et comme il n'est pas sain de ne pas assouvir ses désirs, je te demande s'il y a quelqu'un que tu désire, garçon ou fille. »
Harry bredouilla quelques instants puis, après avoir pris une grande inspiration, dit timidement :
« Oui »
James afficha un léger sourire de satisfaction et demanda :
« Garçon ou fille ? »
Harry rougit davantage avant d'avouer :
« Garçon. »
James sourit davantage, mais pas d'une façon moqueuse, il semblait juste content que son cousin s'exprime, il continua :
« Son nom ? »
Harry se cacha presque sous ses couvertures avant de murmurer :
« Drago Malefoy. »
James resta bouche bée un moment, puis éclata de rire :
« Ma foi, tu as un goût exquis, du moins en ce qui concerne le corps, pour l'esprit c'est autre chose, enfin tu es grand je n'ai pas mon mot à dire. Est-ce que c'est réciproque au moins ? »
Harry était complètement enfoui sous ses couvertures, d'une voix étouffée il répondit :
« On c'est juste embrassé. »
James tira les couvertures pour faire face à son cousin, rouge de honte, d'un ton tout à fait sérieux il dit :
« Repose toi, quand tu te réveilleras il seras là ton prince charmant. »
Il fit apparaître un nouveau verre, cette fois rempli d'une potion verte et le tendit au survivant. Puis il se leva et alla vers la porte, sur le seuil il se retourna et avant que Harry ne sombre dans le sommeil il demanda :
« Tu me le prêteras ? »
Harry, malgré les effets de la potion se dressa dans son lit avec un air offusqué, avant de voir le large sourire moqueur qu'affichait James, maugréant contre l'humour douteux de son cousin il se recoucha et laissa le sommeil l'envahir.
James le regarda dormir un moment, s'assurant qu'il ne manquait de rien, et résolu à protéger son cousin au péril de sa vie. Rassurer de le voir calme dans son sommeil, il sortit. Il avait à peine fait trois pas, qu'un jeune homme blond se matérialisa à ses cotés :
« Tu veut que je le surveille jusqu'à ce que tu revienne ? »
James hocha la tête :
« Oui occupe toi de lui, mais garde l'apparence du petit garçon, il seras moins déboussolé. Je dois y aller, à tout à l'heure. »
Le jeune homme se transforma, prenant l'apparence d'un petit garçon aux yeux verts et aux cheveux blonds coiffés en brosse, d'une voix enfantine il le salua, et James disparut.
Drago était dans le jardin du manoir, il ne voulait pas que sa mère voit son inquiétude. Elle se serrait posé des questions, et bien évidemment elle n'aurais pas du tout apprécier que son héritier lui dise qu'il était mort de trouille pour le survivant. Le jeune homme blond laissa ses souvenirs l'envahir, il se souvenait de leur premier baiser.
Flash-back
« Pourquoi tu m'as fait venir Malefoy ? »
Il avait eu mal en entendant le ton du survivant, il était chargé de mépris, Drago savait qu'il méritait ce mépris. Après tout il avait été détestable avec Harry, il c'était toujours montrer désagréable, arrogant, insultant, en un mot méprisable. Mais tout avait changer, quand il avait cru le perdre, ce fameux jours au ministère, bien sur, sur le moment il ne savait pas. Mais après on lui avait raconter, on lui avait tout dit, et il avait cru s'évanouir en pensant qu'il aurait put le perdre ce jour là. Au début il c'était voilé la face, tentant de se convaincre lui même qu'il ne voulait pas perdre son meilleur ennemi, mais avec le temps il c'était rendu compte qu'il ne voulais pas perdre celui qu'il aimait. Cela lui avait pris pas mal de temps pour réaliser ca, et encore plus pour se résoudre à lui avouer, c'était pour ca qu'il était là ce soir :
« S'il te plaît Harry baissons les armes pour un moment. C'est pas facile pour moi alors faisons une trêve je t'en supplie. »
Et oui, lui Drago Malefoy il suppliait, il voulait cette trêve, c'était indispensable pour lui avouer, il dévisagea le survivant, manquant une nouvelle fois de se noyer dans ses deux lacs d'émeraudes. Harry le regardait avec une surprise évidente sur le visage, son ennemi, celui qui depuis 5 ans lui pourrissait la vie, venait de l'appeler par son prénom ET de le supplier ? Curieux, et il devait le reconnaître, inquiet pour Drago il acquiesça :
« Ok Drago, j'accepte la trêve, au moins jusqu'à ce que tu ai fini. »
Drago lui fit un pâle sourire, mais pas un sourire cynique, non un vrai celui qu'il n'avait jamais afficher depuis qu'il était à Poudlard, et Harry sentit son cœur manquer un battement devant ce spectacle. Drago inspira un grand coup et commença à parler :
« Ce que je vais te dire est pas facile, ni à dire ni à comprendre, alors je t'en supplie ne m'interromps pas. – Harry hocha la tête - Merci, bon on va commencer par le début, mes deux parents ont étés et sont de nouveau au service de Voldemort, c'est un fait, et beaucoup de Serpentard n'attendent que de rentrer à son service. Ils ont été embrigadés dès leur plus jeune âge et peu ont la force, ou une raison de résister. Moi je résiste, et je résisterais jusqu'à ce que ce monstre meurt, tu te demande pourquoi. Pourquoi moi Drago Malefoy, l'archétype du futur mangemort j'ai renoncé à lécher les bottes de cet ordure ? Comme je te l'ai dit peu ont la force ou une raison de résister, moi j'ai trouver ma raison de résister. Je l'ai trouver quand j'ai appris ce qui c'était passer au ministère, j'ai compris quand je t'ai revue avec cet air abattu. Jamais plus je ne veut te voir aussi triste, et quand j'y repense je lui en veut te t'avoir fait souffrir à ce point, tout ce qu'il t'a fait mériterais mille fois la mort dans d'horribles souffrances. Rien que d'y penser j'ai envie de le tuer. Tu ne comprends peut-être pas ce que je veut te dire, tu es tellement naïf, ne le prends pas comme une critique, c'est un fait et ca fait partie de ton charme. Ce que je veut te faire comprendre Harry, c'est simple, et très compliquer à la fois, c'est quelque chose qui à enflammer l'imagination des hommes depuis des éons. C'est quelque chose qui t'a sauver par deux fois devant Voldemort, c'est quelque chose que l'on dit en trois mots, et je vais enfin te le dire, il m'auras fallu tout ce temps pour comprendre, et tout ce discours pour amasser le courage nécessaire mais maintenant je suis prêt. Je t'aime Harry Potter. »
Harry resta bouche bée, il ne doutait pas de la sincérité de Drago, non il ne pouvait pas, pas après avoir entendu ca, ou alors Drago méritait toutes les récompenses existantes pour le jeu d'acteur. Non ce qui le surprenait, c'était que LUI son ennemi, le garçon qu'il affrontait depuis près de 5 ans lui dise qu'il l'aimait. Comment ? Pourquoi ? Il ne savait pas, il ne comprenait pas, il était perdu. Harry vacilla, et manqua de tomber, mais il fut retenu par un bras musclé autour de sa taille, une voix qui portait en elle une tristesse infinie lui parvint :
« Je n'aurais pas du te dire tout ca, je suis désolé, et je comprendrais que tu ne veuille plus me voir, je suis près à partir à quitter cette école définitivement si tu le veut. Tu n'as qu'un mot à dire. »
Drago resserra un peu son étreinte, pensant qu'il n'aurais jamais plus du survivant, Harry dit alors un seul mot :
« Reste ! »
Le blond sursauta, bien sur il avait espérer mais il n'avait pas voulu ce faire d'illusions, après tout Harry le haïssait, du moins il le croyait. Harry lui laissa le temps d'assimiler ce mot et dit :
« Reste, reste toujours avec moi, je ne veut pas que tu parte, je ne veut pas te perdre, je t'en supplie ne m'abandonne pas..................Je.............je t'aime. »
Drago le serra avec force dans ses bras, et Harry s'abandonna à cette étreinte protectrice, la joue contre le torse de son ex-ennemi, il pleura. Drago resserra son étreinte, et murmura :
« Pourquoi tu pleure mon bébé ? »
D'une voix, brisée, entrecoupée de sanglots, le survivant répondit :
« J'ai tellement peur mon amour. »
Drago lui caressa tendrement le visage et demanda :
« De quoi as tu peur ?
J'ai peur de te perdre, j'ai peur d'être en train de rêver, j'ai peur que ta famille te fasse du mal, j'ai peur que Voldemort s'en prenne à toi, je...... »
Mais les larmes et les sanglots avaient reprit possessions de son corps et il ne put continuer. Drago comprit alors, il compris le fardeau que portait Harry, pour un autre adolescent les questions aurait été « est-ce que sa famille va m'accepter ? » « est-ce que mes parents vont l'apprécier ? » « comment vont réagir mes amis ? » etc. Mais pour Harry les questions, étaient bien plus grave et toutes trouvaient leurs sources dans les actes d'un mage noir. Harry devait porter le futur du monde sorcier sur ses épaules, qui aurait supporter un tel fardeau ? surtout en étant aussi jeune, Drago se retint de pleurer pour celui qu'il aimait, pour cet homme qui n'avait pas eu d'enfance.
Avec une douceur extrême, Drago lui fit relever la tête et plongea dans ses yeux d'émeraudes. Tout en murmurant des paroles rassurantes il approcha son visage et d'une voix douce il dit :
« Je te protégerais de tout mon bébé »
Harry combla les derniers centimètres qui les séparait et posa ses lèvres sur les siennes.
Fin du Flash-back
Drago n'entendit pas, les pas sur le gravier, il ne sentit pas la présence près de lui, jusqu'à ce qu'une voix le fasse sursauté :
« Bonjour Drago Malefoy. »
Drago se retourna, et explosa :
« Non mais t'es pas bien ? Part si elle te vois tu es mort, tu.....tu..... Mais vous n'êtes pas Harry ? »
James rit :
« Non je en suis pas Harry, je suis là pour t'amener à lui. »
Drago scruta son interlocuteur, il n'avait aucune raison de lui faire confiance :
« Pourquoi est-ce que je voudrais rejoindre le balafré ? »
Il avait mit tout le mépris possible dans son dernier mot, c'était forcément une épreuve de sa mère, elle l'avait percer à jour, il était mort. James planta son regard dans le sien et dit :
« Rassure toi, petit dragon, je ne suis pas au service de Voldemort ou de ta mère. »
Drago eut beau chercher, il ne trouva aucune trace de mensonges dans ses yeux, si semblables à ceux de Harry. Il avala difficilement sa salive, et hocha la tête en disant :
« Très bien partons ! »
James tendit la main et pris celle de Drago, il le rassura d'un sourire et prononça une formule.
Ils se retrouvèrent dans une grande salle, quasiment vide, seuls deux fauteuils et une petite table la meublait. James s'installa sur un des fauteuils et désigna l'autre à Drago. Le blond s'assit, et James commença :
« Bien, avant te t'emmener vers lui je veut vérifier si je peut avoir confiance en toi, il est hors de question que je mette Harry en danger. »
Drago hocha la tête, il comprenait, il avait l'habitude que l'on doute de lui, après tout son père et sa mère étaient des mangemorts, et parmi les plus proches du seigneur des ténèbres. James regarda son interlocuteur, il avait vu la compréhension dans ses yeux et commençait à le croire, mais il devait être sur. D'un geste il fit apparaître un verre rempli d'une potion incolore et dit :
« C'est du véritasserum, si tu veut le voir boit ! Et si je suis satisfait, alors tu pourras rester avec lui jusqu'à ce qu'il retourne à Poudlard. »
Drago le dévisagea et , sans sourciller, but le verre. James ne laissa aucune expression envahir son visage, il commença l'interrogatoire :
« Qui es tu ?
Drago Lucius Malefoy.
Quels sont tes liens avec Voldemort ?
Mes parents sont tout deux des mangemorts.
En es-tu un ?
Non.
Adhère tu aux idées de Voldemort ?
Je n'aime ni les moldus, ni les sangs de bourbe, mais je ne veut pas les tuer.
Explique toi.
Du moment qu'ils ne me cherchent pas, je ne leur ferrais rien.
Es tu amoureux ?
Oui
De qui ?
Harry Potter.
Que ferrais tu pour lui ?
Tout, je donnerais ma vie pour lui sans hésiter.
Le trahira tu ?
Non
Es tu prêt à rester avec lui ?
Oui
Tu va apprendre beaucoup de choses si tu reste, tu deviendra très puissant, à quoi utiliseras tu cette puissance ?
A protéger Harry.
Très bien. »
James fit apparaître un autre verre rempli d'une potion bleue vif et dit à Drago de boire. Une fois le verre vide James reprit :
«Les effets ont cesser. Bienvenue à Avalon ! »
Drago resta bouche bée un moment puis demanda d'une voix cassée :
« Avalon ? »
James sourit, et lui expliqua qui Harry et lui étaient, Drago retint difficilement ses larmes en comprenant que le fardeau de son aimé venait de s'alourdir. James lui posa une main réconfortante sur l'épaule et dit :
« Tu le plains, je t'en suis reconnaissant, il a besoin de toi. Il faudra que tu soit fort, ne lui montre pas ta peine, soutient le, aime le et tout iras bien. Si vraiment tu ne tient plus, je serrais toujours là pour t'écouter. »
Drago hocha la tête et dit :
« Je peut le voir maintenant ? »
James sourit :
« Oui mais il dort pour l'instant, je vais t'emmener dans sa chambre, tu pourras veiller sur lui. »
Drago lui fit un timide sourire et le suivit hors de la pièce, ils parcoururent de nombreux couloirs, cet endroit semblait aussi grand que Poudlard, et peut-être même davantage. Ils arrivèrent bientôt à la chambre de Harry, James ouvrit doucement la porte, et fit signe à Drago de rentrer. Dès qu'il le vit le blond couru jusqu'au lit et bien que le survivant soit endormi, le serra farouchement dans ses bras, et tout en lui caressant les cheveux il murmura :
« J'ai eu si peur mon bébé, ne me refais plus une peur pareil j'ai cru que tu était mort. »
James le regarda d'un air attendri et sortit. Drago Garda Harry dans ses bras jusqu'à ce que le sommeil l'emporte, James passait de temps en temps voir comment ils allaient. Il sourit en voyant Drago endormi, tenant toujours fermement Harry dans ses bras. Il murmura un sort qui laissa le serpentard en caleçon et le fit glisser sous les couvertures.
Harry sentait une présence à ses cotés, une présence rassurante, sécurisante, une présence aimante et douce. Il se réveilla davantage, sentant à présent un corps doux et chaud, un corps d'homme. Inspirant à plein poumon il sentit cet odeur si caractéristique, ce parfum musqué qui lui était si agréable. Inconsciemment il assembla tout ces faits et les ajoutas à la promesse de James, alors il soupira de soulagement : Drago était là.
Il se serra contre lui, il se savait en sécurité dans ses bras, il ne prit pas garde au fait qu'il était tout les deux en caleçon, il mêla ses jambes à celles du serpentard, qui bien que toujours dans les bras de Morphée, ne tarda pas à lui faire sentir sa présence. Harry laissa échapper un petit rire, qui s'étrangla bien vite quand il sentit la cuisse du blond caresser sensuelement son entrejambe. Rougissant il sentit l'étreinte du blond se resserrer et entendit un doux murmure :
« Bonjour mon bébé »
Harry ouvrit les yeux et sourit en voyant ces deux lacs d'argent le dévisager. D'un ton soulagé il répondit :
« Bonjour mon amour. »
Il sentit les lèvres du blond effleurer les siennes en une douce caresse, puis Drago reprit :
« Tu m'as fait très peur, j'ai cru que tu était mort. Ne me fait plus jamais ca. »
Harry baissa les yeux, prenant cet air de petit garçon fautif qui faisait immanquablement craquer Drago, le serpentard le serra davantage contre lui et dit :
« Je ne peut pas résister quand tu prends cet air là, mais promet moi de ne plus me faire une peur comme ca mon bébé. »
Harry promis, et Drago l'embrassa doucement pour le remercier. Ils restèrent sans parler, ni bouger, un long moment, chacun savourant la présence de l'autre. Puis on frappa à la porte, et James entra en souriant, il les regarda d'un air calculateur et dit :
« Vous n'en avez même pas profiter ? – Il leva les yeux au ciel – Pff ces jeunes, aucune initiative. – Drago et Harry rougirent, puis éclatèrent de rire – Bon c'est pas tout ca mais je vais pas vous porter les repas au lit, allez debout, on dîne. »
Les deux jeunes hommes s'extirpèrent du lit, tandis que James patientait sur le seuil, il souri en les voyant fouillé la chambre pour trouver leurs habits. Devant leur air d'incompréhension il éclata de rire et dit :
« Bon je vais vous habillez moi-même, si vous êtes pas capable de le faire. »
Il fit un geste nonchalant en direction de Drago, qui se retrouva vêtu d'une chemise verte et d'un pantalon de cuir noir extrêmement moulant. Harry sentit sa mâchoire s'écraser par terre devant ce spectacle et James rit à nouveau :
« Arrête de baver petit frère ! Bon a ton tour. »
Harry essaya de se cacher derrière Drago, mais ce dernier s'enleva quand James agita une nouvelle fois la main. Le blond sentit lui aussi sa mâchoire s'écraser par terre en voyant Harry vêtu d'un pantalon de cuir tout aussi moulant que le sien mais en plus d'un débardeur quasi transparent qui moulait son torse comme une seconde peau. Harry afficha une ravissante couleur rouge, et Drago nota que le fait de rougir ne se limitait pas au visage, le brun marmonna un « traître » en direction de Drago, qui lui sourit et dit :
« Tu es magnifique mon amour. »
Harry se releva et profita du fait que James était en train de sortir pour glisser une main entre les jambes du blond. James se retourna mais ne vit que le résultat du mouvement, il regarda Drago en souriant et dit :
« Dit donc il te fait de l'effet mon petit frère. »
Drago baissa la tête en rougissant et marmonna quelque chose qui ressemblait vaguement à un : « tu me le paieras mon bébé ! » Harry s'enfuit en courant pendant que James riait et que le blond tentait de reprendre une certaine contenance. Une fois tout le monde calmer James les conduisit à une immense salle à manger décorée de rouge et d'argent, James fit un geste du bras, comme pour leur présenter la salle et dit :
« Normalement elle est aux couleurs de Gryfondor mais j'ai penser que Drago serais plus à l'aise ainsi. »
Drago le remercia, il avait toujours eu du mal à supporter l'association rouge/or, enfin sauf quand c'était Harry qui portait ses tenues de Quidditch. James les invita à rejoindre la table, à laquelle un jeune homme blond aux yeux verts, qui ressemblait un peu à Drago, était déjà assis. Drago s'assit à cotés de Harry pendant que James prenait place aux cotés de l'autre jeune homme. Harry dévisagea l'inconnu et laissa échappé un petit cri :
« Florian ? »
Le jeune homme hocha la tête et répondit :
« Oui, normalement j'aurais du garder l'apparence du petit garçon mais disons que certaines idées sont venus à James, et pour les mettre en pratique il faut un corps d'adulte, si tu vois ce que je veut dire. »
James bougonna quelque chose ressemblant à une dénégation, et Harry se fit un plaisir de l'enfoncer un peu plus, bientôt rejoins par Drago. Une fois calmer Drago se présenta à Florian :
« Je suis Drago....
Malefoy – le coupa Florian – Je sais qui tu es, et ce que tu es, j'en sais plus sur ta famille que toi-même. Je suis Florian, le compagnon du gardien d'Avalon, j'ai en moi toutes les connaissances de l'île et les souvenirs de tous les gardiens depuis Merlin. »
James intervint :
« S'il commence comme ca on a pas finis, on sait que tu es parfait mon amour, pas la peine de le répéter. »
Nullement gêner par la présence de Harry et de Drago, Florian se leva et s'assit sur les genoux de James pour l'embrasser longuement. Puis il regagna sa chaise et dit :
« Profite de ce baiser, parce que tu es puni pour avoir été désobligeant. »
Les deux plus jeunes éclatèrent de rire devant la mine de James qui tenta de se rattraper :
« Mais mon amour, je plaisantais tu sait bien que je t'adore comme tu es, tu es parfait, tu es le plus bel homme qui soit, tu es.......tu es..... »
Florian sourit et dit :
« Bon je te pardonne, mais attention c'est la dernière fois. »
Florian hocha la tête puis fit mine de « murmurer » aux deux autres :
« Ca marche à chaque fois. »
Ils éclatèrent de rire tout les 4, mais James se leva tout de même pour embrasser son amant, une fois qu'il fut de nouveau assis il demanda :
« Dit moi, mon amour, que voulais tu dire, quand tu as dit à Drago que tu savait ce qu'il était ? »
Florian afficha un sourire amusé et dit :
« Dis leur Drago. »
Drago le regarda sans comprendre :
« Leur dire quoi ? Je sais même pas de quoi vous parler. »
Il semblait avoir peur, Harry le sentit et l'entoura de ses bras en disant :
« C'est quoi cette histoire ? »
James dévisagea Drago un long moment et finit par rire :
« Si je ne me trompe pas, alors on peut dire que le destin nous fait un beau cadeau. J'ai raison Flo ? »
Florian hocha la tête, et lui fit un signe de la main pour l'inviter à parler, James se racla la gorge et dit :
« Je vais vous en apprendre une bien bonne à tout les deux, Drago est un des deux derniers héritiers de Serpentard. »
Drago sursauta et poussa un « QUOI ? » tonitruant pendant que Harry gardait son calme pour dire :
« Tu te trompe il n'est pas fourchelangue. »
Drago hocha la tête, il semblait mort de peur à l'idée d'être l'héritier de Serpentard :
« Oui il a raison je suis pas fourchelangue, vous devez vous trompez. Hein ? Vous vous trompez, c'est obligé. Dites le moi , s'il vous plaît dites moi que c'est pas vrai, que c'est une blague. Je vous en supplie, je veut pas être l'héritier de serpentard, je veut juste être Drago. S'il vous plaît. »
Les larmes coulaient à présent sur son visage, Harry le fit s'asseoir sur ses genoux, et Drago enfouit sa tête dans le cou du brun et éclata en sanglot. Harry dévisageais les deux autres d'un air furieux, apparemment il aimait pas qu'on fasse pleurer son Drago. James vint à ses cotés et posa une main sur l'épaule du blond, doucement il dit :
« Drago je suis désolé que tu le prennes comme ca, ce n'est pas une tare, rien ne t'oblige à devenir un mage noir pour autant, il y a eu beaucoup d'héritiers de Serpentard qui ont servis le bien. »
Florian se leva à son tour et prit les choses sous en autre angle :
« Tu devrais avoir honte ! Comment ose tu dire que tu aimes Harry alors que tu réagis comme ca ? Lui il a accepter un fardeau mille fois plus lourd sans se plaindre et toi tu te met à pleurer comme un bébé juste pour ca ? Contrairement aux autres héritiers, ceux de Gryfondor sont forcer de combattre le mal, toi tu n'as aucune obligations et tu te fait consoler par un homme qui doit porter le futur du monde sur ses épaules. Où est passé la fierté des Malefoy ? »
Pendant que Florian débitait son discours d'une voix encore plus froide que celles de Rogue, Harry hésitait à se lever, quitte à faire tomber Drago, et à aller lui mettre son poing dans la gueule pour lui apprendre à parler comme ca à SON Drago. James quant à lui était trop abasourdit pour réagir, mais compris rapidement l'idée de son amant et le laissa faire. A la fin du discours Drago se releva des genoux de Harry, il gardait les yeux rivée au sol, et murmura :
« Je suis désolé mon amour, il a raison je suis vraiment méprisable. »
Harry faillit répondre mais Florian le fit pour lui :
« Mais non Drago tu n'es pas méprisable, tu es humain, et si tu n'avait pas été avec eux, ta réaction aurait été acceptable. Mais pas ici, pas avec eux, tu devrais plutôt t'en réjouir, tu seras davantage capable de protéger Harry dans ses conditions. »
Drago le regarda et lui fit un pâle sourire en disant :
« Vous avez raison, merci de m'avoir remis à ma place. »
Florian fit le tour de la table et prit Drago dans ses bras en disant :
« Ecoute moi bien petit dragon, je comprends que cette charge te pèse, mais toi et moi avons pour devoir de soutenir les hommes que nous aimons. Même si nous avons tout deux notre propre fardeau. Moi je suis immortel, j'ai vu naître et mourir de nombreux gardiens, je me suis attaché à certains plus qu'à d'autre, mais jamais je n'ai été amoureux de l'un d'eux sauf de celui- ci. Mais un jour il va mourir comme les autres, parce qu'il est humain, moi je ne suis que magie. Toi tu as la chance de pouvoir protéger celui que tu aimes, la chance de pouvoir vieillir et mourir à ses cotés tu n'imagine pas comme je t'envie. Les hommes que nous aimons doivent se battre c'est leur destin, forgé il y a plus d'un millier d'années. Mais toi et moi avons un choix qu'ils n'ont pas, nous pouvons ne pas nous battre, ne rien faire rester simplement ici à attendre, insouciant de ce qui se passe dans le monde. Mais ni toi, ni moi ne le ferrons parce que nous aimons ces hommes plus que nos vies, je donnerais tout pour James comme tu donnerais tout pour Harry. Soit heureux de posséder un pouvoir suffisant pour te battre à ses cotés, peu ont cette chance petit dragon."
Drago c'était d'abord tendu dans l'étreinte de cet inconnu, mais bien vite il c'était laissé aller, cet homme le comprenait mieux que n'importe qui, ou presque, Harry avait toujours su, il le comprenait totalement. Après cet incident ils finirent de dîner tranquillement, James répondait avec plaisir aux questions des deux adolescents. Puis ils allèrent se coucher, James proposa une chambre personnelle à Drago, qui refusa, prétextant qu'il devait veiller sur Harry. Le survivant, fit semblant de s'évanouir pour donner plus de crédit aux paroles de son petit ami. Les deux aînées, ne furent pas dupes un instant, mais ils jouèrent le jeu, puis James entreprit de se faire pardonner plus efficacement.
Harry papillonna pour chasser les vestiges du sommeil, et soupira, encore une journée avec sa « chère » famille ! Sans ce donner la peine de répondre à son oncle, qui de toute façon n'avait pas attendu, le survivant se leva et s'habilla rapidement. Il savait qu'il ne fallait pas qu'il traîne s'il ne voulait pas subir les humeurs de son oncle. Grimaçant sous les ondes de douleurs que son dos lui envoyait, un petit souvenir de l'avant veille quand Vernon Dursley avait trouvé le jardin « envahit de mauvaises herbes », le jeune homme brun descendit à la cuisine pour prendre son frugal petit déjeuner. Un toast, sans beurre, et un verre d'eau plus tard il était dehors avec la liste des courses à faire.
Harry se dirigea lentement vers le supermarché, sachant très bien que dès qu'il rentrerait dans le magasin un vigile le suivrait à la trace. Après tout les Dursley avaient dit et redit qu'il était dans une sorte de maison de redressement, et de ce fait tout le quartier le voyait comme un dangereux criminel. Il venait de tourner à l'angle de la rue quand il reçu un ballon en pleine figure. A peine quelques secondes après il entendit une voix assez jeune crier :
« Florian je t'avais dit de faire attention excuse toi, et ramasse ses lunettes. »
Harry vit une forme indistincte lui rendre ses lunettes, qui avaient voler à cause du ballon, il les mit et soupira en constatant qu'elles étaient intacts. Il vit alors un garçon d'une dizaine d'année devant lui, qui rougissait et bredouillait des excuses, pendant qu'un jeune homme d'une vingtaine d'année le regardait avec un air furieux. Ils se ressemblaient beaucoup tout les deux, ca crevait les yeux qu'ils étaient frères, ils avaient tout deux les cheveux blonds, et les yeux verts. L'aîné avait les cheveux longs, noués en catogan, à part quelques mèches sur le devant qui cachait son front, le cadet lui arborait une classique brosse de petit garçon. Harry sourit au petit garçon, puis se tourna vers le jeune homme et dit :
« Ne soyez pas trop dur avec lui, je n'ai rien. »
Le jeune homme le regarda, surpris, puis éclata de rire en disant :
« Hé je suis pas si vieux que ca, alors s'te plaît t'oublie le vous ! »
Harry sourit, il regarda attentivement le jeune homme, il ne l'avait jamais vu dans le quartier, il demanda :
« Tu es nouveau dans le quartier.....heu ? »
Le jeune homme souris :
« James...........James Potter. »
Harry resta bouche bée, et le jeune homme dut le secoué par l'épaule pour le faire réagir, Harry reprit ses esprits et dit :
« Excuse moi mais c'était le nom de mon père. Je m'appelle...
Harry Potter, je sais. Pour répondre à ta question, non on est pas vraiment nouveaux mais toi tu n'était pas là, j'ai discuté un peu avec ta tante et ton oncle, c'est pour ca que je sais qui tu es. T'en fait pas j'ai bien vu ce qu'ils valaient et je vois bien que t'es pas méchant. »
Harry lui fit un sourire triste et dit :
« Alors t'es bien le seul à avoir les yeux en face des trous dans le coin. »
James éclata de rire, puis, après avoir reprit sa respiration désigna le petit garçon et dit :
« Je te présente mon petit frère, Florian. Il est un peu turbulent mais gentil comme tout. »
Harry sourit au petit garçon et lui tendit la main, Florian la lui serra avec une certaine fierté ce qui fit sourire les deux jeunes hommes. James lui dit de rentré et le petit garçon obéit, puis il se retourna vers Harry :
« Tu veut venir boire un coup à la maison ? Je suppose que t'as pas beaucoup d'amis dans le coin. »
Harry sourit, gêner, et dit :
« Désolé mais je dois aller faire des courses pour ma tante, et si je rentre pas assez vite ca va barder.
OK, mais viens quand tu veut, tu te gêne pas. OK ? »
Harry hocha la tête, et James lui mit une claque dans le dos en souriant, Harry poussa un cri de douleur. James prit air désolé, et dit :
« Désolé je pensais pas te faire mal. »
Harry tenta de sourire malgré la douleur et répondit :
« C'est rien, je suis tombé dans les escaliers alors j'ai quelques bleus. »
James le dévisagea avec un air suspicieux et dit :
« Harry, tu me jure que c'est une chute ? »
Harry baissa immédiatement les yeux, décidément ce mec avait très bien compris qui étaient les Dursley, il refusa de répondre, il ne voulait pas mentir à la première personne du coin qui était sympa avec lui. James le regarda en fronçant les sourcils et lui prit le bras en disant :
« Viens avec moi ! Je vais te soigner ca. »
Harry tenta de résister, mais James était bien plus fort que lui et il fut forcer d'obéir. Le blond l'emmena dans une maison tout à fait semblable à celle de son oncle, à la différence que l'intérieur était assez nu, il le força à retirer son T-shirt et à s'allonger sur le canapé. James sortit de la pièce et revint quelques minutes plus tard avec une petit mallette blanche. Pestant dans sa barbe contre l'oncle et la tante de Harry, il sortit un pot de crème sans étiquette, et en recouvrit généreusement chaque marbrures constellant le dos du survivant. Ceci fait il dit :
« Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne, et donne moi ta liste de courses je vais m'en occuper. Florian va veiller sur toi, on peut lui faire confiance pour les trucs graves. »
Harry voulut protesté mais James le coupa :
« Harry fait ce que je te dit, tu n'as pas à te sentir gêner ou quoi que ce soit, repose toi tu en as besoin. »
Il sortit sans un mot de plus, Harry put l'entendre dans l'entrée, appeler son frère et lui expliquer la situation, puis il entendit la porte d'entrée et ensuite le bruit d'un moteur de voiture qui démarrais. Florian entra dans le salon et s'approcha timidement en disant :
« Tu as besoin de quelque chose Harry ? Jim à dit de te donner ce que tu voulait, il a dit que si tu avais faim il fallait le dire. »
Harry sourit au garçon et avoua qu'il mourrait de faim, Florian sembla heureux de pouvoir aider et dit :
« Je t'apporte tout plein à manger tout de suite. »
Il revint rapidement avec un grand plateau charger de biscuit, gâteaux, et autres nourritures pas forcément bonnes pour la ligne. Harry mangea quelques biscuits, sous l'œil attentif de Florian, puis décréta qu'il n'avait plus faim, Florian prit un air triste et dit :
« Harry ! Grand frère à dit qu'il fallait que tu mange, que tu était trop maigre. T'as pas assez mangé là, et si tu mange pas plus il va pas être content, il a dit que je devais veiller sur toi, mange encore un peu stp. »
Il avait fini par un ton suppliant qui fit céder le survivant, il reprit encore quelques biscuits, et les mangea pour lui faire plaisir. Florian sourit, et demanda :
« Tu veut regarder la télé ? »
Harry hocha la tête, et Florian lui proposa de mettre une cassette ou un DVD, Harry le laissa choisir, et ils regardèrent bientôt « La communauté de l'anneau ». Harry regarda le film un moment, puis la fatigue le rattrapa et il sombra dans le sommeil.
Il fut réveiller par James, quelques heures plus tard, en voyant le temps qu'il avait passer à dormir, Harry pâlît en pensant à la correction qui l'attendait. Mais James le rassura immédiatement :
« T'en fait pas je suis passer voir ton oncle et ta tante en leur disant que j'avais besoin de toi pour déplacer quelques meubles très lourds, ils m'ont parus enchantés que selon leurs propres termes tu « fasse enfin quelque chose ». Je leur ai dit que j'aurais besoin de toi plusieurs jours, et j'ai pris ta malle, accessoirement elle est très lourde. »
Harry paniqua en pensant à ce que James avait pu voir dans sa malle, mais il le rassura à nouveau :
« Reste cool, j'ai pas mit le nez dans tes affaires. Oh j'ai prit ta chouette aussi, ils semblaient content de s'en débarrassez. Passe moi l'expression mais c'est vraiment un bande de cons. »
Harry sourit et dit :
« La définition est juste. »
James rit et entreprit d'examiner son dos :
« Hum c'est plus sérieux que ce que je pensais, ca te dérange pas si je demande à un ami de venir t'examiner, il est très doué pour tout ce qui concerne les mélange de plantes, il fait des miracles. »
Harry donna son accord, et James sortit pour appeler son ami. Il revint quelques minutes après en disant :
« Un coup de pot il est dans le coin, il va arriver dans quelques minutes. En attendant, interdiction de bouger ! »
Harry sourit de voir ce jeune homme qu'il connaissait à peine prendre soin de lui comme ca, il n'avait pas l'habitude, il demanda :
« Pourquoi tu m'aide James ? Je veut dire on se connaît pas, et toi tu te met en quatre en pour m'aider. »
James sourit tristement et répondit :
« Tu vois Harry, Flo et moi on est orphelins jusqu'à ma majorité on a vécus dans un orphelinat et les pions c'étaient pas des tendres, alors quand je peut j'aide les gens qui sont maltraités. Et puis entre Potter faut bien qu'on s'aident non ?
Tu as raison. Merci. Et désolé pour tes parents. »
James haussa les épaules :
« T'as pas à l'être, t'y est pour rien, et puis je sais que t'es orphelin aussi alors on se comprends. »
Harry lui sourit, il se sentait bien avec James et Florian, ils étaient sympa, chaleureux et accueillants. Harry, sous les coups répétés de son oncle, avait presque fini par oublier que tout les moldus n'étaient pas des monstres. Il ferma les yeux un moment, résolu à profiter au maximum du temps qu'il passerait ici, il entendit vaguement la sonnette, et James aller ouvrir. Il entendit leur pas se rapprocher et s'arrêter près de lui, un cri fut pousser par le nouveau venu :
« Potter ! »
Harry ouvrit les yeux rapidement, il connaissait cette voix, il détestait l'homme à qui elle appartenait, depuis maintenant six ans cet homme lui pourrissait la vie quand il était à Poudlard, il pria pour s'être tromper. Mais l'austère silhouette sombre de son maître de potion était bien dans le salon. James les regarda tour à tour en souriant et dit :
« Je vois que vous vous connaissez, et à voir ta tête Harry, Sev' à pas du te montrer la meilleur part de lui même. »
Rogue grommela dans sa barbe, et se mit au travail, au bout d'un moment il dit :
« Potter, vous êtes inconscient ou quoi ? Vous auriez du nous prévenir de ce qu'ils vous faisaient subir ! Comment voulez-vous qu'on veille sur votre sécurité si vous ne nous dites rien ? »
Harry ne répondit pas, il ne savait pas quoi dire, en tout cas pas avec James et Florian dans la pièce, il leur jeta un coup d'œil interrogatif, et James sourit :
« Harry t'en fait pas je sais très bien qui tu es, et Florian aussi il rentre à Poudlard cette année. Si je t'ai pas dit qu'on étaient sorciers c'était pour que tu te sente pas trop oppresser par ta célébrité. »
Harry sourit, ravi de l'attitude des deux frères, puis il se tourna vers Rogue :
« Qu'est ce que ca aurais changer professeur ? Le professeur Dumbledore ce serait excuser, j'aurais eu droit aux cris horrifiés de Ron et de Hermione, et puis l'année d'après tout aurait recommencer, sans doute en pire. »
Rogue le dévisagea, et Harry put voir une lueur de......de tristesse ? dans l'œil de son professeur. Rogue ne dit rien et appliqua un nouveau baume sur les marques de coups, il se releva et dit :
« Vous n'aurez plus mal d'ici demain, en attendant je vous interdit de bouger. Au pire James vous installera dans une chambre. Je vais prévenir le directeur. – Il se tourna vers James- J'espère que ca ne te pose pas de problèmes de le garder pendant quelques jours ?
Ce sera avec plaisir Sev'. Tant que tu va à Poudlard dit à Albus que je ne peut pas accepter sa proposition, dit lui aussi que je passerais le voir pour lui faire part de mon sentiment en ce qui concerne notre affaire.
Très bien James, je lui dirais, je te laisse quelques pommades, tu les connais toutes. »
Il se dirigea vers la porte mais fut tirer en arrière par Florian qui afficha un air boudeur :
« Tu me dit pas au revoir oncle Sev' ? »
Rogue sourit et serra la main du petit garçon en disant :
« Excuse moi Florian. »
Harry sourit devant cette scène, qui cadrait si peu avec ce qu'il connaissait de son professeur, James vit son sourire et lui fit un clin d'œil complice. Rogue partit, et James revint dans le salon, il s'assit près du divan sur lequel était allongé Harry et dit :
« Bon je vais te monter dans une chambre tu y seras mieux, Sev' m'a dit de te donner une potion de sommeil sans rêves, tu va dormir jusqu'à demain. »
Harry voulut protester, mais James ne lui en laissa pas le temps :
« Je veut pas entendre un mot, de toute façon vu ton état t'a pas le choix, tu fait ce que je te dit ou sinon je me fâche. – Il prit l'air coléreux d'un père grondant son fils et Harry ne put s'empêcher de rire - Bon d'accord ca marche moins bien qu'avec Florian, mais ca change rien au fait que pour ce qui est de ta santé tu va faire ce que je te dit. Mobiliscorpus ! »
Harry se retrouva à flotter au-dessus du canapé, sans pouvoir bougé un muscle, Florian le mena dans une chambre à l'étage. Il le déshabilla, pestant en voyant de nouvelles traces de coups sur les jambes du survivant, puis il le reposa dans le lit et dit :
« Je vais m'absenter, ne crains rien cette maison est protégée, pour y venir sans mon autorisation il faudrait être très nombreux et savoir où chercher. Tom ne te trouva pas ici. »
Harry faillit demander comment il connaissait le vrai nom de Voldemort, mais James ne lui en laissa pas le temps et le força à ingurgiter une potion de sommeil, alors qu'il se laissait aller dans les bras de Morphée il crut entendre James dire :
« Dors petit frère, tout va s'arranger ! »
Une fois qu'il fut endormi James quitta la chambre et redescendit au salon, il s'assit sur le canapé et dit à Florian :
« Flo je vais aller à Poudlard, il faut que je parle à Albus, veille sur Harry, ne laisse entrer personne, même pas Sev' ou Albus. Je reviendrais en transplanant. »
Il se leva, après avoir reçu un grave hochement de tête du petit garçon et se dirigea vers la cheminée, il jeta une poignée de poudre et dit :
« Bureau du directeur de Poudlard ! »
Il disparu dans un flash de lumière.
James se retrouva dans le bureau de Dumbledore, ce dernier était assis et semblait l'attendre, dès qu'il le vit il dit :
« Ah James, je ne pensais pas vous voir aussi tôt. »
James lui jeta un regard noir :
« Ne jouez pas à ce petit jeu là Albus, nous savons tout les deux que vous m'attendiez. »
Le sourire du directeur s'effaça :
« Très bien, passons donc les civilités. »
James hocha la tête et dit :
« Je vais être clair Albus, je n'ai jamais approuvé votre idée, il y a 16 ans je n'avais pas mon mot à dire, mais aujourd'hui c'est différent, vous avez jouer avec sa vie et je refuse que cela continue. Il ne retourneras pas chez ces monstres, et il ne reviendras pas à Poudlard avant de devoir passez ses ASPICS, je le formerais moi-même là-bas ! »
Dumbledore répliqua :
« Sa sécurité.....
Nous réfugiez pas derrière une théorie que vous savez fausse, ce n'est pas la protection de Lily qui l'a sauvé, vous le savez aussi bien que moi. Et même si c'était le cas il sera bien plus en sécurité là-bas, vous l'avez peut-être protéger de Voldemort, mais vous ne l'avez pas protéger de cette bande de salops. Je vous ai laissez dirigé sa vie trop longtemps, par respect pour mon père, mais désormais il n'en est plus question. Il ignore jusqu'à mon existence, vous lui avez cacher trop de choses Albus et quand il saura tout vous pouvez être certain de devoir faire face à un survivant très en colère. A partir de cet instant je vous interdit de vous mêlez de sa vie sans son accord, c'est clair ? »
Le vieux sorcier prit un air accabler :
« Limpide James. Mais je doute que la communauté sorcière apprécie sa disparition. »
James renifla de mépris :
« Vous n'aurez qu'à dire à cet bande de mouton que leur « héros » est partit quelques temps pour apprendre comment vaincre Voldemort. De toute façon ils n'ont rien à dire, ils bêlent de peur dès qu'ils entendent ce nom, et sont tout près à sacrifier un gamin du moment qu'ils peuvent dormir tranquille, Harry ne leur doit rien. Notre famille leur à suffisamment donner. »
Il se leva et se prépara à transplaner, avant de partir il dévisagea le directeur et dit :
« Albus si vous me mettez des battons dans les roues vous aurez affaire à moi je vous le garanti. »
Dumbledore baissa les yeux et répondit :
« Je ne suis pas assez fou pour vous affronter James, je sais très bien que je n'aurais aucune chance. »
Sans un mot de plus James transplana, comme si les barrières de l'école ne comptait pas pour lui. Il se retrouva dans son salon, avec un Florian passablement anxieux qui lui sauta au cou dès qu'il le vit :
« Oh Jim j'ai eu peur, il y a plein de silhouette dehors, c'est pas des gens du quartier je crois que ce sont des mangemorts, mais ils ne s'intéresse pas à nous apparemment, ils vont vers Privet Drive, les protections ont dus tomber. »
James haussa les épaules :
« Rien d'étonnant à ca, désormais Harry n'en a plus besoin et il n'y aucune raison de les laisser pour protéger ces débiles. Je ne devrais pas dire ca, mais j'espère qu'ils prendront quelques doloris dans la tête ca leur apprendras. Mais bon s'ils les torture il vont leur dire où nous habitons, nous devons partir, il est trop tôt pour révéler notre existence. Fait les bagages, je prépare le portail ! »
Le petit garçon s'exécuta avec une efficacité née de l'habitude. Pendant ce temps James, assis en tailleur dans le salon récitait une longue incantation, une fois qu'elle fut terminée un disque argenté de deux mètres de diamètre flotta devant lui. Le sorcier se releva, et dit :
« Flo vas-y je vais chercher Harry, si je suis pas là dans dix minutes envoie quatre gardiens pour m'aider. »
Le garçon hocha la tête et sauta dans le cercle suivit des trois malles qui renfermaient leur possessions, réduites par un sort. James monta à l'étage, réduit la malle de Harry, la glissa dans sa poche et utilisa de nouveau le mobiliscorpus sur le jeune homme pour le redescendre.
Il allait entrer dans le salon quand la porte d'entrée explosa, il jeta un coup d'œil sur les mangemorts, et sans un mot envoya le corps de Harry à travers le cercle. Puis il afficha un sourire de prédateur :
« Un peu d'exercice, parfait. »
En moins d'une seconde il avait lancer trois sorts, qui avait toucher six mangemorts, les mettant hors de combat. Les autres reculèrent, effrayé par cette démonstration, mais l'un d'eux écarta les autres violemment et se positionna devant lui :
« Alors on veut protéger le petit Potter ? Où que tu l'ai envoyé notre maître le retrouveras, ce n'est qu'une question de temps. En attendant voyons comment tu résiste à la douleur, Endoloris. »
James ne tenta même pas de contrer le sort il se contenta d'un immense sourire, et la flèche de lumière l'atteignit de plein fouet, sans le faire sourciller, d'un ton badin il dit :
« C'est tout ce dont tu es capable ? Pathétique ! Bon voyons un peu à qui nous avons à faire ? »
D'un geste de sa main toutes les cagoules des mangemorts disparurent, James, toujours souriant en interpella certains :
« Mr Crabe......Mr Goyle, jamais l'un sans l'autre, et ce cher Mr Malefoy, toujours aussi grande gueule. Votre endoloris est vraiment ridicule, si j'avais le temps je vous montrerais la puissance de ce sort, mais hélas Harry m'attends, je ne voudrais pas qu'il s'impatiente.- Il dévisagea alors un mangemort qui semblait mort de peur- Oh mais que vois-je ? Un charmant petit rat, il est regrettable que Mr Black soit mort, je suis certain qu'il aurait adorer s'occuper de toi personnellement Peter. Mais à défaut, il reste encore un véritable maraudeur, transferia Peter Pettigrow ego Remus Lupin. »
Un jet de lumière partit de la baguette du jeune homme pour entouré le corps du traître qui disparu sous les yeux ébahis des autre mangemorts. James fit une révérence et dit :
« Je ne puis vous promettre à tous un traitement aussi personnalisé mais je ferrais de mon mieux, malheureusement ce serra pour une autre fois. Lumos ! »
Une intense lumière illumina la pièce, aveuglant tout les mangemorts, James en profita pour rejoindre le cercle d'argent et sauta dedans. Il venait à peine de disparaître qu'une trentaine d'Aurors arrivèrent dans la rue, plusieurs mangemorts furent identifier ou capturer, ainsi le lendemain la gazette du sorcier put affichée :
« Double attaque de mangemorts ! »
Hier aux environs de 22 heures, une vingtaine de mangemorts ont attaqués deux résidences de moldus dans les environs de Privet Drive. Leur première cible fut la demeure de la famille Dursley, qui, nous le rappelons à nos lecteurs, étaient les dernier membres de la famille du survivant. Ils furent tout les trois lâchement assassinés par les partisans du seigneur des ténèbres, toute la rédaction de la gazette du sorcier se joint à moi pour présenté ses condoléances à Mr Potter qui est une nouvelle fois durement touché par les exactions du mage noir. Selon nos informations le jeune homme connu comme étant le garçon qui a survécu, ne se trouvais pas chez eux au moment de l'attaque mais dans une maison voisine. Les mangemorts attaquèrent donc cette maison peu après, dans le but, évident, de tuer l'ennemi numéro de leur maître. Mais grâce au ciel, le jeune Harry Potter et la famille résidant dans cette demeure avait put se mettre en sécurité. On ignore où se trouve le survivant à l'heure actuelle, le professeur Dumbledore c'est refusé à révéler l'endroit où se trouve le jeune homme, de même que Mr le ministre de la magie. Cette tragique attaque aura néanmoins permis d'arrêter un grand nombre de mangemorts, qui sont pour la plupart, de grand noms de notre communauté, tel Mr Lucius Malefoy, bien connu pour ces généreuses donations à différente œuvres caritatives, ou encore Mr Avery, qui occupait un poste important au ministère. (La liste des mangemorts pris lors de cette attaque en page 4)
James reposa le journal en souriant, cette journée commençait très bien. Il prit ensuite une lettre de Poudlard et lut :
Mon cher James.
Je viens d'apprendre que Lupin à reçu hier la visite d'un de ses vieux amis, je ne doute pas que tu y soit pour quelque chose. Il te remercie chaleureusement, et jure qu'il ferra tout pour réhabiliter Black, même si cela arrive trop tard. Quand à moi j'attends avec impatience l'arrivée de Florian à Poudlard, je suis certain qu'il serra un très bon élève en potion. Albus m'a parler de votre conversation, tu aurais put m'avertir, je peut rarement profiter de ce genre de spectacle. Sinon comment va Potter ? Mieux je le crains, après tout il est comme son père, difficile à abattre ! Si des fois il pouvait avoir un petit accident pendant sa formation, tu me comblerais de joie, mais te connaissant tu ne voudras pas, gâcheur ! Enfin bon, tu pourras dire à ton protéger que son chien-chien seras bientôt réhabiliter (ca doit lui faire une belle jambe !). Si jamais ce tarer de clebs est décorer à titre posthume, il se pourrais que je laisse échapper quelques mots concernant la « blague hilarante » qu'il a voulu me faire au collège. Je te vois déjà en train de froncer les sourcils et de soupirer en pensant : « Un vrai gosse ! », rassure toi je le ferrais pas, de toute façon tu m'en empêcherais, puisque toi aussi tu l'aimais bien le chien- chien. Je te laisse (j'ai encore plein de nouvelle tortures à imaginées pour faire peur à cette bande de morveux que je dois éduquer.)
Bye
Sev'
P.S. : Averti Florian que je devrais me montrer aussi dur envers lui, qu'envers les autres (puisqu'il serra immanquablement à Gryfondor) et dit lui qu'il ne doit pas m'appeler « Oncle Sev' » en cours. Oh ! Accessoirement prends quand même soin de Potter, je t'en voudrais si je n'avais plus mon soufre douleur préféré.
James éclata de rire en lisant cette lettre, tout à fait Sev' ! Il aimait beaucoup cet homme qui semblait si froid, mais qui en réalité pouvait être d'une patience et d'une chaleur infinie, son seul vrai défaut était son obstination quand quelqu'un lui faisait une crasse il lui en voulait à vie. Il fut tirer de ses pensées par une toux discrète venant de la porte, il se tourna pour découvrir, un Harry grelottant de froid, toujours en caleçon, qui semblait perdu. James fronça les sourcils, et se dirigea vers le survivant, arrivée devant lui il demanda :
« Non mais t'es pas bien de te trimbaler à poil ici ? C'est pas chauffé, regarde ca t'es aussi faible qu'un nourrisson. »
Harry voulu répondre, mais James ne lui en laissa pas le temps, sans un mot il passa une main dans son dos, l'autre sous ses genoux et le porta comme s'il ne pesait rien, ce qui n'était pas loin d'être vrai tant le jeune homme était maigre. Harry n'avait même pas la force de protester, il se serra instinctivement contre le corps de l'autre, tout en maudissant intérieurement sa propre faiblesse. James le ramena dans sa chambre, et le remit au lit. Il lui posa une main sur le front et dit :
« Tu as de la fièvre, interdiction de te lever jusqu'à ce que je te le dise. – Il fit apparaître un verre rempli d'une potion bleue – Bois ca, c'est un tonique qui te permettras de ne pas ressentir les effets de la fièvre, je suppose que tu as beaucoup de questions, et si ton esprit n'est pas calme tu guériras moins vite. »
Harry tenta de porter le verre à ses lèvres, mais il lui échappa, par réflexe, il se recroquevilla dans son lit, attendant les coups qui devaient immanquablement venir. James le regarda d'un air peiner, il fit disparaître les traces de potions sur la couette et, tout doucement, posa une main sur l'épaule du jeune homme :
« Harry c'est pas grave, tu n'as pas à avoir peur. Personne ici ne te feras de mal, tu es en sécurité, rien ne peut t'atteindre. »
Harry se détendit lentement, James continua de lui murmurer des paroles apaisantes, le survivant se retourna finalement vers lui, il pleurais. James l'attira doucement à lui, le serrant dans ses bras tout en lui caressant les cheveux :
« Chut c'est rien petit frère, pleure autant que tu veut, je te protège. Tu es en sécurité petit frère. »
James continua à le rassurer jusqu'à ce que les larmes se tarissent, puis il fit réapparaître un verre de potion et le fit boire doucement au survivant. Quelques minutes après Harry fut près à entendre les réponses qu'il attendait depuis des années. Harry dit simplement :
« Raconte moi tout stp. »
James sourit et hocha la tête :
« Ok. Bon on va commencer par ta famille, je devrais dire notre famille. Je suis ton cousin, le fils du jumeau de ton père. – Harry ouvrit la bouche mais James lui posa un doigt sur les lèvres en secouant la tête- Laisse moi finir, après tu posera toutes les questions que tu veut. Ecoute moi bien.
Nous sommes en 1981 le 31 octobre, il est près de 21 heures, et le monde de la magie fête ta victoire contre Voldemort, du moins la majorité de ce monde. Certains pleurent leurs amis ou leurs frères disparus ce soir là. Parmi ceux qui sont en deuil, tu en connais certains, Sirius Black, Rémus Lupin, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall. Et d'autres que tu ne connais pas, le premier, mon père, ton homonyme, tradition familiale on va dire. Moi aussi j'ai pleurer ce soir là, mais j'était trop jeune pour comprendre, tout ce que je savais c'était que mon parrain et marraine qui étaient aussi mon oncle et ma tante étaient morts.
Mon père, c'est rendu à Godric Hollow pour constater lui-même la mort de son frère et de sa femme, deux personnes étaient déjà là, Sirius Black, qui était arrivé le premier, et Rubéus Hagrid envoyer par Dumbledore pour t'emmener jusqu'à lui. Sirius et mon père tentèrent de faire comprendre à Hagrid que tu devais aller chez l'un ou l'autre, mais tu connais Hagrid dès qu'il s'agit d'un ordre d'Albus il est plus têtu qu'une mule. Sirius à renoncer, sachant très bien comment ce drame avait put se produire et résolu à venger son meilleur ami. Mon père à rejoins Dumbledore, qui à réussi à le convaincre que tu serrais mieux chez les Dursley.
Quelques années passent, nous sommes en 85, ironie du sort le 31 octobre, encore une fois. Une troupe d'ancien mangemorts attaque la maison de mon père, il est tuer, et de cette attaque seul un petit garçon survie, il a 9 ans et il s'en sort avec une curieuse marque sur le front, ce petit garçon c'est moi. – James souleva les mèches de cheveux qui cachent son front pour révéler une cicatrice tout à fait semblable à celle de Harry – Contrairement à toi, ce n'est pas le seigneur des ténèbres qui m'a lancer ce sort et donc, on oublie que le sort de mort à eux DEUX ratés, et par la même occasion on me trouve moins d'utilité que toi, ne crois pas que je sois jaloux Harry je tient trop à toi pour ca. Toujours est-il qu'on m'envoie dans un orphelinat moldu jusqu'à mes onze ans. Ensuite je vais à Beauxbâtons, c'est plus sur que de m'envoyer à Poudlard, quand j'ai 15 ans j'apprends ton retour dans le monde de la magie. Je prends alors conscience, que mon rôle est de te protéger, et de te former, je connais les secrets de notre famille et je dois te les transmettre. Je termine mes études, et jusqu'à cette année, je reste ici et j'apprends à contrôler les pouvoirs propres à notre statut.
Au début, quand je me suis installer à coté de chez les Dursley, c'était juste pour veiller sur toi, du moins jusqu'à la rentrée, ensuite je me serrais révéler à toi et nous serions venus ici. Mais tout à dérapé quand je me suis rendus compte de l'enfer dans lequel tu vivait, j'ai pris sur moi de te mettre en sécurité, ici ni Voldemort, ni les Dursley, ni même Dumbledore ne peuvent venir. C'est endroit est le sanctuaire de notre famille, sans l'autorisation de son gardien, c'est à dire moi, personne ne peut y venir.
Il me reste deux choses à te dire, ensuite tu pourras poser les questions que tu veut, nous sommes, toi et moi, les héritiers de deux puissants sorciers, c'est pour cela que Voldemort vois en nous une menace, comme il en l'a vue en nos pères, nous sommes héritiers de Gryfondor, ce dont tu te doutais je suppose, mais également de Merlin.
Nous sommes à Avalon. »
Harry resta silencieux quelques minutes, puis demanda :
« Comment tu à pu résister au sort de la mort, quelqu'un c'est sacrifier pour toi ? »
James sourit tristement :
« Cette histoire de sacrifice est ridicule, si nous savons survécus c'est uniquement à cause de notre statu de double héritiers. Albus le sait, mais il ne voulait pas que tu sache qui tu était, il considérait que tu était trop jeune, l'imbécile, j'ai pris connaissance de mon statu d'héritier quand j'avais 8 ans.
Tu me ressemble pas...
C'est normal Harry ce n'est pas ma véritable apparence, en réalité nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eaux. – Disant cela il ferma les yeux et Harry put voir son visage se transformer, devant lui ce tenait sa copie quasi conforme, seuls les cheveux plus long et l'air mature qu'affichait James les différenciaient.
Woua, j'ai l'impression d'être devant un miroir, et dit moi Florian dans l'histoire, tu n'en a pas parler.
Florian n'est pas de notre famille par le sang, c'est une pure création magique.
Comment ca ?
Je t'explique, à chaque nouveau gardien d'Avalon, l'île lui crée un compagnon, la charge de gardien est très souvent synonyme d'une vie solitaire, et Merlin ne voulait pas condamner ses descendants à une vie aussi triste. Florian à des capacités magiques phénoménales, presque aussi importante que les nôtres. Il a aussi la capacité de changer d'apparence, et tout le savoir d'Avalon est en lui, son esprit à plus de 1500 ans. Dans le monde extérieur il prends la forme d'un enfant, parce que j'ai toujours voulu avoir un petit frère à protéger, à Avalon il peut prendre la forme d'un adolescent, d'un jeune homme, d'un vieillard, tout dépend de mon humeur et de quel façon il croit pouvoir être le plus efficace. De temps en temps un gardien l'envoie à Poudlard pour actualiser ses connaissances, en général une fois par siècle.
D'accord, maintenant parle moi un peu d'Avalon.
C'est un lieu de haute magie, ici tu trouveras toutes les créatures magiques bienveillantes existant sur la terre, des phœnix au dragon gardiens, en passant par les licornes ou les centaures. Ici perdurent des peuples et des magies oubliés du monde, des elfes, des nains, des esprits gardiens et autres. Merlin à fait de cette endroit un havre de paix, tout le monde y vit en harmonie, à un point tel que ca peut en devenir gênant pour nous. Il n'est pas rare en te promenant que tu tombe sur quelques elfes en plein bain de soleil intégral, ou bien qu'un couple qui ne jugeras pas utile de se cacher pour faire l'amour, tout simplement parce que tous ici considèrent que ce sont des choses normales et qu'il n'y a aucune raison de le cacher. Tu découvriras tout cela par toi même quand je t'enverrais chez les elfes pour une part de ta formation. Ils sont ceux que tu verras le plus souvent, les nains vivent sous terre et donc sont plus discret, mais certaine communauté à ciel ouvert n'ont rien à envié aux elfes. – Harry avait rougis en entendant ces descriptions – Tu t'y feras petit frère, au bout d'un moment tu comprendras ce point de vue et tu y adhéreras à 100%. En parlant de cela, y a t'il une personne que tu désire faire venir ici pour satisfaire tes appétits ?
Que....quoi ?
Je vais être plus cru, y a t'il quelqu'un que tu désire avoir dans ton lit et que je pourrais faire venir ? –Harry arborait maintenant une belle couleur rouge vif, James ne rit pas- Harry tu es un adolescent qui vient de s'éveiller au désir, c'est un fait, pourquoi le nier ? Tu es dans la période de ta vie ou les idées sur le sexe sont de plus en plus fréquentes, c'est normal et comme il n'est pas sain de ne pas assouvir ses désirs, je te demande s'il y a quelqu'un que tu désire, garçon ou fille. »
Harry bredouilla quelques instants puis, après avoir pris une grande inspiration, dit timidement :
« Oui »
James afficha un léger sourire de satisfaction et demanda :
« Garçon ou fille ? »
Harry rougit davantage avant d'avouer :
« Garçon. »
James sourit davantage, mais pas d'une façon moqueuse, il semblait juste content que son cousin s'exprime, il continua :
« Son nom ? »
Harry se cacha presque sous ses couvertures avant de murmurer :
« Drago Malefoy. »
James resta bouche bée un moment, puis éclata de rire :
« Ma foi, tu as un goût exquis, du moins en ce qui concerne le corps, pour l'esprit c'est autre chose, enfin tu es grand je n'ai pas mon mot à dire. Est-ce que c'est réciproque au moins ? »
Harry était complètement enfoui sous ses couvertures, d'une voix étouffée il répondit :
« On c'est juste embrassé. »
James tira les couvertures pour faire face à son cousin, rouge de honte, d'un ton tout à fait sérieux il dit :
« Repose toi, quand tu te réveilleras il seras là ton prince charmant. »
Il fit apparaître un nouveau verre, cette fois rempli d'une potion verte et le tendit au survivant. Puis il se leva et alla vers la porte, sur le seuil il se retourna et avant que Harry ne sombre dans le sommeil il demanda :
« Tu me le prêteras ? »
Harry, malgré les effets de la potion se dressa dans son lit avec un air offusqué, avant de voir le large sourire moqueur qu'affichait James, maugréant contre l'humour douteux de son cousin il se recoucha et laissa le sommeil l'envahir.
James le regarda dormir un moment, s'assurant qu'il ne manquait de rien, et résolu à protéger son cousin au péril de sa vie. Rassurer de le voir calme dans son sommeil, il sortit. Il avait à peine fait trois pas, qu'un jeune homme blond se matérialisa à ses cotés :
« Tu veut que je le surveille jusqu'à ce que tu revienne ? »
James hocha la tête :
« Oui occupe toi de lui, mais garde l'apparence du petit garçon, il seras moins déboussolé. Je dois y aller, à tout à l'heure. »
Le jeune homme se transforma, prenant l'apparence d'un petit garçon aux yeux verts et aux cheveux blonds coiffés en brosse, d'une voix enfantine il le salua, et James disparut.
Drago était dans le jardin du manoir, il ne voulait pas que sa mère voit son inquiétude. Elle se serrait posé des questions, et bien évidemment elle n'aurais pas du tout apprécier que son héritier lui dise qu'il était mort de trouille pour le survivant. Le jeune homme blond laissa ses souvenirs l'envahir, il se souvenait de leur premier baiser.
Flash-back
« Pourquoi tu m'as fait venir Malefoy ? »
Il avait eu mal en entendant le ton du survivant, il était chargé de mépris, Drago savait qu'il méritait ce mépris. Après tout il avait été détestable avec Harry, il c'était toujours montrer désagréable, arrogant, insultant, en un mot méprisable. Mais tout avait changer, quand il avait cru le perdre, ce fameux jours au ministère, bien sur, sur le moment il ne savait pas. Mais après on lui avait raconter, on lui avait tout dit, et il avait cru s'évanouir en pensant qu'il aurait put le perdre ce jour là. Au début il c'était voilé la face, tentant de se convaincre lui même qu'il ne voulait pas perdre son meilleur ennemi, mais avec le temps il c'était rendu compte qu'il ne voulais pas perdre celui qu'il aimait. Cela lui avait pris pas mal de temps pour réaliser ca, et encore plus pour se résoudre à lui avouer, c'était pour ca qu'il était là ce soir :
« S'il te plaît Harry baissons les armes pour un moment. C'est pas facile pour moi alors faisons une trêve je t'en supplie. »
Et oui, lui Drago Malefoy il suppliait, il voulait cette trêve, c'était indispensable pour lui avouer, il dévisagea le survivant, manquant une nouvelle fois de se noyer dans ses deux lacs d'émeraudes. Harry le regardait avec une surprise évidente sur le visage, son ennemi, celui qui depuis 5 ans lui pourrissait la vie, venait de l'appeler par son prénom ET de le supplier ? Curieux, et il devait le reconnaître, inquiet pour Drago il acquiesça :
« Ok Drago, j'accepte la trêve, au moins jusqu'à ce que tu ai fini. »
Drago lui fit un pâle sourire, mais pas un sourire cynique, non un vrai celui qu'il n'avait jamais afficher depuis qu'il était à Poudlard, et Harry sentit son cœur manquer un battement devant ce spectacle. Drago inspira un grand coup et commença à parler :
« Ce que je vais te dire est pas facile, ni à dire ni à comprendre, alors je t'en supplie ne m'interromps pas. – Harry hocha la tête - Merci, bon on va commencer par le début, mes deux parents ont étés et sont de nouveau au service de Voldemort, c'est un fait, et beaucoup de Serpentard n'attendent que de rentrer à son service. Ils ont été embrigadés dès leur plus jeune âge et peu ont la force, ou une raison de résister. Moi je résiste, et je résisterais jusqu'à ce que ce monstre meurt, tu te demande pourquoi. Pourquoi moi Drago Malefoy, l'archétype du futur mangemort j'ai renoncé à lécher les bottes de cet ordure ? Comme je te l'ai dit peu ont la force ou une raison de résister, moi j'ai trouver ma raison de résister. Je l'ai trouver quand j'ai appris ce qui c'était passer au ministère, j'ai compris quand je t'ai revue avec cet air abattu. Jamais plus je ne veut te voir aussi triste, et quand j'y repense je lui en veut te t'avoir fait souffrir à ce point, tout ce qu'il t'a fait mériterais mille fois la mort dans d'horribles souffrances. Rien que d'y penser j'ai envie de le tuer. Tu ne comprends peut-être pas ce que je veut te dire, tu es tellement naïf, ne le prends pas comme une critique, c'est un fait et ca fait partie de ton charme. Ce que je veut te faire comprendre Harry, c'est simple, et très compliquer à la fois, c'est quelque chose qui à enflammer l'imagination des hommes depuis des éons. C'est quelque chose qui t'a sauver par deux fois devant Voldemort, c'est quelque chose que l'on dit en trois mots, et je vais enfin te le dire, il m'auras fallu tout ce temps pour comprendre, et tout ce discours pour amasser le courage nécessaire mais maintenant je suis prêt. Je t'aime Harry Potter. »
Harry resta bouche bée, il ne doutait pas de la sincérité de Drago, non il ne pouvait pas, pas après avoir entendu ca, ou alors Drago méritait toutes les récompenses existantes pour le jeu d'acteur. Non ce qui le surprenait, c'était que LUI son ennemi, le garçon qu'il affrontait depuis près de 5 ans lui dise qu'il l'aimait. Comment ? Pourquoi ? Il ne savait pas, il ne comprenait pas, il était perdu. Harry vacilla, et manqua de tomber, mais il fut retenu par un bras musclé autour de sa taille, une voix qui portait en elle une tristesse infinie lui parvint :
« Je n'aurais pas du te dire tout ca, je suis désolé, et je comprendrais que tu ne veuille plus me voir, je suis près à partir à quitter cette école définitivement si tu le veut. Tu n'as qu'un mot à dire. »
Drago resserra un peu son étreinte, pensant qu'il n'aurais jamais plus du survivant, Harry dit alors un seul mot :
« Reste ! »
Le blond sursauta, bien sur il avait espérer mais il n'avait pas voulu ce faire d'illusions, après tout Harry le haïssait, du moins il le croyait. Harry lui laissa le temps d'assimiler ce mot et dit :
« Reste, reste toujours avec moi, je ne veut pas que tu parte, je ne veut pas te perdre, je t'en supplie ne m'abandonne pas..................Je.............je t'aime. »
Drago le serra avec force dans ses bras, et Harry s'abandonna à cette étreinte protectrice, la joue contre le torse de son ex-ennemi, il pleura. Drago resserra son étreinte, et murmura :
« Pourquoi tu pleure mon bébé ? »
D'une voix, brisée, entrecoupée de sanglots, le survivant répondit :
« J'ai tellement peur mon amour. »
Drago lui caressa tendrement le visage et demanda :
« De quoi as tu peur ?
J'ai peur de te perdre, j'ai peur d'être en train de rêver, j'ai peur que ta famille te fasse du mal, j'ai peur que Voldemort s'en prenne à toi, je...... »
Mais les larmes et les sanglots avaient reprit possessions de son corps et il ne put continuer. Drago comprit alors, il compris le fardeau que portait Harry, pour un autre adolescent les questions aurait été « est-ce que sa famille va m'accepter ? » « est-ce que mes parents vont l'apprécier ? » « comment vont réagir mes amis ? » etc. Mais pour Harry les questions, étaient bien plus grave et toutes trouvaient leurs sources dans les actes d'un mage noir. Harry devait porter le futur du monde sorcier sur ses épaules, qui aurait supporter un tel fardeau ? surtout en étant aussi jeune, Drago se retint de pleurer pour celui qu'il aimait, pour cet homme qui n'avait pas eu d'enfance.
Avec une douceur extrême, Drago lui fit relever la tête et plongea dans ses yeux d'émeraudes. Tout en murmurant des paroles rassurantes il approcha son visage et d'une voix douce il dit :
« Je te protégerais de tout mon bébé »
Harry combla les derniers centimètres qui les séparait et posa ses lèvres sur les siennes.
Fin du Flash-back
Drago n'entendit pas, les pas sur le gravier, il ne sentit pas la présence près de lui, jusqu'à ce qu'une voix le fasse sursauté :
« Bonjour Drago Malefoy. »
Drago se retourna, et explosa :
« Non mais t'es pas bien ? Part si elle te vois tu es mort, tu.....tu..... Mais vous n'êtes pas Harry ? »
James rit :
« Non je en suis pas Harry, je suis là pour t'amener à lui. »
Drago scruta son interlocuteur, il n'avait aucune raison de lui faire confiance :
« Pourquoi est-ce que je voudrais rejoindre le balafré ? »
Il avait mit tout le mépris possible dans son dernier mot, c'était forcément une épreuve de sa mère, elle l'avait percer à jour, il était mort. James planta son regard dans le sien et dit :
« Rassure toi, petit dragon, je ne suis pas au service de Voldemort ou de ta mère. »
Drago eut beau chercher, il ne trouva aucune trace de mensonges dans ses yeux, si semblables à ceux de Harry. Il avala difficilement sa salive, et hocha la tête en disant :
« Très bien partons ! »
James tendit la main et pris celle de Drago, il le rassura d'un sourire et prononça une formule.
Ils se retrouvèrent dans une grande salle, quasiment vide, seuls deux fauteuils et une petite table la meublait. James s'installa sur un des fauteuils et désigna l'autre à Drago. Le blond s'assit, et James commença :
« Bien, avant te t'emmener vers lui je veut vérifier si je peut avoir confiance en toi, il est hors de question que je mette Harry en danger. »
Drago hocha la tête, il comprenait, il avait l'habitude que l'on doute de lui, après tout son père et sa mère étaient des mangemorts, et parmi les plus proches du seigneur des ténèbres. James regarda son interlocuteur, il avait vu la compréhension dans ses yeux et commençait à le croire, mais il devait être sur. D'un geste il fit apparaître un verre rempli d'une potion incolore et dit :
« C'est du véritasserum, si tu veut le voir boit ! Et si je suis satisfait, alors tu pourras rester avec lui jusqu'à ce qu'il retourne à Poudlard. »
Drago le dévisagea et , sans sourciller, but le verre. James ne laissa aucune expression envahir son visage, il commença l'interrogatoire :
« Qui es tu ?
Drago Lucius Malefoy.
Quels sont tes liens avec Voldemort ?
Mes parents sont tout deux des mangemorts.
En es-tu un ?
Non.
Adhère tu aux idées de Voldemort ?
Je n'aime ni les moldus, ni les sangs de bourbe, mais je ne veut pas les tuer.
Explique toi.
Du moment qu'ils ne me cherchent pas, je ne leur ferrais rien.
Es tu amoureux ?
Oui
De qui ?
Harry Potter.
Que ferrais tu pour lui ?
Tout, je donnerais ma vie pour lui sans hésiter.
Le trahira tu ?
Non
Es tu prêt à rester avec lui ?
Oui
Tu va apprendre beaucoup de choses si tu reste, tu deviendra très puissant, à quoi utiliseras tu cette puissance ?
A protéger Harry.
Très bien. »
James fit apparaître un autre verre rempli d'une potion bleue vif et dit à Drago de boire. Une fois le verre vide James reprit :
«Les effets ont cesser. Bienvenue à Avalon ! »
Drago resta bouche bée un moment puis demanda d'une voix cassée :
« Avalon ? »
James sourit, et lui expliqua qui Harry et lui étaient, Drago retint difficilement ses larmes en comprenant que le fardeau de son aimé venait de s'alourdir. James lui posa une main réconfortante sur l'épaule et dit :
« Tu le plains, je t'en suis reconnaissant, il a besoin de toi. Il faudra que tu soit fort, ne lui montre pas ta peine, soutient le, aime le et tout iras bien. Si vraiment tu ne tient plus, je serrais toujours là pour t'écouter. »
Drago hocha la tête et dit :
« Je peut le voir maintenant ? »
James sourit :
« Oui mais il dort pour l'instant, je vais t'emmener dans sa chambre, tu pourras veiller sur lui. »
Drago lui fit un timide sourire et le suivit hors de la pièce, ils parcoururent de nombreux couloirs, cet endroit semblait aussi grand que Poudlard, et peut-être même davantage. Ils arrivèrent bientôt à la chambre de Harry, James ouvrit doucement la porte, et fit signe à Drago de rentrer. Dès qu'il le vit le blond couru jusqu'au lit et bien que le survivant soit endormi, le serra farouchement dans ses bras, et tout en lui caressant les cheveux il murmura :
« J'ai eu si peur mon bébé, ne me refais plus une peur pareil j'ai cru que tu était mort. »
James le regarda d'un air attendri et sortit. Drago Garda Harry dans ses bras jusqu'à ce que le sommeil l'emporte, James passait de temps en temps voir comment ils allaient. Il sourit en voyant Drago endormi, tenant toujours fermement Harry dans ses bras. Il murmura un sort qui laissa le serpentard en caleçon et le fit glisser sous les couvertures.
Harry sentait une présence à ses cotés, une présence rassurante, sécurisante, une présence aimante et douce. Il se réveilla davantage, sentant à présent un corps doux et chaud, un corps d'homme. Inspirant à plein poumon il sentit cet odeur si caractéristique, ce parfum musqué qui lui était si agréable. Inconsciemment il assembla tout ces faits et les ajoutas à la promesse de James, alors il soupira de soulagement : Drago était là.
Il se serra contre lui, il se savait en sécurité dans ses bras, il ne prit pas garde au fait qu'il était tout les deux en caleçon, il mêla ses jambes à celles du serpentard, qui bien que toujours dans les bras de Morphée, ne tarda pas à lui faire sentir sa présence. Harry laissa échapper un petit rire, qui s'étrangla bien vite quand il sentit la cuisse du blond caresser sensuelement son entrejambe. Rougissant il sentit l'étreinte du blond se resserrer et entendit un doux murmure :
« Bonjour mon bébé »
Harry ouvrit les yeux et sourit en voyant ces deux lacs d'argent le dévisager. D'un ton soulagé il répondit :
« Bonjour mon amour. »
Il sentit les lèvres du blond effleurer les siennes en une douce caresse, puis Drago reprit :
« Tu m'as fait très peur, j'ai cru que tu était mort. Ne me fait plus jamais ca. »
Harry baissa les yeux, prenant cet air de petit garçon fautif qui faisait immanquablement craquer Drago, le serpentard le serra davantage contre lui et dit :
« Je ne peut pas résister quand tu prends cet air là, mais promet moi de ne plus me faire une peur comme ca mon bébé. »
Harry promis, et Drago l'embrassa doucement pour le remercier. Ils restèrent sans parler, ni bouger, un long moment, chacun savourant la présence de l'autre. Puis on frappa à la porte, et James entra en souriant, il les regarda d'un air calculateur et dit :
« Vous n'en avez même pas profiter ? – Il leva les yeux au ciel – Pff ces jeunes, aucune initiative. – Drago et Harry rougirent, puis éclatèrent de rire – Bon c'est pas tout ca mais je vais pas vous porter les repas au lit, allez debout, on dîne. »
Les deux jeunes hommes s'extirpèrent du lit, tandis que James patientait sur le seuil, il souri en les voyant fouillé la chambre pour trouver leurs habits. Devant leur air d'incompréhension il éclata de rire et dit :
« Bon je vais vous habillez moi-même, si vous êtes pas capable de le faire. »
Il fit un geste nonchalant en direction de Drago, qui se retrouva vêtu d'une chemise verte et d'un pantalon de cuir noir extrêmement moulant. Harry sentit sa mâchoire s'écraser par terre devant ce spectacle et James rit à nouveau :
« Arrête de baver petit frère ! Bon a ton tour. »
Harry essaya de se cacher derrière Drago, mais ce dernier s'enleva quand James agita une nouvelle fois la main. Le blond sentit lui aussi sa mâchoire s'écraser par terre en voyant Harry vêtu d'un pantalon de cuir tout aussi moulant que le sien mais en plus d'un débardeur quasi transparent qui moulait son torse comme une seconde peau. Harry afficha une ravissante couleur rouge, et Drago nota que le fait de rougir ne se limitait pas au visage, le brun marmonna un « traître » en direction de Drago, qui lui sourit et dit :
« Tu es magnifique mon amour. »
Harry se releva et profita du fait que James était en train de sortir pour glisser une main entre les jambes du blond. James se retourna mais ne vit que le résultat du mouvement, il regarda Drago en souriant et dit :
« Dit donc il te fait de l'effet mon petit frère. »
Drago baissa la tête en rougissant et marmonna quelque chose qui ressemblait vaguement à un : « tu me le paieras mon bébé ! » Harry s'enfuit en courant pendant que James riait et que le blond tentait de reprendre une certaine contenance. Une fois tout le monde calmer James les conduisit à une immense salle à manger décorée de rouge et d'argent, James fit un geste du bras, comme pour leur présenter la salle et dit :
« Normalement elle est aux couleurs de Gryfondor mais j'ai penser que Drago serais plus à l'aise ainsi. »
Drago le remercia, il avait toujours eu du mal à supporter l'association rouge/or, enfin sauf quand c'était Harry qui portait ses tenues de Quidditch. James les invita à rejoindre la table, à laquelle un jeune homme blond aux yeux verts, qui ressemblait un peu à Drago, était déjà assis. Drago s'assit à cotés de Harry pendant que James prenait place aux cotés de l'autre jeune homme. Harry dévisagea l'inconnu et laissa échappé un petit cri :
« Florian ? »
Le jeune homme hocha la tête et répondit :
« Oui, normalement j'aurais du garder l'apparence du petit garçon mais disons que certaines idées sont venus à James, et pour les mettre en pratique il faut un corps d'adulte, si tu vois ce que je veut dire. »
James bougonna quelque chose ressemblant à une dénégation, et Harry se fit un plaisir de l'enfoncer un peu plus, bientôt rejoins par Drago. Une fois calmer Drago se présenta à Florian :
« Je suis Drago....
Malefoy – le coupa Florian – Je sais qui tu es, et ce que tu es, j'en sais plus sur ta famille que toi-même. Je suis Florian, le compagnon du gardien d'Avalon, j'ai en moi toutes les connaissances de l'île et les souvenirs de tous les gardiens depuis Merlin. »
James intervint :
« S'il commence comme ca on a pas finis, on sait que tu es parfait mon amour, pas la peine de le répéter. »
Nullement gêner par la présence de Harry et de Drago, Florian se leva et s'assit sur les genoux de James pour l'embrasser longuement. Puis il regagna sa chaise et dit :
« Profite de ce baiser, parce que tu es puni pour avoir été désobligeant. »
Les deux plus jeunes éclatèrent de rire devant la mine de James qui tenta de se rattraper :
« Mais mon amour, je plaisantais tu sait bien que je t'adore comme tu es, tu es parfait, tu es le plus bel homme qui soit, tu es.......tu es..... »
Florian sourit et dit :
« Bon je te pardonne, mais attention c'est la dernière fois. »
Florian hocha la tête puis fit mine de « murmurer » aux deux autres :
« Ca marche à chaque fois. »
Ils éclatèrent de rire tout les 4, mais James se leva tout de même pour embrasser son amant, une fois qu'il fut de nouveau assis il demanda :
« Dit moi, mon amour, que voulais tu dire, quand tu as dit à Drago que tu savait ce qu'il était ? »
Florian afficha un sourire amusé et dit :
« Dis leur Drago. »
Drago le regarda sans comprendre :
« Leur dire quoi ? Je sais même pas de quoi vous parler. »
Il semblait avoir peur, Harry le sentit et l'entoura de ses bras en disant :
« C'est quoi cette histoire ? »
James dévisagea Drago un long moment et finit par rire :
« Si je ne me trompe pas, alors on peut dire que le destin nous fait un beau cadeau. J'ai raison Flo ? »
Florian hocha la tête, et lui fit un signe de la main pour l'inviter à parler, James se racla la gorge et dit :
« Je vais vous en apprendre une bien bonne à tout les deux, Drago est un des deux derniers héritiers de Serpentard. »
Drago sursauta et poussa un « QUOI ? » tonitruant pendant que Harry gardait son calme pour dire :
« Tu te trompe il n'est pas fourchelangue. »
Drago hocha la tête, il semblait mort de peur à l'idée d'être l'héritier de Serpentard :
« Oui il a raison je suis pas fourchelangue, vous devez vous trompez. Hein ? Vous vous trompez, c'est obligé. Dites le moi , s'il vous plaît dites moi que c'est pas vrai, que c'est une blague. Je vous en supplie, je veut pas être l'héritier de serpentard, je veut juste être Drago. S'il vous plaît. »
Les larmes coulaient à présent sur son visage, Harry le fit s'asseoir sur ses genoux, et Drago enfouit sa tête dans le cou du brun et éclata en sanglot. Harry dévisageais les deux autres d'un air furieux, apparemment il aimait pas qu'on fasse pleurer son Drago. James vint à ses cotés et posa une main sur l'épaule du blond, doucement il dit :
« Drago je suis désolé que tu le prennes comme ca, ce n'est pas une tare, rien ne t'oblige à devenir un mage noir pour autant, il y a eu beaucoup d'héritiers de Serpentard qui ont servis le bien. »
Florian se leva à son tour et prit les choses sous en autre angle :
« Tu devrais avoir honte ! Comment ose tu dire que tu aimes Harry alors que tu réagis comme ca ? Lui il a accepter un fardeau mille fois plus lourd sans se plaindre et toi tu te met à pleurer comme un bébé juste pour ca ? Contrairement aux autres héritiers, ceux de Gryfondor sont forcer de combattre le mal, toi tu n'as aucune obligations et tu te fait consoler par un homme qui doit porter le futur du monde sur ses épaules. Où est passé la fierté des Malefoy ? »
Pendant que Florian débitait son discours d'une voix encore plus froide que celles de Rogue, Harry hésitait à se lever, quitte à faire tomber Drago, et à aller lui mettre son poing dans la gueule pour lui apprendre à parler comme ca à SON Drago. James quant à lui était trop abasourdit pour réagir, mais compris rapidement l'idée de son amant et le laissa faire. A la fin du discours Drago se releva des genoux de Harry, il gardait les yeux rivée au sol, et murmura :
« Je suis désolé mon amour, il a raison je suis vraiment méprisable. »
Harry faillit répondre mais Florian le fit pour lui :
« Mais non Drago tu n'es pas méprisable, tu es humain, et si tu n'avait pas été avec eux, ta réaction aurait été acceptable. Mais pas ici, pas avec eux, tu devrais plutôt t'en réjouir, tu seras davantage capable de protéger Harry dans ses conditions. »
Drago le regarda et lui fit un pâle sourire en disant :
« Vous avez raison, merci de m'avoir remis à ma place. »
Florian fit le tour de la table et prit Drago dans ses bras en disant :
« Ecoute moi bien petit dragon, je comprends que cette charge te pèse, mais toi et moi avons pour devoir de soutenir les hommes que nous aimons. Même si nous avons tout deux notre propre fardeau. Moi je suis immortel, j'ai vu naître et mourir de nombreux gardiens, je me suis attaché à certains plus qu'à d'autre, mais jamais je n'ai été amoureux de l'un d'eux sauf de celui- ci. Mais un jour il va mourir comme les autres, parce qu'il est humain, moi je ne suis que magie. Toi tu as la chance de pouvoir protéger celui que tu aimes, la chance de pouvoir vieillir et mourir à ses cotés tu n'imagine pas comme je t'envie. Les hommes que nous aimons doivent se battre c'est leur destin, forgé il y a plus d'un millier d'années. Mais toi et moi avons un choix qu'ils n'ont pas, nous pouvons ne pas nous battre, ne rien faire rester simplement ici à attendre, insouciant de ce qui se passe dans le monde. Mais ni toi, ni moi ne le ferrons parce que nous aimons ces hommes plus que nos vies, je donnerais tout pour James comme tu donnerais tout pour Harry. Soit heureux de posséder un pouvoir suffisant pour te battre à ses cotés, peu ont cette chance petit dragon."
Drago c'était d'abord tendu dans l'étreinte de cet inconnu, mais bien vite il c'était laissé aller, cet homme le comprenait mieux que n'importe qui, ou presque, Harry avait toujours su, il le comprenait totalement. Après cet incident ils finirent de dîner tranquillement, James répondait avec plaisir aux questions des deux adolescents. Puis ils allèrent se coucher, James proposa une chambre personnelle à Drago, qui refusa, prétextant qu'il devait veiller sur Harry. Le survivant, fit semblant de s'évanouir pour donner plus de crédit aux paroles de son petit ami. Les deux aînées, ne furent pas dupes un instant, mais ils jouèrent le jeu, puis James entreprit de se faire pardonner plus efficacement.
