« Il est temps ! Ils vont avoir besoin de toi.
Je n'ai pas envie d'y retourner maître.
Je le sais, et je sais que tu crains sa réaction quand il saura la vérité, mais tu dois le faire.
Il va me haïr, je vais le perdre avant même de l'avoir trouver !
Non, il seras en colère au début, mais il pardonneras, tu n'est pas fautif, et il le comprendras, ne crains rien. Maintenant va mon fils.
Pourrais-je revenir ?
Quand tout seras terminer, tu seras le bienvenue ici.
Vous allez me manquez maître.
Toi aussi mon fils, tu va me manquer. Part maintenant.
Au revoir maître
Au revoir mon enfant. »
Le jeune homme disparu, et le vieil homme se laissa aller sur son siège en murmurant :
« Le futur est en marche, merlin veuille que ces enfants s'en sortent indemnes. »
Intégralement vêtu de blanc, le visage était dissimulé par une grande capuche, un jeune homme se matérialisa devant la grande porte du collège de sorcellerie Poudlard. D'une légère poussée, il ouvrit avec fracas les lourds battants de bois, l'endroit semblait vide, on était à la fin de l'été et les élèves n'étaient pas encore là. Comme si il connaissait parfaitement le château le jeune homme se dirigea vers la grande salle, où il était sur de trouver l'homme qu'il cherchait.
Les portes s'ouvrirent dans un bruit de tonnerre, et tout les professeurs présents se levèrent comme un seul homme, pointant leur baguettes sur le nouvel arrivant. Seul le directeur était rester assis, il avait senti la présence de l'homme dès que celui ci était apparu devant les grandes portes, et il n'avait senti aucune menace. Devant l'accueil des professeurs, le jeune homme sourit, et d'un mouvement de la main leur arracha leur baguettes et dit :
« Je ne suis pas un ennemi, je viens voir Albus Dumbledore. »
Le directeur se leva et dit :
« Je suis celui que vous cherchez. Je vous demanderais de rendre leur baguettes aux enseignants, et de dévoiler votre visage. »
Le jeune homme inclina légèrement la tête, et lança les baguettes sur la table, puis il rabattit sa capuche en arrière. Quelques professeurs, poussèrent un cri de surprise en voyant son visage. L'homme avait des cheveux d'un noir de jais qui semblaient réfractaire à toute tentative de « coiffage » et des yeux marrons. Rogue s'appuya sur le dossier de sa chaise pour ne pas tomber, puis il explosa :
« C'est impossible ! Tu es mort ! »
L'homme sourit et dit :
« Je crains que vous ne me confondiez avec un autre professeur Rogue. »
Le professeur de métamorphose s'avança vers l'inconnu et d'une voix brisée d'émotion demanda :
« James ? »
L'homme secoua la tête :
« Non professeur McGonagall, je sais que je suis le sosie de mon père, mais je ne suis pas lui. »
Tous les professeurs, même Dumbledore, poussèrent un cri de surprise. Après un moment, le directeur s'avança et dit :
« Je crois que quelques explications seraient bienvenues. »
Le jeune homme sourit à nouveau et dit :
« Je suppose que beaucoup parmi vous voudraient savoir, je suppose donc qu'il est inutile d'aller dans le bureau du directeur. Je vais vous racontez rapidement mon histoire. Je suis Alexandre Sirius Potter, fils de James Potter et Lily Evans, avant que vous ne posiez la question mes parents n'étaient pas mariés quand je fut conçu. Ma mère est tombé enceinte de moi alors qu'elle était encore à Poudlard, en septième année. Pour des raisons de sécurité et également de tranquillité, personne ne fut mit au courant, pas même Sirius Black. Mes parents m'ont envoyés chez de vieux amis de la famille de ma mère, jusqu'à mes onze ans ensuite quelqu'un, dont je tairais l'identité, m'a appris la magie. J'ai vécu coupé du monde sorcier depuis que j'ai été envoyé à ceux qui m'ont élevés jusqu'à mes onze ans. Je n'ai appris que très récemment l'existence de mon frère. »
Dumbledore le dévisagea un moment, comme pour voir si il mentait, puis la tension retomba et il dit :
« Je crois que nous devrions continuer cette discussion dans mon bureau. Severus, Minerva accompagnez nous je vous prie. »
Les deux professeurs acquiescèrent, et ils furent bientôt confortablement installé dans le bureau du directeur. Dumbledore commença :
« Bien Mr Potter, que puis-je pour vous ? »
Le jeune homme sourit :
« La question serais plutôt ce que moi je peut faire pour vous professeur. »
Rogue eu un reniflement de mépris et laissa entendre un petit commentaire sur la vanité des Potter qui semblait se transmettre de père en fils. Le jeune homme le dévisagea et d'une voix glaciale dit :
« Professeur Rogue, je sais que mon père vous en a fait voir de toutes les couleurs pendant votre scolarité, mais redites une fois du mal de lui et je vous jures que les « punitions » de Voldemort seront une broutille comparé à ce que je vous ferrais ! »
Rogue devint blanc comme un linge, l'homme avait parler calmement mais il ne faisait aucun doute qu'il ferrait ce qu'il avait dit. McGonagall laissa échappé un petit sourire, après tout ce n'était pas souvent que le maître des potions était impressionné par quelqu'un en dehors de Dumbledore et certainement de Voldemort. Le directeur n'intervint pas mais continua :
« Que pouvez-vous faire pour nous ? »
Le jeune homme se désintéressa totalement de Rogue et dit :
« Je peut rouvrir la maison Ailedragon ! »
Les trois professeurs hoquetèrent de surprise, la maison Ailedragon, était la cinquième maison de Poudlard. Elle avait été fermé après la disparition du dernier fondateur, et n'avait jamais été rouverte, si bien qu'elle était quasiment devenu une légende, seul de très rares personne savaient qu'elle existait réellement. On disait que les élèves envoyés là-bas devenaient les champions de la lumière, et acquéraient une puissance phénoménale. Un atout imparable dans la guerre contre le seigneur des ténèbres.
Une fois la surprise passée, le directeur demanda :
« Comment comptez vous vous y prendre, qu'est ce que cela va nous coûter ? »
Le jeune homme sourit :
« Mon maître m'avait prévenus que vous pouviez être très direct. Pour ce qui est du moyen c'est simple, il me suffira de mettre le choixpeau, il me répartira là-bas, et de ce fait la maison seras rouverte. Pour le « paiement » j'en deviendrais le directeur, et j'assurais quelques cours spéciaux pour les élèves de cette maison. »
Rogue se mordit la langue pour ne pas faire une remarque cinglante et McGonagall manqua de s'étouffer en entendant ces exigences. Dumbledore, lui, resta parfaitement calme, il réfléchit un moment et dit :
« Très bien j'accepte, bien entendu vous devrez me parler plus en détails de ces cours spéciaux. »
Le jeune homme hocha la tête et répondit :
« Je peut déjà vous dire qu'ils comprendront une formation en animagus, ainsi que des cours de duels et de DCFM renforcés. Divination, étude des moldus, arithmancie, étude des runes etc.... seront abandonnés. Par contre, potions, métamorphose et enchantements seront également renforcés. »
Le directeur hocha la tête, il était d'accord, un programme comme celui là, formerait des combattants. McGonagall posa une autre question :
« Quels élèves aller vous intégrés à votre maison ? »
Alexandre sourit et répondit :
« Uniquement des élèves de sixième et septième années, ils devront tous coiffer de nouveau le choixpeau pour savoir s'ils peuvent intégrés cette maison. »
Le directeur accepta, et ils redescendirent tout les quatre à la grande salle pour que Dumbledore présente le nouveau professeur et directeur de maison. Alex se joignit aux autres pour le repas et fut assaillit de question, auquel il répondit plus ou moins vaguement, puis Dumbledore posa une question qui le taraudait depuis qu'il connaissait l'identité de l'homme :
« Qu'allez vous faire avec Harry ? »
Alex cessa de manger, et son visage devint anxieux, il dit :
« En vérité je l'ignore, comme je vous l'ai dit j'ignorais jusqu'à son existence. Pour ne pas me distraire, mon maître ne m'a rien dit de ma famille pendant tout le temps qu'a durer ma formation. Je ne sais même pas si je dois lui révéler mon existence. »
Le vieil homme lissa sa barbe et après quelque secondes de réflexion dit :
« Vous devez lui dire. Si vous voulez je peut vous dire où le trouver, ainsi vous aurez quelques jours pour vous connaître avant la rentrée. »
Le jeune homme soupira et hocha la tête. Le directeur lui fit un sourire encourageant et le repas reprit. Peu après la fin du repas, le directeur emmena le nouveau professeur dans son bureau et lui dit :
« Il est chez les Dursley, il y vit depuis la mort de vos parents. »
Il sortit un vieux gant de son bureau et lui tendit en disant :
« C'est un portoloin à commande vocale, dites le mot d'activation et il vous emmèneras directement devant chez eux. »
Il lui tendit un morceau de parchemin, sur lequel était inscrit le mot d'activation pour l'aller et celui pour le retour. Le jeune homme le remercia, murmura une formule pour mettre des vêtements moldus et prononça le premier mot d'activation.
Il se retrouva devant le 4 Privet drive, pour être immédiatement agressé par un hurlement de colère :
« TU VA ALLE TONDRE LA PELOUSE ET ENSUITE TU FERRAS LE MENAGE ET TU LAVERAS LA VOITURE. »
Alex se demanda à qui pouvait être destiné cette série d'ordres, mais chassa bien vite cette interrogation, et se concentra pour trouver le courage de sonner à cette porte. De nouveau cris retentirent :
« COMMENT OSE TU NOUS MENACER ? NOUS T'AVONS ELEVER, TU N'ES QU'UN INGRAT, TU VA VOIR CE QU'IL EN COUTE DE ME PARLER SUR CE TON ! »
Une autre voix, plus jeune cria à son tour :
« ET TOI COMMENT OSE TU NE PAS ROUGIR EN DISANT CA ? J'AI DORMI DANS UN PLACARD PENDANT DIX ANS, VOUS AVEZ FAIT DE MOI VOTRE ESCLAVE ET TU OSE ME TRAITER D'INGRAT ? TOUCHE MOI ENCORE ET JE TE PROMET QUE JE TE FAIT EXPLOSER LA TETE.
LACHE CETTE CHOSE IMMEDIATEMENT !
CA S'APPELLE UNE BAGUETTE ! »
Alex ouvrit de grand yeux, c'était Harry qui criait, qu'est ce que c'était que ces histoires de placard et d'esclavage ? Furieux, il ne se posa pas plus de questions et frappa violemment à la porte. Après quelques instants, un homme énorme, sans cou, avec une grande moustache grisonnante ouvrit la porte. Il poussa un cri en voyant le jeune homme, intérieurement Alex sourit on le prenait encore pour son père. Blanc comme un linge Vernon Dursley recula, en bégayant pour appeler sa femme. Bientôt, Pétunia Dursley et quelque chose ressemblant à un cachalot sur pattes apparurent dans l'embrasure de la porte du salon. Pétunia s'évanouit en découvrant le visiteur. Pendant que son fils essayait de comprendre quelque chose, Vernon tenta de reprendre une certaine contenance, mais le jeune homme ne lui en laissa pas le temps, dune voix charger de colère il demanda :
« Où est Harry ? »
Incapable de parler, Dursley pointa le premier étage du doigt. Sans un regard Alex monta, et identifia sans mal la chambre de son frère, la seul dont la porte était bardé de verrous. Il les ouvrit tous d'un simple mouvement de la main et entra. Sur le lit Harry avait les yeux fermés, les larmes perlant sur ses cils, il se tenait le bras, qui formait un angle bizarre au niveau du coude. Alex serra les poings pour ne pas exploser, il promis d'apprendre aux Dursley ce qu'il en coûtait de blesser son petit frère. Une fois calmer, Alex posa doucement une main sur le front de son frère, ce dernier ouvrit ses yeux remplis de larmes et murmura :
« Papa ? »
Alex eu un sourire triste, il s'agenouilla à coté du lit de son frère et d'une voix douce dit :
« Non Harry je ne suis pas papa, je t'expliquerais tout plus tard, pour l'instant je dois t'emmener à Poudlard tu y seras bien soigné. »
Harry renonça à comprendre pour le moment et hocha la tête doucement. Alex se releva et jeta un sort d'anesthésie sur son frère, puis ramassa toutes les affaire qu'il y avait dans la chambre et les entassa dans la malle de Harry. Harry l'appela doucement pour lui désigné sa cachette, et Alex prit également ce qui s'y trouvait. Il se pencha à nouveau vers son frère et lui donna le gant en disant :
« Je descend régler quelques détails avec ces imbéciles, si tu ne te sent vraiment pas bien utilise ce portoloin, il t'amènera dans le bureau de Dumbledore. Le mot de pouvoir est sur ce parchemin, c'est bon tu peut attendre un moment ? »
Harry hocha la tête et Alex lui caressa à nouveau le front avant de descendre. Il alla directement dans le salon, où les trois Dursley, terrifiés, étaient coller les uns aux autres. Alex les regarda avec colère, puis dit :
« Je devrais vous tuez pour ce que vous lui avez fait subir, mais j'aurais des réflexions après. Je pense que le mieux est de vous punir par rapport à vos défauts. »
Il dévisagea les Dursley un a un, plongeant dans leurs esprit pour découvrir leur défaut principal. Puis avec un sourire carnassier il dit :
« Commençons par ce cachalot que vous dites être votre fils. Incantem illusio. »
Une vive lumière frappa Dudley, qui fondit en larmes immédiatement en criant des choses difficilement compréhensibles. Alex se tourna vers Vernon et dit :
« Vous, vous avez de la chance que le doloris soit interdit, mais heureusement je connais d'autres sorts, autorisés et tout aussi douloureux. Ecartelio. »
Vernon Dursley se retrouva à un mètre au dessus du sol en hurlant de douleur, il avait l'impression qu'on l'écartelait.
Alex se tourna enfin vers Pétunia :
« Ma chère tante. Ton crime est le plus odieux de tous. Tu n'est même pas venu à l'enterrement de ta propre sœur et tu maltraité ton neveu. Tu es un monstre, illusio démonio. »
Pétunia se retrouva alors avec le corps d'un démon, mais garda son visage intact. Alex sourit :
« Quand tu auras compris, reconnus et regretté sincèrement tes torts envers ta sœur et ton neveu tu retrouveras une apparence normale. En ce qui concerne ton cher fils il est en train de vivre ce que vous avez fait subir à Harry toutes ces années. Et ta brute de mari va avoir l'impression de se faire écarteler pendant encore dix minutes. Adieu ! »
Sans un mot de plus il remonta dans la chambre de Harry et après avoir pris le gant, de manière à ce qu'il touche son frère, et avoir réduit sa malle pour la glisser dans sa poche, il activa le portoloin.
Ils se retrouvèrent instantanément dans le bureau de Dumbledore. Sans un mot pour le directeur, Alex prit son frère dans ses bras et sortit pour l'emmener à l'infirmerie. Malgré son bras cassé, Harry se serrait contre son frère, Alex ne pouvait s'empêcher de sourire en sentant son frère contre lui comme un enfant. Quand il arrivèrent à l'infirmerie, Mme Pomfresh poussa un soupir résigné et dit :
« Ce garçon auras passer plus de temps dans cette infirmerie que votre père, ce qui n'est pas peut dire Mr Potter ! »
Alex sourit et posa Harry sur un lit, puis il se tourna vers l'infirmière et dit :
« Vous en avez pour longtemps ? »
Elle secoua la tête :
« Non quelque secondes, mais je vais le garder jusqu'à ce soir. »
Alex hocha la tête en disant :
« Prévenez moi quand il seras en meilleur état je dois aller voir le directeur. »
L'infirmière lui assura qu'elle le préviendrais et Alex sortit. Il couru jusqu'au bureau du directeur et entra sans frapper. Dumbledore était assis derrière son bureau et semblait l'attendre. Alex lui jeta un regard furieux et dit d'un voix froide :
« Donnez moi une raison de ne pas vous arrachez la tête ! »
Dumbledore sourit légèrement et dit :
« Je peut stopper les recherches du ministère concernant la « punition » que vous avez infligé aux Dursley. »
Alex ne se départit pas de son air furieux mais dit :
« Bon d'accord, mais il n'empêche que je vous tient pour responsable de ce qui est arriver ! »
Le vieil homme eut un sourire triste et répondit :
« Je le suis Mr Potter, j'ai fais des erreurs dans ma vie mais aucune aussi douloureuse pour moi que celle ci. »
Alex ne répondit pas, il sentait sa colère bouillonnée en lui et craignait qu'elle n'explose.
Je n'ai pas envie d'y retourner maître.
Je le sais, et je sais que tu crains sa réaction quand il saura la vérité, mais tu dois le faire.
Il va me haïr, je vais le perdre avant même de l'avoir trouver !
Non, il seras en colère au début, mais il pardonneras, tu n'est pas fautif, et il le comprendras, ne crains rien. Maintenant va mon fils.
Pourrais-je revenir ?
Quand tout seras terminer, tu seras le bienvenue ici.
Vous allez me manquez maître.
Toi aussi mon fils, tu va me manquer. Part maintenant.
Au revoir maître
Au revoir mon enfant. »
Le jeune homme disparu, et le vieil homme se laissa aller sur son siège en murmurant :
« Le futur est en marche, merlin veuille que ces enfants s'en sortent indemnes. »
Intégralement vêtu de blanc, le visage était dissimulé par une grande capuche, un jeune homme se matérialisa devant la grande porte du collège de sorcellerie Poudlard. D'une légère poussée, il ouvrit avec fracas les lourds battants de bois, l'endroit semblait vide, on était à la fin de l'été et les élèves n'étaient pas encore là. Comme si il connaissait parfaitement le château le jeune homme se dirigea vers la grande salle, où il était sur de trouver l'homme qu'il cherchait.
Les portes s'ouvrirent dans un bruit de tonnerre, et tout les professeurs présents se levèrent comme un seul homme, pointant leur baguettes sur le nouvel arrivant. Seul le directeur était rester assis, il avait senti la présence de l'homme dès que celui ci était apparu devant les grandes portes, et il n'avait senti aucune menace. Devant l'accueil des professeurs, le jeune homme sourit, et d'un mouvement de la main leur arracha leur baguettes et dit :
« Je ne suis pas un ennemi, je viens voir Albus Dumbledore. »
Le directeur se leva et dit :
« Je suis celui que vous cherchez. Je vous demanderais de rendre leur baguettes aux enseignants, et de dévoiler votre visage. »
Le jeune homme inclina légèrement la tête, et lança les baguettes sur la table, puis il rabattit sa capuche en arrière. Quelques professeurs, poussèrent un cri de surprise en voyant son visage. L'homme avait des cheveux d'un noir de jais qui semblaient réfractaire à toute tentative de « coiffage » et des yeux marrons. Rogue s'appuya sur le dossier de sa chaise pour ne pas tomber, puis il explosa :
« C'est impossible ! Tu es mort ! »
L'homme sourit et dit :
« Je crains que vous ne me confondiez avec un autre professeur Rogue. »
Le professeur de métamorphose s'avança vers l'inconnu et d'une voix brisée d'émotion demanda :
« James ? »
L'homme secoua la tête :
« Non professeur McGonagall, je sais que je suis le sosie de mon père, mais je ne suis pas lui. »
Tous les professeurs, même Dumbledore, poussèrent un cri de surprise. Après un moment, le directeur s'avança et dit :
« Je crois que quelques explications seraient bienvenues. »
Le jeune homme sourit à nouveau et dit :
« Je suppose que beaucoup parmi vous voudraient savoir, je suppose donc qu'il est inutile d'aller dans le bureau du directeur. Je vais vous racontez rapidement mon histoire. Je suis Alexandre Sirius Potter, fils de James Potter et Lily Evans, avant que vous ne posiez la question mes parents n'étaient pas mariés quand je fut conçu. Ma mère est tombé enceinte de moi alors qu'elle était encore à Poudlard, en septième année. Pour des raisons de sécurité et également de tranquillité, personne ne fut mit au courant, pas même Sirius Black. Mes parents m'ont envoyés chez de vieux amis de la famille de ma mère, jusqu'à mes onze ans ensuite quelqu'un, dont je tairais l'identité, m'a appris la magie. J'ai vécu coupé du monde sorcier depuis que j'ai été envoyé à ceux qui m'ont élevés jusqu'à mes onze ans. Je n'ai appris que très récemment l'existence de mon frère. »
Dumbledore le dévisagea un moment, comme pour voir si il mentait, puis la tension retomba et il dit :
« Je crois que nous devrions continuer cette discussion dans mon bureau. Severus, Minerva accompagnez nous je vous prie. »
Les deux professeurs acquiescèrent, et ils furent bientôt confortablement installé dans le bureau du directeur. Dumbledore commença :
« Bien Mr Potter, que puis-je pour vous ? »
Le jeune homme sourit :
« La question serais plutôt ce que moi je peut faire pour vous professeur. »
Rogue eu un reniflement de mépris et laissa entendre un petit commentaire sur la vanité des Potter qui semblait se transmettre de père en fils. Le jeune homme le dévisagea et d'une voix glaciale dit :
« Professeur Rogue, je sais que mon père vous en a fait voir de toutes les couleurs pendant votre scolarité, mais redites une fois du mal de lui et je vous jures que les « punitions » de Voldemort seront une broutille comparé à ce que je vous ferrais ! »
Rogue devint blanc comme un linge, l'homme avait parler calmement mais il ne faisait aucun doute qu'il ferrait ce qu'il avait dit. McGonagall laissa échappé un petit sourire, après tout ce n'était pas souvent que le maître des potions était impressionné par quelqu'un en dehors de Dumbledore et certainement de Voldemort. Le directeur n'intervint pas mais continua :
« Que pouvez-vous faire pour nous ? »
Le jeune homme se désintéressa totalement de Rogue et dit :
« Je peut rouvrir la maison Ailedragon ! »
Les trois professeurs hoquetèrent de surprise, la maison Ailedragon, était la cinquième maison de Poudlard. Elle avait été fermé après la disparition du dernier fondateur, et n'avait jamais été rouverte, si bien qu'elle était quasiment devenu une légende, seul de très rares personne savaient qu'elle existait réellement. On disait que les élèves envoyés là-bas devenaient les champions de la lumière, et acquéraient une puissance phénoménale. Un atout imparable dans la guerre contre le seigneur des ténèbres.
Une fois la surprise passée, le directeur demanda :
« Comment comptez vous vous y prendre, qu'est ce que cela va nous coûter ? »
Le jeune homme sourit :
« Mon maître m'avait prévenus que vous pouviez être très direct. Pour ce qui est du moyen c'est simple, il me suffira de mettre le choixpeau, il me répartira là-bas, et de ce fait la maison seras rouverte. Pour le « paiement » j'en deviendrais le directeur, et j'assurais quelques cours spéciaux pour les élèves de cette maison. »
Rogue se mordit la langue pour ne pas faire une remarque cinglante et McGonagall manqua de s'étouffer en entendant ces exigences. Dumbledore, lui, resta parfaitement calme, il réfléchit un moment et dit :
« Très bien j'accepte, bien entendu vous devrez me parler plus en détails de ces cours spéciaux. »
Le jeune homme hocha la tête et répondit :
« Je peut déjà vous dire qu'ils comprendront une formation en animagus, ainsi que des cours de duels et de DCFM renforcés. Divination, étude des moldus, arithmancie, étude des runes etc.... seront abandonnés. Par contre, potions, métamorphose et enchantements seront également renforcés. »
Le directeur hocha la tête, il était d'accord, un programme comme celui là, formerait des combattants. McGonagall posa une autre question :
« Quels élèves aller vous intégrés à votre maison ? »
Alexandre sourit et répondit :
« Uniquement des élèves de sixième et septième années, ils devront tous coiffer de nouveau le choixpeau pour savoir s'ils peuvent intégrés cette maison. »
Le directeur accepta, et ils redescendirent tout les quatre à la grande salle pour que Dumbledore présente le nouveau professeur et directeur de maison. Alex se joignit aux autres pour le repas et fut assaillit de question, auquel il répondit plus ou moins vaguement, puis Dumbledore posa une question qui le taraudait depuis qu'il connaissait l'identité de l'homme :
« Qu'allez vous faire avec Harry ? »
Alex cessa de manger, et son visage devint anxieux, il dit :
« En vérité je l'ignore, comme je vous l'ai dit j'ignorais jusqu'à son existence. Pour ne pas me distraire, mon maître ne m'a rien dit de ma famille pendant tout le temps qu'a durer ma formation. Je ne sais même pas si je dois lui révéler mon existence. »
Le vieil homme lissa sa barbe et après quelque secondes de réflexion dit :
« Vous devez lui dire. Si vous voulez je peut vous dire où le trouver, ainsi vous aurez quelques jours pour vous connaître avant la rentrée. »
Le jeune homme soupira et hocha la tête. Le directeur lui fit un sourire encourageant et le repas reprit. Peu après la fin du repas, le directeur emmena le nouveau professeur dans son bureau et lui dit :
« Il est chez les Dursley, il y vit depuis la mort de vos parents. »
Il sortit un vieux gant de son bureau et lui tendit en disant :
« C'est un portoloin à commande vocale, dites le mot d'activation et il vous emmèneras directement devant chez eux. »
Il lui tendit un morceau de parchemin, sur lequel était inscrit le mot d'activation pour l'aller et celui pour le retour. Le jeune homme le remercia, murmura une formule pour mettre des vêtements moldus et prononça le premier mot d'activation.
Il se retrouva devant le 4 Privet drive, pour être immédiatement agressé par un hurlement de colère :
« TU VA ALLE TONDRE LA PELOUSE ET ENSUITE TU FERRAS LE MENAGE ET TU LAVERAS LA VOITURE. »
Alex se demanda à qui pouvait être destiné cette série d'ordres, mais chassa bien vite cette interrogation, et se concentra pour trouver le courage de sonner à cette porte. De nouveau cris retentirent :
« COMMENT OSE TU NOUS MENACER ? NOUS T'AVONS ELEVER, TU N'ES QU'UN INGRAT, TU VA VOIR CE QU'IL EN COUTE DE ME PARLER SUR CE TON ! »
Une autre voix, plus jeune cria à son tour :
« ET TOI COMMENT OSE TU NE PAS ROUGIR EN DISANT CA ? J'AI DORMI DANS UN PLACARD PENDANT DIX ANS, VOUS AVEZ FAIT DE MOI VOTRE ESCLAVE ET TU OSE ME TRAITER D'INGRAT ? TOUCHE MOI ENCORE ET JE TE PROMET QUE JE TE FAIT EXPLOSER LA TETE.
LACHE CETTE CHOSE IMMEDIATEMENT !
CA S'APPELLE UNE BAGUETTE ! »
Alex ouvrit de grand yeux, c'était Harry qui criait, qu'est ce que c'était que ces histoires de placard et d'esclavage ? Furieux, il ne se posa pas plus de questions et frappa violemment à la porte. Après quelques instants, un homme énorme, sans cou, avec une grande moustache grisonnante ouvrit la porte. Il poussa un cri en voyant le jeune homme, intérieurement Alex sourit on le prenait encore pour son père. Blanc comme un linge Vernon Dursley recula, en bégayant pour appeler sa femme. Bientôt, Pétunia Dursley et quelque chose ressemblant à un cachalot sur pattes apparurent dans l'embrasure de la porte du salon. Pétunia s'évanouit en découvrant le visiteur. Pendant que son fils essayait de comprendre quelque chose, Vernon tenta de reprendre une certaine contenance, mais le jeune homme ne lui en laissa pas le temps, dune voix charger de colère il demanda :
« Où est Harry ? »
Incapable de parler, Dursley pointa le premier étage du doigt. Sans un regard Alex monta, et identifia sans mal la chambre de son frère, la seul dont la porte était bardé de verrous. Il les ouvrit tous d'un simple mouvement de la main et entra. Sur le lit Harry avait les yeux fermés, les larmes perlant sur ses cils, il se tenait le bras, qui formait un angle bizarre au niveau du coude. Alex serra les poings pour ne pas exploser, il promis d'apprendre aux Dursley ce qu'il en coûtait de blesser son petit frère. Une fois calmer, Alex posa doucement une main sur le front de son frère, ce dernier ouvrit ses yeux remplis de larmes et murmura :
« Papa ? »
Alex eu un sourire triste, il s'agenouilla à coté du lit de son frère et d'une voix douce dit :
« Non Harry je ne suis pas papa, je t'expliquerais tout plus tard, pour l'instant je dois t'emmener à Poudlard tu y seras bien soigné. »
Harry renonça à comprendre pour le moment et hocha la tête doucement. Alex se releva et jeta un sort d'anesthésie sur son frère, puis ramassa toutes les affaire qu'il y avait dans la chambre et les entassa dans la malle de Harry. Harry l'appela doucement pour lui désigné sa cachette, et Alex prit également ce qui s'y trouvait. Il se pencha à nouveau vers son frère et lui donna le gant en disant :
« Je descend régler quelques détails avec ces imbéciles, si tu ne te sent vraiment pas bien utilise ce portoloin, il t'amènera dans le bureau de Dumbledore. Le mot de pouvoir est sur ce parchemin, c'est bon tu peut attendre un moment ? »
Harry hocha la tête et Alex lui caressa à nouveau le front avant de descendre. Il alla directement dans le salon, où les trois Dursley, terrifiés, étaient coller les uns aux autres. Alex les regarda avec colère, puis dit :
« Je devrais vous tuez pour ce que vous lui avez fait subir, mais j'aurais des réflexions après. Je pense que le mieux est de vous punir par rapport à vos défauts. »
Il dévisagea les Dursley un a un, plongeant dans leurs esprit pour découvrir leur défaut principal. Puis avec un sourire carnassier il dit :
« Commençons par ce cachalot que vous dites être votre fils. Incantem illusio. »
Une vive lumière frappa Dudley, qui fondit en larmes immédiatement en criant des choses difficilement compréhensibles. Alex se tourna vers Vernon et dit :
« Vous, vous avez de la chance que le doloris soit interdit, mais heureusement je connais d'autres sorts, autorisés et tout aussi douloureux. Ecartelio. »
Vernon Dursley se retrouva à un mètre au dessus du sol en hurlant de douleur, il avait l'impression qu'on l'écartelait.
Alex se tourna enfin vers Pétunia :
« Ma chère tante. Ton crime est le plus odieux de tous. Tu n'est même pas venu à l'enterrement de ta propre sœur et tu maltraité ton neveu. Tu es un monstre, illusio démonio. »
Pétunia se retrouva alors avec le corps d'un démon, mais garda son visage intact. Alex sourit :
« Quand tu auras compris, reconnus et regretté sincèrement tes torts envers ta sœur et ton neveu tu retrouveras une apparence normale. En ce qui concerne ton cher fils il est en train de vivre ce que vous avez fait subir à Harry toutes ces années. Et ta brute de mari va avoir l'impression de se faire écarteler pendant encore dix minutes. Adieu ! »
Sans un mot de plus il remonta dans la chambre de Harry et après avoir pris le gant, de manière à ce qu'il touche son frère, et avoir réduit sa malle pour la glisser dans sa poche, il activa le portoloin.
Ils se retrouvèrent instantanément dans le bureau de Dumbledore. Sans un mot pour le directeur, Alex prit son frère dans ses bras et sortit pour l'emmener à l'infirmerie. Malgré son bras cassé, Harry se serrait contre son frère, Alex ne pouvait s'empêcher de sourire en sentant son frère contre lui comme un enfant. Quand il arrivèrent à l'infirmerie, Mme Pomfresh poussa un soupir résigné et dit :
« Ce garçon auras passer plus de temps dans cette infirmerie que votre père, ce qui n'est pas peut dire Mr Potter ! »
Alex sourit et posa Harry sur un lit, puis il se tourna vers l'infirmière et dit :
« Vous en avez pour longtemps ? »
Elle secoua la tête :
« Non quelque secondes, mais je vais le garder jusqu'à ce soir. »
Alex hocha la tête en disant :
« Prévenez moi quand il seras en meilleur état je dois aller voir le directeur. »
L'infirmière lui assura qu'elle le préviendrais et Alex sortit. Il couru jusqu'au bureau du directeur et entra sans frapper. Dumbledore était assis derrière son bureau et semblait l'attendre. Alex lui jeta un regard furieux et dit d'un voix froide :
« Donnez moi une raison de ne pas vous arrachez la tête ! »
Dumbledore sourit légèrement et dit :
« Je peut stopper les recherches du ministère concernant la « punition » que vous avez infligé aux Dursley. »
Alex ne se départit pas de son air furieux mais dit :
« Bon d'accord, mais il n'empêche que je vous tient pour responsable de ce qui est arriver ! »
Le vieil homme eut un sourire triste et répondit :
« Je le suis Mr Potter, j'ai fais des erreurs dans ma vie mais aucune aussi douloureuse pour moi que celle ci. »
Alex ne répondit pas, il sentait sa colère bouillonnée en lui et craignait qu'elle n'explose.
