J'ai écrit cette histoire après avoir lu « Celui-dont-on-veut-taire-le-
nom » de Mara Jade, mais quand je l'ai lu pour la première fois le dernier
update datait un peu et j'ai pensé qu'elle avait abandonner. Comme l'idée
m'avait beaucoup plut j'avais décidé d'écrire cette fic, remaniée
évidemment. Mais j'ai vu un nouveau chapitre récement donc j'abandonne en
espérant que Mara nous envoie la suite très vite.
L'homme qu'il ne connaissait plus était en haut des escaliers, le toisant d'un regard glacial. Le visiteur ne put s'empêcher de le comparer à un seigneur de la nuit, une peau de nacre, des cheveux d'une finesse à couper le souffle, et surtout ses yeux ! Malgré la distance qu'ils les séparaient ils les voyaient distinctement, ils semblaient artificiels, trop purs, trop beaux pour être humain. Une voix à faire geler un volcan vint compléter ce tableau :
« Que me vaut le plaisir discutable de ta visite Drago ? »
Le blond se racla la gorge et d'une voix trop aiguë pour son âge, répondit :
« Un nouveau seigneur des ténèbres c'est lever, notre monde est en péril. »
Un rire froid lui répondit, l'homme descendit les escaliers d'un pas lent, savamment calculer pour mettre son visiteur le plus mal à l'aise possible. Arriver en bas, après ce qui semblait être une éternité, l'homme dit :
« Et on demande à celui-dont-on-doit-oublier-le-nom de venir sauver le monde encore une fois ? »
Drago hocha la tête, incapable de prononcer le moindre le mot tellement la présence de l'autre était écrasante. Avec un sourire carnassier, l'hôte lui caressa la joue et dit :
« Mon cher petit dragon, faut-il que tu soit fou ou plus courageux que tout les gryffondors réunit pour venir ici et me demander ca. »
Le blond avala péniblement sa salive et d'une voix cassée répondit :
« Tout simplement amoureux... »
Rien n'avait jamais été aussi douloureux pour le blond que le rire glacial qui suivit. Mais la chaleur infime présente dans la voix de l'autre le guérit quelque peu :
« Cher petit dragon, par cette parole tu vient de sauver ta vie, mais cela ne change rien au fait que ce que tu as désigné comme étant « notre monde » n'est plus le mien depuis près de 10 ans. Et de par la même je me moque qu'il soit détruit.»
Le sourire d'un prédateur sur les lèvres, l'homme l'embrassa doucement, Drago ferma les yeux cherchant dans cet effleurement la saveur qu'il avait connu bien des années avant, tentant de se raccrocher à cette unique sensation, puis tout disparu. Quand il rouvrit les yeux il était dans le bureau de Dumbledore, une larme solitaire s'égara sur sa joue. D'un ton froid, il dit au vieil homme qui le regardait avec curiosité :
« Il ne reviendra pas ! »
Puis il sorti, Dumbledore le laissa faire, il était plus que visible que son ancien élève avait besoin d'être seul pour laisser sa peine sortir. Soupirant le directeur se laissa aller sur son siège, il avait espérer que quelqu'un d'autre LE retrouve, pour rien au monde il ne voulait blesser davantage l'ex serpentard, il avait suffisamment souffert.
Drago erra dans les couloirs déserts du château, cette rencontre lui avait fait plus de mal qu'il ne voulait le reconnaître, LE revoir après près d'une décennie avait été dur pour lui. Il savait qu'il était coupable, quand on l'avait exiler il n'avait rien fait, convaincu que cela ne servirais à rien, mais il avait espérer partir avec lui. Malheureusement IL ne l'avait pas emmener, le dernier contact qu'ils avaient eus avant ce soir était une lettre que lui avait remis un auror, même aujourd'hui, dix ans après l'avoir brûler, il s'en souvenait mot pour mot.
Drago
Je ne saurais te dire à quel point tu m'as fait mal.
Mon exil je l'attendais, je savait que quand j'aurais enfin débarrasser le monde de Tom, les gens craindraient ma puissance et ferrait tout pour me tenir loin du monde que j'avais sauver.
Et malgré ca, je l'ai fait, pas pour eux, pas pour moi ou mes parents, non je l'ai fait pour toi, uniquement pour toi. Espérant ainsi que tu puisse vivre en sécurité, que NOUS puissions vivre ensemble, sans crainte du lendemain. J'avais oser espérer que l'amour que tu prétendait me porter n'était pas feint, ou en tout cas suffisamment fort pour que ta voix s'élève lors de mon « procès ». Je ne te demandais même pas de les faire revenir sur leur décision, j'aurais simplement voulu que tu parle pour moi. Mais tu n'as rien dit, et tout c'est briser.
Je part avec la certitude que ce monde ne mérite pas d'être sauver, un jour ou l'autre quelqu'un viendra, un nouveau mage noir, plus puissant que Tom. Ce jour là je regarderais avec plaisir votre monde sombrer à jamais.
Celui-dont-on-doit-oublier-le-nom
Il était rester prostré pendant des heures, lisant et relisant sans cesse cette lettre. Il serais sans doute encore figé aujourd'hui si Severus n'était pas venu le voir. Il avait lu la lettre, et il avait été incapable de le réconforter, tout était vrai.
Secouant la tête pour chasser ses sombre pensées, Drago se dirigea vers l'appartement de son ancien professeur, il avait besoin de parler. Rogue n'eut pas besoin de demander quoi que ce soit, la tête que faisait l'ex serpentard expliquait tout. L'homme le fit entrer et après lui avoir coller un verre de whisky dans la main demanda néanmoins :
« Raconte moi Drago ! »
Ce dernier obéit, il lui dit tout, l'apparence, la présence, tout. Souriant tristement le directeur des serpentard lui posa une main sur l'épaule et dit :
« Je suis désolé que ce soit toi qui l'ai trouver Drago. »
Le blond laissa échapper un ricanement ironique :
« Je suis certain qu'il a choisi de ce montrer à moi –le ricanement laissa place au désespoir – Il me hait ! Il ne c'est révéler que pour me faire souffrir. »
Rogue secoua la tête et commença :
« Drago il n'est pas.......
........comme ca ? Tu ne comprends pas Severus ! Celui-dont-on-doit-oublier-le- nom est tout à fait comme ca, c'est Harry qui n'était pas comme ca, et aujourd'hui Harry est mort et c'est moi qui l'ai tuer ! »
Les larmes qu'il retenaient depuis son retour coulèrent enfin, il avait mal, horriblement mal, une souffrance telle qu'il appelait la mort de tout ces vœux. Il avait gâcher sa vie, et celle de l'homme qu'il aimait, seule la mort lui offrirait le repos auquel il aspirait.
« Tu ne crois que tu en a fait un peu trop ? »
L'homme brun haussa les épaules, et répondit :
« Non, il méritait ce que je lui ai dit. »
Un homme aux cheveux blonds et aux yeux de cobalt sorti de l'ombre, il fit entendre un claquement de langue irrité et dit :
« Pas à moi Harry, je t'ai appris comment manipuler les mortels, et tu as parfaitement jouer ta partie : il va vouloir mourir c'est un fait. Mais rien ne dit qu'il voudra mourir de tes mains. »
Harry afficha un léger sourire en répondant :
« Mon cher maître, tu ne le connais pas comme moi. Il s'estimera indigne de mettre fin à ses jours, mais il à compris que s'il revenait je le tuerais. Tout du moins c'est ce qu'il croit. »
L'homme laissa échapper un soupir et demanda :
« Après dix ans tu aurais pu tourner la page non ? Quelle ironie toi qui te fait passer pour froid, voir insensible tu l'aime encore n'est-ce pas ? Mais n'oublie pas la souffrance qu'il t'apporteras, c'est un mortel, toi non, tu le verra vieillir et mourir devant tes yeux, et même toi tu ne pourra rien contre ca. »
Le sourire du survivant disparu et fut remplacé par un air infiniment triste :
« Pour répondre à ta question, oui je l'aime encore, je n'ai jamais cesser de l'aimer. Et il n'est pas question qu'il meurt, c'est pour cela que je t'ai appeler mon cher, je veut que tu en fasse un de tes semblables.
Tu plaisante ? Maharet me tuera ! Il ne dois plus y avoir d'enfant parmis nous, c'est la loi !
Pas à moi Lestat ! Tu n'a jamais respecter aucune règle que ce soit quand tu t'appelais encore Lestat de Lioncourt, ou maintenant que tu n'est plus que Lestat, le petit prince chéri des seigneurs de la nuit.
Harry, ce n'est pas aussi simple, et puis s'il ne veut pas ?
Shhh ! Lestat ne te cherche pas de fausses excuses, je veut que tu me rende ce service, mais si tu refuse je m'adresserais à quelqu'un d'autre. Armand serais ravi d'accéder à ma requête. Mais comme tu es l'un des plus puissant, je préfère qu'il soit l'un de tes enfants.
C'est ca et moi je vais me faire arracher les yeux par Marius !
Alors avant qu'il le fasse rappelle lui, les deux amis humains de Armand ! Benji et Sybèle je crois, deux nouveaux venus dans le monde de la nuit. »
Lestat pesta mais acquiesça néanmoins, il ferrais ce que Harry demandais, tout du moins si l'autre était d'accord. Ravi de son accord le survivant dit :
« Je ne t'ai pas appeler que pour cela, j'ai résolu ton petit problème. »
Lestat afficha un grand sourire et demanda avidement des détails. Le brun sourit et expliqua :
« Un rituel, assez long je te l'accorde, mais ensuite tu retrouvera la fonction la plus agréable de ton entrejambe. Néanmoins je ne peut rien faire en ce qui concerne la capacité d'engendrer. »
Drago n'avait pas toucher à son verre, il se perdait seulement dans les reflets ambrés de l'alcool, s'imaginant en train de couler au fond d'une mer d'ambre, chaude et douce comme les caresses que lui prodiguait Harry il y a longtemps. Ce laisser aller, ce laisser aller dans la sombre étreinte de la mort et dormir, dormir pour toujours d'un sommeil reposant, enfin ! Couler à jamais ! Se sentir tomber à jamais, sans peur, sans peine, sans haine, le repos absolu et éternel ! Un sourire ironique se dessina sur le visage pâle du prince des serpentards, oui il mourrait, mais pas de sa main, non une seule main pouvait donner l'absolution ! Celle de celui qui fut autrefois Harry Potter. Sa décision prise, l'homme se leva, pour réussir, il devait le retrouver, encore une fois. Il avait été guidé à partir de la Nouvelle-Orléans, c'est là qu'il recommencerait à chercher ! Drago but son verre d'un trait et se dirigea vers le bureau du directeur, il devait au moins lui dire qu'il partait. Plus serein qu'il ne l'avait été depuis dix ans, l'ex serpentard frappa à la lourde porte de chêne, puis entra. Comme d'habitude Dumbledore était assis derrière son bureau, chaque fois qu'il entrait dans cette pièce Drago se demandait si le directeur ne sortait jamais, cela même en l'ayant vu dans les couloirs. Dumbledore appartenait à cette pièce, il y semblait plus à sa place que n'importe où ailleurs. Le vieil homme demanda :
« Que puis-je pour toi Drago ? »
Sans se démonter l'intéressé répondit :
« Je part Albus, et je ne reviendrais pas, je voulais juste vous dire merci pour tout ce que vous avez fait pour moi depuis dix ans. »
Dumbledore prit un air pensif puis lâcha :
« Tu veut le retrouver n'est-ce pas ? Le retrouver et mourir. »
Drago ne chercha même pas à nier, et le directeur ne chercha pas la faire changer d'avis, il comprenait, d'un ton doux, presque paternel il dit :
« Je suis navré de savoir ta mort proche Drago, tu va me manquer mais je ne t'empêcherais pas de repartir. »
Drago sourit et le remercia, puis après lui avoir serré la main il sortit, il avait rendez-vous avec la mort.
« Il arrive !
Merci Lestat ca fait dix minutes que je m'en suis rendu compte. Si tu en profitais pour aller tester l'efficacité de mon petit rituel. »
Le vampire ne se fit pas prier et sortit, il avait hâte de ressentir à nouveau le plaisir de la jouissance. Harry quand à lui ne bougea pas, il avait délibérément laisser ses protections à leurs niveaux le plus faible pour que Drago puisse le rejoindre. Le procédé était grossier, mais le survivant misait sur le fait que Drago serais trop obnubilé par sa mort prochaine pour vraiment y faire attention.
Il l'attendais, Drago savait qu'il l'attendait, mais pourquoi ? Acceptait- il de lui accorder le repos auquel il aspirait ? Dans ce cas Harry n'était peut-être pas tout à fait mort. Ou l'attendait-il pour une raison moins noble, pour le torturer de ses mots encore une fois ? Pour utiliser son rire comme un poignard qu'il lui planterais dans le cœur ?
L'homme qu'il ne connaissait plus était en haut des escaliers, le toisant d'un regard glacial. Le visiteur ne put s'empêcher de le comparer à un seigneur de la nuit, une peau de nacre, des cheveux d'une finesse à couper le souffle, et surtout ses yeux ! Malgré la distance qu'ils les séparaient ils les voyaient distinctement, ils semblaient artificiels, trop purs, trop beaux pour être humain. Une voix à faire geler un volcan vint compléter ce tableau :
« Que me vaut le plaisir discutable de ta visite Drago ? »
Le blond se racla la gorge et d'une voix trop aiguë pour son âge, répondit :
« Un nouveau seigneur des ténèbres c'est lever, notre monde est en péril. »
Un rire froid lui répondit, l'homme descendit les escaliers d'un pas lent, savamment calculer pour mettre son visiteur le plus mal à l'aise possible. Arriver en bas, après ce qui semblait être une éternité, l'homme dit :
« Et on demande à celui-dont-on-doit-oublier-le-nom de venir sauver le monde encore une fois ? »
Drago hocha la tête, incapable de prononcer le moindre le mot tellement la présence de l'autre était écrasante. Avec un sourire carnassier, l'hôte lui caressa la joue et dit :
« Mon cher petit dragon, faut-il que tu soit fou ou plus courageux que tout les gryffondors réunit pour venir ici et me demander ca. »
Le blond avala péniblement sa salive et d'une voix cassée répondit :
« Tout simplement amoureux... »
Rien n'avait jamais été aussi douloureux pour le blond que le rire glacial qui suivit. Mais la chaleur infime présente dans la voix de l'autre le guérit quelque peu :
« Cher petit dragon, par cette parole tu vient de sauver ta vie, mais cela ne change rien au fait que ce que tu as désigné comme étant « notre monde » n'est plus le mien depuis près de 10 ans. Et de par la même je me moque qu'il soit détruit.»
Le sourire d'un prédateur sur les lèvres, l'homme l'embrassa doucement, Drago ferma les yeux cherchant dans cet effleurement la saveur qu'il avait connu bien des années avant, tentant de se raccrocher à cette unique sensation, puis tout disparu. Quand il rouvrit les yeux il était dans le bureau de Dumbledore, une larme solitaire s'égara sur sa joue. D'un ton froid, il dit au vieil homme qui le regardait avec curiosité :
« Il ne reviendra pas ! »
Puis il sorti, Dumbledore le laissa faire, il était plus que visible que son ancien élève avait besoin d'être seul pour laisser sa peine sortir. Soupirant le directeur se laissa aller sur son siège, il avait espérer que quelqu'un d'autre LE retrouve, pour rien au monde il ne voulait blesser davantage l'ex serpentard, il avait suffisamment souffert.
Drago erra dans les couloirs déserts du château, cette rencontre lui avait fait plus de mal qu'il ne voulait le reconnaître, LE revoir après près d'une décennie avait été dur pour lui. Il savait qu'il était coupable, quand on l'avait exiler il n'avait rien fait, convaincu que cela ne servirais à rien, mais il avait espérer partir avec lui. Malheureusement IL ne l'avait pas emmener, le dernier contact qu'ils avaient eus avant ce soir était une lettre que lui avait remis un auror, même aujourd'hui, dix ans après l'avoir brûler, il s'en souvenait mot pour mot.
Drago
Je ne saurais te dire à quel point tu m'as fait mal.
Mon exil je l'attendais, je savait que quand j'aurais enfin débarrasser le monde de Tom, les gens craindraient ma puissance et ferrait tout pour me tenir loin du monde que j'avais sauver.
Et malgré ca, je l'ai fait, pas pour eux, pas pour moi ou mes parents, non je l'ai fait pour toi, uniquement pour toi. Espérant ainsi que tu puisse vivre en sécurité, que NOUS puissions vivre ensemble, sans crainte du lendemain. J'avais oser espérer que l'amour que tu prétendait me porter n'était pas feint, ou en tout cas suffisamment fort pour que ta voix s'élève lors de mon « procès ». Je ne te demandais même pas de les faire revenir sur leur décision, j'aurais simplement voulu que tu parle pour moi. Mais tu n'as rien dit, et tout c'est briser.
Je part avec la certitude que ce monde ne mérite pas d'être sauver, un jour ou l'autre quelqu'un viendra, un nouveau mage noir, plus puissant que Tom. Ce jour là je regarderais avec plaisir votre monde sombrer à jamais.
Celui-dont-on-doit-oublier-le-nom
Il était rester prostré pendant des heures, lisant et relisant sans cesse cette lettre. Il serais sans doute encore figé aujourd'hui si Severus n'était pas venu le voir. Il avait lu la lettre, et il avait été incapable de le réconforter, tout était vrai.
Secouant la tête pour chasser ses sombre pensées, Drago se dirigea vers l'appartement de son ancien professeur, il avait besoin de parler. Rogue n'eut pas besoin de demander quoi que ce soit, la tête que faisait l'ex serpentard expliquait tout. L'homme le fit entrer et après lui avoir coller un verre de whisky dans la main demanda néanmoins :
« Raconte moi Drago ! »
Ce dernier obéit, il lui dit tout, l'apparence, la présence, tout. Souriant tristement le directeur des serpentard lui posa une main sur l'épaule et dit :
« Je suis désolé que ce soit toi qui l'ai trouver Drago. »
Le blond laissa échapper un ricanement ironique :
« Je suis certain qu'il a choisi de ce montrer à moi –le ricanement laissa place au désespoir – Il me hait ! Il ne c'est révéler que pour me faire souffrir. »
Rogue secoua la tête et commença :
« Drago il n'est pas.......
........comme ca ? Tu ne comprends pas Severus ! Celui-dont-on-doit-oublier-le- nom est tout à fait comme ca, c'est Harry qui n'était pas comme ca, et aujourd'hui Harry est mort et c'est moi qui l'ai tuer ! »
Les larmes qu'il retenaient depuis son retour coulèrent enfin, il avait mal, horriblement mal, une souffrance telle qu'il appelait la mort de tout ces vœux. Il avait gâcher sa vie, et celle de l'homme qu'il aimait, seule la mort lui offrirait le repos auquel il aspirait.
« Tu ne crois que tu en a fait un peu trop ? »
L'homme brun haussa les épaules, et répondit :
« Non, il méritait ce que je lui ai dit. »
Un homme aux cheveux blonds et aux yeux de cobalt sorti de l'ombre, il fit entendre un claquement de langue irrité et dit :
« Pas à moi Harry, je t'ai appris comment manipuler les mortels, et tu as parfaitement jouer ta partie : il va vouloir mourir c'est un fait. Mais rien ne dit qu'il voudra mourir de tes mains. »
Harry afficha un léger sourire en répondant :
« Mon cher maître, tu ne le connais pas comme moi. Il s'estimera indigne de mettre fin à ses jours, mais il à compris que s'il revenait je le tuerais. Tout du moins c'est ce qu'il croit. »
L'homme laissa échapper un soupir et demanda :
« Après dix ans tu aurais pu tourner la page non ? Quelle ironie toi qui te fait passer pour froid, voir insensible tu l'aime encore n'est-ce pas ? Mais n'oublie pas la souffrance qu'il t'apporteras, c'est un mortel, toi non, tu le verra vieillir et mourir devant tes yeux, et même toi tu ne pourra rien contre ca. »
Le sourire du survivant disparu et fut remplacé par un air infiniment triste :
« Pour répondre à ta question, oui je l'aime encore, je n'ai jamais cesser de l'aimer. Et il n'est pas question qu'il meurt, c'est pour cela que je t'ai appeler mon cher, je veut que tu en fasse un de tes semblables.
Tu plaisante ? Maharet me tuera ! Il ne dois plus y avoir d'enfant parmis nous, c'est la loi !
Pas à moi Lestat ! Tu n'a jamais respecter aucune règle que ce soit quand tu t'appelais encore Lestat de Lioncourt, ou maintenant que tu n'est plus que Lestat, le petit prince chéri des seigneurs de la nuit.
Harry, ce n'est pas aussi simple, et puis s'il ne veut pas ?
Shhh ! Lestat ne te cherche pas de fausses excuses, je veut que tu me rende ce service, mais si tu refuse je m'adresserais à quelqu'un d'autre. Armand serais ravi d'accéder à ma requête. Mais comme tu es l'un des plus puissant, je préfère qu'il soit l'un de tes enfants.
C'est ca et moi je vais me faire arracher les yeux par Marius !
Alors avant qu'il le fasse rappelle lui, les deux amis humains de Armand ! Benji et Sybèle je crois, deux nouveaux venus dans le monde de la nuit. »
Lestat pesta mais acquiesça néanmoins, il ferrais ce que Harry demandais, tout du moins si l'autre était d'accord. Ravi de son accord le survivant dit :
« Je ne t'ai pas appeler que pour cela, j'ai résolu ton petit problème. »
Lestat afficha un grand sourire et demanda avidement des détails. Le brun sourit et expliqua :
« Un rituel, assez long je te l'accorde, mais ensuite tu retrouvera la fonction la plus agréable de ton entrejambe. Néanmoins je ne peut rien faire en ce qui concerne la capacité d'engendrer. »
Drago n'avait pas toucher à son verre, il se perdait seulement dans les reflets ambrés de l'alcool, s'imaginant en train de couler au fond d'une mer d'ambre, chaude et douce comme les caresses que lui prodiguait Harry il y a longtemps. Ce laisser aller, ce laisser aller dans la sombre étreinte de la mort et dormir, dormir pour toujours d'un sommeil reposant, enfin ! Couler à jamais ! Se sentir tomber à jamais, sans peur, sans peine, sans haine, le repos absolu et éternel ! Un sourire ironique se dessina sur le visage pâle du prince des serpentards, oui il mourrait, mais pas de sa main, non une seule main pouvait donner l'absolution ! Celle de celui qui fut autrefois Harry Potter. Sa décision prise, l'homme se leva, pour réussir, il devait le retrouver, encore une fois. Il avait été guidé à partir de la Nouvelle-Orléans, c'est là qu'il recommencerait à chercher ! Drago but son verre d'un trait et se dirigea vers le bureau du directeur, il devait au moins lui dire qu'il partait. Plus serein qu'il ne l'avait été depuis dix ans, l'ex serpentard frappa à la lourde porte de chêne, puis entra. Comme d'habitude Dumbledore était assis derrière son bureau, chaque fois qu'il entrait dans cette pièce Drago se demandait si le directeur ne sortait jamais, cela même en l'ayant vu dans les couloirs. Dumbledore appartenait à cette pièce, il y semblait plus à sa place que n'importe où ailleurs. Le vieil homme demanda :
« Que puis-je pour toi Drago ? »
Sans se démonter l'intéressé répondit :
« Je part Albus, et je ne reviendrais pas, je voulais juste vous dire merci pour tout ce que vous avez fait pour moi depuis dix ans. »
Dumbledore prit un air pensif puis lâcha :
« Tu veut le retrouver n'est-ce pas ? Le retrouver et mourir. »
Drago ne chercha même pas à nier, et le directeur ne chercha pas la faire changer d'avis, il comprenait, d'un ton doux, presque paternel il dit :
« Je suis navré de savoir ta mort proche Drago, tu va me manquer mais je ne t'empêcherais pas de repartir. »
Drago sourit et le remercia, puis après lui avoir serré la main il sortit, il avait rendez-vous avec la mort.
« Il arrive !
Merci Lestat ca fait dix minutes que je m'en suis rendu compte. Si tu en profitais pour aller tester l'efficacité de mon petit rituel. »
Le vampire ne se fit pas prier et sortit, il avait hâte de ressentir à nouveau le plaisir de la jouissance. Harry quand à lui ne bougea pas, il avait délibérément laisser ses protections à leurs niveaux le plus faible pour que Drago puisse le rejoindre. Le procédé était grossier, mais le survivant misait sur le fait que Drago serais trop obnubilé par sa mort prochaine pour vraiment y faire attention.
Il l'attendais, Drago savait qu'il l'attendait, mais pourquoi ? Acceptait- il de lui accorder le repos auquel il aspirait ? Dans ce cas Harry n'était peut-être pas tout à fait mort. Ou l'attendait-il pour une raison moins noble, pour le torturer de ses mots encore une fois ? Pour utiliser son rire comme un poignard qu'il lui planterais dans le cœur ?
