Salut tout le monde! Je suis vraiment désolée pour hum, je sais même pas si ça peut s'appeler un retard, un manquement immense à mon devoir de traductrice? En tout cas, sans rentrer trop dans les détails de ma vie privée, je sais que ça vous intéresse pas, il y a eu un gros bouleversement qui m'a obligée de serrer la traduction pour quelques temps, alors me revoilà, et plus déterminée que jamais!!

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Changement de camp Chapitre 7

Poudlard express, voie 9 ¾

Ginny Weasley cherchait de fond en comble la plate-forme. Espérant que peut- être elle aurait le chance de l'apercevoir. Le mystérieux garçon qu'elle avait vu hier parler à Draco Malfoy, au chemin de traverse. Mais elle l'avait vue de tellement loin! Encore un mauvais tour de sa chance.

« GINNY! » cria alors Ron.

Elle faillit tomber à la renverse au son de sa voix. En se retournant, elle vit Ron et Hermione lui lançant des regards agacées. Bordel, qu'est-ce qu'il voulait encore?

« Ginny, des fois tu agis comme une véritable enfant. Ce que tu peut-être stupide! Tu ne peux pas resté là toute la journée. Nous n'avons que quelques minutes devant nous avant le départ du train. » dit Ron d'une voix impatiente. Des ricanements se firent entendre autour d'eux.

« Je ne faisais que chercher pour quelqu'un » répliqua Ginny d'une voix monocorde. Une simple excuse. « Allez y sans moi. »

« Harry est sûrement dans le train à l'heure qu'il est. Et s'il te plait, arre^te de le déranger tout le temps. Pourquoi ne peux-tu pas grandir? » Ron marcha vers le train et Hermione resta près de Ginny. « Écoute moi, nous avons promis à ta mère de prendre soin de toi et. . . » commença-t- elle à dire.

« Je ne suis pas handicapée! » S'écria Ginny, laissant tomber son effort de garder sa voix la plus basse possible. « Et je ne cherche pas Harry ». Mais Ginny n'était pas surprise de ce qu'avait dit Hermione. Comment sa mère pouvait-elle la traiter ainsi? Tous ses frères avait été autorisés à toute les libertés depuis leur deuxième année. Et elle, en tant qu'élève de quatrième année, elle devait encore être accompagnée de quelqu'un lorsqu'elle utilisait la poudre de cheminette. Elle détestait sa famille.

Elle frissonna à cette pensée.

Ginny souhaita ne pas être une des cibles des Serpentards cette année. Elle était assez adulte pour savoir que les choses allaient être différentes cette année maintenant qu'il y avait deux mages noirs, et alliés. Cette idée ne la dérangeait pas car elle souhaitait vraiment le changement, bon ou mauvais, dans sa vie. Mais avec un nom comme Weasley, elle serait une cible facile à l'école. Et elle préférait mourir avant d'aller demander de l'aide à sa famille ou ses professeurs. En parlant des professeurs, il était tous des amis de ses parents, excepté bien sûr Rogue. Voilà une année qui promettait d'être longue. . .

Elle soupira. Elle se débarrassa de ses pensées et entra dans le train, se concentrant à trouver un compartiment vide. Elle espérait ne pas être prise avec son frère et Hermione encore.

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Draco et Blaise, appuyés sur le mur de brique, attendait que la foule s'éclaircisse. Pansy était déjà partie sauver un compartiment dans le train. Mais ils n'étaient pas seuls. Harry Potter étaient juste à côté d'eux, sous sa cape d'invisibilité.

« Invite la » dit Harry d'une voix basse qui ne se fit entendre que par eux. Ils comprirent qu'il parlait de la jeune Weasley qui entrait dans le train.

Draco et Blaise acquiescèrent sans lever les yeux. Ils ne voulaient surtout pas attirer l'attention sur eux et sur Harry. Draco se tourna vers Blaise, « Allez, on y va, Blaise. »

Ils marchèrent d'une allure confiante et importante, poussant la foule devant eux. À l'avant de la ligne humaine, il y avait un petit garçon aux cheveux marron qui se démenait avec sa malle. Il était nerveux et sans aide de ses parents. Draco en conclut qu'il n'était qu'un moldu de première année.

« Bouge toi de mon chemin sale petit sang de bourbe » lança Draco d'un air méprisant.

Blaisa ricana et ajouta d'une voix apaisante « Voyons, Draco, mon chéri. Ce n'est pas de sa faute si ce n'est pas sa place ici. Le moldu se rendra compte bientôt que personne ne voudra de lui. »

Les yeux du garçon se remplissait de larmes. Draco le poussa en bas du train pour laisser la voie libre à lui et Blaise. SI ce garçon n'avait pas retardé la lignée, il n'aurait pas fait ce genre de commentaire. Mais pourquoi pas? Le garçon aurait bien pu se changer en mini-Granger et penser que l'école lui appartenait. De toute façon, il était mieux de les casser dès le premier jour.

Il marcha vers le fond où il savait que Pansy les attendait. En plein milieu, il s'arrêta, apercevant Ginny, assise seule dans un compartiment.

« Je vois qu'il n'y a que toi, Miss Weasley. Pourquoi? Le trio ne te veux pas dans ses pattes? » fit Draco en guise de bienvenu. Il sentit Blaise lui écraser le pied. Peut-être était-il allé trop fort.

« Qu'est-ce que tu veux, Malfoy? » lança-t-elle pour réponse, affichant un air fulminant.

« C'est toi que je veux, Miss Weasley, bien sûr » répliqua Draco, se laissant voir blessé, mais toujours avec son sourire moqueur, sa marque de commerce.

« Qu'est-ce que tu veux dire? »demanda Ginny en écarquillant ses yeux.

Draco rit. « Vous les Weasley, ce que vous pouvez être. . . » Sa phrase fut coupée par une douleur vive qui lui frappa le dos. Le coup de Blaise le déstabilisa et il entra tête première dans le compartiment.

« Merde, Blaise, ça fait mal, tu sais, » marmonna-t-il en se frottant le dos.

Blaise leva les yeux au ciel alors qu'elle avançait elle aussi dans le compartiment. Elle ferma la porte avec sa baguette en apposant un sort de verrouillage. Elle marmonna quelque chose pour que tout son ne se fasse entendre au dehors du compartiment.

« Je suis désolée Draco, mais tu as vraiment besoin de te défaire de ces vieilles habitudes. »

Ginny savait que quelque chose se préparait. « Je m'en vais » dit-elle d'une voix déterminée. Elle se leva et essaya de passer à côté de Draco pour atteindre la porte.

Blaise réagit rapidement et serra sa baguette dans sa robe. Elle prit les bras de Ginny et la repoussa sur le siège. Elle dit calmement, ses mains sur les épaules de Ginny et les yeux dans les siens, « Nous n'allons pas te faire de mal et je m'excuse pour cet idiot. » Elle pointa son pouce vers Draco.

« Mais, alors, que me voulez-vous? » demanda Ginny une fois qu'elle se fut calmée. Sa curiosité dépassait sa peur.

Blaise sourit et s'assit à ses côtés. « Rien de vraiment spécifique, » murmura-t-elle dans ses oreilles en enroulant son bras autour de Ginny.

Les yeux de cette dernière s'agrandirent et son cœur se mit à battre furieusement. 'Était-ce cela le viol?' Elle ferma ses yeux.

Draco, toujours assis par terre, sembla en venir à une conclusion.

« Non Ginny », déclara-t-il rapidement, « nous voulons juste être tes amis. » Et c'était son tour de fusiller du regard Blaise, en voulant dire 'Bordel, qu'est-ce que tu essaie de faire? Tu lui fais peur.'

Blaise dégagea son bras en haussant les épaules, et s'appuya contre le siège.

Draco soupira. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas baiser ces deux magnifiques sorcières, mais Harry le tuerait sûrement. Et il avait aussi le pressentiment que Lord Voldemort n'aimerait pas le fait qu'il soit plus intime avec Ginny.

'Oh, Merlin, il avait besoin d'une douche froide, et rapidement.'

Se massant les tempes, il leva le regard. Maintenant, Ginny semblait plus confortable et le contemplait curieusement.

« Nous sommes venu te parler du deuxième mage noir, ou si tu préfères, Harry Potter, »

« QUOI? » hurla Ginny.

Draco et Blaise eurent à se couvrir les oreilles. Ils remercièrent le sort du silence mille fois.

Quelqu'un frappa à la porte. Draco se leva pour répondre. Avant d'ouvrir la porte, il demanda « Vas-tu dire quelque chose, Ginny? »

Regardant Draco dans les yeux, elle secoua sa tête.

« Non, Draco. N'importe quel autre Gryffondor se serait probablement mis à courir en hurlant, mais pas moi. J'ai cependant le sentiment que tu le savais déjà. » répondit-elle sincèrement.

Draco ricana en ouvrant la porte.

Ginny ne vit personne à l'entrée. Mais Draco s'écarta et laissa la porte ouverte quelques secondes de plus qu'il n'aurait dû avant de la fermer. Et Blase s'avança en souriant. 'Bizarre' se dit-elle.

Une seconde plus tard, une cape d'invisibilité s'effondrait au sol, et le garçon qu'elle avait vu au chemin de traverse le jour avant était assis en face d'elle, près de Draco. Mais cette fois-ci, elle pouvait le regarder de plus près.

« Harry, c'est toi?" demanda-t-elle, émerveillée.

Il sourit. « Oui, Ginny, » répondit-il.

Ginny se mordit la lèvre. « D'après ce que m'a dit Draco tu as été, heu, occupé cet été. » dit-elle nerveusement.

Harry lança un regard furieux à Draco. « Tu lui as déjà dit? » Il chercha sa baguette dans sa poche.

« Oui, je l'ai fait. » répondit Draco.

« Pansy est dans le fond du train, elle vous attend avec le reste des Sept. Je vais venir vous joindre plus tard. »

Comprenant le sous-entendu, Blaise et Draco se levèrent en même temps. Avant de partir Balise embrassa Harry. Ginny fut un peu surprise mais ne le laissa pas remarquer. 'Alors, Harry et Blaise sortent ensemble.' Pour une fois, cela ne la dérangeait pas. Elle était heureuse pour lui. Et elle commençait déjà à aimer Blaise au fur et à mesure qu'elle apprenait à la connaître.

« Vous formez un beau couple. » déclara-t-elle lorsqu'il furent seuls.

« Tu crois? » demanda Harry. Il jouait avec sa baguette en contemplant le paysage par la fenêtre.

« Oui, vraiment. Mais je te recommande de ne pas le dire à Ron ou à aucun autre Gryffondor. Une relation avec une Serpentarde serait, heu, mal vue. » dit-elle en jetant un coup d'œil à la baguette de Harry.

« Je suis d'accord »

« Harry, hum, tu est vraiment le nouveau mage noir? » Ginny n'arrivait toujours pas à le croire. Et si Draco essayait de lui jouer un mauvais tour?

Pour toute réponse, il conjura son symbole juste sous ses yeux.

Les yeux de Ginny s'agrandirent alors qu'elle inspirait profondément, fixant la marque. Fascinée, elle approcha sa main pour toucher au symbole. Lorsque Harry le remarqua, il fit disparaître son symbole avant qu'elle ne puisse l'atteindre.

« En aucun cas, tu ne peux le toucher. Il s'agit d'un puissant sort. Si tu le touchait, il agirait comme un doloris. »

« Oh. Merci pour l'avertissement. » dit-elle en souriant.

Harry la considéra un moment, et demanda sérieusement : « Ginny, tu est la première à qui je demande cela. Tu sais maintenant que je suis le mage noir allié à Voldemort. Je ne le fais que parce que je ne veux pas me faire manipuler et mentir délibérément par Dumbledore dorénavant. Je te donne un choix. Un choix que je ne donnerai pas à mes supposés amis, tu sais, Ron et Hermione » Harry rit à ces mots.

Ginny regardait Harry dans les yeux, très sérieuse. Oui, elle reconnaissait tout ce qu'il lui avait dit. Elle contemplait maintenant le vrai Harry Potter. Celui qui aurait dû aller à Serpentard dès le début.

« Quel choix Harry? » demanda-elle. Son cœur résonnait alors qu'elle espérait ce choix ardemment.

Harry retrouva son sérieux et répondit : « Le choix d'être de mon côté. Je ne me considère pas comme un mage noir, mais comme un mage gris. Un pouvoir déviant entre l'Obscurité et la Lumière. La magie n'est pas définie par ces préceptes, mais par le sorcier qui l'utilise et la contrôle. Ma cible est la liberté, d'avoir la chance de faire tout ce que l'on veut. Les sorciers d'aujourd'hui sont restreints par la magie, sur ce que l'on a droit de faire et sur ce qui nous est interdit, spécialement dans le monde moldu. Alors Ginny, te joindra-tu à moi? »

Ginny n'hésita pas. « Oui. »

Harry sourit. « Tu est sûre? Je suis l'allié de Voldemort. Et si tu te joins à moi, tu seras aussi à ses côtés. »

« Je me joins à toi, Harry. » répondit Ginny. En vérité, elle était honoré qu'il lui propose cela à elle. Elle lui tendit son bras gauche.

« Merci. Tu ne le regrettera pas, » répliqua Harry. Il laissa tomber dans sa main une chaîne en argent où était accrochée une rose. « Il n'y a pas encore de marque noire. Je voudrais que tu la porte. »

« Une rose? »

Harry rit en répondant « Oui, J'ai le pressentiment que Dumbledore et le reste des professeurs chercheront des marques noire sur les étudiants. Ce collier n'est que temporaire. Ce n'est pas mon symbole, alors il ne seront pas soupçonneux. Mais la rose est magnifique de l'extérieur, pourtant l'intérieur est parsemé d'épines meurtrières. »

« Ca me fait penser à toi. » remarqua Ginny, surprise du génie de Harry. « Devrais-je t'appeler Lord Rose? » ajouta-t-elle en souriant.

Harry lui jeta un regard faussement modeste et s'esclaffa.

« Non, même si je n'ai même pas de nom en ce moment. Je veux que toute cette histoire de deuxième mage noir reste un parfait mystère, » répondit- il. Il attrapa sa cape. « Il y a assez de place dans le compartiment au fond du train. Allons-nous en d'ici et allons rejoindre les autres. »

Sur ce, ils disparurent et s'en allèrent.

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Château de Poudlard

L'air estival était pur et frisquet lorsque Ginny et Harry débarquèrent du train. Les Serpentards les suivaient de loin pour ne pas attirer l'attention.

« Je ne peux pas croire comment vous êtes tous pervers, » dit Ginny en regardant Harry de CE regard.

Harry roula des yeux. « Je ne faisait que tripoter Blaise, pas tout le monde. Mais j'au cru remarquer que tu as aimé lorsque ma copine t'a embrassée. »

Le teint de Ginny s'empourpra.

« J'étais sous pression. Tu sais tout le monde qui fricotait avec quelqu'un, sans même considérer s'il était du sexe opposé. Maintenant je sais ce que font les Serpentards dans les donjons la nuit. » répliqua-t- elle rapidement.

« oh oh! Nous avons besoin de te trouver une copine! Tu préfère une Serpentarde? » demanda Harry, le sourire aux lèvres.

Ginny était maintenant écarlate.

« GINNY! »

Ginny se retourna pour voir Ron et Hermione qui accouraient. Ils n'avaient pas encore reconnu Harry.

« Qu'y a-t-il Ron? » demanda-t-elle innocemment.

Ron était furieux. « Où étais-tu? » lui cria-t-il.

Ginny regarda Ron d'un air étonné et pointa le train. Harry n'en pouvait plus de se retenir de rire.

« Tu m'as vu monter dans le train ce matin. Où pensais-tu que j'étais? Sur le toit, en train de risquer ma vie? » répondit-elle sarcastiquement.

C'était au tour de Ron de rougir. « Ce n'est pas ce que je voulais dire! » Il prit une profonde inspiration et continua « Tu sais que j'ai reçu des ordres spécifiques de maman. Je devais d'escorter dans le train. »

« Heu. . . non. L'unique information que j'ai entendue, c'est ce que Hermione m'a dit ce matin. Et elle n'a pas dit que tu devais tenir ma main durant le voyage. » répliqua-t-elle sur le même ton. Harry, qui ne pouvait se retenir plus longtemps, éclata de rire.

« JE PEUX SAVOIR C'EST QUOI TON PROBLÈME? CECI EST UNE AFFAIRE DE FAMILLE, MONSIEUR! » explosa Ron, s'animant à mesure qu'il parlait à Harry.

« Relaxe, Ron, j'étais avec elle durant tout le trajet. » annonça Harry, parfaitement décontracté.

Ron n'avait toujours pas reconnu Harry, mais Hermione, oui.

« Harry, tu as l'air, dif. . .différent. » murmura-t-elle.

Ron écarquilla ses yeux et sa bouche s'ouvrit en réalisant qui il était.

« Harry! Merlin, mais qu'est-ce que tu t'est fait? » cria-t-il de nouveau.

« Ron, arrête de crier. Et j'aime comment je suis. »

« Mais. . . mais Harry, des mèches or et argent? » bégaya Ron.

Harry sourit, mais au fond de lui, il se tenait prêt à l'étrangler. 'Moins de trois ans et je pourrai tuer ce fils de pute en toute sécurité.'

« Les Dursley m'ont permis de me trouver un travail d'été, alors j'ai eu beaucoup plus de liberté, et de temps pour relaxer. Et j'aime les couleurs or et argent, donc j'ai pensé, pourquoi pas? Et je me suis fait coiffé de cette manière. » dit un Harry souriant, passant sa main dans ses cheveux.

« Ça me fait bien, n'est ce pas? » demanda Harry, affichant son sourire charmeur.

« Heu. . . ok. » répondit Ron. Il avait toujours son expression morose. Hermione ne fit que soupirer.

« Je connais un très bon sort qui pourrait les remettre comme avant, lorsque tu voudra. » continua-t-elle. « Nous devrions trouver un carrosse avant qu'il n'en reste plus. »

Harry devait se contrôler pour ne pas la fusiller du regard. 'Lorsque je voudrais les remettre comme avant?' Il se demanda comment il ferait pour supporter trois ans de plus la Je-Sais-Tout et Monsieur Ron Criard. Harry reconsidérait sa décision. Peut-être qu'après tout, il pourrait les faire tuer maintenant? Il aurait voulu le faire lui-même trois ans plus tard, lorsqu'il ne serait plus surveillé si étroitement par Dumbledore et le Ministère de la Magie.

Harry avait déjà en lui le pouvoir de performer tous les sorts interdits. La plupart des sorciers n'atteignaient pas ce degré avant l'âge de vingt- cinq ans, ce qu'ils appelaient les années primales. En fait, il se classait un peu après le niveau de Lucius Malfoy, le Mangemort le plus puissant de Voldemort. Harry savait qu'il serait bientôt l'égal de Voldemort, et même le plus fort de tous.

« Alors, Harry, tu n'as pas peur? » demanda Ron tandis qu'ils montait dans le carrosse.

« Peur? »Répondit Harry avec curiosité. 'Mais de quoi parle-t-il?'

Ron pâlit et Hermione le considéra gravement.

« Mais bordel Harry! Tu n'as pas entendu parler du deuxième? Le deuxième mage noir travaillant avec tu-sais-qui? » s'exclama Ron.

« Oui, j'en ai entendu parler. Ginny me l'a dit et tout le monde en parlait dans le train. »

« ET TU N'AS PAS PEUR? » hural Ron.

« Calme toi Ron! » répondit Harry en se frottant les oreilles. « D'après ce que j'ai entendu, personne n'en sait assez pour avoir peur. Ce pourrait être un tour de Voldemort. »

Ron et Hermione frissonèrent en entendant le nom maudit.

« As-tu vraiment à dire son nom à voix haute? »

Harry roula des yeux. « Hermione, n'as-tu pas toujours dit : La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même? »

« Oui. Mais c'était avant son retour. »

Et ils osaient s'appeler Gryffondors? Harry sourit intérieurement. Au moin, il n'aurait pas à se méfier de beaucoup de défense de leur part. Ses yeux s'assombrirent, affichant son fameux air gryffondor.

« Nous ne devons pas avoir peur. Il se pourrait bien que ce ne soit qu'un complot. Et j'ai une foi immuable dans les habiletés de notre directeur Dumbledore. » mentit Harry.

« Peut-être que cela fait du sens. » dit Ron, frissonant encore à cette pensée.

Harry et Ginny se jetèrent un coup d'œil découragé.

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Albus Dumbledore s'inquiétait de le guerre qui se déroulait à l'extérieur.

'Heureusement, les étudiants ne pourront pas la voir.' Pensa-t-il.

Harry Potter était sûrement au courant maintenant. Il savait que ce serait une année très dure pour lui. Le garçon se sentait peut-être encore responsable de ce qui était arrivé au tournoi des trois sorciers, même si tout le monde lui avait répété que ce n'était pas de sa faute.

Tous les professeurs, excepté Minerva qui attendait les premières années dehors, se tenaient près à recevoir de nouveau leurs élèves.

Presque tous les enseignants parlaient de la guerre et des deux mages noirs. Severus Rogue, comme d'habitude, discutait de tous ces désespérants Gryffondors qui seront malheureusement dans sa classe.

Quelques-uns s'inquiétaient des jumeaux Weasley. Cela était leur dernière années, et les courageux professeurs frissonnaient à l'idée de tous les tours qu'ils exécuteraient.

À ce moment, le concierge, Rusard, arriva.

« Tous les carrosse sont arrivés » annonça-t-il alors qu'il prenait placa à leur côté.

Albus et ses professeurs se levèrent lorsque les étudiants débarquèrent dans la Grande Salle.

« Bienvenue à vous. Et bienvenue pour une autre année à Poudlard. »

Alors qu'il disait ceci, il jetait des coups d'œil frénétiques à la porte, attendant le trio. Lorsqu'il arriva, la plupart des professeurs eurent le souffle coupé en voyant le changement de look de Harry Potter. Les yeux d'Albus s'agrandirent une seconde, en proie à un petit choc, avant de se ressaisir. Il le regarda parler avec vigueur à ses amis alors qu'ils se dirigeaient vers le milieu de la table des Gryffondors. Avant de s'asseoir, Harry leva les yeux vers la table des professeurs. Il établit un contact visuel avec son directeur, lui sourit et lui fit un petit signe de la main et s'assit pour parler à ses amis.

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Harry se sentait bien en son for intérieur. Tout le monde était secoué de son apparence et radotait tous la même histoire que Ron et Hermione. Mais il s'efforçait de rester le bon Gryffondor.

Alors qu'il regardait la cérémonie se répartition commencer, il avait conscience que beaucoup de professeurs, spécialement Dumbledore et Rogue, le regardait curieusement.

Il eut à étouffer plusieurs bâillements lors du discours de Dumbledore. Le même à chaque année.

« . . . et à cause de la situation de l'extérieur, du retour de Voldemort et la confirmation qu'il y a deux mages noirs, nous avons décidé d'annuler les fins de semaines à Pré-au-lard. »

Tous les étudiants, y compris Harry, grognèrent à cette annonce. Harry vit quelques enseignants, maintenant joyeux, fixer les jumeaux Weasley. Harry sourit. Ils n'étaient pas encore au courant des la carte du maraudeur et il ferait sûr que rien n'arriverait aux jumeaux.

Il espérait encore de pouvoir les convaincre de s'allier à lui.

Il jeta un coup d'œil à la table des Serpentards. Ils se comportaient ils le faisaient d'habitude lors des discours de Dumbledore. Quelques uns s'ennuyait le plus possible et les autres entretenaient des conversations plus passionantes que Dumbledore. Il reporta son attention sur le directeur, qui était un peu fâché du comportement des Serpentards. Harry regarda finalement les douze nouveaux Gryffondors. Il pouvait affirmer que quatre d'entre eux étaient des moldus. Un d'eux, un garçon à la chevelure brune, regardait, effrayé, Blaise et Draco à la table des Serpentards. Harry fronça des sourcils. Il se demandait quand ils avaient eu le temps de torturer ce moldu.

« . . . et finalement, j'annonce que notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, est Arabella Figg. »

Un femme dans la trentaine se leva et les étudiants applaudirent. Arabella Figg ressemblait en tout point à la vieille dame qui vivait sur la même rue que lui. Et en plus, elles partageaient le même nom. . .

'L'enfoiré de manipulateur!' pensa-t-il.

Harry bouillonnait de l'intérieur. Il fusilla du regard son directeur et Arabella Figg. Et voilà une autre chose qui lui avait été caché. Pour son salut et pour celui de ses dégénérés de chats, il espérait qu'elle était assez intelligente pour partir.

La nourriture arriva après que les applaudissements furent terminés. Harry mangea en silence. Il était le nouveau préfet cette année. La préfète était bien entendu Hermione Granger. Elle vit qu'il n'était pas de très bonne humeur alors elle offrit d'aller reconduire les premières années seule.

Il avait à envoyer une lettre à Voldemort expliquant que la jeune lionne Ginny Weasley faisait partie de leur groupe maintenant. Bien sûr, la lettre était écrite en Fourchelang, pour que seul Voldemort puisse la lire. Il descendit à la volière et repéra Hedwige. Il siffla pour attirer son attention. En attachant la lettre à sa patte, il lui donna les instructions pour livrer son message à Monsieur Vitelli, qui pourra l'envoyer à Voldemort.

« Harry Potter? »

Son cœur battant à la chamade, Harry ferma ses yeux, sa main étreignant sa baguette. Il ouvrit les yeux alors qu'il se tournait pour voir qui l'appelait.

Debout devant lui, à l'entrée de la volière, se tenait Albus Dumbledore

Fin du chapitre 7

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Alors, voilà. Je tenait à finir de traduire tout ce que je pouvait de ce chapitre. Cela fait presque un an que LadySonics, l'auteure, n'a pas updaté son histoire. Si jamais elle la continue, je vous le ferez savoir et continuerai ma traduction.

Je vous remercie tous et toutes du plus profond de mon âme de m'avoir supporté tout au long de l'histoire. Au plaisir de vous revoir dans une autre traduction!

Ines, -xox-