Disclaimer: Rien n'est à moi, tout à Rowling!!!

ubChapitre 1; Courrier/b/u

Cher Harry

Je suis désolé de t'apprendre que tu ne pourras de nouveau pas aller chez les Weasley cette année, le risque est bien trop grand. Tu dois absolument rester à Privet Drive.

Les événements de l'année passée sont bien trop présents pour que nous puissions t'accueillir à la place Grimmaud et nous le regrettons mais accepte ce fait tel qu'il est s'il te plait. Nous demanderons a quelqu'un de t'amener au chemin de Traverse a la fin du mois d'août pour acheter tes fournitures scolaires. J'espère que tu passeras quand même de bonnes vacances.

Albus Dumbledore

Harry finit de lire la lettre, puis la jeta de rage sur son lit. La colère avait l'avait envahi durant la lecture de la lettre du directeur de Poudlard.

« C'est tout ce qu'il trouve a me dire ? Pas un nouvelle, ni un mot agréable. Comme si les événements de l'année dernière et la mort de Sirius n'avaient pas existés. Harry relit la lettre une nouvelle fois, s'arrêtant lors de certains passages. "de bonnes vacances" Harry eut un rire amer. On ne pouvait pas qualifier ces vacances de bonnes...

Une profonde ranc?ur l'envahit. Voila deux semaines qu'il était revenu à Privet Drive et il n'avait reçu aucune réponse aux lettre qu'il avait envoyées à ses amis, qui résidaient encore au quartier général de l'ordre du phénix, et ce malgré la promesse qu'ils lui avaient faite. La première lettre des vacances avait été celle de son directeur, mais sans nouvelles très indicatives de ce qu'il se passait au juste dans le monde des sorciers.

Il se retrouvait dans le même cas que l'année précédente, sauf que Sirius, son parrain, était décédé.

Il était toujours abonné à la gazette du sorcier, mais il ne prenait plus la peine de la lire. Que pourrait-on lui dire de plus que ce qu'il savait déjà ? Voldemort était de retour et cette fois tout le monde était au courant, ministère compris. Il se demandait si Fudge avait fait appel à Dumbledore depuis qu'il avait reconnu que le mage noir était de retour, bel et bien vivant. Harry aurait été étonné du contraire. Fudge était a ses yeux un parfait imbécile, et quoi que celui-ci fasse, cette vision ne changerait jamais.

Harry soupira faiblement et s'assit sur son lit. Les Dursley se tenaient plus à carreaux que jamais à cause des menaces de fin d'année de Lupin, Tonks et Maugrey fol-oeil. Harry avait bien donné aux sorciers de ses nouvelles tous les trois jours, mais sans réponses. Le désespoir se faisait sentir et Harry s'y laissait peu à peu emmener, a la fois fou de rage et désespéré par toute son existence et par la réaction de ses proches.

« Harry ! On mange alors dépêche toi tu veux ?! »

Il descendit lentement les escaliers et pénétra dans la cuisine, sans un mot. Depuis déjà plusieurs jours, il n'éprouvait pas le besoin de parler et ne le faisait donc pas, surtout avec ses relatifs. Et il évitait un maximum de sortir, il n'avait pas spécialement envie de rencontrer Mme Figg au coin d'une rue.

Apres avoir mangé quelque peu, il remonta dans sa chambre et s'assit à son bureau. Il prit une plume et un morceau de parchemin qui étaient posés sur un coin de la table. Il resta dans ses pensées quelques instants, puis posa la plume sur le parchemin et commença à écrire répidement.

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Hermione lisait dans une des chambres du quartier général de l'ordre du phénix, adossée au bord de son lit, lorsqu'elle vit Hedwige dehors. Elle se leva doucement du rebord sur lequel elle était adossée en reconnaissant la chouette d'un de ces meilleurs amis, et ouvrit la fenêtre, laissant le passage à la chouette blanche. Celle-ci se posa sur le dossier d'une chaise et tendit la patte, à laquelle était accroché un parchemin que la jeune fille ouvrit, et dont elle commença la lecture.

Chère Hermione,

Je m'adresse à toi puisque les autres font la sourde oreille à mes demandes, Dumbledore le premier.

Hermione remarqua à quel point Harry en voulait à son mentor. Elle poussa un soupir. Elle se demandait si un jour cette ranc?ur disparaîtrait. Elle reprit la lecture, curieuse de savoir quelles étaient ces fameuses demandes.

Je n'ai encore reçu aucune réponse aux lettres que j'ai adressée a toi, ainsi qu'à Ron et celle-ci sera donc la dernière.

Là, la jeune fille paniqua. Quelles lettres ? Elle n'en avait reçu aucune ! La dernière ? Etait-il à ce point fâché ?

Si vous ne me faites pas sortir de chez les Dursley avant la fin du mois de juillet. je ne sais pas encore ce qu'il se passera mais vous pouvez être sûrs que ce ne sera pas la joie !

Harry

P.S. Met tout le monde au courant, merci.

Effarée, Hermione sortit de la pièce en courant, et dévala l'escalier qui menait à la salle à manger. Elle savait certains membres de l'ordre du phénix en réunion mais peu lui importait, il fallait absolument qu'elle les mette au courant et qu'elle reçoive des explication quant a son courrier disparu. Y penser la mettait dans une rage folle. POURQUOI avait-on intercepté SON courrier, et, à ce qu'elle voyait, celui de Ron également?

Elle ouvrit la porte avec fracas, sans être gênée des regards stupéfaits et mécontents des personnes présentes.

« POUVEZ VOUS M EXPLIQUER LA RAISON POUR LAQUELLE JE N AI PAS RECU LE COURRIER QUE HARRY M AVAIT ENVOYE DURANT TOUT L ETE ? »

Elle vit clairement Mme Weasley se tendre, et la plupart des autres personnes se regarder avec gêne mais elle n'en avait rien à faire. Elle attendait avec fureur leur réponse, qui hésitait à venir. Enfin, l'ex- professeur Lupin répondit.

-Excuse nous Hermione mais il valait mieux que Harry n'espère pas trop pouvoir venir, et s'il était en correspondance avec vous notre plan n'aurait pas marché.

Ils eurent tous la surprise de voir Hermione éclater de rire, mais d'un rire sans joie, jeune et qui semblait très froid. Lorsqu'elle vit leur perplexité, elle tendit sa lettre à Remus, qui, après l'avoir lue, était un peu plus pâle qu'avant. Il la relut, mais cette fois tout haut, pour que tous puisse comprendre.

Lorsqu'il en eut fini la lecture, tous étaient perplexes, inquiets ou, comme le professeur Rogue, paraissaient n'en avoir que faire. Mme Weasley, elle, ne put cacher sa panique.

-Vous croyez qu'il va faire quelque chose de. stupide ?

Personne ne répondit, chacun plongé dans ses pensées. Hermione reprit la parole.

-Je peux savoir ce que vous comptez faire à présent ?

Tous se tournèrent vers elle, et elle regarda chaque personne dans les yeux comme pour regarder au fond de leur âme. De nouveau ce fut Lupin qui réagit. Il semblait hésiter mais son ton fut catégorique quand il prit la parole.

-Nous n'allons absolument rien faire.

ubChapitre 2 : La décision./b/u

-Nous n'allons absolument rien faire.

Hermione resta quelques instants interdite face à cette réponse, prononcée avec tellement d'ordre. Puis, ce fut plus fort qu'elle, elle éclata.

-JE PEUX SAVOIR A QUOI VOUS JOUEZ EXACTEMENT ? Vous croyez qu'il n'est pas sérieux peut-être ? Il en est tout a fait capable et vous le savez autant que moi ! Vous croyez qu'il n'a pas droit à ça après les événements récents ? Elle reprit son souffle. La colère déformait son visage par ailleurs charmant.

La jeune fille avait bien changé depuis l'année dernière. Elle avait pris des hanches et des formes. Elle était encore plus sûre d'elle-même que l'année précédente et avait attrapé une confiance en soi incroyable. Et c'est dans des moments comme celui-là que cette confiance était bien utile. Face à cette jeune fille décidée et furieuse, tous se sentaient petits.

-Ecoute Hermione. On ne PEUT pas lui permettre de venir, surtout contre l'avis de Dumbledore. C'est extrêmement dangereux, et pour lui, et pour nous. Il nous met tous en danger s'il vient ici.

Hermione eut un sourire mauvais. « Bien sûr. C'est vrai j'avais oublié ce petit détail. » Tous semblèrent respirer a nouveau mais elle reprit la parole, les coupant tous dans leur relaxation.

« A propos, quand décidez vous de l'enfermer et de l'empêcher de revenir à l'école ? C'est vrai, rajouta-t-elle. Il nous met tous en danger en y allant ! »

Elle eut un rictus.

Un silence fit place à sa déclaration. On aurait dit qu'elle avait dit ce qu'il ne fallait pas. Aussitôt, son rictus s'effaça. Ses yeux qui brillaient de colère un instant plus tôt semblaient à présent vides de toute expression et son visage était impassible.

Ce fut à ce moment là que Ron entra dans la pièce.

-Je suis désolé mais la porte était ouverte et je suis. Il s'interrompit en remarquant la présence d'Hermione dans la pièce, toujours livide, ainsi que les expressions génées de beaucoup de membres de l'ordre.

-Hermione ? Qu'est ce que tu fais là ? Tu vas bien ? Ajouta-t-il en voyant le manque de réaction de son amie. Il fit passer sa main devant ses yeux mais elle n'eut toujours aucun réflexe. Le rouquin prit légèrement peur mais c'est à ce moment que la jeune fille prit la parole.

-Ne me dites pas.ne me dites SURTOUT pas que ce que je pense est juste. Elle inspira profondément puis son regard recommença à faire le tour des personnes présentes. Ron, lui, se demandait ce qu'il se passait mais, alors qu'il ouvrait la bouche pour demander des explications, il fut interrompu par Lupin.

-Hermione écoute, ce.ce n'est pas encore décidé et pus ce n'est pas nous.c'est.enfin. Il semblait pour la première fois hésiter et il bafouillait.

-Après tout ce qu'il s'est passé l'année dernière. Les détraqueurs. Sirius. Elle semblait trembler mais Ron se demandait si c'était de colère ou de sanglots contenus. Elle reprit.

-Sirius.justement lui ! Il se serait battu pour Harry ! Je n'arrive pas à croire que vous fassiez, ou même pensiez faire ça.

Elle sortit de la pièce dans un tourbillon de sa robe de sorcière, et monta l'escalier 3 par 3. Arrivé en haut, Elle se jeta sur le lit, et frappa de ses poings tout ce qui tombait sa portée, son oreiller et ses couvertures les premiers.

Ron entra dans la pièce, et la vit sur son lit qui frappait son oreiller de rage.

-'Mione ? Qu'est ce qu'il y a ? Répond moi s'il te plait.

-Ils. C'est compliqué.

-Raconte-moi.

-D'abord ils ont interceptés nos hiboux. Ils ont pris toutes les lettres de Harry pour pas qu'on puisse les lire et y répondre. Voyant la mine effarée de Ron, elle leva sa main pour qu'il ne l'interrompe pas et continua. Ensuite il m'a écrit une lettre. Harry je veux dire. Elle lui tendit la lettre que son poing tenait toujours fermement. Le rouquin la lut puis releva la tête perplexe, attendant la suite.

-Oui.et ???

-Ils ne vont rien faire.rien ! Mais ce n'est pas le pire.

Des larmes, sans doute de rage, commençaient à couler sur ses joues et Ron les essuya doucement, lui faisant signe de continuer.

-Ils.Ils vont sans doute l'empêcher de retourner à l'école Ron ! Ils vont l'empêcher de revenir. Quels bande de. Et c'est Dumbledore qui est derrière tout ça ! Et personne qui réagit.

Elle leva la tête et ses yeux rencontrèrent ceux de Ron. Son regard s'accrocha aux sien et elle y lut une détermination effrayante et une colère sourde qui semblait envahir tout le corps de son meilleur ami.

-Je ne les laisserai pas faire 'Mione, je te le promet. On ne va pas les laisser faire. Il les serra quelques instants dans ces bras, puis il se leva et se dirigea vers la porte.

-Où est ce que tu vas ? Lui demanda la jeune fille

-Parler aux jumeaux. leur expliquer. Ils seront avec nous, tu peux en être sûre.

Il sortir précipitamment et elle l'entendit monter l'escalier.

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-Remus, tu penses qu'ils le prennent comment ? demanda Mme Weasley en soupirant.

-Tu veux que je te dise ? A mon avis.très mal. Je ne serais pas étonné qu'ils tentent quelque chose. Nous devons avertir Dumbledore. Au fait. qui a permis que cette lettre leur parvienne ? tout courrier était censé être intercepté !

-C'est Mondigus, répliqua La mère de Ron sur un ton méprisant.

-Pourquoi est-ce que ça ne m'étonne pas ?soupira la loup-garou