Chapitre 4 : Disparitions
Le soir venu, alors qu'Hermione et Ron étaient dans la chambre de cette dernière, les jumeaux, eux, mettaient au point une tentative de vengeance. On les entendait chuchoter et s'interrompre brutalement quand quelqu'un passait dans le couloir. Mais les passages étaient rares, car ils étaient au troisième étage de la vieille maison et tous les membres de l'ordre du phénix restaient au rez-de-chaussée, discutant des nouveaux éléments apportés à la résistance contre Voldemort et ses mangemorts.
A l'heure dite, Hermione et Ron sortirent en silence de leur chambre et montèrent les escaliers, en essayant d'éviter un maximum que le bois craque. Arrivés à l'étage, ils toquèrent légèrement trois petits coups rapides à la porte, puis entrèrent sans attendre de réponse.
Fred et George étaient assis sur le grand lit, et ils leur firent signe de s'installer à côté d'eux.
-Alors ?questionna Hermione. Vous avez un plan ?
-Bien sûr que oui ! Nous y avons réfléchi presque tout l'après-midi.
-Et ?
Fred lança un regard à George, qui fit un signe de tête et commença.
-D'abord, est-ce que vous avez bien fait ce qu'on vous avait demandé ?
-Oui, oui. Les adultes n'en ont presque pas parlé de la journée, mais on a réussi à pêcher quelques infos en écoutant aux portes. Nous n'avons pas été vus, ils ne se doutent de rien, répondit Ron. Première nouvelle : c'est Fletcher qui devait réceptionner le courrier, puis trier celui qui était de Harry et l'enlever. Mais il était encore dans une de ses combines quand cette lettre-ci est arrivée. La deuxième, c'est que il y a des tours de garde près de chez Harry toutes les demi-heure. Par contre on n'a pas su dire qui les faisaient demain. Il semblerait que ça change toutes les 3 heures. Ils ne font plus confiance à Fletcher après les événements de l'année dernière et puis la lettre d'aujourd'hui aussi.
Un sourire carnassier s'étira lentement sur les visages identiques des deux jumeaux. Devant les regards interrogatifs des deux autres, George expliqua.
-Pour Mondigus, plus besoin de se venger. Maman le fera à notre place à mon avis.
Tous à cet instant eurent la vision de Fletcher ratatiné devant la colère de Mme Weasley. Et pareil sourire que ceux des deux frères étirèrent la bouche de Ron et de sa meilleure amie.
-Et pour la suite ? Se reprit la seule fille de la pièce.
-La première chose a faire est la plus compliquée, reprit Fred. Après ça va être facile. Vous devez tous les deux faire diversion. Une GROSSE diversion car George et moi allons partir.
Devant l'air consterné des deux autres, il crut bon de préciser.
-On ne part pas vraiment. En fait, on doit sortir des barrières de protection qui sont installées autour d'ici. Lorsqu'on en sera sortis, on transplane. On va à Privet Drive. On va causer à Harry et tout lui expliquer.
-C'est un peu risqué non ? Intervint Hermione. Après tout, tout le monde va vite se rendre compte que vous êtes partis.
-Hermione ! On le fait pour Harry ! Tu ne te rends pas compte à quel point c'est sérieux !
La jeune fille se mordit les lèvres. Elle semblait hésiter, puis répondit finalement à l'accusation de son meilleur ami.
-Sisi, bien sûr. Elle reprit contenance et son visage afficha a nouveau la détermination qui l'habitait. Quand est-ce qu'on commence ?
-Je retrouve l'Hermione que j'aime là !
Fred et George eurent un sourire dissimulé. Ron sembla émerger de sa rêverie.
-C'est.c'est pas ça que je voulais dire.enfin si mais euh. c'est pas ce que vous croyez. Oh et arrêtez de sourire vous deux !
-Nous sourire ? Mais où est ce que tu vas imaginer ça toi ?!
-Bon, déclara Hermione, un brin rouge. On continue, oui ou non ?
Tous reprirent un visage impassible, bien que les deux frères semblables aient toujours un petit sourire accroché aux lèvres. Cependant, la discussion reprit et ils élaborèrent leur plan de diversion, chose à laquelle Hermione se révéla très douée.
Lorsque le plan fut préparé minutieusement, prévu pour le lendemain, Hermione et Ron retournèrent dans leurs chambres respectives.
A l'aube, tous les quatre étaient réveillés. Mettant les derniers détails au point, ils descendirent l'escalier en élevant la voix. On aurait dit qu'ils étaient en désaccord. Ils commençaient à crier lorsque Mme Weasley sortit de la cuisine en demandant ce qu'il se passait.
Les jumeaux entrèrent dans la cuisine, et, à leur suite vinrent Hermione et Ron.
-COMMENT OSEZ VOUS ETRE DE LEUR AVIS APRES CE QUE HARRY A FAIT POUR VOUS ?! Hurla Hermione en direction des jumeaux, pointant les adultes présents du doigt.
N'importe quel spectateur auraient dit que la dispute était réelle tant les quatre étaient bons acteurs. Les regards furieux qu'ils se lançaient auraient fait trembler un mort.
-IL NOUS MET TOUS EN DANGER EN VENANT ICI ! T Y A PENSE A CA ? répliqua Fred en hurlant.
Ils ne faisaient absolument pas attention aux quelques membres de l'ordre présents dans la pièce. Lupin les regardaient d'un air interrogateur mais la mère des rouquins, elle, paraissait triste de la dispute qu'elle croyait réelle.
Après avoir encore hurlé quelques phrases, les jumeaux sortirent de la pièce en claquant bien la porte.
Le plan avait commencé. Alors que les deux jeunes hommes étaient sortis de la pièce, au lieu de remonter dans les étages, ils se cachèrent dans un coin, et, voyant que personne n'était dans les environs, prirent la porte de sortie et s'enfuirent dans la lumière naissante.
Hermione et Ron, eux, faisaient diversion, en s'attaquant cette fois aux adultes. Ceux-ci semblaient très étonnés de la violence de leurs paroles, à la fois furieuses, accusatrices et ironiques. Hermione lança le processus en s'attaquant à Lupin.
-Alors, c'est comme ça que tu traites le fils de ton meilleur ami et le filleul d'un autre ? Je croyais qu'étant loup-garou tu savais ce que c'était d'être exclu de la société ?
-Et toi m'man, est ce que ce n'était pas toi qui suppliait Dumbledore l'année passée pour que Harry puisse venir ?
Ni l'un ni l'autre ne faisait attention au mal que pouvait faire leurs phrases. Oui, Lupin savait ce que c'était que d'être exclu et il ne le souhaitait à personne. Oui, Molly avait voulu que Harry vienne mais était- ce un crime que de vouloir la sécurité de ses enfants ? Malgré tout ça, les deux adolescents continuaient, lançant des phrases blessantes et ironiques a tous. Ce que personne ne savait, c'était que les remarques étaient faites a l'avance, et que tout était chronométré à la seconde près.
^^^^^^^^^^
Au même moment, dans Little Whinging, deux adolescents apparurent d'un coup. Apres quelques instants, ils se faufilèrent près d'une haie, là où il y avait de l'ombre. Ils cherchaient les noms des rues ainsi que les numéros des maisons pour trouver la maison du survivant lorsqu'ils entendirent du bruit fort près d'eux. Ils se retournèrent d'un bond et se collèrent à une haie pour se cacher. C'est alors qu'un chat passa dans la rue. George s'apprêtait à éclater de rire, à cause du ridicule de la scène, lorsque Fred lui colla la main sur la bouche pour l'empêcher de faire du bruit. Quand le chat fut passé, il le relâcha.
-Au cas ou tu n'avais pas remarqué, lui dit-il, c'était McGonagall, le chat.
Devant l'air effaré de son jumeau, il eut un sourire.
-A mon avis, tu n'avais pas remarqué. On va devoir faire attention, dit-il d'un ton plus sérieux. Il doit y avoir pas mal d'espions de Dumbledore ici. On doit avancer lentement et précautionneusement. Et surtout, ne pas se faire remarquer !
L'adolescent acquiesça, puis ils se remirent en route tous les deux, attentifs aux moindres bruits. Alors qu'ils arrivaient dans la rue de chez Harry, une lumière les aveugla.
Au dessus de sa maison, un signe flottait dans l'air, éclairant les maisons des alentours.
Le soir venu, alors qu'Hermione et Ron étaient dans la chambre de cette dernière, les jumeaux, eux, mettaient au point une tentative de vengeance. On les entendait chuchoter et s'interrompre brutalement quand quelqu'un passait dans le couloir. Mais les passages étaient rares, car ils étaient au troisième étage de la vieille maison et tous les membres de l'ordre du phénix restaient au rez-de-chaussée, discutant des nouveaux éléments apportés à la résistance contre Voldemort et ses mangemorts.
A l'heure dite, Hermione et Ron sortirent en silence de leur chambre et montèrent les escaliers, en essayant d'éviter un maximum que le bois craque. Arrivés à l'étage, ils toquèrent légèrement trois petits coups rapides à la porte, puis entrèrent sans attendre de réponse.
Fred et George étaient assis sur le grand lit, et ils leur firent signe de s'installer à côté d'eux.
-Alors ?questionna Hermione. Vous avez un plan ?
-Bien sûr que oui ! Nous y avons réfléchi presque tout l'après-midi.
-Et ?
Fred lança un regard à George, qui fit un signe de tête et commença.
-D'abord, est-ce que vous avez bien fait ce qu'on vous avait demandé ?
-Oui, oui. Les adultes n'en ont presque pas parlé de la journée, mais on a réussi à pêcher quelques infos en écoutant aux portes. Nous n'avons pas été vus, ils ne se doutent de rien, répondit Ron. Première nouvelle : c'est Fletcher qui devait réceptionner le courrier, puis trier celui qui était de Harry et l'enlever. Mais il était encore dans une de ses combines quand cette lettre-ci est arrivée. La deuxième, c'est que il y a des tours de garde près de chez Harry toutes les demi-heure. Par contre on n'a pas su dire qui les faisaient demain. Il semblerait que ça change toutes les 3 heures. Ils ne font plus confiance à Fletcher après les événements de l'année dernière et puis la lettre d'aujourd'hui aussi.
Un sourire carnassier s'étira lentement sur les visages identiques des deux jumeaux. Devant les regards interrogatifs des deux autres, George expliqua.
-Pour Mondigus, plus besoin de se venger. Maman le fera à notre place à mon avis.
Tous à cet instant eurent la vision de Fletcher ratatiné devant la colère de Mme Weasley. Et pareil sourire que ceux des deux frères étirèrent la bouche de Ron et de sa meilleure amie.
-Et pour la suite ? Se reprit la seule fille de la pièce.
-La première chose a faire est la plus compliquée, reprit Fred. Après ça va être facile. Vous devez tous les deux faire diversion. Une GROSSE diversion car George et moi allons partir.
Devant l'air consterné des deux autres, il crut bon de préciser.
-On ne part pas vraiment. En fait, on doit sortir des barrières de protection qui sont installées autour d'ici. Lorsqu'on en sera sortis, on transplane. On va à Privet Drive. On va causer à Harry et tout lui expliquer.
-C'est un peu risqué non ? Intervint Hermione. Après tout, tout le monde va vite se rendre compte que vous êtes partis.
-Hermione ! On le fait pour Harry ! Tu ne te rends pas compte à quel point c'est sérieux !
La jeune fille se mordit les lèvres. Elle semblait hésiter, puis répondit finalement à l'accusation de son meilleur ami.
-Sisi, bien sûr. Elle reprit contenance et son visage afficha a nouveau la détermination qui l'habitait. Quand est-ce qu'on commence ?
-Je retrouve l'Hermione que j'aime là !
Fred et George eurent un sourire dissimulé. Ron sembla émerger de sa rêverie.
-C'est.c'est pas ça que je voulais dire.enfin si mais euh. c'est pas ce que vous croyez. Oh et arrêtez de sourire vous deux !
-Nous sourire ? Mais où est ce que tu vas imaginer ça toi ?!
-Bon, déclara Hermione, un brin rouge. On continue, oui ou non ?
Tous reprirent un visage impassible, bien que les deux frères semblables aient toujours un petit sourire accroché aux lèvres. Cependant, la discussion reprit et ils élaborèrent leur plan de diversion, chose à laquelle Hermione se révéla très douée.
Lorsque le plan fut préparé minutieusement, prévu pour le lendemain, Hermione et Ron retournèrent dans leurs chambres respectives.
A l'aube, tous les quatre étaient réveillés. Mettant les derniers détails au point, ils descendirent l'escalier en élevant la voix. On aurait dit qu'ils étaient en désaccord. Ils commençaient à crier lorsque Mme Weasley sortit de la cuisine en demandant ce qu'il se passait.
Les jumeaux entrèrent dans la cuisine, et, à leur suite vinrent Hermione et Ron.
-COMMENT OSEZ VOUS ETRE DE LEUR AVIS APRES CE QUE HARRY A FAIT POUR VOUS ?! Hurla Hermione en direction des jumeaux, pointant les adultes présents du doigt.
N'importe quel spectateur auraient dit que la dispute était réelle tant les quatre étaient bons acteurs. Les regards furieux qu'ils se lançaient auraient fait trembler un mort.
-IL NOUS MET TOUS EN DANGER EN VENANT ICI ! T Y A PENSE A CA ? répliqua Fred en hurlant.
Ils ne faisaient absolument pas attention aux quelques membres de l'ordre présents dans la pièce. Lupin les regardaient d'un air interrogateur mais la mère des rouquins, elle, paraissait triste de la dispute qu'elle croyait réelle.
Après avoir encore hurlé quelques phrases, les jumeaux sortirent de la pièce en claquant bien la porte.
Le plan avait commencé. Alors que les deux jeunes hommes étaient sortis de la pièce, au lieu de remonter dans les étages, ils se cachèrent dans un coin, et, voyant que personne n'était dans les environs, prirent la porte de sortie et s'enfuirent dans la lumière naissante.
Hermione et Ron, eux, faisaient diversion, en s'attaquant cette fois aux adultes. Ceux-ci semblaient très étonnés de la violence de leurs paroles, à la fois furieuses, accusatrices et ironiques. Hermione lança le processus en s'attaquant à Lupin.
-Alors, c'est comme ça que tu traites le fils de ton meilleur ami et le filleul d'un autre ? Je croyais qu'étant loup-garou tu savais ce que c'était d'être exclu de la société ?
-Et toi m'man, est ce que ce n'était pas toi qui suppliait Dumbledore l'année passée pour que Harry puisse venir ?
Ni l'un ni l'autre ne faisait attention au mal que pouvait faire leurs phrases. Oui, Lupin savait ce que c'était que d'être exclu et il ne le souhaitait à personne. Oui, Molly avait voulu que Harry vienne mais était- ce un crime que de vouloir la sécurité de ses enfants ? Malgré tout ça, les deux adolescents continuaient, lançant des phrases blessantes et ironiques a tous. Ce que personne ne savait, c'était que les remarques étaient faites a l'avance, et que tout était chronométré à la seconde près.
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Au même moment, dans Little Whinging, deux adolescents apparurent d'un coup. Apres quelques instants, ils se faufilèrent près d'une haie, là où il y avait de l'ombre. Ils cherchaient les noms des rues ainsi que les numéros des maisons pour trouver la maison du survivant lorsqu'ils entendirent du bruit fort près d'eux. Ils se retournèrent d'un bond et se collèrent à une haie pour se cacher. C'est alors qu'un chat passa dans la rue. George s'apprêtait à éclater de rire, à cause du ridicule de la scène, lorsque Fred lui colla la main sur la bouche pour l'empêcher de faire du bruit. Quand le chat fut passé, il le relâcha.
-Au cas ou tu n'avais pas remarqué, lui dit-il, c'était McGonagall, le chat.
Devant l'air effaré de son jumeau, il eut un sourire.
-A mon avis, tu n'avais pas remarqué. On va devoir faire attention, dit-il d'un ton plus sérieux. Il doit y avoir pas mal d'espions de Dumbledore ici. On doit avancer lentement et précautionneusement. Et surtout, ne pas se faire remarquer !
L'adolescent acquiesça, puis ils se remirent en route tous les deux, attentifs aux moindres bruits. Alors qu'ils arrivaient dans la rue de chez Harry, une lumière les aveugla.
Au dessus de sa maison, un signe flottait dans l'air, éclairant les maisons des alentours.
