Chapitre 8 : festivités.

La ruelle était très sombre, c'est pourquoi personne n'aurait pu voir l'ombre se déplaçant lentement en longeant les murs. Un cri déchira soudainement le silence, mais il fut interrompu brutalement.

-Chut c'est moi !

Harry retira la main qu'il avait placée devant la bouche de la jeune fille, lui servant de bâillon. Elle se retourna et poussa un soupir de soulagement.

-Harry, la prochaine fois, préviens moi avant ! J'ai frôlé la crise cardiaque, ajouta-t-elle, faussement horrifiée tout en portant la main à sa poitrine.

Elle sourit au jeune homme, dont les lèvres s'étirèrent à leur tour. Elle avait le don de toujours détendre l'atmosphère. Mais là, c'était sérieux et il ne fallait rien oublier.

-Lumos !

Un jet de lumière inonda soudain la ruelle, éblouissant quelque peu les deux adolescents dont les yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Ambre -car c'était elle- regarda la montre qu'elle portait à son poignet, et fit un signe de tête à Harry, qui éteignit sa baguette exactement deux secondes après. Ils semblaient attendre quelque chose. Soudain, on entendit des cris un peu plus loin, après la ruelle dans laquelle les deux personnes se trouvaient. Et on vit apparaître un signe dans le ciel -comme on s'en doute- un grand chien noir. A l'instant où le signe eu dépassé le toits des maisons les plus proches, le survivant rabattit une capuche sur son visage puis se mit à courir, suivi de sa compagne de route qui, elle aussi, avait caché son visage. Ils coururent tout le long de la rue, puis débouchèrent sur le chemin de Traverse, parmi les gens qui courraient et criaient.

-Ambre, murmura le jeune homme, n'oublie pas. On ne s'attaque qu'aux aurors et on ne fait que les stupéfixiés. Surtout ne les blesse pas.

-C'est compris. On fait comme on a dit. Et, continua-t-elle, fais attention a toi d'accord ?

Et avant qu'il n'ait pu répondre, elle s'était approchée de lui et avait posé ses lèvres sur les siennes. Elle s'enfuit ensuite en courant, longeant les murs, pour foncer vers l'autre côté du chemin de Traverse.

Harry fixa l'endroit vers lequel la jeune fille s'était dirigée, attendant qu'elle suive le plan. Lorsqu'il vit les petites étincelles rouges et blanches, il rassura sa prise sur sa baguette, puis s'élança au beau milieu du chemin, pensant que Ambre faisait de même de son côté. Arrivés l'un en face de l'autre, ils firent un quart de tour a gauche chacun, et commencèrent les sorts de stupéfixions.

Beaucoup d'aurors furent stupéfixiés, et ceux qui tentaient de résister lançaient des sorts qui se brisaient sur un mur de protection qui entouraient les adolescents et avant qu'ils aient pu réagir, ils étaient stupéfixiés à leurs tours.

L'attaque dura bien un quart d'heure, durant lequel tous les aurors furent arrêtés, les uns après les autres. Le chemin de Traverse était à présent désert, seuls étaient encore présent les deux adolescent, ainsi que la pile d'aurors.

-Ambre, tu as pris ce que je t'avais demandé ?

-Bien sûr. Tiens.

Elle lui tendit un parchemin ainsi qu'une plume. Ensuite, elle courba le dos pour qu'il ait une surface de contact lui permettant d'écrire.

Cher Dumbledore,

Comme vous le voyiez, j'ai attaqué le chemin de Traverse. Attaque qui porta ses fruits puisque les aurors présent ont tous été mis hors d'été de nuire.

Je ne vous crois pas idiots, vous savez que je n'opère plus seul. En effet, je me suis trouvé un allié efficace dans la lutte contre Voldemort, ainsi que dans la guerre contre la stupidité dont les sorciers font preuves depuis l'année dernière, vous compris.

Je vous avais prévenus de cette attaque, et la voilà à présent faite. Je vous renvois donc les sorciers qui étaient censés me contrer. Aucun mal ne leur a été fait.

Comme je vous l'ai dit lors de ma précédente lettre, ma cible prochaine est le ministère de la magie.

En espérant que vous parviendrez plus à vous défendre,

Harry.

Lorsqu'il eut finit le message, il l'attacha bien en vue sur l'auror le plus haut de la pile, puis jeta un sort au tout. Immédiatement, tout disparut. Enfin, il laissa sa marque au milieu du chemin.

Harry sentit une main se poser sur son épaule. Il se retourna et découvrit une Ambre souriante.

-Bien joué. C'était remarquable.

-Remarquable de même de ton côté ma chère, lui lança-t-il courtoisement. Bon, allons y avant que le ministère ne débarque. Et puis, ajouta-t-il avec un sourire cynique, nous devons préparer l'attaque suivante.

Il prit la main d'Ambre dans la sienne, et ils disparurent à leurs tours.

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Lorsque Dumbledore regarda par la fenêtre de son bureau, il vit brusquement un monceau de personnes apparaître dans le parc de l'école. Il sortit rapidement de son bureau, descendit les escaliers et s'élança dehors. Lorsqu'il fut arrivé, il remarqua le papier blanc qui ornait le dessus du tas. Il le prit et y jeta un regard. Quand il l'eut lu, il poussa un soupir et leva les yeux au ciel.

-Que dieu nous vienne en aide, lorsque ce gamin a une idée en aide il ne la lâche pas ! Enervatum !

Les aurors se réveillèrent les uns après les autres. Kingsley Shacklebolt, qui en faisait partie, expliqua au vieil homme ce qui s'était passé durant l'attaque, n'oubliant aucun détail. Les deux ombres, habillées dans des capes bleues nuits qui allaient presque jusque par terre, portant un capuchon attachés aux capes et qui couvraient leurs visages, les mettant dans l'ombre mais qui ne semblaient pas avoir des problèmes pour voir, protégés tous les deux par un bouclier qui semblait inépuisable et solide comme le roc et, ce qui semblait le plus étrange, l'usage exclusif de stupéfix.

-Vous pensez que ce sont des serviteurs de Vous-Savez-Qui Dumbledore ?

-Non, répondit le directeur d'un ton catégorique, ils n'en sont pas.

-Vous savez qui c'est ? Demanda d'un ton surpris l'auror.

-Je le sais, ou plutôt je pense le savoir.

Dumbledore resta longtemps silencieux après cette phrase. Oui, il pensait connaître Harry, mais se trompait-il ? Le jeune garçon avait-il tellement changé ? Pourtant il n'avait blessé personne et ne s'était attaqué aux personnes du ministère, et même plus précisément aux aurors. Ce qu'il cherchait n'était donc pas d'attaquer réellement, mais de donner une leçon aux gens. Etait-ce possible ? Allait-il revenir ?

« Non, pas avant d'avoir fini sa vengeance, mais jusque quand durera-t-elle ? » se demanda le directeur, amer.

Il rentra lentement aux château, perdu dans ses pensées. Arrivé là-bas, il s'enferma dans son bureau. Les autres professeur, ayant eu vent de l'affaire, ne vinrent pas le déranger de la journée.

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Cécilia était une jeune fille de 16 ans depuis peu, qui se trouvait dans sa chambre lorsqu'une chouette entra par la fenêtre grande ouverte. C'était une chouette que la jeune fille ne connaissait pas. Elle enleva le parchemin attaché à la patte de l'oiseau, le déroula, puis le parcourut attentivement, fronçant les sourcils.

Elle prit sa plume, retourna le parchemin et écrivit sa réponse au dos, puis rattacha le message à l'animal qui s'envola par la fenêtre, sans prendre le temps de ses reposer.

Cécilia s'appuya à la fenêtre pour savourer le petit vent rafraîchissant qui était présent en cette fin de journée. Le message la laissait légèrement perplexe quant à la façon d'y réagir. Finalement, elle opta pour le plus simple, l'indifférence. Après tout, comme disait elle ne savait plus qui, il faut laisser le temps s'écouler et vivre chaque moment présent sans attendre le lendemain.

La jeune fille referma la fenêtre et sortit de sa chambre. Elle descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine pour trouver quelque chose à manger en attendant que les événements s'enchaînent.

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-Tu crois qu'il a reçu notre message Ron ?

-Je ne sais pas 'Mione. Il ne nous a pas envoyé de réponse mais ça ne veut rien dire. Après tout on ne lui posait pas de questions, peut-être qu'il va juste faire ce qu'on lui a demandé.

Ron et Hermione descendirent l'escalier et entrèrent dans la cuisine. Une semaine s'était écoulée depuis qu'Harry s'était enfui de chez son oncle et sa tante, et quelques jours depuis que leur message avait été envoyé.

Mais sur la table les attendaient une nouvelle qui n'était pas des plus rassurantes.

Attaque du chemin de Traverse.

Hier, en fin d'après-midi, alors que le chemin de Traverse était noir de monde, deux personnes se sont attaquées aux aurors présents. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu croire, ce n'était pas des mangemorts, et tout ce que ces deux inconnus on fait a été de stupéfixier tous les représentants de l'ordre. Après l'attaque, réussie avec succès par ce qu'on en croit, les deux personnes ont disparus, laissant comme seule trace une étrange marque, représentant un chien noir aux yeux rouges.

En espérant que le ministère puisse nous éclaircir sur ce sujet et que les coupables seront rapidement retrouvés, nous vous tenons au courant.

En dessous de l'article se trouvait une photo noire et blanche qui représentait la marque, flottant dans les airs. Hermione frissonna. Cet article ainsi que la photo lui rappelait trop celui qui avait été fait après la coupe du monde, à peu près semblable à celui-ci mais à propos des mangemorts.

Heureusement que personne en dehors d'eux -et de Dumbledore sans aucun doute- n'était au courant que c'était Harry, leur héros, qui était derrière tout ça. Le mouvement de panique qui suivrait serait important. Mais Hermione savait bien qu'un jour l'information serait divulguée, elle espérait juste que Harry aurait cessé d'ici là.

-Hermione, ça va ? Tu n'as pas l'air très bien.

-Oui, ça va Ron. J'espère juste que tout ceci sera bientôt fini.

-Oui, soupira-t-il, je l'espère aussi.

Les jumeaux descendirent eux aussi, et, après avoir lu l'article, en parlèrent un peu avec les deux amis. Mais ils s'interrompirent brutalement lorsque Tonks et Lupin entrèrent.

Les rapports entre la métamorphomage, le loup garou et les quatre adolescents étaient très tendus depuis la fuite d'Harry. Les adultes croyaient la dispute entre les quatre était passée, mais ne savaient toujours pas que celle-ci avait été fausse. Les adolescents, eux, en voulaient toujours aux adultes de ne pas avoir réagi à la menace de Harry et de vouloir l'empêcher de rejoindre Poudlard.

L'arrivée des deux adultes jeta un froid dans la pièce. Les quatre amis leur envoyaient souvent des regards noirs, lourds de sens. N'en pouvant plus, Hermione, pourtant quelqu'un qui savait contrôler ses nerfs, lança la première phrase.

-Alors, on s'en mord les doigts de ne pas avoir réagi, hein ? On aurait préféré avoir toujours le survivant à nos côtés que contre nous n'est-ce pas ?

Son ton était sarcastique, et ce fut comme un signal. La dispute éclata, plus du côté des adolescents que des adultes qui, eux, subissaient sans réagir.

-C'est vrai que maintenant on se dit qu'on aurait du nous écouter, renchérit Ron.

-C'est clair que contre Voldemort d'un côté et Harry de l'autre on est mal barrés, ajouta Fred.

Depuis l'année précédente, le groupe prononçait le nom de Voldemort sans frémir. Hermione avait été la première, lorsque le groupe de défense contre les forces du mal avait été créé, puis les autres avaient suivi durant les vacances.

-Ecoutez, on. commença le loup-garou.

-Pas d'excuses stupides, siffla Hermione, hors d'elle. Nous n'en avons que faire. Et ce n'est pas à nous de les faire si besoin est.

-Nous le savons mais c'était mieux pour tous qu'il ne vienne pas ici !lança bravement Tonks.

-Oui bien sûr c'est mieux, la preuve, dit sarcastiquement George, le survivant est en vadrouille et attaque tous les aurors qu'il voit.

-Et c'est sûr également que c'est mieux de le priver de venir à Poudlard, commenta Ron. Ainsi il ne fera de tords a personne.

-Nous ne voulions pas le priver de l'enseignement ! s'écria Remus, d'un ton las. Nous voulions juste qu'il. suive les cours seul.

-C'est vrai, c'est beaucoup mieux, l'enfermer dans un bâtiment d'où il ne peut pas sortir. Tu ne trouves pas Hermione ?

-Si bien sûr c'est parfait ainsi.

Les yeux de celle-ci brillaient de fureur, expression semblable à celle des trois autres. Les deux adultes semblaient à la fois confus et gênés. Ils étaient en tord, et ils le savaient.

A ce moment, Molly Weasley entra. Voyant le spectacle qui se déroulait dans la pièce, elle avança un peu. Hermione tremblait de fureur à présent et les deux adultes semblaient ne pas savoir comment réagir. Molly s'avança et posa une main sur l'épaule de la jeune fille qui se tourna en un coup, projetant la main de la femme en l'air.

-Ne me touchez pas ! Siffla-t-elle. Je ne vous appartiens pas et vous n'avez.

Elle s'interrompit et pâlit. Son visage rouge de colère devint soudainement d'un blanc nacré. Alors que tous se demandaient ce qui se passait, ils entendirent une voix glacée dire :

-Ça va ? Vous vous êtes calmés ou je dois jeter un sort pour que tout redevienne normal ?

Reviews:

Phantme: merci du conseil, je n'avais pas remarqué!!! En tout cas maintenant c'est fait! Encore merci et donne moi ton avis sur la suite!!!

Phoebe Skywalker: eh oui!, Harry est devenu mystérieux et en colère. a voir par la suite!!! Il se défend bien, tu verras. continue de me donner ton avis!!

LeDjiNn: non c'est vrai que je n'en ai aps vu bcp non plus. merci pour te review continue de me donner ton avis.

Kyzara: merci bcp!!!