Chapitre 9 : Froideur et colère.
Ron et les jumeaux devinrent livides eux aussi mais on pouvait voir des sourires s'étirer sur leurs visages, surtout sur celui de Ron. Lorsque Molly se tourna à son tour pour voir le nouveau venu, elle poussa un petit cri.
-Oh mon dieu ! Harry !
Alors qu'elle se précipitait vers lui pour le prendre dans ses bras, il leva sa baguette pour l'empêcher de continuer.
-Ne me faites pas votre numéro de cirque, faites comme si j'étais toujours chez les Dursley puisque c'est là que vous vouliez me laissez si je ne m'abuse.
En disant ça, il avait regardé à la fois Tonks, Lupin et la mère des rouquins. Bizarrement, depuis son entrée, il n'avait pas regardé une seule fois les quatre adolescents présents. Les trois adultes, très gênés, baissèrent la tête. On aurait dit que pendant les trois semaines et demie depuis la dernière fois qu'ils avaient vus Harry, celui-ci avait grandi et s'était musclé. Son regard avant très expressif était à cet instant glacial et sa voix d'une froideur sans pareille, à vous glacer le sang.
Harry, après avoir incommodés quelque peu les adultes, se tourna vers les quatre adolescents qui s'étaient rassemblés et attendaient, nerveux, que le jeune homme les regarde.
-En fait, j'étais venu parler à Ron et Hermione, ainsi qu'aux jumeaux s'ils le veulent.
-Un peu qu'on le veut mon pote ! s'exclama Fred, indigné, mais le sourire aux lèvres.
Un bref instant, on pu voir un sourire se dessiner sur les lèvres du survivant mais deux secondes plus tard il avait disparu et le jeune homme affichait de nouveau son masque froid.
Il sortit alors de la pièce sous les regards perplexes des adultes, suivi par ses quatre amis. Arrivés à l'étage, Harry se dirigea vers son ancienne chambre, qui était toujours celle de Ron. Il y entra et se positionna près de la porte. Lorsqu'ils furent tous entrés, il murmura quelque chose tout en faisant un mouvement de sa baguette, interdisant ainsi toute personne de rentrer, même avec un sort. Il positionna ensuite des sorts de silence dans la pièce et se tourna enfin vers les quatre personnes. Immédiatement, tout comme l'année dernière, Hermione se précipita sur lui et le serra dans ses bras, mais cette fois, au lieu de repousser l'adolescente tout comme il l'avait fait avec Molly Weasley, il la serra dans ses bras en riant.
-Heureux de te revoir Hermione. Déclara-t-il après l'avoir lâchée.
Puis il se tourna vers Ron et l'étreignit comme son frère. Celui-ci, d'abord un peu surpris, lui rendit son étreinte. Il n'était jamais arrivé à Harry d'être très expressif, il préférait tout garder pour lui.
-J'ai adoré ta lettre mon frère ! On peut dire que si j'hésitais a vous revoir, elle m'a complètement persuadé qu'il fallait que je le fasse, rien que pour t'en féliciter !
Ron sembla rayonner de plaisir à la remarque de son meilleur ami et son sourire déjà grand atteignit des sommets. Après que Harry ait étreint les jumeaux, il se plaça devant eux et les regarda d'un air critique.
-Vous avez changé, mes amis.
-Toi aussi ! C'est à peine si je t'ai reconnu tout à l'heure ! Tu parait tellement grand, musclé.
Hermione fit voyager ses yeux sur le corps de son ami, qui ne semblait pourtant pas en ressentir de la gêne. Ron, par contre, semblait lutter contre la jalousie qui l'envahissait. Harry rit intérieurement. Si, après cela, Ron disait ne pas être amoureux de la jeune fille, c'était qu'il était un gros menteur !
-Mes amis, j'ai une question à vous poser. Dit-il en sortant de la poche de la cape qu'il portait un morceau de parchemin qui s'avéra être la lettre que Ron lui avait envoyé. Vous m'avez bien expliqué pourquoi vous n'aviez pas su me répondre, pourquoi vous n'aviez pas répondu non plus à la dernière lettre et vous avez bien expliquez ce que vous aviez fait après. Mais il y a deux choses que je cherche toujours à élucider. La première, je cite : Nous avions un pan pour te sortir de là, mais tu étais déjà parti. Ne t'inquiète pas, les adultes vont payer, surtout lorsqu'on voit Hermione comme maintenant.
Harry releva les yeux et les tourna vers Hermione, qui semblait quelque peu mal à l'aise. Ron, lui, éclata de rire et expliqua le plan qu'ils avaient mis avec les jumeaux pour qu'ils aillent lui parler, mais qui n'avais pas pu être réalisé, la fausse dispute ainsi que celle contre les adultes.
-Tu aurais du la voir, Harry, dit-il en pointant Hermione. C'était effrayant ! C'est une Hermione que j'avais jamais vue auparavant Elle était entrain de sortir de ces phrases ! Tu aurais du voir les adultes se ratatiner face à elle c'était hi-la-rant !
Harry sourit. Il aurait quand même bien voulu être là mais il se doutait qu'il aurait encore l'occasion de voir sa meilleure amie en colère. Il reprit donc sa lecture de la lettre pour trouver le second passage qui l'avait interloquée.
-Il y a aussi ceci, et c'est pourquoi je suis là. Harry, peux-tu venir au square Grimmaud ? Nous devons te parler et également te faire une proposition que j'espère que tu ne refuseras pas. Viens le plus rapidement possible. Désolé de ne pas être venu plus tôt, mais j'étais fort.occupé.
-Le chemin de Traverse, murmura Hermione.
-Oui, tout juste. Si tu comptes me faire la morale Hermione.
-Non, pas du tout. C'est justement une des raisons pour laquelle tu es ici, bien qu'au moment de l'écrire ce n'était pas encore fait. Nous étions par contre au courant de tes projets.
-Mais, comment ? demanda le jeune homme perplexe.
-Dumbledore. Harry fit la grimace mais la jeune fille continua. J'ai entendu une conversation entre Tonks et Lupin il y quelques jours à propos de la lettre que tu avais envoyé a notre cher directeur.
Harry soupira. Lui n'appréciait plus la directeur, c'est vrai. Mais pourquoi fallait-il que le directeur porte la hargne de ses amis en plus ?
Il reporta son attention sur son amie.
-Alors voilà, en gros, ce qui va se passer. D'abord je dois te dire quelque chose que tu ne vas pas apprécié, dit-elle précipitamment, craignant sans doute que Harry pique une colère pareille à celle de l'année précédente. Mais elle continua bravement. Disons que j'ai découvert par hasard que Dumbledore ne comptait. hésita-t-elle, ne comptait pas te faire rejoindre Poudlard.
Harry entendit la dernière partie de la phrase avec surprise et colère. Sans s'en rendre compte, il se laissa aller à libérer un peu de sa magie. Les lampes clignotèrent, et certaines éclatèrent. Le plancher vibrait et tous les meubles tremblaient. La pièce fut un instant dans le noir, puis une lumière blanche et aveuglante éclata.
Les quatre amis regardèrent Harry dont les yeux se plissaient sous le coup de la colère et de la concentration. A l'étage inférieur, les lumières vacillaient et les adultes regardaient avec appréhension les murs trembler.
Lorsque Harry fut calmé, contre toute attente, il éclata de rire.
-Si c'est ce que monsieur désire, je le satisferai, dit-il en s'inclinant.
-Harry, tu ne veux quand même pas dire que tu ne vas pas revenir ! Si ?
-Hahaha ne t'inquiète pas Hermione ! Tu devras encore me supporter cette année, j'arriverai juste, disons, avec une petite surprise et un peu plus tard que d'habitude. Répondit-il avec un sourire.
Hermione fronça les sourcils, mais ne posa plus de questions. Ron et les jumeaux, eux, étaient toujours un peu étonnés de la prestation de Harry.
-Eh vous trois faites pas cette tête là ! Vous avez jamais vu quelqu'un perdre quelque peu le contrôle ? Bon Hermy avec tout ça tu m'as pas expliqué votre proposition, je vous rappelle.
-Juste, je t'accorde le point, mec, déclara Fred, le sourire aux lèvres à présent.
-Pour en revenir à cette proposition, en fait c'est plutôt une demande. On voudrait, dit-elle en montrant les quatre personne en dehors de Harry, t'aider contre ses imbéciles du ministère. Déclara-t-elle, un sourire légèrement sadique au visage.
Il fallut quelques minutes à Harry pour comprendre le sens de ses mots.
-Quoi ? Vous voulez dire, vous battre avec moi ? Balbutia-t-il.
-Décidément t'es lent pour comprendre aujourd'hui ! Se moqua quelque peu Ron.
-Oui Harry c'est exactement ça.
Harry resta songeur. Les accepter ? Pourquoi pas après tout, Hermione et Ron avait déjà démontré qu'ils savaient aller au devant du danger.
-Ecoutez, j'en parle à Ambre et je vous tiens au courant, je n'ai plus beaucoup de temps maintenant, je dois y aller.
-Qui est Ambre ?
Pour la première fois depuis longtemps, Harry eut un sourire franc et une bouffée de chaleur l'envahi au nom de la jeune fille. Les autres semblèrent s'en rendre compte et affichaient des regards perplexes.
-Trop long à expliquer, je le ferai à notre prochaine rencontre. Descendons à présent, je dois encore parler à Lupin, lui dire quelques mots, lança-t- il, sarcastique.
Les quatre allèrent donc à l'étage inférieur et pénétrèrent dans la cuisine. Harry avait recomposé son masque glacial, et avait raison de le faire. Se trouvaient dans la cuisine plusieurs personnes qu'il ne souhaitait pas particulièrement voir.
-Professeur Dumbledore, lança-t-il d'un ton glacial en se tournant vers lui, professeur McGonagall, et j'ai même droit à Maugrey Fol-?il, mais quel honneur ! Ajouta-t-il de façon cynique. Vous êtes venus m'arrêter ? Vous n'avez pas aimé mon petit spectacle au chemin de Traverse ?
-Bonjour Harry, répondit poliment (lui !) Dumbledore. Non nous voulions te parler, c'est tout.
-C'est stupide, professeur, mais je suis moi-même attendu. Nous nous reverrons au ministère, et je vais même vous dire quel jour ! Il ne faudrait pas que l'on se rate n'est ce pas ? Disons. Mercredi ça vous va ? De toute façon pas besoin de votre avis. Je vous laisse, dit-il en regardant sa montre, je dois y aller.
A cet instant précis, une personne portant une longue cape prolongée jusqu'à un capuchon qui lui couvrait le visage apparu dans la pièce. Harry lui empoigna la main et eut le temps d'entendre Dumbledore crier « Rattrapez les ! » Avant de disparaître.
^^^^^^^^^^
Cécilia patientait, assise à une table du pub « La tête du Sanglier ». Elle semblait attendre quelqu'un, et jetait des coups d'?il fréquents à sa montre. La jeune fille avait de longs cheveux noirs, attachés en queue de cheval, et les yeux bleu nuit.
La porte d'entrée s'ouvrit brusquement et deux personnes entrèrent. Elles se dirigèrent immédiatement vers la jeune fille et enlevèrent leurs capuchons, dévoilant un adolescent assez musclé, aux yeux noirs en bataille et aux yeux vert émeraude, ainsi qu'une jeune fille aux cheveux blonds cascadant sur ses épaules, et aux yeux incroyablement foncés.
Ils s'assirent à la même table que Cécilia, et se présentèrent, ou plutôt, Harry les présenta.
-Bonjour, je suis Harry, c'est moi qui t'ai écrit la lettre. Et voici Ambre qui m'accompagne. As-tu réfléchis à ma proposition ?
-Oui, mais je ne peux pas m'empêcher de me poser des questions. Comment tu as su pour.
-Ta particularité ? Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça, mais à Ambre. Elle a le don de vision.
-Oh, dit Cécilia d'un ton surpris, je comprends maintenant.
Harry la dévisagea un instant. C'était exactement la personne qui lui fallait. Il espérait secrètement qu'elle accepte son marché et lui posa la question.
-Oui, j'accepte. Mais à une condition.
-Oui ? Laquelle ? demanda Harry, légèrement inquiet.
-Je veux commencer dès maintenant, précisa Cécilia, avec un regard rieur et un sourire étiré.
^^^^^^^^^^
Quelques heures plus tard, Harry, Ambre et Cécilia entrèrent dans un appartement de Londres. Ceux-ci s'installèrent sur leurs lits respectifs, placés pourtant dans la même pièce. Ensuite vinrent les préparations.
-Harry, il faut penser à acheter les capes, et à faire les écussons peut- être, tu crois pas ?
-Ouais. Faudrait aussi penser à étudier de plus près les pans du ministère. Il nous reste seulement deux jours.
-Dites, vous pourriez m'expliquez un peu plus ce qu'il va se passer et ce qu'il s'est passé ?
-Bien sur Cécilia. Dit le survivant
-Installe-toi, c'est long, renchérit Ambre.
Et de nouveau, ils passèrent une partie de la nuit à discuter de leurs projets.
^^^^^^^^^^
Au petit matin, Cécilia savait tout ce que savait Ambre. Tous les trois s'entendaient admirablement bien, ce qui était normal, puisque tout avait été prévu par Ambre et Harry avant la venue de Cécilia.
Ambre était réveillée depuis plusieurs heures lorsque Harry s'éveilla enfin. Cécilia, elle, dormait toujours, épuisée par la longue discussion, chose dont elle n'avait pas l'habitude.
Harry s'approcha d'Ambre par derrière, et lui entoura le ventre de ses bras, la faisant sursauter.
-Harry ! Je t'ai dit d'arrêter les coups du style ! Tu me fais chaque fois une peur bleue !
Elle se retourna mais ne retira pas les bras d'Harry. Il rit et passa ses mains sur le dos de la jeune fille qui se mit à rire.
-Arrête ! Allez ça chatouille ! disait-elle en bougeant.
Harry continuait de rire mais soudain il s'arrêta. Il appuya son front contre celui d'Ambre en inclinant un peu la tête car celle-ci était plus petite que lui, et accrocha son regard au sien. La jeune fille le regarda longuement, comme pour explorer son âme.
Harry approcha lentement ses lèvres de celle de la jeune fille et ils fermèrent les yeux lorsque.
-Je vous dérange peut-être ? demanda Cécilia, hilare.
Les deux personnes se séparèrent, gênées. Harry ne savait pourquoi il avait agi ainsi. Lui qui avait toujours été d'une extrême timidité avec Cho était confiant et sûr de lui avec Ambre.
-Je crois que j'aurais du demander d'avoir une chambre séparée en plus dans le contrat, soupira Cécilia, ce qui fit sourire les deux autres.
-Alors les filles, prêtes pour une journée de folie ?
Et tous trois éclatèrent de rire, puis sortirent de la pièce.
Réponse aux reviews:
LeDjiNn: merci beaucoup, c'est très gentil de ta part. continue de me reviewer!
Lisia: Merci beaucoup et a tantôt ou demain pour la suite!
Phoebe Skywalker: oui, il en a de très bon. C qui ton perso préféré? Oui ils sont stupides, c'est fait exprès c important pour la suite ;)
Kyzara: oui, parfois exagérées c'est vrai. Continue de me reviewer!!!
Ron et les jumeaux devinrent livides eux aussi mais on pouvait voir des sourires s'étirer sur leurs visages, surtout sur celui de Ron. Lorsque Molly se tourna à son tour pour voir le nouveau venu, elle poussa un petit cri.
-Oh mon dieu ! Harry !
Alors qu'elle se précipitait vers lui pour le prendre dans ses bras, il leva sa baguette pour l'empêcher de continuer.
-Ne me faites pas votre numéro de cirque, faites comme si j'étais toujours chez les Dursley puisque c'est là que vous vouliez me laissez si je ne m'abuse.
En disant ça, il avait regardé à la fois Tonks, Lupin et la mère des rouquins. Bizarrement, depuis son entrée, il n'avait pas regardé une seule fois les quatre adolescents présents. Les trois adultes, très gênés, baissèrent la tête. On aurait dit que pendant les trois semaines et demie depuis la dernière fois qu'ils avaient vus Harry, celui-ci avait grandi et s'était musclé. Son regard avant très expressif était à cet instant glacial et sa voix d'une froideur sans pareille, à vous glacer le sang.
Harry, après avoir incommodés quelque peu les adultes, se tourna vers les quatre adolescents qui s'étaient rassemblés et attendaient, nerveux, que le jeune homme les regarde.
-En fait, j'étais venu parler à Ron et Hermione, ainsi qu'aux jumeaux s'ils le veulent.
-Un peu qu'on le veut mon pote ! s'exclama Fred, indigné, mais le sourire aux lèvres.
Un bref instant, on pu voir un sourire se dessiner sur les lèvres du survivant mais deux secondes plus tard il avait disparu et le jeune homme affichait de nouveau son masque froid.
Il sortit alors de la pièce sous les regards perplexes des adultes, suivi par ses quatre amis. Arrivés à l'étage, Harry se dirigea vers son ancienne chambre, qui était toujours celle de Ron. Il y entra et se positionna près de la porte. Lorsqu'ils furent tous entrés, il murmura quelque chose tout en faisant un mouvement de sa baguette, interdisant ainsi toute personne de rentrer, même avec un sort. Il positionna ensuite des sorts de silence dans la pièce et se tourna enfin vers les quatre personnes. Immédiatement, tout comme l'année dernière, Hermione se précipita sur lui et le serra dans ses bras, mais cette fois, au lieu de repousser l'adolescente tout comme il l'avait fait avec Molly Weasley, il la serra dans ses bras en riant.
-Heureux de te revoir Hermione. Déclara-t-il après l'avoir lâchée.
Puis il se tourna vers Ron et l'étreignit comme son frère. Celui-ci, d'abord un peu surpris, lui rendit son étreinte. Il n'était jamais arrivé à Harry d'être très expressif, il préférait tout garder pour lui.
-J'ai adoré ta lettre mon frère ! On peut dire que si j'hésitais a vous revoir, elle m'a complètement persuadé qu'il fallait que je le fasse, rien que pour t'en féliciter !
Ron sembla rayonner de plaisir à la remarque de son meilleur ami et son sourire déjà grand atteignit des sommets. Après que Harry ait étreint les jumeaux, il se plaça devant eux et les regarda d'un air critique.
-Vous avez changé, mes amis.
-Toi aussi ! C'est à peine si je t'ai reconnu tout à l'heure ! Tu parait tellement grand, musclé.
Hermione fit voyager ses yeux sur le corps de son ami, qui ne semblait pourtant pas en ressentir de la gêne. Ron, par contre, semblait lutter contre la jalousie qui l'envahissait. Harry rit intérieurement. Si, après cela, Ron disait ne pas être amoureux de la jeune fille, c'était qu'il était un gros menteur !
-Mes amis, j'ai une question à vous poser. Dit-il en sortant de la poche de la cape qu'il portait un morceau de parchemin qui s'avéra être la lettre que Ron lui avait envoyé. Vous m'avez bien expliqué pourquoi vous n'aviez pas su me répondre, pourquoi vous n'aviez pas répondu non plus à la dernière lettre et vous avez bien expliquez ce que vous aviez fait après. Mais il y a deux choses que je cherche toujours à élucider. La première, je cite : Nous avions un pan pour te sortir de là, mais tu étais déjà parti. Ne t'inquiète pas, les adultes vont payer, surtout lorsqu'on voit Hermione comme maintenant.
Harry releva les yeux et les tourna vers Hermione, qui semblait quelque peu mal à l'aise. Ron, lui, éclata de rire et expliqua le plan qu'ils avaient mis avec les jumeaux pour qu'ils aillent lui parler, mais qui n'avais pas pu être réalisé, la fausse dispute ainsi que celle contre les adultes.
-Tu aurais du la voir, Harry, dit-il en pointant Hermione. C'était effrayant ! C'est une Hermione que j'avais jamais vue auparavant Elle était entrain de sortir de ces phrases ! Tu aurais du voir les adultes se ratatiner face à elle c'était hi-la-rant !
Harry sourit. Il aurait quand même bien voulu être là mais il se doutait qu'il aurait encore l'occasion de voir sa meilleure amie en colère. Il reprit donc sa lecture de la lettre pour trouver le second passage qui l'avait interloquée.
-Il y a aussi ceci, et c'est pourquoi je suis là. Harry, peux-tu venir au square Grimmaud ? Nous devons te parler et également te faire une proposition que j'espère que tu ne refuseras pas. Viens le plus rapidement possible. Désolé de ne pas être venu plus tôt, mais j'étais fort.occupé.
-Le chemin de Traverse, murmura Hermione.
-Oui, tout juste. Si tu comptes me faire la morale Hermione.
-Non, pas du tout. C'est justement une des raisons pour laquelle tu es ici, bien qu'au moment de l'écrire ce n'était pas encore fait. Nous étions par contre au courant de tes projets.
-Mais, comment ? demanda le jeune homme perplexe.
-Dumbledore. Harry fit la grimace mais la jeune fille continua. J'ai entendu une conversation entre Tonks et Lupin il y quelques jours à propos de la lettre que tu avais envoyé a notre cher directeur.
Harry soupira. Lui n'appréciait plus la directeur, c'est vrai. Mais pourquoi fallait-il que le directeur porte la hargne de ses amis en plus ?
Il reporta son attention sur son amie.
-Alors voilà, en gros, ce qui va se passer. D'abord je dois te dire quelque chose que tu ne vas pas apprécié, dit-elle précipitamment, craignant sans doute que Harry pique une colère pareille à celle de l'année précédente. Mais elle continua bravement. Disons que j'ai découvert par hasard que Dumbledore ne comptait. hésita-t-elle, ne comptait pas te faire rejoindre Poudlard.
Harry entendit la dernière partie de la phrase avec surprise et colère. Sans s'en rendre compte, il se laissa aller à libérer un peu de sa magie. Les lampes clignotèrent, et certaines éclatèrent. Le plancher vibrait et tous les meubles tremblaient. La pièce fut un instant dans le noir, puis une lumière blanche et aveuglante éclata.
Les quatre amis regardèrent Harry dont les yeux se plissaient sous le coup de la colère et de la concentration. A l'étage inférieur, les lumières vacillaient et les adultes regardaient avec appréhension les murs trembler.
Lorsque Harry fut calmé, contre toute attente, il éclata de rire.
-Si c'est ce que monsieur désire, je le satisferai, dit-il en s'inclinant.
-Harry, tu ne veux quand même pas dire que tu ne vas pas revenir ! Si ?
-Hahaha ne t'inquiète pas Hermione ! Tu devras encore me supporter cette année, j'arriverai juste, disons, avec une petite surprise et un peu plus tard que d'habitude. Répondit-il avec un sourire.
Hermione fronça les sourcils, mais ne posa plus de questions. Ron et les jumeaux, eux, étaient toujours un peu étonnés de la prestation de Harry.
-Eh vous trois faites pas cette tête là ! Vous avez jamais vu quelqu'un perdre quelque peu le contrôle ? Bon Hermy avec tout ça tu m'as pas expliqué votre proposition, je vous rappelle.
-Juste, je t'accorde le point, mec, déclara Fred, le sourire aux lèvres à présent.
-Pour en revenir à cette proposition, en fait c'est plutôt une demande. On voudrait, dit-elle en montrant les quatre personne en dehors de Harry, t'aider contre ses imbéciles du ministère. Déclara-t-elle, un sourire légèrement sadique au visage.
Il fallut quelques minutes à Harry pour comprendre le sens de ses mots.
-Quoi ? Vous voulez dire, vous battre avec moi ? Balbutia-t-il.
-Décidément t'es lent pour comprendre aujourd'hui ! Se moqua quelque peu Ron.
-Oui Harry c'est exactement ça.
Harry resta songeur. Les accepter ? Pourquoi pas après tout, Hermione et Ron avait déjà démontré qu'ils savaient aller au devant du danger.
-Ecoutez, j'en parle à Ambre et je vous tiens au courant, je n'ai plus beaucoup de temps maintenant, je dois y aller.
-Qui est Ambre ?
Pour la première fois depuis longtemps, Harry eut un sourire franc et une bouffée de chaleur l'envahi au nom de la jeune fille. Les autres semblèrent s'en rendre compte et affichaient des regards perplexes.
-Trop long à expliquer, je le ferai à notre prochaine rencontre. Descendons à présent, je dois encore parler à Lupin, lui dire quelques mots, lança-t- il, sarcastique.
Les quatre allèrent donc à l'étage inférieur et pénétrèrent dans la cuisine. Harry avait recomposé son masque glacial, et avait raison de le faire. Se trouvaient dans la cuisine plusieurs personnes qu'il ne souhaitait pas particulièrement voir.
-Professeur Dumbledore, lança-t-il d'un ton glacial en se tournant vers lui, professeur McGonagall, et j'ai même droit à Maugrey Fol-?il, mais quel honneur ! Ajouta-t-il de façon cynique. Vous êtes venus m'arrêter ? Vous n'avez pas aimé mon petit spectacle au chemin de Traverse ?
-Bonjour Harry, répondit poliment (lui !) Dumbledore. Non nous voulions te parler, c'est tout.
-C'est stupide, professeur, mais je suis moi-même attendu. Nous nous reverrons au ministère, et je vais même vous dire quel jour ! Il ne faudrait pas que l'on se rate n'est ce pas ? Disons. Mercredi ça vous va ? De toute façon pas besoin de votre avis. Je vous laisse, dit-il en regardant sa montre, je dois y aller.
A cet instant précis, une personne portant une longue cape prolongée jusqu'à un capuchon qui lui couvrait le visage apparu dans la pièce. Harry lui empoigna la main et eut le temps d'entendre Dumbledore crier « Rattrapez les ! » Avant de disparaître.
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Cécilia patientait, assise à une table du pub « La tête du Sanglier ». Elle semblait attendre quelqu'un, et jetait des coups d'?il fréquents à sa montre. La jeune fille avait de longs cheveux noirs, attachés en queue de cheval, et les yeux bleu nuit.
La porte d'entrée s'ouvrit brusquement et deux personnes entrèrent. Elles se dirigèrent immédiatement vers la jeune fille et enlevèrent leurs capuchons, dévoilant un adolescent assez musclé, aux yeux noirs en bataille et aux yeux vert émeraude, ainsi qu'une jeune fille aux cheveux blonds cascadant sur ses épaules, et aux yeux incroyablement foncés.
Ils s'assirent à la même table que Cécilia, et se présentèrent, ou plutôt, Harry les présenta.
-Bonjour, je suis Harry, c'est moi qui t'ai écrit la lettre. Et voici Ambre qui m'accompagne. As-tu réfléchis à ma proposition ?
-Oui, mais je ne peux pas m'empêcher de me poser des questions. Comment tu as su pour.
-Ta particularité ? Ce n'est pas à moi qu'il faut demander ça, mais à Ambre. Elle a le don de vision.
-Oh, dit Cécilia d'un ton surpris, je comprends maintenant.
Harry la dévisagea un instant. C'était exactement la personne qui lui fallait. Il espérait secrètement qu'elle accepte son marché et lui posa la question.
-Oui, j'accepte. Mais à une condition.
-Oui ? Laquelle ? demanda Harry, légèrement inquiet.
-Je veux commencer dès maintenant, précisa Cécilia, avec un regard rieur et un sourire étiré.
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Quelques heures plus tard, Harry, Ambre et Cécilia entrèrent dans un appartement de Londres. Ceux-ci s'installèrent sur leurs lits respectifs, placés pourtant dans la même pièce. Ensuite vinrent les préparations.
-Harry, il faut penser à acheter les capes, et à faire les écussons peut- être, tu crois pas ?
-Ouais. Faudrait aussi penser à étudier de plus près les pans du ministère. Il nous reste seulement deux jours.
-Dites, vous pourriez m'expliquez un peu plus ce qu'il va se passer et ce qu'il s'est passé ?
-Bien sur Cécilia. Dit le survivant
-Installe-toi, c'est long, renchérit Ambre.
Et de nouveau, ils passèrent une partie de la nuit à discuter de leurs projets.
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Au petit matin, Cécilia savait tout ce que savait Ambre. Tous les trois s'entendaient admirablement bien, ce qui était normal, puisque tout avait été prévu par Ambre et Harry avant la venue de Cécilia.
Ambre était réveillée depuis plusieurs heures lorsque Harry s'éveilla enfin. Cécilia, elle, dormait toujours, épuisée par la longue discussion, chose dont elle n'avait pas l'habitude.
Harry s'approcha d'Ambre par derrière, et lui entoura le ventre de ses bras, la faisant sursauter.
-Harry ! Je t'ai dit d'arrêter les coups du style ! Tu me fais chaque fois une peur bleue !
Elle se retourna mais ne retira pas les bras d'Harry. Il rit et passa ses mains sur le dos de la jeune fille qui se mit à rire.
-Arrête ! Allez ça chatouille ! disait-elle en bougeant.
Harry continuait de rire mais soudain il s'arrêta. Il appuya son front contre celui d'Ambre en inclinant un peu la tête car celle-ci était plus petite que lui, et accrocha son regard au sien. La jeune fille le regarda longuement, comme pour explorer son âme.
Harry approcha lentement ses lèvres de celle de la jeune fille et ils fermèrent les yeux lorsque.
-Je vous dérange peut-être ? demanda Cécilia, hilare.
Les deux personnes se séparèrent, gênées. Harry ne savait pourquoi il avait agi ainsi. Lui qui avait toujours été d'une extrême timidité avec Cho était confiant et sûr de lui avec Ambre.
-Je crois que j'aurais du demander d'avoir une chambre séparée en plus dans le contrat, soupira Cécilia, ce qui fit sourire les deux autres.
-Alors les filles, prêtes pour une journée de folie ?
Et tous trois éclatèrent de rire, puis sortirent de la pièce.
Réponse aux reviews:
LeDjiNn: merci beaucoup, c'est très gentil de ta part. continue de me reviewer!
Lisia: Merci beaucoup et a tantôt ou demain pour la suite!
Phoebe Skywalker: oui, il en a de très bon. C qui ton perso préféré? Oui ils sont stupides, c'est fait exprès c important pour la suite ;)
Kyzara: oui, parfois exagérées c'est vrai. Continue de me reviewer!!!
