Ca y est, c'est le chapitre II qui arrive !!!!OUAIS !!!!!!!!!! Au passage , sorry pour le résumé qui est en ligne, j'ai fait une gaffe , j'ai écris Lionel sans n . Sinon , voilà . Je vais aussi essayer de faire des chapitres un peu plus longs que le premier qui était vraiment hyper court ( appelez ça un prologue !).

Disclaimer : est-il bien nécessaire de rappeler que rien ne m'appartient ? C'est vrai, à la longue, ça devient masochiste. (lol)

Au fait, j'espère que cette fic vous plaît. Si c'est le cas, ce serait sympa de m'envoyer un petit message d'encouragement ( si, si, vraiment, ce serait gentil tout plein !).

CHAPITRE II : LA PROPOSITION .

Lex était maintenant seul dans sa chambre d'hôpital ; les Kent étaient en effet partis mais Clark avait promis de repasser le voir plus tard et Martha avait insisté sur le fait qu'il devait l'appeler s'il avait besoin de quoique ce soit. Cela le faisait sourire de voir à quel point elle s'inquiétait pour lui. Peut _être que c'était parce qu'il n'avait plus l'habitude.

En tout cas , à présent , il était seul et s'ennuyait. Pire que ça , cet hôpital lui rappelait de très mauvais souvenirs. C'était ici qu'il avait rencontré Hélène. Or, Hélène n'était vraiment pas la personne à laquelle il voulait penser. Pour l'instant, il essayait vainement de chasser l'image de son visage de sa tête. Il avait crû qu'elle l'aimait , en fait, ce n'était pas vrai. Et maintenant qu'elle l'avait trahi, il était partagé entre une envie de vengeance et un trouble profond : peut_ être que c'était que les Luthors étaient maudits en amour. Son père avait bien rencontré sa mère, mais elle était morte. Il faudrait peut _être qu'il commence à se faire à l'idée qu'aucune femme ne pourra jamais aimé un « monstre de Luthor ».

Il en était là de ses réflexions quand il entendit frapper à la porte. C'était le shérif. Ah , monsieur Luthor. Décidément , je vois que vous avez de la chance en ce qui concerne les accidents de voiture. Personnellement , je pense que la chance serait de ne pas avoir d'accidents. Oui justement, à ce sujet, vous devriez commencer par rouler moins vite, ça mettrait un peu moins d'animation dans notre ville. Shérif, ne le prenez pas mal, mais je crois bien que je suis la seule animation de cette ville. Comme la fois où vous vous êtes amusé à mettre la voiture d'un fonctionnaire en miettes avec un club de golf ?

Lex sourit. C'est vrai qu'il avait une petite histoire personnelle à Smalville qui avait pas mal conforté les gens dans l'idée qu'ils se faisaient de sa famille.

A propos de ma voiture, commença _t _il . En fait, c'est pour ça que je suis là. Quand vous avez eu votre accident, votre voiture a foncé dans le fossé et a fait des tonneaux.. . Ah , il va falloir que vous me disiez combien afin que je mette le livre de mes records personnels à jour, dit _il avec ironie. Sérieusement, quand vous verrez l'état de votre voiture, vous ne rirez pas comme ça . Le fait est que vous avez atterri dans une espèce de marre remplie d'une sorte de glue de météorites. Ca a été plutôt dur de vous sortir de là. Oh, et à ce propos, merci. Je sais que c'est vous qui m'avez sauvé. Ce n'est rien, c'est mon travail. Vous savez, ce sont vos impôts qui servent à payer mon salaire , il faut bien que ça serve à quelque chose. Non mais vraiment, je suis sérieux. Merci.

Le shérif fit un signe de la tête, le salua puis se retira après lui avoir souhaité un prompt rétablissement. Et , pratiquement après son départ, il eu la visite du docteur qui lui annonça qu'il pouvait sortir puisqu'il ne souffrait d'aucune commotion mais qu'il devrait se reposer pendant les prochaines 24 heures. Nous vous téléphoneront plus tard pour vous communiquer les résultats des analyses que nous vous avons fait.

Lex put donc rentrer chez lui le soir même. C'était très étrange de se retrouver là alors que quelques mois auparavant , il était persuadé qu'il ne s'y trouverait plus jamais seul. Il avait espérer que la tourmente de sa solitude prendrait fin. En fait, ça avait empiré avec cette ultime déception. Il se trouvait plus seul que jamais.

Il alluma sa chaîne stéréo et mit un CD. Pas un de ses CD de rock qu'il appréciait tant, non. A la place, il se mit un CD des Eagles et décida d'écouter en boucle Desperado , sa chanson favorite ( ndlr : si vous ne connaissez pas la chanson , il est absolument impératif que vous la téléchargiez, c'est l'une des plus belle chanson au monde. Si, si , je blagues pas, c'est un peu vieux mais extra). Il l'écoutait à chaque fois que quelque chose n'allait pas dans sa vie. Et puis à chaque fois qu'il avait un coup de blues à propos de sa mère, ou bien de son père. Assez souvent en vérité. Cette chanson lui ressemblait juste. Elle avait un nom qui laissait croire qu'elle était plutôt dure, genre bon morceau de rock, alors qu'en fait elle était douce . Non pas qu'il était doux. La chanson était juste improbable par rapport à son nom , comme déplacée accidentellement. Juste comme lui. Il portait un nom sans pour autant avoir un sentiment d'appartenance.

Lex se versa un verre de scotch. Ca allait être une longue nuit. Une très longue nuit . De toute façon, il n'avait pas envie de se coucher. Il n'était même pas fatigué. En tout cas, pas dans son corps. Il était juste las.

C'est à ce moment là que Lex entendit des coups à sa porte. Le personnel du manoir était déjà parti , il devait donc aller ouvrir lui_ même. Pourtant, il n'avait aucune envie de voir un visiteur ce soir. Il regarda la pendule, il était plus de onze heures. Qui pouvait bien venir à une heure pareille ? Il jeta un oeil par la fenêtre et vit qu'il faisait noir et qu'il pleuvait très fort.

Il y eu à nouveau des coups et Lex se décida à aller ouvrir. Il se leva de son fauteuil, sorti de son bureau et se dirigea vers la porte d'entrée. Il ouvrit alors la porte et reçu le choc de sa vie.

Mademoiselle Sullivan ?

C'était moins une question qu'une marque de stupéfaction. La jeune fille qui se tenait devant lui était effectivement Chloe mais elle n'avait vraiment pas l'air d'aller bien. Bien sûr, elle était trempée à cause de la pluie, mais en plus elle pleurait et elle avait vraiment l'air secouée. Heu, entrez, dit _il en réalisant qu'elle était toujours à la porte. Elle ne dit pas un mot, et Lex dû même presque la pousser pour rentrer tellement elle était chamboulée. Lex la mena jusque dans son bureau, la fit asseoir sur un canapé et lui fit enlever son blouson trempé. Elle était complètement sonnée , à milles lieues de lui. Elle avait l'air figée, et ça lui fichait la trouille.

Lex décida de lui servir un verre de scotch à elle aussi. D'accord, elle n'en avait pas encore tout à fait l'âge, mais au moins, ça la réchaufferait un peu, et peut_ être même que ça lui ferait un choc suffisant pour la sortir de sa torpeur. Il lui donna donc un verre qu'elle prit sans même y faire vraiment attention et le but d'une façon quasi mécanique. Cela ne lui fit aucun effet apparemment, ce qui décontenança un peu Lex. Cette fille venait de vider entièrement un verre de scotch sans rien dire , et ça ne l'avait même pas fait réagir.

Elle avait l'air tellement mal que Lex fit la seule chose qui lui semblait bien à cet instant : il la prit dans ses bras , comme pour la bercer. Dehors, la pluie s'était transformée en orage qui grondait fort. A l'intérieur de la pièce, la chanson de Lex passait toujours en boucle. Et Chloe était toujours dans ses bras. Son souffle n'était plus qu'un souffle. Pourtant, dans ce souffle, il put tout de même entendre distinctement : Merci

Le lendemain matin, Chloe se réveilla dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. Elle se sentait très fatiguée ; elle n'avait pas beaucoup dormi cette nuit. D'ailleurs, de quoi se rappelait_ elle de cette nuit ? Elle se souvenait très bien qu'elle était venue chez Lex . Chez Lex ! Elle était chez Lex et y avait passé la nuit. Ils n'avaient pas discuté hier soir, elle n'était pas en état. Maintenant, elle lui devait peut_ être quelques explications. Et puis, si elle était venue chez lui, c'était pour qu'il l'aide. Mais le ferait_ il ? Après tout, ce n'était pas comme s'ils étaient des amis ; ils se connaissaient comme ça , sans vraiment plus. Ce n'était pas comme avec Clark. Clark. Elle avait pensé aller chez lui, mais ils ne se parlaient plus depuis qu'il était au courant qu'elle travaillait pour Lionel Luthor. Il aurait peut_ être même dit que c'était bien fait pour elle, qu'elle n'avait que ce qu'elle méritait. Et avec Pete , ça aurait probablement été la même chose.

Chloe décida qu'il était temps de se lever et de trouver Lex. Elle devait lui parler, c'était urgent. Elle sortit donc de son lit et ne remarqua qu'à ce moment là que quelqu'un l'avait déshabillé pour la mettre au lit. C'était assez gênant, mais pour le moment, il y avait plus grave. Elle se rhabilla donc et sortit de la chambre. Elle était maintenant en face d'un dédale de couloirs. Il allait lui falloir s'en remettre à son instinct de journaliste pour trouver son chemin dans ce labyrinthe.

DANS LE BUREAU DE LEX :

Lex venait de raccrocher le téléphone. Son frère, qui avait su qu'il avait eu un accident, avait appelé pour prendre de ses nouvelles. Lex n'était pas sûr que, si son père était au courant, il jugerait cet appel comme une bonne chose. D'abord, les Luthors ne sont pas censés avoir de faiblesses, alors inutile de dire que son père ne s'inquiétait jamais de savoir comment il allait : il était un Luthor, donc il devait toujours être fort. Ensuite, son père ne verrait certainement d'un bon oeil que ses fils puissent commencer à entretenir ne serait_ ce que le début d'une relation fraternelle. Bien que Lex doutait fortement que ce puisse être le souhait de Lucas. Non, s'il l'avait appelé , ce devait être parce qu'il avait une idée derrière la tête. Ce n'était pas vraiment son genre de faire attention à son frère.

Lex en était là de ses pensées quand il vit une petite tête blonde passer par le porte de son bureau.

Ah , mademoiselle Sullivan, vous êtes réveillée. Heu , oui, fit _elle en s'approchant de son bureau.

Elle gardait les yeux baissés et ne la regardait pas, mais Lex pouvait voir d'ici qu'elle n'était pas aussi à l'aise que d'habitude.

Est_ ce que vous vous sentez bien ?demande _ il en se levant de son bureau pour s 'approcher d'elle. Vous voulez me parler ?

En lui_ même, il trouva ce qu'il venait de dire complètement stupide. Il n'était pas vraiment le genre de personne que l'on venait voir pour faire des confidences. A part Clark , mais c'était un peu différent. Pourtant, là, il voulait vraiment aider Chloe. Elle avait l'air si fragile, si différente de d'habitude. Lex n'arrivait pas à retrouver sur le visage qu'il avait en face de lui les traits d'ordinaire si souriants et si spontanés de la jeune journaliste impétueuse avec laquelle il partageait le sens de la répartie.

Chloe se tenait là , devant ce bureau, à côté de Lex, comme une enfant perdue. Elle se rendait bien compte qu'elle n'était pas franchement à son avantage : Lex allait la prendre pour une pauvre gamine apeurée, ce qu'elle n'était pas en général. Mais là, elle avait vraiment eu la trouille. Elle décida donc de se lancer.

Hum voilà, commença _t _elle d'une voix mal _assurée. Vous savez que votre père et moi avons une sorte d'accord tous les deux, un contrat en quelque sorte . Lex fit un signe de tête. Il était au courant, non pas qu'il était d'accord avec ce choix. Chloe valait mieux que ça, et son père était un monstre capable de tout pour arriver à ses fins. Pas franchement le genre de personne qui s'embarrassait de scrupules.

Eh bien, en fait, je ne sais pas de quoi vous êtes au courant au juste en ce qui concerne mon travail pour votre père, mais disons qu'il s'agit d'un travail de recherches. Des recherches ? Quel genre de recherches ? Des recherches à propos de Clark , dit_ elle presque en le murmurant presque. Vous faites des recherches sur Clark !

Alors là, Lex était vraiment surpris. Pas que le cas de Clark puisse être l'objet d'interrogations. Lui aussi s'était posé pas mal de questions. Mais que ce soit Chloe, qui entre parenthèses était la meilleure amie de Clark , qui fasse des recherches dans ce sens , ça avait quelque chose de très incongru. Il ne s'attendait vraiment pas à ça !

Si c'est ce que vous voulez savoir, je ne suis pas tellement fière de moi, répondit_ elle avec assez d'emportement. Je n'ai pas besoin de votre jugement. Non, bien sûr. C'est juste que je suis un peu surpris.. . Et puis quoi, vous peut _être, vous n'avez jamais fait d'erreurs ? Mais , ce n'est pas ce que j'ai dit. Ca y est, elle était en colère, ce que Lex pouvait prendre, dans un sens, comme un bon signe : elle se remettait d'aplomb. Lex respira à fond et attendit un peu qu'elle se calme. Elle semblait avoir les nerfs à fleur de peau. Bon, mademoiselle Sullivan, si on essayait de discuter calmement, d'accord ? Expliquez _moi ce qui vous est arrivé. En fait, j'ai pas entièrement rempli ma part du contrat avec votre père. Pourquoi ? demanda _t _il très calmement . Elle hésita un instant : J'ai trouvé des choses sur Clark, et j'ai réalisé que ce n'était pas une super bonne idée de partager mes trouvailles avec votre père. Je lui ai donné quelques infos sans grandes importances et j'ai gardé le reste pour moi. Ca aurait pu être dangereux pour Clark sinon. Le problème. Le problème c'est que mon père s'en est rendu compte, finit _il pour elle. Oui. Et donc, après, que s'est _il passé ? Et bien, hier soir, je suis passée à la Torche pour prendre quelques papiers et , quand je suis entrée, j'ai découvert que le bureau était complètement saccagé. Ca m'a fichu la trouille , alors, j'ai décidé de rentrer chez moi. Mais, quand j'ai pris ma voiture et que j'ai commencé à rouler, j'ai eu la très nette impression que j'étais suivie. Et en fait, après avoir quitté la ville, ça s'est confirmé : il y avait une voiture qui me suivait de très près. Elle m'a fait des appels de phares et s'est rapprochée encore plus près de ma voiture. Ensuite, elle m'a doublé, mais sur le coup , j'avais tellement peur que je n'ai pas eu le courage de rentrer chez moi. Mon père est à Métropolis pour affaires, et Lana y est aussi, elle est allée voir sa tante. Je ne voulais vraiment être toute seule, et comme en plus, à mon avis, cette voiture était là à cause de votre père, sans parler de l'état de mon bureau, je me suis dit que vous étiez sûrement la bonne personne pour m'aider.

Elle avait dit tout ça d'une seule traite, sans presque prendre le temps de respirer. Lex voyait bien qu'elle n'était pas tranquille. Il réfléchit très rapidement. En effet, ce n'était pas impossible que son père puisse avoir recourt à ce genre de méthodes ; c'était même tout à fait son genre. Le point positif dans tout ça , c'est qu'il n'essaye pas de vous tuer. Comment ça ? S'il avait voulu vous tuer, cette voiture s'en serait chargée. Non, à mon avis, il voulait juste vous faire peur. Eh bien c'était réussi, pensa Chloe. Mais, est_ ce que vous pouvez m'aider ? demande _t _elle. Ecoutez , voilà ce que vous allez faire : vous allez rentrer chez vous et essayer de vous calmer et de vous détendre. Moi, de mon côté, je vais réfléchir à ce que je peux faire pour vous sortir de là. D'accord ?

Elle n'avait pas l'air tellement rassurée pour l'instant, mais elle fit quand même un signe de la tête pour montrer qu'elle était d'accord.

Alors que Chloe allait sortir du bureau, elle se retourna vers Lex : Au fait, merci pour cette nuit. De rien, répondit_ il avec un léger sourire.

Elle sortit du bureau en fermant doucement la porte, laissant Lex tout seul.

MAISON DE CHLOE :

Quand Chloe passa le pas de la porte d'entrée, elle eu un choc. Quelqu'un était venu ici et avait tout saccagé. Toute la maison était sans dessus dessous. Elle allait avoir du boulot pour tout remettre en ordre. En effet, elle ne tenait pas particulièrement à ce que , quand son père et Lana rentreront de Métropolis, ils découvrent la maison dans cet état et lui demandent comment c'était arrivé. Elle n'avait pas envie de devoir s'expliquer, surtout qu'ils lui feraient certainement la morale à propos de son association avec Lionel Luthor. Or, elle n'avait pas besoin d'entendre ce qu'elle savait déjà. Oui, elle n'aurait pas dû. Oui, elle avait agi de manière inconsidérée. Oui, elle s'était montrée totalement stupide et immature. Sans compter que ce qu'elle avait fait était immoral. Même Lex lui en avait fait la remarque. Enfin, il ne l'avait pas vraiment dit, mais son visage était suffisamment explicite. Et pour que Lex Luthor lui_ même trouve quelque chose immoral, c'est que c'était vraiment grave.

Cela dit, il avait quand même promis de l'aider, chose pour laquelle Chloe lui était reconnaissante. Elle ne savait pas à qui s'adresser. Si Lucas avait été là, c'est vers lui qu'elle se serait tournée ( ils avaient développés une drôle de relation amicale, presque comme un frère et une s?ur , d'ailleurs, Lucas l'appelait « petite s?ur »), mais comme il était à Métropolis, il n'y avait plus que Lex. Elle avait un peu hésité à venir le voir, car il ne semblait pas avoir encore fait son deuil de la trahison d'Hélène, du moins, c'est ce qu'elle avait pu en conclure, les rares fois où elle l'avait vu au Talon, ce qui devenait plus rare qu'avant.

Il avait quand même été très gentil de l'héberger pour la nuit , alors qu'elle devait sûrement le déranger, quoiqu'elle doutait qu'il pouvait avoir quelque chose de précis à faire, à part peut_ être se morfondre. Cela dit, ce n'était pas le genre des Luthors. Même si elle devait reconnaître que Lex avait le don de détruire pas mal de préjugés en ce qui concerne sa famille, et plus particulièrement son père. Mais, de toute façon, pour l'instant, le plus important pour Chloe , c'est qu'il allait l'aider.

MANOIR DE LEX LUTHOR :

Lex était toujours dans son bureau. Il réfléchissait au moyen à employer pour la sauver des griffes de son père , quand, tout d'un coup, le téléphone sonna. Lex décrocha : Luthor. C'était mécanique, un réflexe qu'il devait à l'éducation de son père : « Toujours répondre au téléphone par ton nom de famille, Alexandre, ça montre à ton interlocuteur que tu es direct, que tu sais ce que tu veux et que tu as de l'assurance » lui répétait _il alors qu'il avait à peine sept ans. A cet âge là, il ne répondait pas encore au téléphone, mais son père était très stricte en ce qui concernait son éducation.

A l'autre bout du fil, Lex entendit la voix du médecin de l'hôpital qui lui annonçait sur un ton un peu trop grave les résultats de ses analyses. Et puis, les mots du docteur se perdirent dans le combiné. Certains émergeaient un peu flous de l'ensemble pour parvenir jusqu'au cerveau de Lex : « infection d'origine inconnue », « aucun traitement existant », « autres analyses nécessaires », « peu de chance de guérison ».

Tout ça se perdait dans la tête de Lex. Les mots valsaient vite, vite. Ils ne les voyait plus, il ne les comprenait plus. Du moins, il ne voulait plus les comprendre. Il en avait déjà entendu certain, quand sa mère était tombée malade. Elle était morte.

Lex raccrocha le combiné. Il ne voulait plus rien entendre, il avait compris l'essentiel.

LE LENDEMAIN MATIN , AU TALON :

Chloe était assise à une des tables à l'entrée. Elle buvait un café tout en rédigeant des notes pour le prochain édito de la Torche. Elle avait tout ranger chez elle, mais prendre son petit déjeuner seule lui fichait le cafard. Elle était donc venue à la Torche.

Elle vit tout de suite Lex lorsqu'il entra dans le café. Il était habillé comme à son habitude d'un pantalon et d'une veste noirs, avec une très jolie chemise qui le mettait très à son avantage, chose à laquelle Chloe aurait préféré ne pas penser. Elle devait quand même bien admettre qu'il était très sexy. Mais ce n'était pas le propos, surtout pas en ce moment, pensa _t _elle.

Il se dirigea vers sa table et s'y assit le plus naturellement du monde. « Le flegme et l'aisance des Luthors », pensa Chloe.

Bonjour, fit_ il. Bonjour. Ca va mieux ? Oui, très bien merci. Il fit une petite pause puis se rapprocha un peu d'elle. J'ai bien réfléchi au moyen de vous aider et je crois avoir trouvé. Ah oui.

Elle était très soulagée et ça devait se voir, car elle avait l'impression de sourire comme si elle aller auditionner pour une pub de dentifrice. Lex fit une autre pause. - Chloe, commença _t _il sur le ton le plus sérieux du monde, épousez _moi.