La fin de Lex Luthor
Voili voilou, je vous présente le chapitre V !!!
P'tite note de l'auteur : D'abord, je tiens à remercier tous mes reviewers(d'abord !) : vous êtes tous extras ! Sans blague ! Ensuite, désolé, j'ai mis un peu de temps avant d'envoyer ce chapitre, mais j'ai eu pas mal de boulot, et en plus j'ai écrit une mini fic sur Harry Potter ( je sais , c'est pas une excuse, c'est juste que ça m'a fait du bien de me concentrer sur autre chose, enfin bref !). Et puis, si vous êtes curieux, vous avez aussi dû remarquer que j'ai écris un autre Chlex, « l'oiseau et le poisson ». C'est pas grand chose, ça ne ressemble à rien de ce à quoi vous pouvez vous attendre en matière de Chlex, c'est donc très original, mais franchement, je crois que ça vaut le détour.
Disclaimer : je crois que vous devinez ..
Reviews : Oui , toujours !!!!!!!!!!!!!!! vous n'êtes pas dispensés. Lol
LE TABLEAU DU PETIT GARCON.
*************************************
Chloé et Lex étaient tous les deux dans la voiture de ce dernier. Il conduisait vite , comme d'habitude. Ils étaient en route pour Métropolis. Lex devait faire signer les papiers du mariage à Chloé, et aller voir son médecin. Il avait proposé à Chloé de l'accompagner juste après qu'elle lui avait dit oui.
Il n'en était pas revenu. Il avait tant douté ! Ca l'avait presque rendu malade. Il avait eu si peur qu'elle dise non. Mais pourquoi, il ne le savait pas. Ou plutôt, il pensait le savoir, mais ne voulait pas se l'avouer à lui _même. Il se doutait bien que ce qu'il ressentait pour Chloé n'avait rien à voir avec leur arrangement : il y avait autre chose. Un élément qui faisait qu'il adorait l'avoir à ses côtés, qu'il voulait la garder avec lui tout le temps, qu'il ne voulait pas qu'elle le quitte, ou qu'elle puisse le repousser. Ca faisait beaucoup de choses ! Oui, et ça faisait surtout un grand changement. Il se sentait comme dépendant de la présence de la jeune fille. Cette dépendance aurait pu être la pire chose qui pouvait arriver à un Luthor, mais pourtant, ici, dans cette voiture, avec elle, c'était la plus merveilleuse expérience de toute sa vie. Il ne voulait plus penser à son futur, si court et si sombre. Il avait à ses côtés une lumière infinie, comme un halo de tendresse dans lequel il aurait bien voulut pénétrer.
Mais, il ne faisait pas partie du monde de chloé. Ce n'était qu'une illusion, quelque chose d'éphémère. Qu'il meurt ou non, il savait qu'il n'avait aucune chance de pouvoir prétendre à son amour. Il n' il aurait bien voulut pénétrer.
Mais, il ne faisait pas partie du monde de chloé. Ce n'était qu'une illusion, quelque chose d'éphémère. Qu'il meurt ou non, il savait qu'il n'avait aucune chance de pouvoir prétendre à son amour. Il n'était pas le genre d'homme qu'il lui fallait. Elle méritait mieux. Mieux que lui. Il en avait conscience.
Chloé, elle , restait silencieuse. Elle avait du mal à croire à ce qui se passait . Elle se souvenait très bien avoir dit oui à Lex, mais c'était comme si ce n'était pas vraiment elle. A l'instant où elle l'avait prononcé, elle avait eu cette impression très étrange de se dédoubler : elle flottait au_ dessus d'elle même, se montrant du doigt « Regarde comme tu as l'air ridicule ! ». C'était vrai, elle se sentait ridicule sur le moment. Elle venait quand même d'accepter un homme en mariage. Et pas n'importe lequel !
C'était bien ça le problème ; il tenait en trois lettres : LEX . Exit l'homme d'affaire cruel, le nom qui faisait trembler, exit l'homme à la réputation de séducteur, sa maladie : il restait quand même l'homme, le vrai. Car Lex lui _même, ce n'était pas simple à gérer. Ou plutôt elle face à elle, ce n'était pas simple à gérer ! Elle avait l'impression qu'il pouvait lire dans ses pensées. C'était complètement stupide bien sûr, et elle le savait, mais elle perdait tous ses moyens et toute sa rationalité face à lui. Il était intelligent, comme elle, et elle avait peur de ne pas être totalement à son niveau. Elle n'avait jamais expérimenté cette sensation. D'habitude, face à d'autres personnes, en particulier des garçons, elle ne se souciait pas de paraître ridicule, ou d'avoir quelques lacunes à propos de certains sujets : elle était sure d'elle. Mais lui, c'était différent. Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une gamine écervelée. Pourtant, c'était vrai qu'il avait cette capacité extraordinaire de le faire fondre d'un rien. Chose très rare. Même Clark ne lui avait jamais fait cet effet là !
Ils pensaient donc tous les deux à des tas de choses, chacun de leur côté. Si près, ils étaient pourtant si loin l'un de l'autre.
Ils arrivèrent à Métropolis. Lex se gara devant le grand immeuble où son avocat avait son office. Chloé avait vécu à Métropolis, elle connaissait donc parfaitement les buildings qui se trouvaient en ville, mais celui ci devait être récent car elle ne l'avait jamais vu. Il était vraiment immense, tout en verre, magnifique. Chloé tourna la tête du côté de Lex : il la regardait avec un sourire, un vrai sourire, chose assez rare pour un Luthor. Il lui tendit la main, qu'elle prit. Il la mena jusqu'en haut des escaliers qui permettaient d'accéder à l'entrée de l'immeuble. Ils pénétrèrent alors dans le hall. Il était tout en hauteur, et Chloé en avait le souffle coupé. Cet endroit était vraiment impressionnant !
Lex souriait. Chloé n'avait pas trop l'air anxieuse, plutôt même décontractée. C'était bon signe. Car il était , lui, un peu angoissé à l'idée qu'elle pourrait subitement changer d'avis. En vérité, la présence de la jeune femme le rassurait, le rendait plus calme, plus confiant. Il ne voulait pas perdre ça.
Ils prirent un ascenseur pour se rendre au bureau de l'avocat, au cinquième étage. Au fil des étages, le c?ur de Lex battait plus fort. Celui de Chloé aussi. Ils allaient se marier.
Finalement, l'ascension se termina et ils purent arriver au cinquième étage. Une secrétaire les introduisit alors dans un grand et très élégant bureau, qui offrait, à travers ses baies vitrées, une fabuleuse vision de Métropolis. L'avocat les reçu avec tant de précautions que sa gêne face à un Luthor était visible. Il était mal à l'aise. Il trembla ainsi en tendant les papiers du mariage pour que Lex les signe. Lex les signa promptement, puis les passa à Chloé afin qu'elle les signe également.
Elle les prit et se saisit d'un stylo, mais elle sembla hésiter un instant. C'était un sacré pas à franchir !! Elle n'était pas vraiment sûre de son choix. En même temps. en même temps..
Chloé prit une profonde respiration, resserra son emprise sur le stylo, puis signa. A ce moment là, elle put presque sentir d'où elle était tous les muscles du corps de Lex se décontracter. Etrange. Très étrange. C'était comme une intime connection entre eux deux. Elle le sentait à présent plus serein. Elle se risqua à lui lancer un regard à la dérobée. Il était calme, comme toujours. Sauf que cette fois, ce n'était pas son ordinaire masque d'impassibilité, mais quelque chose de spontané, de sincère. Et cela remplissait le c?ur de Chloé d'un indicible sentiment de chaleur. Elle se sentait fière d'être capable de venir à bout de ce c?ur de roc. En même temps, elle se sentait perdue, un peu différente. Elle était maintenant mariée à cet homme. Pas un ennemi, pas un « ami », pas un étranger non plus, mais quoi ? Elle le sentait différent à son contact, et elle se sentait elle aussi différent à son contact. Alors quoi, de l'amour ? Ce serait ridicule. Ils se connaissaient à peine !
Mais son « époux » tira Chloé de sa réflexion.
On y va ? lui demanda _t _il.
Oh oui, bien sûr, répondit _elle avec peu d'assurance.
Ils sortirent de l'immeuble et remontèrent en voiture. Lex démarra, puis se retourna vers Chloé.
Ca vous dirai d'aller déjeuner ?
Oui. Je commence à avoir assez faim.
D'accord, alors je vous emmène dans un restaurant fantastique. Vous verrez, c'est mon préféré à Métropolis, il est stupéfiant.
C'est quoi ? demanda Chloé, poussée par son instinct journalistique.
Vous verrez bien. C'est une surprise.
Chloé dut donc se contenter de cette réponse. Ils roulèrent tranquillement( en ville, Lex roulait moins vite que sur les petites routes de la campagne environnante de Smallville !) Jusqu'à ce qu'ils atteignent le restaurant en question. C'était un Building, tout à fait ordinaire, il n'y avait aucun panneau, et Chloé s'interrogeait sérieusement sur L'existence de ce prétendu restaurant. Lex , lui, souriait ; c'était presque même un petit rire. Visiblement, ce jeu de piste l'amusait beaucoup. Enfin, pensa Chloé, on ne change pas totalement un Luthor.
Lex se gara , et ils descendirent de la voiture. En entrant dans l'immeuble, Lex fit tout de suite se diriger Chloé vers les ascenseurs. Il appuya sur le bouton du trentième étage. Chloé était de plus en plus étonnée. Non seulement il n'y avait aucune raison qu'un restaurant se trouve dans un immeuble de bureaux, mais sans pancarte à l'entrée, et au trentième étage, ça n'avait carrément aucun sens !! « C'est fou cette histoire, se dit Chloé. Mais où est_ ce qu'il m'emmène ? ».
Lex voyait bien que Chloé se posait des questions, et il trouvait de plus en plus amusant de faire tourner la journaliste en rond.
Quand enfin les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur le trentième étage, d'un coup, la vérité éclata littéralement au visage de la jeune journaliste. Elle pénétra dans une grande salle, avec des gens, des tables un peu partout, et une immense baie vitrée. En fait, pour être plus près de la vérité, il faudrait dire qu'il n'y avait plus de murs, mais que du verre. C'était tout simplement magnifique. Chloé sentit la main de Lex frôler son bras. Elle se retourna vers lui et lui fit un grand sourire radieux.
C'est magnifique, dit_ elle dans un souffle.
Lex était heureux, il avait réussi à la rendre heureuse. Un maître d'hôtel vint à leur rencontre pour les mener à leur table, près de la vitre. Chloé était aux anges. Ils s'assirent et un serveur leur apporta le menu.
Que voulez_ vous, demanda Lex.
Hem. je voudrais une fabuleuse carrière, une jolie voiture, être rousse et un poisson rouge que je pourrais appeler Hercule, répondit_ elle avec le plus grand sérieux, avant de faire un grand sourire.
Et vous boirez quoi avec tout ça ?
Chloé ne répondit pas à Lex, mais lui lança un regard suspicieux. Il sourit en guise de réponse : bien sûr qu'il avait compris la blague ! Chloé roula des yeux .
Finalement ils commandèrent et mangèrent leurs plats sans autres « incidents ». Tout en mangeant, ils discutèrent un peu de tout et de rien, afin de mieux se connaître. Chloé découvrit alors que Lex était aussi capable de vrai sens de l'humour, et pas seulement d'ironie. Lex, quand à lui, découvrit que , pour une lycéenne, Chloé était très intelligente, et avait de larges connaissances dans de vastes domaines, même si elle n'étalait pas son intelligence comme aurait pu le faire n'importe qui d'autre.
Toutefois , au dessert, quelque chose d'imprévu vint troubler leur déjeuner. En effet, Lex eut comme un léger spasme. Chloé, au début, n'y prit pas garde . Elle croyait juste qu'il s'était étouffer en avalant quelque chose de travers. Mais la crise ne s'estompait pas, et Lex commençait à devenir un peu rouge , n'arrivant plus à respirer.
S'il vous plait !
Chloé avait fait signe à un serveur . Voir Lex comme ça lui faisait peur. Elle ne savait pas ce qu'il avait. « Mais si , idiote ! Tu sais ce qu'il a ! ». Bien sûr, sa maladie. Loin de la rassurer, cela inquiéta la jeune fille encore d'avantage. Elle était à présent à côté de Lex. Elle aurait voulu l'aider , mais ne savait pas comment s'y prendre. Mais finalement, Lex se redressa un peu et recommença à respirer normalement.
Ca va ?
Oui, oui. C'est bon. Un léger malaise mais ça va passer.
Ca n'allait pas passer. Il le savait . Il avait eu peur, plus que toute autre chose , de s'évanouir. Il n'aurait pas voulu faire ça à Chloé. Mais aussi, il na voulait pas montrer un signe de faiblesse. Si quelqu'un se doutait de quelque chose, son père pourrait être prévenu. Et c'était justement ce qu'il voulait éviter.
Il fit signe au serveur qu'il pouvait le laisser à présent, puis regarda Chloé. Elle avait presque l'air plus mal en point que lui. Visiblement, elle s'inquiétait pour lui, et ça le touchait beaucoup. Au plus profond de lui_ même, il se sentait comme rassuré : une fée veillait sur lui. En même temps, Lex lisait clairement du désarroi sur le visage de la jeune fille : elle avait peur pour lui. Elle avait peur tout court.
Ca va aller, répéta _il pour la rassurer.
Chloé fit un signe affirmatif de la tête, pour montrer qu'elle avait compris, il sentait qu'elle n'était pas entièrement convaincu.
Il faudrait peut_ être que vous alliez voir un médecin, risqua _t _elle d'une toute petite voix.
En fait, justement, j'ai rendez _vous dans deux heures chez mon médecin. Ca ne vous dérange pas de m'accompagner ? Je vous ramènerai après chez vous.
Oui d'accord. De toute façon, je ne suis pas pressée, il n'y a personne qui m'attende chez moi.
Elle dit cela avec un sourire forcé. Lex lui avait fichu la trouille tout à l'heure. Elle avait grandement besoin d'être rassurée par l'avis d'un médecin. « Oh la la, pensa -t -elle, à peine deux heures que nous sommes mariés, et je me conduit déjà en parfaite petite épouse modèle qui s'inquiète pour son mari chéri ! »
Ils sortirent du restaurant, après que Lex ai réglé la note. Une fois dehors, Lex se tourna vers Chloé. Elle avait toujours l'air inquiète.
Et si on allait faire un petit tour dans le parc de Métropolis, hein ? Le rendez_ vous est dans une heure et demie, on a le temps.
Tu pourras marcher ? Je veux dire, ça ira ?
Oui. Je pense. De toute façon, ça me fera du bien de respirer.
Lex scrutait le visage de Chloé, à présent écarlate. Et il savait pourquoi. Elle lui avait dit « tu » de manière spontanée et tout à fait naturelle. Ca avait coulé tout seul dans sa phrase. Personne ne tutoyait Lex à part son père et son frère. Chloé avait l'air mal à l'aise, comme si elle avait fait une bêtise. Comment lui faire savoir que ce n'était rien ? Non pas , en fait , que ce ne soit rien. En fait , c'était précisément tout. Tout ce qui faisait que Lex commençait vraiment à s'attacher à sa « femme ». Elle avait quelque chose, un « truc » qu'aucune femme dans sa vie n'avait jamais eu, pas même Hélène.
Mais il n'était pas très doué pour ces choses là. Il n'avait pas appris la tendresse. Il se surprenait tout le temps, par le passé, à considérer ses relations comme des parties d'échecs. Placer des pions stratégiquement pour les faire avancer sur des cases. Emporter la partie, qui signifiait gagner la fille , célébrer sa victoire, et puis, après, ... après, la partie était terminée, il fallait passer à autre chose : une autre bataille. Comment ne pas se perdre en route avec des jeux aussi tordus !
Ne sachant pas trop quoi faire, tout en marchant à côté de Chloé, Lex caressa du bout des doigts ceux de Chloé, avec un peu d'hésitation. Le contact était doux , tout simple. Une chaleur éphémère. Chloé tourna la tête et sourit à Lex. Et cela leur suffit à tous les deux.
Ils marchèrent ainsi dans le parc pendant un certain temps, sans vraiment parler. Ils n'avaient que des bribes de conversations. Chloé expliqua à Lex , quand ils arrivèrent à une fontaine , que , quand elle était petite, elle se souvenait qu'il y avait une patinoire en hivers à cette place. Son père l'y emmenait souvent et ils patinaient tous les deux. Lex se souvenait effectivement qu'il y avait eu une patinoire. Un jour, en passant en limousine à côté du parc avec son père, il l'avait vu de loin. Mais il n'y était jamais allé. Il aurait bien voulu avoir le genre de souvenirs qu'avait Chloé, à la place des siens, si moroses.
Le temps passa plus vite qu'ils ne l'auraient voulu, et ils durent bientôt allé chez le docteur de Lex. Ils s'y rendirent à pied ; ce n'était pas très loin. Le bâtiment n'était pas très impressionnant, et beaucoup moins tape à l'oeil que les autres immeubles de Métropolis. Il semblait également plus vieux.
Ils patientèrent un peu avant de voir le médecin arriver . Lex entra dans le cabinet du docteur, mais Chloé préféra rester dehors. Ils n'en étaient pas encore à ce degré d'intimité. C'était un peu délicat, et Lex n'avait peut _être pas encore envie de partager toutes ses mauvaises nouvelles avec quelqu'un d'autre. D'un autre côté, Chloé n'était pas sûre d'être prête à ça : entendre un médecin commencer à faire le décompte du temps qu'il lui restait avant d'être veuve.
Quand Lex sortit du cabinet, il ne fit aucun commentaire. Il affichait son habituel masque d'impassibilité. Chloé sentit alors quelque chose se briser en elle : le médecin n'avait pas annoncé de bonnes nouvelles. Elle se sentait mal maintenant. Elle suffoquait presque. Elle suivit Lex et ils sortirent donc tous les deux. Le vent de la rue leur paraissait plus froid à tous les deux. Ils marchèrent en silence jusqu'à la voiture de Lex qu'ils avaient laissé garé près du restaurant. Chloé se dirigeait machinalement vers la portière du passager avant quant Lex la prit par le bras. Elle se retourna et frémit en voyant le visage de Lex, devant elle. Il avait un air étrange, indéfinissable, vague, triste. Il lui tendit simplement les clés, sans un mot d'explication. Mais Chloé n'en avait pas besoin. Elle comprenait. Il ne voulait pas conduire. Il en était incapable.
Ils montèrent tous les deux dans la voiture et Chloé démarra. La voiture roula en silence ; ses occupants aussi, ruminant leurs pensées, chacun de leur côté, incapables de les exprimer à voix haute.
Arrivant à Smallville, Chloé se dirigea vers le manoir de Lex. Elle se gara dans l'allée et ils descendirent de voiture. Sans dire un mot alors, Lex prit Chloé par la main et l'emmena jusqu'au perron. Ils entrèrent et Lex continua de guider Chloé dans le manoir, pour finir par arriver devant une porte du deuxième étage. La porte était close. Lex tourna la poignée et la porte s'ouvrit alors sur une grande pièce baignée de lumière, avec des tas de tableaux adossés aux murs. Il y en avait un sur un chevalet que Chloé ne put pas voir car il était masqué par un tissu noir. Lex s'en approcha. D'un geste, Lex tira sur le tissu qui glissa doucement pour découvrir un portrait. Le portrait d'un petit garçon aux cheveux roux et légèrement frisés.
Ma mère était peintre, à ses heures perdues., dit simplement Lex, dans un murmure.
Et Chloé comprit. Le petit garçon du tableau avait en effet quelque chose de familier. Les yeux, la forme du visage, c'était Lex. Lui, et en même temps, pas vraiment lui. C'était confus. Il avait l'ait tellement différent . Pas seulement à cause des cheveux, non, c'était plus profond.
Lex se retourna, et Chloé vit qu'il pleurait . Elle comprenait pourquoi il faisait ça. Il voulait conjurer le sort, montrer qu'il n'était pas seulement ce jeune homme un peu froid qui allait mourir, mais qu'il y avait autre chose en lui. Quelque chose d'ancien, de perdu derrière un masque de dureté et d'austérité. Derrière cette apparence, il y avait des ruines d'amour, des ruines de lui. Il y avait un petit garçon derrière le masque de cet homme.
J'airai donné n'importe quoi pour vendre mes chaînes.. ma vie entière.
Chloé s'approcha de lui et le prit dans ses bras. Elle pleurait elle aussi.
Peut _être qu'au contraire, c'est le moment de la racheter.
*~*~*~*~*~*~*
Et voilà, fin de ce chapitre. Au passage, je peux vous annoncer qu'on a dépassé la moitié de cette fic puisque j'ai calculé qu'elle devrait faire huit chapitre ( sauf accident en cours de parcours !). Vous êtes contents ? Oui ? Alors vous savez ce que vous devez faire !!! REVIEW !!!!!!!!!!! J'en veux plein !!!!!
PS : Un grand merci à Karine ; merci pour tes reviews et tes encouragements. T'es trop extra !!
Ps bis : Là c'est une annonce. Vous connaissez le film Dogma. Il est trop génial. Si je vous le dit , c'est pour faire un peu de pub : il n'y a aucune fic de Dogma en français !!! C'est honteux !!!!! Moi, je pense que je vais essayer d'en écrire une ou deux, mais il faut aussi que je finisse celle ci, alors, ça va être le bazar !! Mais si vous ça vous dit, ce serait trop top ! Alors, tous à vos plumes !!!!
Voili voilou, je vous présente le chapitre V !!!
P'tite note de l'auteur : D'abord, je tiens à remercier tous mes reviewers(d'abord !) : vous êtes tous extras ! Sans blague ! Ensuite, désolé, j'ai mis un peu de temps avant d'envoyer ce chapitre, mais j'ai eu pas mal de boulot, et en plus j'ai écrit une mini fic sur Harry Potter ( je sais , c'est pas une excuse, c'est juste que ça m'a fait du bien de me concentrer sur autre chose, enfin bref !). Et puis, si vous êtes curieux, vous avez aussi dû remarquer que j'ai écris un autre Chlex, « l'oiseau et le poisson ». C'est pas grand chose, ça ne ressemble à rien de ce à quoi vous pouvez vous attendre en matière de Chlex, c'est donc très original, mais franchement, je crois que ça vaut le détour.
Disclaimer : je crois que vous devinez ..
Reviews : Oui , toujours !!!!!!!!!!!!!!! vous n'êtes pas dispensés. Lol
LE TABLEAU DU PETIT GARCON.
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Chloé et Lex étaient tous les deux dans la voiture de ce dernier. Il conduisait vite , comme d'habitude. Ils étaient en route pour Métropolis. Lex devait faire signer les papiers du mariage à Chloé, et aller voir son médecin. Il avait proposé à Chloé de l'accompagner juste après qu'elle lui avait dit oui.
Il n'en était pas revenu. Il avait tant douté ! Ca l'avait presque rendu malade. Il avait eu si peur qu'elle dise non. Mais pourquoi, il ne le savait pas. Ou plutôt, il pensait le savoir, mais ne voulait pas se l'avouer à lui _même. Il se doutait bien que ce qu'il ressentait pour Chloé n'avait rien à voir avec leur arrangement : il y avait autre chose. Un élément qui faisait qu'il adorait l'avoir à ses côtés, qu'il voulait la garder avec lui tout le temps, qu'il ne voulait pas qu'elle le quitte, ou qu'elle puisse le repousser. Ca faisait beaucoup de choses ! Oui, et ça faisait surtout un grand changement. Il se sentait comme dépendant de la présence de la jeune fille. Cette dépendance aurait pu être la pire chose qui pouvait arriver à un Luthor, mais pourtant, ici, dans cette voiture, avec elle, c'était la plus merveilleuse expérience de toute sa vie. Il ne voulait plus penser à son futur, si court et si sombre. Il avait à ses côtés une lumière infinie, comme un halo de tendresse dans lequel il aurait bien voulut pénétrer.
Mais, il ne faisait pas partie du monde de chloé. Ce n'était qu'une illusion, quelque chose d'éphémère. Qu'il meurt ou non, il savait qu'il n'avait aucune chance de pouvoir prétendre à son amour. Il n' il aurait bien voulut pénétrer.
Mais, il ne faisait pas partie du monde de chloé. Ce n'était qu'une illusion, quelque chose d'éphémère. Qu'il meurt ou non, il savait qu'il n'avait aucune chance de pouvoir prétendre à son amour. Il n'était pas le genre d'homme qu'il lui fallait. Elle méritait mieux. Mieux que lui. Il en avait conscience.
Chloé, elle , restait silencieuse. Elle avait du mal à croire à ce qui se passait . Elle se souvenait très bien avoir dit oui à Lex, mais c'était comme si ce n'était pas vraiment elle. A l'instant où elle l'avait prononcé, elle avait eu cette impression très étrange de se dédoubler : elle flottait au_ dessus d'elle même, se montrant du doigt « Regarde comme tu as l'air ridicule ! ». C'était vrai, elle se sentait ridicule sur le moment. Elle venait quand même d'accepter un homme en mariage. Et pas n'importe lequel !
C'était bien ça le problème ; il tenait en trois lettres : LEX . Exit l'homme d'affaire cruel, le nom qui faisait trembler, exit l'homme à la réputation de séducteur, sa maladie : il restait quand même l'homme, le vrai. Car Lex lui _même, ce n'était pas simple à gérer. Ou plutôt elle face à elle, ce n'était pas simple à gérer ! Elle avait l'impression qu'il pouvait lire dans ses pensées. C'était complètement stupide bien sûr, et elle le savait, mais elle perdait tous ses moyens et toute sa rationalité face à lui. Il était intelligent, comme elle, et elle avait peur de ne pas être totalement à son niveau. Elle n'avait jamais expérimenté cette sensation. D'habitude, face à d'autres personnes, en particulier des garçons, elle ne se souciait pas de paraître ridicule, ou d'avoir quelques lacunes à propos de certains sujets : elle était sure d'elle. Mais lui, c'était différent. Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une gamine écervelée. Pourtant, c'était vrai qu'il avait cette capacité extraordinaire de le faire fondre d'un rien. Chose très rare. Même Clark ne lui avait jamais fait cet effet là !
Ils pensaient donc tous les deux à des tas de choses, chacun de leur côté. Si près, ils étaient pourtant si loin l'un de l'autre.
Ils arrivèrent à Métropolis. Lex se gara devant le grand immeuble où son avocat avait son office. Chloé avait vécu à Métropolis, elle connaissait donc parfaitement les buildings qui se trouvaient en ville, mais celui ci devait être récent car elle ne l'avait jamais vu. Il était vraiment immense, tout en verre, magnifique. Chloé tourna la tête du côté de Lex : il la regardait avec un sourire, un vrai sourire, chose assez rare pour un Luthor. Il lui tendit la main, qu'elle prit. Il la mena jusqu'en haut des escaliers qui permettaient d'accéder à l'entrée de l'immeuble. Ils pénétrèrent alors dans le hall. Il était tout en hauteur, et Chloé en avait le souffle coupé. Cet endroit était vraiment impressionnant !
Lex souriait. Chloé n'avait pas trop l'air anxieuse, plutôt même décontractée. C'était bon signe. Car il était , lui, un peu angoissé à l'idée qu'elle pourrait subitement changer d'avis. En vérité, la présence de la jeune femme le rassurait, le rendait plus calme, plus confiant. Il ne voulait pas perdre ça.
Ils prirent un ascenseur pour se rendre au bureau de l'avocat, au cinquième étage. Au fil des étages, le c?ur de Lex battait plus fort. Celui de Chloé aussi. Ils allaient se marier.
Finalement, l'ascension se termina et ils purent arriver au cinquième étage. Une secrétaire les introduisit alors dans un grand et très élégant bureau, qui offrait, à travers ses baies vitrées, une fabuleuse vision de Métropolis. L'avocat les reçu avec tant de précautions que sa gêne face à un Luthor était visible. Il était mal à l'aise. Il trembla ainsi en tendant les papiers du mariage pour que Lex les signe. Lex les signa promptement, puis les passa à Chloé afin qu'elle les signe également.
Elle les prit et se saisit d'un stylo, mais elle sembla hésiter un instant. C'était un sacré pas à franchir !! Elle n'était pas vraiment sûre de son choix. En même temps. en même temps..
Chloé prit une profonde respiration, resserra son emprise sur le stylo, puis signa. A ce moment là, elle put presque sentir d'où elle était tous les muscles du corps de Lex se décontracter. Etrange. Très étrange. C'était comme une intime connection entre eux deux. Elle le sentait à présent plus serein. Elle se risqua à lui lancer un regard à la dérobée. Il était calme, comme toujours. Sauf que cette fois, ce n'était pas son ordinaire masque d'impassibilité, mais quelque chose de spontané, de sincère. Et cela remplissait le c?ur de Chloé d'un indicible sentiment de chaleur. Elle se sentait fière d'être capable de venir à bout de ce c?ur de roc. En même temps, elle se sentait perdue, un peu différente. Elle était maintenant mariée à cet homme. Pas un ennemi, pas un « ami », pas un étranger non plus, mais quoi ? Elle le sentait différent à son contact, et elle se sentait elle aussi différent à son contact. Alors quoi, de l'amour ? Ce serait ridicule. Ils se connaissaient à peine !
Mais son « époux » tira Chloé de sa réflexion.
On y va ? lui demanda _t _il.
Oh oui, bien sûr, répondit _elle avec peu d'assurance.
Ils sortirent de l'immeuble et remontèrent en voiture. Lex démarra, puis se retourna vers Chloé.
Ca vous dirai d'aller déjeuner ?
Oui. Je commence à avoir assez faim.
D'accord, alors je vous emmène dans un restaurant fantastique. Vous verrez, c'est mon préféré à Métropolis, il est stupéfiant.
C'est quoi ? demanda Chloé, poussée par son instinct journalistique.
Vous verrez bien. C'est une surprise.
Chloé dut donc se contenter de cette réponse. Ils roulèrent tranquillement( en ville, Lex roulait moins vite que sur les petites routes de la campagne environnante de Smallville !) Jusqu'à ce qu'ils atteignent le restaurant en question. C'était un Building, tout à fait ordinaire, il n'y avait aucun panneau, et Chloé s'interrogeait sérieusement sur L'existence de ce prétendu restaurant. Lex , lui, souriait ; c'était presque même un petit rire. Visiblement, ce jeu de piste l'amusait beaucoup. Enfin, pensa Chloé, on ne change pas totalement un Luthor.
Lex se gara , et ils descendirent de la voiture. En entrant dans l'immeuble, Lex fit tout de suite se diriger Chloé vers les ascenseurs. Il appuya sur le bouton du trentième étage. Chloé était de plus en plus étonnée. Non seulement il n'y avait aucune raison qu'un restaurant se trouve dans un immeuble de bureaux, mais sans pancarte à l'entrée, et au trentième étage, ça n'avait carrément aucun sens !! « C'est fou cette histoire, se dit Chloé. Mais où est_ ce qu'il m'emmène ? ».
Lex voyait bien que Chloé se posait des questions, et il trouvait de plus en plus amusant de faire tourner la journaliste en rond.
Quand enfin les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur le trentième étage, d'un coup, la vérité éclata littéralement au visage de la jeune journaliste. Elle pénétra dans une grande salle, avec des gens, des tables un peu partout, et une immense baie vitrée. En fait, pour être plus près de la vérité, il faudrait dire qu'il n'y avait plus de murs, mais que du verre. C'était tout simplement magnifique. Chloé sentit la main de Lex frôler son bras. Elle se retourna vers lui et lui fit un grand sourire radieux.
C'est magnifique, dit_ elle dans un souffle.
Lex était heureux, il avait réussi à la rendre heureuse. Un maître d'hôtel vint à leur rencontre pour les mener à leur table, près de la vitre. Chloé était aux anges. Ils s'assirent et un serveur leur apporta le menu.
Que voulez_ vous, demanda Lex.
Hem. je voudrais une fabuleuse carrière, une jolie voiture, être rousse et un poisson rouge que je pourrais appeler Hercule, répondit_ elle avec le plus grand sérieux, avant de faire un grand sourire.
Et vous boirez quoi avec tout ça ?
Chloé ne répondit pas à Lex, mais lui lança un regard suspicieux. Il sourit en guise de réponse : bien sûr qu'il avait compris la blague ! Chloé roula des yeux .
Finalement ils commandèrent et mangèrent leurs plats sans autres « incidents ». Tout en mangeant, ils discutèrent un peu de tout et de rien, afin de mieux se connaître. Chloé découvrit alors que Lex était aussi capable de vrai sens de l'humour, et pas seulement d'ironie. Lex, quand à lui, découvrit que , pour une lycéenne, Chloé était très intelligente, et avait de larges connaissances dans de vastes domaines, même si elle n'étalait pas son intelligence comme aurait pu le faire n'importe qui d'autre.
Toutefois , au dessert, quelque chose d'imprévu vint troubler leur déjeuner. En effet, Lex eut comme un léger spasme. Chloé, au début, n'y prit pas garde . Elle croyait juste qu'il s'était étouffer en avalant quelque chose de travers. Mais la crise ne s'estompait pas, et Lex commençait à devenir un peu rouge , n'arrivant plus à respirer.
S'il vous plait !
Chloé avait fait signe à un serveur . Voir Lex comme ça lui faisait peur. Elle ne savait pas ce qu'il avait. « Mais si , idiote ! Tu sais ce qu'il a ! ». Bien sûr, sa maladie. Loin de la rassurer, cela inquiéta la jeune fille encore d'avantage. Elle était à présent à côté de Lex. Elle aurait voulu l'aider , mais ne savait pas comment s'y prendre. Mais finalement, Lex se redressa un peu et recommença à respirer normalement.
Ca va ?
Oui, oui. C'est bon. Un léger malaise mais ça va passer.
Ca n'allait pas passer. Il le savait . Il avait eu peur, plus que toute autre chose , de s'évanouir. Il n'aurait pas voulu faire ça à Chloé. Mais aussi, il na voulait pas montrer un signe de faiblesse. Si quelqu'un se doutait de quelque chose, son père pourrait être prévenu. Et c'était justement ce qu'il voulait éviter.
Il fit signe au serveur qu'il pouvait le laisser à présent, puis regarda Chloé. Elle avait presque l'air plus mal en point que lui. Visiblement, elle s'inquiétait pour lui, et ça le touchait beaucoup. Au plus profond de lui_ même, il se sentait comme rassuré : une fée veillait sur lui. En même temps, Lex lisait clairement du désarroi sur le visage de la jeune fille : elle avait peur pour lui. Elle avait peur tout court.
Ca va aller, répéta _il pour la rassurer.
Chloé fit un signe affirmatif de la tête, pour montrer qu'elle avait compris, il sentait qu'elle n'était pas entièrement convaincu.
Il faudrait peut_ être que vous alliez voir un médecin, risqua _t _elle d'une toute petite voix.
En fait, justement, j'ai rendez _vous dans deux heures chez mon médecin. Ca ne vous dérange pas de m'accompagner ? Je vous ramènerai après chez vous.
Oui d'accord. De toute façon, je ne suis pas pressée, il n'y a personne qui m'attende chez moi.
Elle dit cela avec un sourire forcé. Lex lui avait fichu la trouille tout à l'heure. Elle avait grandement besoin d'être rassurée par l'avis d'un médecin. « Oh la la, pensa -t -elle, à peine deux heures que nous sommes mariés, et je me conduit déjà en parfaite petite épouse modèle qui s'inquiète pour son mari chéri ! »
Ils sortirent du restaurant, après que Lex ai réglé la note. Une fois dehors, Lex se tourna vers Chloé. Elle avait toujours l'air inquiète.
Et si on allait faire un petit tour dans le parc de Métropolis, hein ? Le rendez_ vous est dans une heure et demie, on a le temps.
Tu pourras marcher ? Je veux dire, ça ira ?
Oui. Je pense. De toute façon, ça me fera du bien de respirer.
Lex scrutait le visage de Chloé, à présent écarlate. Et il savait pourquoi. Elle lui avait dit « tu » de manière spontanée et tout à fait naturelle. Ca avait coulé tout seul dans sa phrase. Personne ne tutoyait Lex à part son père et son frère. Chloé avait l'air mal à l'aise, comme si elle avait fait une bêtise. Comment lui faire savoir que ce n'était rien ? Non pas , en fait , que ce ne soit rien. En fait , c'était précisément tout. Tout ce qui faisait que Lex commençait vraiment à s'attacher à sa « femme ». Elle avait quelque chose, un « truc » qu'aucune femme dans sa vie n'avait jamais eu, pas même Hélène.
Mais il n'était pas très doué pour ces choses là. Il n'avait pas appris la tendresse. Il se surprenait tout le temps, par le passé, à considérer ses relations comme des parties d'échecs. Placer des pions stratégiquement pour les faire avancer sur des cases. Emporter la partie, qui signifiait gagner la fille , célébrer sa victoire, et puis, après, ... après, la partie était terminée, il fallait passer à autre chose : une autre bataille. Comment ne pas se perdre en route avec des jeux aussi tordus !
Ne sachant pas trop quoi faire, tout en marchant à côté de Chloé, Lex caressa du bout des doigts ceux de Chloé, avec un peu d'hésitation. Le contact était doux , tout simple. Une chaleur éphémère. Chloé tourna la tête et sourit à Lex. Et cela leur suffit à tous les deux.
Ils marchèrent ainsi dans le parc pendant un certain temps, sans vraiment parler. Ils n'avaient que des bribes de conversations. Chloé expliqua à Lex , quand ils arrivèrent à une fontaine , que , quand elle était petite, elle se souvenait qu'il y avait une patinoire en hivers à cette place. Son père l'y emmenait souvent et ils patinaient tous les deux. Lex se souvenait effectivement qu'il y avait eu une patinoire. Un jour, en passant en limousine à côté du parc avec son père, il l'avait vu de loin. Mais il n'y était jamais allé. Il aurait bien voulu avoir le genre de souvenirs qu'avait Chloé, à la place des siens, si moroses.
Le temps passa plus vite qu'ils ne l'auraient voulu, et ils durent bientôt allé chez le docteur de Lex. Ils s'y rendirent à pied ; ce n'était pas très loin. Le bâtiment n'était pas très impressionnant, et beaucoup moins tape à l'oeil que les autres immeubles de Métropolis. Il semblait également plus vieux.
Ils patientèrent un peu avant de voir le médecin arriver . Lex entra dans le cabinet du docteur, mais Chloé préféra rester dehors. Ils n'en étaient pas encore à ce degré d'intimité. C'était un peu délicat, et Lex n'avait peut _être pas encore envie de partager toutes ses mauvaises nouvelles avec quelqu'un d'autre. D'un autre côté, Chloé n'était pas sûre d'être prête à ça : entendre un médecin commencer à faire le décompte du temps qu'il lui restait avant d'être veuve.
Quand Lex sortit du cabinet, il ne fit aucun commentaire. Il affichait son habituel masque d'impassibilité. Chloé sentit alors quelque chose se briser en elle : le médecin n'avait pas annoncé de bonnes nouvelles. Elle se sentait mal maintenant. Elle suffoquait presque. Elle suivit Lex et ils sortirent donc tous les deux. Le vent de la rue leur paraissait plus froid à tous les deux. Ils marchèrent en silence jusqu'à la voiture de Lex qu'ils avaient laissé garé près du restaurant. Chloé se dirigeait machinalement vers la portière du passager avant quant Lex la prit par le bras. Elle se retourna et frémit en voyant le visage de Lex, devant elle. Il avait un air étrange, indéfinissable, vague, triste. Il lui tendit simplement les clés, sans un mot d'explication. Mais Chloé n'en avait pas besoin. Elle comprenait. Il ne voulait pas conduire. Il en était incapable.
Ils montèrent tous les deux dans la voiture et Chloé démarra. La voiture roula en silence ; ses occupants aussi, ruminant leurs pensées, chacun de leur côté, incapables de les exprimer à voix haute.
Arrivant à Smallville, Chloé se dirigea vers le manoir de Lex. Elle se gara dans l'allée et ils descendirent de voiture. Sans dire un mot alors, Lex prit Chloé par la main et l'emmena jusqu'au perron. Ils entrèrent et Lex continua de guider Chloé dans le manoir, pour finir par arriver devant une porte du deuxième étage. La porte était close. Lex tourna la poignée et la porte s'ouvrit alors sur une grande pièce baignée de lumière, avec des tas de tableaux adossés aux murs. Il y en avait un sur un chevalet que Chloé ne put pas voir car il était masqué par un tissu noir. Lex s'en approcha. D'un geste, Lex tira sur le tissu qui glissa doucement pour découvrir un portrait. Le portrait d'un petit garçon aux cheveux roux et légèrement frisés.
Ma mère était peintre, à ses heures perdues., dit simplement Lex, dans un murmure.
Et Chloé comprit. Le petit garçon du tableau avait en effet quelque chose de familier. Les yeux, la forme du visage, c'était Lex. Lui, et en même temps, pas vraiment lui. C'était confus. Il avait l'ait tellement différent . Pas seulement à cause des cheveux, non, c'était plus profond.
Lex se retourna, et Chloé vit qu'il pleurait . Elle comprenait pourquoi il faisait ça. Il voulait conjurer le sort, montrer qu'il n'était pas seulement ce jeune homme un peu froid qui allait mourir, mais qu'il y avait autre chose en lui. Quelque chose d'ancien, de perdu derrière un masque de dureté et d'austérité. Derrière cette apparence, il y avait des ruines d'amour, des ruines de lui. Il y avait un petit garçon derrière le masque de cet homme.
J'airai donné n'importe quoi pour vendre mes chaînes.. ma vie entière.
Chloé s'approcha de lui et le prit dans ses bras. Elle pleurait elle aussi.
Peut _être qu'au contraire, c'est le moment de la racheter.
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Et voilà, fin de ce chapitre. Au passage, je peux vous annoncer qu'on a dépassé la moitié de cette fic puisque j'ai calculé qu'elle devrait faire huit chapitre ( sauf accident en cours de parcours !). Vous êtes contents ? Oui ? Alors vous savez ce que vous devez faire !!! REVIEW !!!!!!!!!!! J'en veux plein !!!!!
PS : Un grand merci à Karine ; merci pour tes reviews et tes encouragements. T'es trop extra !!
Ps bis : Là c'est une annonce. Vous connaissez le film Dogma. Il est trop génial. Si je vous le dit , c'est pour faire un peu de pub : il n'y a aucune fic de Dogma en français !!! C'est honteux !!!!! Moi, je pense que je vais essayer d'en écrire une ou deux, mais il faut aussi que je finisse celle ci, alors, ça va être le bazar !! Mais si vous ça vous dit, ce serait trop top ! Alors, tous à vos plumes !!!!
