Merci. Vous êtes vraiment géniales. Je vous adore.

Pomfresh : Pour ma fic, elle est faite, un peu en deux partie : une axée sur les amours et la seconde sur la guerre avec Voldie car je préférais parler de la joie qui se dégrade petit à petit mais sûrement et dans les chapitres à venir, il y aura des chose terribles. Mais je n'en dis pas plus là-dessus. ^^Donc Voldie et Draco seront là, bien vite.^^

Pour le fait de transplaner, je vois cela comme si on avait pendant quelques secondes plus de poids donc très léger, comme si on volait mais sans rien voir, juste du blanc car ça va très vite. Une sensation forte aussi dûe à cette vitesse.

Je ne sais pas combien il y aura de chapitres car j'en rajoute tout le temps.^^

Pour le rythme dans le temps, c'est fait exprès. A l'origine, ça devait être une fic courte donc non descriptive comme le fait JKR. Et j'axe l'histoire plus sur les faits et nouveauté (dans les sorts…). Dans les chapitres suivants, l'histoire sera plus sombre et c'est sur ça que je veux insister. Voilà. J'espère que j'ai répondu à toutes tes questions et si tu en as d'autres, n'hésites pas.^^

Gros, gros bisous à vous toutes.

Chapitre 8 : Rencontre à Pré-au-lard

- Regardez, je l'ai eu, déclara Hermione le visage rayonnant en tenant un papier rose au dessus de sa tête. J'attendais au ministère avec Crabbe. Il est passé devant moi puis est repassé sans rien dans les mains. Il paraît même qu'il n'a réussi qu'à faire transplaner sa robe de sorcier. Il s'est retrouvé en caleçon devant l'examinatrice.

Ron et Harry éclatèrent de rire tandis qu'Hermione ajoutait :

- En tout cas lorsque je l'ai croisé dans le couloir, il était entièrement habillé.

- Et l'examinatrice n'est pas allée à Sainte Mangouste après ça parce que voir Crabbe en caleçon, c'est pire que de vomir des limaces, renchérit Ron avec bonne humeur.

Harry et Hermione éclatèrent également de rire tout en essayant de ne pas imaginer Crabbe en sous vêtement.

Neville Londubat entra à ce moment-là dans la salle commune et vit le permis dans la main d'Hermione et la félicita chaleureusement.

- Moi aussi je l'ai eu du premier coup cet été. C'est quand même plus pratique de pouvoir transplaner maintenant.

- Oui et plus agréable que la poudre de cheminette ou le portoloin, renchérit Harry.

Le portrait de la grosse dame bascula à nouveau faisant place à Rose Martin, l'air rêveur. Elle devait avoir rencontrer Rogue dans un couloir. Brusquement, elle se tourna vers eux.

- Vous avez vu qu'il y a une sortie de prévue à Pré-au-lard pour samedi ? demanda-t-elle. Je pourrais y aller avec Ginny.

- Non, nous ne savions pas, répondit Hermione avec enthousiasme.

Elle se tourna vers les garçons et ajouta :

- On va y aller, on pourra voir Fred et Georges ! Ils seront obligatoirement là. Ils connaissent les dates des sorties pour les étudiants et ne vont pas manquer un jour où ils peuvent voir Ginny.

- Oui et on pourra acheter leurs dernières inventions. Y'en a de pas mal à ce qu'ils m'ont dit, déclara Ron tout aussi enthousiaste.

Les septièmes années pouvaient se rendre au village chaque week-end s'ils le désiraient, à partir du moment où ils étaient majeurs, mais avec tous les cours et devoirs qu'ils avaient eu, ils n'avaient pas encore pu s'y rendre et la perspective de cette sortie et de pouvoir voir les jumeaux les ravissait.

La chance était avec eux. Il faisait beau en ce matin de janvier et la visite de Pré-au-lard n'en était que plus agréable. Ils se dirigèrent vers Zonko en espérant que la foule qui se profilait dans le magasin leur permettrait de parler aux jumeaux. Ceux-ci avaient bien menés leur barque depuis leur départ de Poudlard. En premier lieu, ils avaient ouvert une boutique sur le chemin de traverse où ils remportaient un énorme succès puis s'étaient associés au patron de Zonko qui tout en renouvelant sa gamme de farces et attrapes, pouvait bénéficier de plus de temps libre quand les jumeaux assuraient la vente. Ils étaient promis à un bel avenir à la grande fierté de leurs parents, frères et sœur.

Harry, Ron et Hermione poussèrent la porte. Se faisant, la petite clochette tinta mais le son fut perdu dans le bruit assourdissant des dizaines de voix qui s'esclaffaient en même temps.

La boutique avait bien changé ! C'était magnifique et malgré la diversité astronomique des produits, tout était impeccablement rangé de façon à ce que chaque marchandise puisse être contemplée et accessible. Le stock était impressionnant mais apparemment les bacs se vidaient aussi rapidement que les bourses.

Harry sentit un bras se poser sur ses épaules tandis qu'une voix familière et enthousiaste s'exclamait :

- Salut vous tous, comment trouvez-vous la boutique ? Les travaux viennent de finir.

Fred les regardait, George à côté de lui. Tous deux avaient les yeux brillants de joie et attendaient le verdict.

- C'est incroyable. On se croirait dans la caverne d'Ali Baba, répondit Hermione, le visage positivement étonné. Vous en avez fait de l'agrandissement et toutes ces inventions !… Elles sont toutes de vous ?

- Presque, répondit George avec fierté.

- Magnifique, s'exclamèrent Harry, Ron et Hermione d'une seule voix.

Les jumeaux rayonnèrent.

- Venez voir, vous allez découvrir en exclusivité nos dernières pralines, dit George en les poussant dans une salle attenante.

- Hermione ne fait pas cette tête, on ne va pas vous empoisonner, reprit Fred, s'esclaffant devant la mine inquiète de la jeune fille.

Ginny et Rose étaient déjà installées dans la petite pièce et Harry sentit son estomac faire un looping. Ginny était plus belle que jamais. Avec tout le travail qu'il avait eu à réaliser, il avait eu moins de temps pour réfléchir et donc moins de temps pour penser à elle, ce qui l'avait soulagé, mais là il ne pouvait détacher les yeux de sa personne et ne se lassait pas de la contempler. Les sucreries des jumeaux ne l'intéressaient plus, c'est Ginny qu'il aurait voulu goûter. A cette pensée, Harry se sentit rougir. Il savait que Ginny avait remarqué son trouble contrairement aux autres qui devisaient gaiement maintenant et il eut honte d'avoir eu cette pensée coupable en présence de trois de ses frères.

Ginny jubilait. Elle avait perçu pendant une fraction de seconde une lueur affamée dans les beaux yeux verts d'Harry lorsque ceux-ci s'étaient posés sur elle et elle en ressentait encore la chaleur. Elle avait envie de se lever et de crier victoire avant de se suspendre au cou de celui qu'elle aimait et de l'embrasser à pleine bouche. Combien de fois avait-elle rêvé ce moment-là ? Elle ne savait plus. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle devait mettre à exécution le plan qu'elle avait minutieusement préparé à noël. Elle avait la confirmation qu'elle avait attendue et maintenant pouvait tout mettre en œuvre pour qu'Harry soit enfin à elle. Elle se mit à réfléchir encore plus intensément et décida que la saint Valentin serait une bonne date pour séduire le jeune étudiant. Il allait enfin connaître la femme qui se cachait en Mademoiselle Ginny Weasley.