Merci pour vos reviews. Je vous adore et vous fait de très, très gros bisous. J'espère que ce chapitre vous plaira.
Pour Ron, moi aussi je le vois bêta donc j'en profite. ^^ Il est gentil et loyal. On peut compter sur lui mais il est parfois (surtout en amour) très, très neuneu. ^^
Chapitre 10 : La saint Valentin
Les semaines passaient vite et la saint Valentin se profilait à l'horizon. Ginny avait presque tout rassembler en vue de réussir son plan qu'elle connaissait par cœur et qu'elle devrait suivre à la lettre. Elle entendit la porte de la salle commune s'ouvrir et vit l'homme qu'elle devait conquérir s'avancer vers elle. Elle lui adressa un tendre sourire auquel il répondit immédiatement. Elle était totalement amoureuse.
Ginny émit un petit rire ravi et répondit :
La grande salle embaumait le parfum des fleurs qui s'étendait tout au long des murs et des tables. Des confettis en forme de cœur rose tombait ça et là du ciel. Et les tables étaient plus garnis que jamais en venaison et autres plats plus savoureux les uns que les autres.
Le professeur Rogue était dégoûté de tout ce déballage. Il détestait le 14 février encore plus que noël et cette année particulièrement. En sortant ce matin, il avait craint d'avoir un autre cadeau l'attendant sur le pas de sa porte. Il avait eu peur que ce ne soit pas seulement une photo mais le modèle. Depuis la rentrée, Rose Martin, n'avait pas arrêter de le poursuivre de ses assiduités, de le provoquer de toutes manières que ce soit, d'insinuer, de suggérer qu'ils pourraient…ensemble…A ce moment de ses pensées, il croisa le professeur Vector et se remémorant ses lectures philosophiques, lui adressa un regard torve. Pourvu qu'elle ne soit pas là, pourvu qu'elle ne soit pas là, se répétait-il mais il savait qu'elle serait présente, rien que pour le torturer un peu plus. Voyez ce à quoi il était réduit. Il était la victime et non plus le bourreau, celui qui recevait les coups au lieu dans donner. Et il en reçu un lorsqu'à son entrée, il aperçu un regard violet qui le dévisageait passionnément et lui souriait comme…comme…une gourgandine !
Les élèves déambulaient dans la grande salle allant d'un buffet à l'autre. Apparemment Dumbledore avait décidé de célébrer toutes les fêtes du calendrier comme pour profiter un maximum de tout ce que pouvait amener la vie de beau et de bon dans un contexte extérieur des plus noir. Les couples n'étaient pas peu satisfaits et ni Ron ni Hermione ne dérogeaient à cette règle. Le repas avait été succulent et Harry s'apprêtait à prendre un éclair au chocolat lorsqu'une main fine se posa doucement sur la sienne.
Ginny l'entraîna à sa suite hors de la grande salle, ils montèrent les escaliers et se retrouvèrent dans le couloir du second étage.
Ils étaient maintenant devant la porte d'une salle de classe, Ginny sortit sa baguette :
Si ses paroles étaient faites pour le rassurer, c'était raté. Seul dans l'ombre en compagnie de Ginny sans personne pour les surveiller, il ne donnait pas cher de ses résolutions chevaleresques.
Il s'interrompit devant le regard malheureux de la jeune fille. Il l'a voyait indécise et ne voulait pas voir ses beaux yeux verts s'embuer de larmes.
Il s'interrompit de nouveau en découvrant une petite table, un ancien bureau probablement, recouvert d'une nappe rouge décorée d'un centre de table composé de différentes sortes de fleurs odorantes et de bougies qui conféraient à la pièce une faible luminosité rendant l'atmosphère très intime. Harry sentit sa gorge se serrer. Mais que voulait donc Ginny ?
Elle tendit la main vers lui. Il lui donna la sienne et elle l'entraîna vers une chaise qu'elle tira pour qu'il s'assoit. Ce qu'il fit, un léger sourire aux lèvres. Sa petite Ginny tentait-elle de le séduire ? Il avait bien l'intention de le découvrir et de jouer le jeu jusqu'au bout. Il voulait boire à la coupe de ses lèvres jusqu'à la lie et s'enivrer d'elle jusqu'à ce qu'il ne se rappelle rien d'autre que son beau visage. Il était décidément fou de cette femme.
Ginny s'installa de l'autre côté du bureau et se félicita. La première partie de son plan avait fonctionné à merveille. Son cœur battait très fort dans sa poitrine et elle se demandait si elle aurait le courage de passer à la phase deux … Mais oui, bien sûr, tentait-elle de se convaincre. Tu es à Gryffondor et les Gryffondors sont les plus courageux. Elle prit le petit plat en argent qui était posé sur la table et ôta le linge immaculé qui le recouvrait.
Elle avait tout prévu, se dit-il surexcité. Personne n'avait jamais préparé de plan pour le charmer et il avait hâte de savoir ce qu'elle avait concocter d'autre. Cependant, il déchanta quand elle se mit à goûter, elle aussi un éclair. Elle en était inconsciente mais son geste était très équivoque et tellement sensuelle qu'il se sentait maintenant brûler.
Il s'étrangla avec une bouchée de la pâtisserie et commença à tousser violemment. Ginny se leva brusquement, inquiète, et vint lui taper dans le dos pour l'aider à reprendre son souffle.
Elle lui tendit le petit verre qui était devant lui mais le renversa malencontreusement sur lui.
Elle prit alors le sien qu'elle lui tendit de nouveau et il bu l'eau à grandes goulées. Il pu revenir à une respiration normale et elle murmura de nouveau :
Il ne pu finir sa phrase. A ce moment-là, Peeves fit son apparition dans la pièce.
Ginny était écarlate à présent. Ses yeux s'embuaient de larmes.
Peeves éclata d'un rire diabolique. Ginny gémit, n'osant pas regarder Harry, ses pleurs redoublèrent et ne pouvant plus se contenir, elle s'enfuit de la pièce en courant.
Il la rattrapa rapidement et elle se débattu pour pouvoir s'échapper. Elle ne voulait pas qu'il la voit dans cet état là.
Peeves détalla le plus vite qu'il pu. Harry savait qu'il n'aurait pas d'ennuis avec lui. Il avait menti à Peeves éffrontement mais Harry savait que celui-ci n'irait pas le demander au baron sanglant. Ils étaient tranquilles, du moins, de ce point de vue-là. Ginny continuait à sangloter contre son épaule mais ne se débattait plus. Harry la ramena doucement dans la salle de classe désaffectée et repoussa la porte derrière lui.
Ginny le regardait comme s'il s'était mis à pousser des tentacules sur sa tête.
Ginny regardait Harry comme si les tentacules s'étaient mises à parler. Puis elle sourit, d'un sourire heureux et confiant. Harry était tellement merveilleux, tellement beau. Comme je l'aime, se dit-elle le cœur près d'éclater.
Alors s'il ne savait pas, elle allait lui montrer …Elle se haussa sur la pointe des pieds, accrocha ses bras à son cou. Il se pencha à sa hauteur et elle lui prit les lèvres dans un tendre baiser. Elle y mit tout son amour et lui, mit tout le sien également. C'était la femme de sa vie. Il le savait maintenant.
