Mici pour vos reviews. Gros, gros poutouxes. Vous êtes vraiment géniales.
Pour ce chapitre, je mets un WARNING parce qu'il est un peu chaud quand même. Il ne se passe rien dans un certain sens entre Severus et Rose mais c'est quand même un touchtipeu chaud donc pour les personnes trop jeunes, filez au lit tout de suite ! (même s'il est 16h !)^^
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Arcadiane : Oui, je sais que c'est une transition. D'ailleurs, je te l'avais dit que la première partie était axée sur l'amour et la seconde, plus sur la guerre mais tout en gardant un brin de romantisme coumême. ^^
Maëlle : Non, ne t'inquiètes pas, je l'aurais dit pour Ginny. Lorsque je l'ai écrit, au début je ne savais pas, puis, je me suis dit 'Je sais que tu es diabolique mais allez, on va le leur dire'. ^^ De rien pour Blaise.
Pomfresh : Oui, c'est vrai que Ron, dans mes fics, passe toujours pour un estomac ambulant mais JKR le rend bien aussi dans ses livres. ^^ Mais il l'est quand même moins dans celle-là que dans la 'laitue perdue'. Au moins, ici, il sait se contenir devant un gâteau. ^^ Et pour ta réponse, oui c'était ta sinusite. ^^ Ginny n'a pas fait semblant mais ce ne sont pas les détraqueurs qui l'ont mis dans cet état (ils s'en sont approchés quand même) mais c'est le piétinement des gens affolés. Mais Ginny a eu plus de chance que la sœur des frères Crivey.
Aulandra17 : Mon aussi, Severus est un de mes personnages préférés, j'espère donc que ce chapitre te fera plaisir. Merci.
Chapitre 15 : Le philtre d'amour
Rose se demandait si elle avait raison de faire confiance à Winky. Celle-ci paraissait passablement négligée et elle avait l'air de ne pas marcher droit mais peut-être qu'elle était malade. Ron lui avait expliqué comment passer par les cuisines. Au début, il s'était montré réticent voir méfiant la connaissant, il n'aurait pas été surpris qu'elle verse un philtre d'amour dans le dîner de Rogue. Mais elle avait trouvé la solution. Elle avait parlé de fringales qui lui arrivaient très souvent. L'expression de Ron avait changé et il avait paru la comprendre et ainsi n'avait plus discuter.
Rose jeta un nouveau coup d'œil à l'elfe de maison et décida de lui faire confiance. Après tout c'est eux qui faisaient le dîner, qui changeaient les draps et accomplissaient toutes les autres tâches ménagères. C'était toujours fait avec beaucoup de soin donc elle n'avait pas de raison de s'inquiéter. Comme elle s'en allait, elle n'entendit pas Dobby dire à Winky :
Dobby lui prit le goblet des mains et le mit dans le coin des « réservations ». Comme le verre était semblable aux autres, comme toute la vaisselle de Poudlard, il mit le nom de l'élève dessus. Assurément, elle l'aurait pour dîner, comme elle l'avait demandé.
* * *
Rose était heureuse. Elle pourrait avoir son Severus pour elle toute seule. Le mois dernier, lors de l'attaque de Pré-au-Lard, il lui avait sauvé la vie, elle savait qu'il l'aimait mais il lui fallait juste un coup de pouce pour le lui faire découvrir. Elle essaya de repousser la vague de culpabilité qu'elle sentait monter en elle en se disant que c'était temporaire et qu'il ne lui en voudrait pas. Après qu'il aurait découvert qu'elle était faite pour lui et qu'elle le chérirait toute sa vie, il se rendrait à l'évidence qu'elle avait eu raison et serait lui-même très content. Un sourire éclairait le visage de Rose en pensant à ce soir, lorsque son professeur chéri aurait bu le philtre d'amour qu'elle avait préparé avec soin. Elle se félicita intérieurement d'avoir toujours su préparer les potions. Aujourd'hui, ça lui serait bien utile.
* * *
Le dîner était merveilleux et avait un goût encore plus savoureux pour Rose. Elle regarda le Professeur Rogue vider son verre et jubila. La potion avait été mélangée dans du jus de citrouille. Par chance, cela n'altérait en rien les propriétés de la potion dont le goût était totalement masqué. Le philtre devait produire son effet dans trois heures. Il était 19 h 21 et Rogue tomberait amoureux de la première personne qu'il verrait à partir de 22 h 21. Et elle comptait bien être cette personne. Elle vida son verre également et imagina un plan pour pouvoir s'introduire dans les cachots sans être découverte par qui que ce soit, en particulier par Rusard, qui ferait sa ronde. Sinon, tout serait fichu.
Le dîner pris fin et tous retournèrent dans leurs dortoirs et chambres respectifs. Beaucoup d'élèves étaient rassemblés dans le salle commune de Gryffondors et Rose se demandait comment elle allait faire pour en sortir quand elle eut une idée des plus brillantes. Elle se dirigea vers Ron et déclara à voix haute :
Ron posait un regard compatissant sur la jeune fille. Il ne connaissait que trop bien cette situation. Soudain, son expression s'éclaira :
Pour la première fois de sa vie, Ron oublia la nourriture et entraîna la jeune fille dans le dortoir des garçons, désert à cette heure. Il croisa Harry qui redescendant avec sa carte à la main, lui adressa un clin d'œil.
* * *
Il était exactement 22 h 16 et Rose avait réussit à rejoindre les cachots sans encombre. Tapie contre un mur glacé, elle tentait d'endiguer sa respiration laborieuse. Il fallait qu'elle se calme un minimum avant de frapper à la porte des appartements de son professeur de potion. Ce soir, elle s'était préparée et après avoir pris un long bain moussant, elle s'était revêtue de ses plus beaux sous-vêtements en dentelle de couleur pêche et mis par dessus sa simple robe de sorcier à l'effigie de Gryffondor qui ne serait pas difficile à ôter. La potion devait le rendre fou d'amour et de désir ce qu'elle aspirait avidement. Il ne pourrait se contrôler et elle ne ferait rien pour l'en empêcher.
22 h 21… elle frappa à sa porte.
La porte s'ouvrit sur un Rogue vêtu d'un pyjama en flanelle gris. Rose était émerveillée, Rogue était horrifié.
Que faisait-elle là ? N'arrêterait-elle jamais de le poursuivre ?
Rose sentit quelque chose de bizarre se produire en elle. C'était comme si une vague de lave s'insinuait dans ses veines, comme si un feu violent la traversait et gonflait son cœur d'amour. Son cerveau ne fonctionnait plus. Cette vague brûlante déferlait dans son corps chassant toute pensée rationnelle. Elle avait le plus beau spécimen de la gente masculine devant elle et ne pensait qu'à le goûter, à le toucher, à se fondre en lui pour ne plus jamais le quitter.
Rogue prit peur en voyant les joues de son élève s'empourprer, ses pupilles se dilater démesurément donnant à son regard un éclat de plus en plus avide. Jamais personne ne l'avait regardé avec une telle intensité mais il savait très bien ce que cela signifiait. Il tenta de refermer la porte mais elle fut plus prompte que lui.
Rogue fut pousser en arrière par la jeune femme qui referma la porte dans un claquement sec. Elle l'obligea encore à reculer et il bascula sur son lit défait. Les draps étaient frais contrairement au corps qui venait de s'asseoir sur le sien, le chevauchant de ses cuisses fermes. Elle se pressa davantage sur lui, plaça une main sous sa nuque et l'embrassa passionnément comme s'il était une source d'eau dans le désert. Il tenta de la repousser mais elle s'accrochait ardemment. Ses hanches étaient soudées aux siennes et elles ondulaient fougueusement contre son membre qui commençait à réagir.
Il fallait que cela cesse immédiatement, pensait Rogue désespérément. Il fallait qu'il garde son sang froid ce qui n'était pas chose facile surtout lorsqu'il entendait ses gémissements affamés.
Elle se releva à moitié, lâchant ses lèvres. Il reprit son souffle et voulu lui ordonner d'arrêter lorsqu'il aperçu qu'elle avait ôté sa robe et ne se trouvait plus qu'en fins dessous pêche qui ne cachaient rien. Il poussa un grognement rauque en admirant ses seins nacrés malgré lui.
Qu'avait-elle ? Pourquoi se comportait-elle ainsi ? se demanda-t-il de nouveau. Elle n'avait jamais franchit cette limite avant ce soir. Elle avait l'air dans un état second, sauvage, avide de son corps. On aurait presque dit qu'elle avait bu un philtre d'amour. Serait-ce cela ? Mais pourquoi aurait-elle fait ça ? Elle se croyait déjà amoureuse de lui. Il ne comprenait plus.
Rogue avait de plus en plus de mal à réfléchir surtout lorsqu'elle prit sa propre main et la fit remonter sur sa cuisse longue et blanche. Elle voulait qu'il la touche et il avait du mal à ne pas le faire. Il tenta une fois encore de la repousser mais elle déchira le haut de son pyjama et il se retrouva le torse nu qu'elle s'empressa de caresser avec sa langue.
S'il ne faisait rien maintenant, il ne pourrait plus la repousser alors, entrant dans son jeu, il bascula sur elle et la chevaucha à son tour. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est qu'elle enroulerait ses jambes autour de ses reins se pressant encore intimement contre sa virilité qui appelait plus de caresses.
Il réussit à enrouler Rose dans le drap en l'emprisonnant à l'intérieur, sa tête dépassant pour la laisser respirer et il l'emporta dans le couloir malgré ses véhémentes protestations. Il l'amena dans son bureau, la porta jusqu'aux chaînes avec lesquelles il l'emprisonna.
Il s'arrêta en entendant un son étouffé, comme un raclement. On aurait dit que quelqu'un s'étranglait. Il se tourna et découvrit Rusard à la porte qu'il avait oublié de fermer. Rogue rougit violemment et se cru retourné quelques semaines plus tôt. Grand Merlin pourquoi ? Mais pourquoi ?
Il jeta un regard à la jeune fille à moitié nue qu'il reconnaissait comme être celle qu'il avait déjà vu sur la photographie du professeur Rogue, en ce jour maudit de noël.
Apparemment Rusard n'arrivait pas à dire le mot exact et Rogue, écarlate, déclara :
Rogue était soulagé. Heureusement, il était assez intelligent pour inventer une explication plausible et il connaissait suffisamment les penchants de Rusard vis à vis de la torture pour en avoir trouver une facilement. Il alla chercher l'antidote au philtre d'amour et le fit boire à la jeune femme. Heureusement, le contre-poison agissait plus rapidement que la potion d'amour et Rose revint beaucoup plus vite à ses esprits. Rogue la détacha. Elle ne disait toujours rien.
En fait, elle était honteuse, mortifiée. Elle se rappelait parfaitement bien les paroles de Rogue, des paroles douloureuses où il lui avait dit qu'il ne l'aimait pas. Elle en souffrait et avait envie de partir. Elle s'était trompée sur toute la ligne. Il n'éprouvait rien pour elle et son cœur saignait. Il devait être furieux contre elle et elle ne pourrait lui en vouloir. Elle s'était mal comportée vis-à-vis de lui et s'en voulait à présent. Trop honteuse, elle n'arrivait pas à le regarder en face. Elle le vit partir puis revenir avec sa robe. Celle-ci était déchirée comme son pyjama et tous deux savaient bien qui en était responsable. Réprimant les pleurs qui lui nouaient la gorge, elle s'enfuit dans la nuit plus malheureuse que jamais.
En la voyant s'enfuir, Rogue se demanda ce qu'il serait advenu s'il ne l'avait pas stoppé à temps. Une nuit entière consacrée au plaisir, répondit une petite voix dans sa tête qu'il ne voulait pas entendre. Et en même temps, il sentit son cœur se serré en pensant qu'il aurait bien voulu la connaître et se crispa en réfrénant l'envie qu'il avait de courir après la jeune fille.
