Coucou. J'espère que vous avez tous passé un merveilleux noël et je vous souhaite une excellente année aussi avec tous vos vœux qui se réalisent. Bisous.
Merci pour vos reviews. Elles m'encouragent beaucoup pour la suite, surtout quand je n'ai pas envie d'écrire (et vi, ça m'arrive ^^). Cette fic est bientôt finie. Je viens de commencer un nouveau chapitre et je me suis dit qu'il en manquait à peu près 5 et j'ai fini donc il y en aura une petite vingtaine. J'en ai encore 3 complets qui sont à poster et ensuite, je n'en ai plus en stock mais j'essayerais de la finir avant la fin de la semaine prochaine. Par contre, je ne posterais pas les chapitres suivants tous les deux jours. ^^ Ouh qu'elle est cruelle ! ^^
Maëlle : Moi aussi je l'aime beaucoup Rose, d'autant plus que je l'ai créé un peu à mon image. ^^ Ne t'inquiètes pas trop, elle souffre pour l'instant mais Severus n'aura qu'à aller la consoler. ^^ C'est vrai que pour cette fic, les chapitres sont courts mais c'est parce que c'était la première que j'écrivais et que je me suis habituée à en écrire à peu près que 3 pages word alors que mes slashs en font 5. Mais j'espère que tu l'aimes toujours autant malgré cela.
Arcadiane : Héhé, Rusard !!! Je l'adore… enfin, c'est une façon de parler. ^^ J'ai beaucoup d'idées pour lui. J'adore le faire passer pour le prude qu'à mon avis il est et le faire avoir des petites aventures qui fait bondir son cœur. Il me fait déjà mourir de rire dans les livres de JKR avec Peeves alors tu imagines bien que dans mes fics, je m'en donne à cœur joie. ^^ C'est vrai que Sev… graou ^^ Merci pour tes compliments et tes encouragements.
Vi__x : Merci. A mon avis, JKR va faire une histoire d'amour véritable entre Harry et Ginny, je l'ai toujours pensé même si je préfèrerais que Harry aille avec Severus. ^^ Je n'ai jamais eu aucun doute qu'Harry et Ginny allait finir par se marier mais enfin, je peux me tromper même si ça m'étonnerait.
Aulandra17 : Je suis contente que ma fic te plaise. Pour Severus, ça m'a toujours fait de la peine qu'il soit aussi seul car il est l'un de mes personnages préférés. Je l'adore donc je le vois bien avec quelqu'un qui l'aimerait et qu'il aimerait mais je ne t'en dirais pas plus. ^^
Pomfresh : Merci. Passe un joyeux jour de l'an toi aussi. Pour Severus, j'espère bien qu'il va se laisser tenter. ^^ Mais tu le connais, il a plutôt des limites et une moralité intransigeante (qui n'est pas stupide ou superflue mais qu'il pourrait détendre un ch'tit peu parfois). Héhé, et c'est là qu'Elehyn entre en scène. ^^
Chapitre 16 : Mystères et Révélations
Harry ne se souvenait pas d'avoir quitter son lit et d'avoir rejoint Ginny, comme il l'avait tant voulu, mais il devait l'avoir fait puisqu'il se trouvait dans celui de la jeune fille. Elle était endormie et il la regardait, l'air extatique. Il ne pu s'empêcher de lui caresser la joue tout en se réfrénant de lui donner d'autres caresses. Elle dormait si bien. On aurait dit un ange. Elle gémit doucement et sur ses lèvres pleines, Harry vit un doux sourire se former. Comme il l'aimait ! Il se sentait bien dans ce lit, léger comme s'il pouvait voler, comme s'il n'avait pas de corps mais n'était qu'esprit et amour. Il avait l'impression de flotter et même sa main, qui frôlait la joue de son ange, semblait inexistante. C'était bizarre. Il se blottit contre sa bien aimée, ferma les yeux, pressa sa tête contre la sienne et la tourna légèrement pour embrasser ses cheveux soyeux mais ses lèvres ne les rencontrèrent pas. Il ouvrit les yeux et découvrit qu'il était dans son lit. Il fronça les sourcils, déconcerté. Il venait de serrer Ginny contre lui, il pouvait encore sentir son parfum…Perplexe, il se dit qu'il devait avoir rêver. Il aurait préféré que son rêve ne se finisse pas. Il ferma donc les yeux, aspirant avidement à retrouver le sommeil et sombra dans les bras de Morphée.
Sa cicatrice le brûlait, sa tête allait explosée il le savait. Quelqu'un courait dans la forêt, la respiration haletante. Il ne savait pas qui était la personne qui parcourait le bois sombre dans la nuit mais Harry savait que cette personne fuyait, fuyait toujours plus vite, toujours plus loin. Il pouvait sentir la peur intense qui émanait de cette personne. Qui était-elle ? Il savait qu'il s'agissait d'un homme mais n'aurait jamais su dire comment il en était sûr. C'était juste une certitude. Harry ne pouvait pas voir son visage. Il ne voyait que son corps drapé dans une cape noire, une silhouette frêle, longiligne.
Soudain, la course stoppa et l'homme se tourna brutalement pour faire demi tour. Il ne fit qu'un pas et s'écria « Non, je vous en prie… Non, je vous en supplie… Je ferais tout ce que vous voulez. »
Harry n'eut pas besoin d'en entendre plus pour savoir qu'il s'agissait de quelqu'un qu'il avait rencontré lors de sa quatrième année. Il reconnaissait cette voix. C'était Igor Karkaroff.
Harry ne reconnu pas la voix mais il savait que ce n'était pas Voldemort. Non, de toute façon, celui-ci ne se serait pas déplacé pour cette tâche aussi basse. Il la confiait à ses mangemorts.
Le cri d'Harry faisait écho à celui de Karkaroff. Il criait, criait tandis qu'il voyait le corps de l'homme ployait sous le sort et son corps, désormais sans vie, lentement s'arquer dans sa chute. Karkaroff, a jamais vaincu, gisait face contre terre dans la mousse et les feuilles humides de rosée dans ce matin de printemps qu'il ne verrait plus.
Les cris d'Harry se répercutaient dans l'air frais. Ses hurlements s'évanouirent lorsque ses yeux rencontrèrent ceux du mangemort qui le fixait avec stupeur. D'autres fidèles qu'il ne reconnut pas étaient présents. Certains étaient très jeunes et Harry pensaient qu'ils ne devaient pas encore avoir son âge. Pendant une fraction de seconde, il ressentit un vif pincement au cœur, en pensant à ces âmes perdues, à ces adolescents perdus qui avaient eu le malheur de faire quelques pas de trop dans le mauvais chemin et qui, maintenant, se retrouvaient face à l'horreur sanglante du massacre, les chevilles déjà enlisées dans du sable mouvant qui ne demandait qu'à les engloutir. Parfois, ces visages encore enfantins portaient les traits de l'innocence et dans leurs yeux se lisaient un désarroi total et une lueur d'horreur qui, il le savait, ne subsisterait pas longtemps. Des enfants avec des yeux d'adultes qui n'auraient jamais connus d'amour. Voldemort ne tuait pas que les corps mais aussi les cœurs et les âmes et c'est dans ses regards de douleur qu'Harry le comprenait. Il frissonna et regarda rapidement aux alentours.
La forêt. A perte de vue. Des arbres exhibant leur nouveau feuillage. Ce n'était pas possible. Il était dans son lit, dans ses draps chauds. Pourtant, il ressentait l'air humide et froid envahir ses chairs. Il voyait les mangemorts devant lui avec le même regard d'intense surprise dans leurs yeux, égale à la sienne. Non, il ne pouvait pas être là ! Il tendit la main et toucha l'écorce de l'arbre le plus proche. Il sentit la rugosité de la matière, la légère douceur de la mousse et sa froideur. IL ETAIT dans la forêt !
Harry se rendit compte également qu'il était en pyjama, pied nu et surtout qu'il n'avait pas sa baguette. Son cœur fit un bond dans sa poitrine tandis que la panique envahissait ses veines. Il vit le meurtrier de Karkaroff faire un pas vers lui tandis qu'il lueur de triomphe se reflétait dans ses iris d'un bleu très pale. Harry recula, prit au piège. Que pouvait-il faire ? Son cerveau était blanc, ne fonctionnant plus. Il ne vit qu'une solution à son problème : la fuite ! Il se mit alors à courir comme un fou, se blessant les pieds sur les branchages. Il savait que courir ne le mènerait nulle part. Karkaroff en était la preuve mais il savait qu'il ne pouvait rien faire d'autre sans baguette. Il contourna un immense chêne, probablement bicentenaire puis un autre, encore un autre. Il s'entailla le bras sur une branche basse qu'il n'avait pas vu. Il savait que ses poursuivants allaient bientôt le rattraper et qu'ils leur suffisaient de transplaner un peu plus loin pour le rattraper mais…Transplaner… Mais oui, qu'il était bête… lui aussi savait le faire maintenant. Dans sa panique et son manque de pratique, il l'avait oublié. Alors que cette pensée illuminait son esprit, un mangemort se matérialisa devant lui, interrompant sa course effrénée. Une baguette se pointa vers son torse et une lumière verte en sortit. Le sort fatal. Tout à coup, le temps avait disparu, il voyait la mort, sa propre mort se profiler toujours plus près et alors qu'elle était à deux centimètres de sa poitrine, il disparu de la forêt et se réveilla dans son lit.
Harry se redressa, tira les rideaux et s'assit sur le bord du matelas, la sueur ruisselant sur son visage. Ses yeux, fébrilement, faisaient le tour du dortoir des garçons de septième année de Gryffondor. Il pouvait voir les rideaux rouges et or fermés dans la lueur de l'aurore et entendre les ronflements, pour une fois, bienvenus de Neville.
Ce n'était qu'un rêve. Soulagé, il commença à rire nerveusement. Bon sang, ce n'était qu'un rêve ! Il passa une main tremblante sur son visage et repoussa quelques mèches. Il sentait encore son cœur battre follement et sa gorge était sèche. Il se leva brusquement en quête d'un verre d'eau et retomba sur son lit en étouffant un cri de douleur. Déconcerté, il regarda la plante de ses pieds et vit de nombreuses coupures encore sanglantes, des feuilles immiscées dans les plaies et de la terre fraîche les recouvrant. Il ne riait plus. Tournant son regard sur son bras gauche, il remonta violemment la manche trempée de sang, la déchirant presque et découvrit la blessure que lui avait infligée la pointe de la branche basse dans la forêt. La forêt où il ne devait pas avoir été…
* * *
Harry était perplexe et effrayé. Il venait de raconter au professeur Dumbledore ce qui s'était passé la nuit dernière et celui-ci lui avait expliqué qu'il avait fait l'expérience d'une projection astrale. Il aurait pu se faire tuer la nuit dernière. Un partie de son esprit et son corps étaient bel et bien dans la forêt tandis que l'autre partie de son âme : son inconscient était dans son lit. Le directeur lui avait dit que c'était un très grand pouvoir et qu'à sa connaissance, nul sorcier ne le possédait depuis l'époque de Merlin lui-même et donc qu'il faudrait travailler pour l'utiliser à son avantage. Tout était une question de volonté. Si son esprit voulait aller quelque part, il le pouvait et son corps suivait tandis que l'autre partie de son corps, restait dans un autre lieu, incapable de faire le moindre mouvement ou de donner une réponse quelconque. Un seul corps était mobile et présent réellement. L'autre n'était, en quelque sort qu'image palpable mais inerte. C'était à la fois très euphorisant et très effrayant car pour l'instant, il ne pouvait contrôler sa volonté et ça pourrait le mettre en danger comme cette nuit où il aurait voulu sauver Karkaroff. Même si celui-ci n'était qu'un ex-mangemort qui avait commis des crimes, il ne méritait pas de mourir. Harry devait donc se contrôler le jour mais aussi, et encore plus, la nuit.
Le professeur lui ayant déjà beaucoup appris dans la défense de son esprit et le plus ou moins bon contrôle de ses visions, il avait déjà parcouru un bout de chemin. Il lui restait donc plus qu'à faire le reste et pouvoir, ainsi, parfaitement maîtriser son esprit.
* * *
Dans la calme atmosphère de son bureau, un vieil homme caressa, de sa main tremblante, la tête de son phénix, plus inquiet que jamais. Tout ce qu'il espérait, c'est qu'Harry ne se rendrait compte de rien. Il fallait qu'il contacte l'Ordre et le plus vite serait le mieux.
