Arcadiane : Mici. C'est sûr qu'un peu d'humour ne fait pas de mal surtout avec le chapitre suivant. C'est pas toujours facile d'avoir l'inspiration, surtout pour une fic comme cela je trouve parce qu'il faut toujours rechercher des rebondissements, des nouveaux sorts… et surtout que j'ai découvert que ma tasse de thé était vraiment les slashs comme tu as pu t'en apercevoir. ^^ Je te fais de gros bisous baveux moi zaussi. ^^
Archangel : Merci. Pour Draco, je pense (et j'espère beaucoup) que dans les livres de JKR, il va vraiment commencer à réfléchir par lui-même parce qu'il a toujours le mot « mon père » à la bouche et ne pense pas, il reprend juste les paroles du dieu qu'il voit en Lucius. C'est pour cela que je le fais réfléchir dans ma fic. J'aimerais vraiment le voir le faire plus souvent. Gros poutouxes.
Missannie : Merci. Ron, j'aime bien appuyer sur ses caractères donc la nourriture qui est très importance chez lui, etc…^^ Ginny était timide avec Harry, j'aime bien faire leur histoire toute douce (quoique dans les prochains chapitres, elle va savoir lui montrer toute la passion qu'elle ressent pour lui mais bon ^^). Sinon, je l'ai bientôt fini. Théoriquement, si je n'en rajoute pas, il me reste 5 chapitre à écrire. J'ai déjà presque fini le 21ème chap et le dernier a été écrit il y a longtemps donc ça va. Gros bisous.
Maelle : C'était justement un chapitre essentiel car il montrait vraiment ce que pense les différents protagonistes, en particulier Draco. Son point de vue est important pour la suite. Il fallait que je l'écrive et j'ai trouvé qu'un chapitre humoristique était pas mal copte tenu du chapitre qui suit. Gros poutoux.
Bonne lecture à tous. J'espère que ce chapitre vous plaira.
Chapitre 18 : Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort
Harry arrivait de plus en plus à maîtriser sa volonté consciente et inconsciente car son instinct de protection était parfois plus fort que son désir d'aider dans des situations où personne n'aurait rien pu faire. Grâce à son pouvoir de projection astrale, il avait gagné en méfiance et en maturité : il ne fonçait plus tête baissée au milieu du danger mais était beaucoup plus observateur et réfléchit. L'impétuosité parfois lui avait joué de sales tours. Il en avait appris les leçons, chèrement payées parfois.
Le jeune Gryffondor commençait sérieusement à se poser des questions sur Dumbledore. Il avait la nette impression maintenant que le directeur de l'école lui cachait bel et bien des choses et il n'aimait pas cela. Il faudrait qu'il ait une conversation avec le vieil homme sous peu. L'ignorance n'était pas le synonyme d'insouciance mais plutôt d'inquiétude.
Les professeurs le suivaient toujours dans ses moindres déplacements. Il avait même repérer Rusard l'espionnant alors qu'il était aux toilettes. On aurait dit un vieux pervers et lorsqu'il portait sa robe qui avait l'air d'un imperméable, il avait tout l'air d'un sadique ou d'un exhibitionniste. Harry secoua la tête. Oui, une discussion s'imposait.
« J'ai faim » grogna Ron, sortant son ami de ses pensées soucieuses.
« Moi aussi » dit Hermione ce qui attira sur elle, le regard lumineux de son petit ami. On aurait dit qu'elle venait de lui dire qu'elle avait gagné le gros lot au loto sorcier.
Le trio pénétra dans la Grande Salle quasiment déserte en ces fêtes de Pâques. Dumbledore, exceptionnellement cette année, leur avait accordé des vacances. Harry pensait que le vieil homme voulait que les enfants passent le plus de temps possible auprès de leur famille pendant cette période trouble.
Comme les Weasleys faisaient partie de l'Ordre du Phénix et qu'ils passaient de temps en temps au château sans que les autres le sachent, Ron était resté à Poudlard. Hermione avait insisté pour rester elle aussi. Ses parents étant moldus et leur adresse étant inconnue des mangemorts ou de Voldemort. Donc, ils risquaient beaucoup moins à rester éloigner des sorciers et aucun partisans du Seigneur des Ténèbres ne pourraient les repérer et les suivre depuis la gare si tel était leur plan. Ce ne serait pas la première fois que Voldemort kidnapperait quelqu'un dans l'espoir de voir Harry accourir.
Après un bref salut, ils s'assirent à la table au centre de la pièce où étaient déjà installées Ginny et Rose, deux étudiantes de troisième année de Serpentard, un élève de sixième année de Serdaigle ainsi que les Professeurs Dumbledore, McGonagall et Flitwick.
Ils commencèrent à manger en silence.
Soudain, un raffut à la porte d'entrée se fit entendre et un Rusard, rouge et essoufflé précéda le professeur Rogue qui avait le souffle court lui aussi. Ils avaient le regard inquiet malgré l'expression impénétrable du maître des potions.
Le directeur se leva, accompagné de son adjointe et rejoignit les deux hommes. Rogue chuchota quelques paroles et Harry vit Dumbledore acquiescer l'air grave tandis que McGonagall regardait son supérieur et son collègue en alternant, l'air très inquiet.
Dumbledore se tourna brièvement vers Harry puis se retourna et murmura quelques mots.
« Filius » appela Dumbledore.
Le professeur Flitwick se leva à son tour et se dirigea vers le petit groupe.
Un silence de mort régnait autour de la table, les regards tous dirigés vers les professeurs et le concierge qui écoutait avidement comme les élèves tentaient de le faire.
Puis, le groupe se dispersa et sortit de la Grande Salle à la seule exception du professeur de Charmes qui revint à sa place, silencieux et méfiant.
Tous les élèves le regardaient mais il fit comme s'il n'avait rien remarqué et recommença à vider son assiette tout en jetant de fréquents coups d'œil à la porte d'entrée qui avait été fermée.
Harry, Ron et Hermione se regardaient, n'osant rien dire mais se posant les mêmes questions. Par contre, ils pouvaient entendre les chuchotements curieux de leurs autres camarades qui n'étaient pas aussi discrets.
Un bruit à la porte d'entrée les fit à tous, de nouveau, tourner la tête et le professeur Flitwick se mit debout, la main plongée dans sa poche où, Harry en était certain, se trouvait sa baguette.
La grande porte s'ouvrit et Bill Weasley pénétra dans la pièce. Le petit professeur se raidit et avança vers le jeune homme.
Tout le monde l'entendit dire distinctement mais la voix légèrement incertaine, « Monsieur Weasley ! Le directeur vous cherche justement. Venez avec moi, nous allons aller le retrouver. »
Mais le rouquin ne l'écoutait pas. Il avait les yeux fixement rivés sur Harry ce qui ne manquait pas d'étonner l'intéressé et ses amis.
Ron était très surpris de voir son frère dans le château. Que se passait-il ?
Le professeur Flitwick devint plus ferme lorsqu'il ajouta, « Monsieur Weasley, s'il vous plaît, allons rejoindre le directeur. »
L'aîné des Weasley ne décrochait pas son regard du jeune Gryffondor aux yeux d'un vert éclatant et s'avança vers lui, le regard mi-inexpressif comme vide, mi-agressif, ce qui inquiéta Harry.
Le professeur de Sortilèges sortit sa baguette mais avant que celui-ci ne pu émettre un son, Bill lui avait déjà lancer le « Stupéfix. »
Tous les élèves étaient silencieux, abasourdis. Ron était livide, ne comprenant pas. Pourquoi son frère, un membre de l'Ordre avait-il attaquer son ancien professeur ?
Hermione leva sa baguette à son tour mais Bill lui fit subir le même sort qu'à Flitwick. Harry et les autres se levèrent brusquement, la baguette à la main.
« Expelliarmus » dit Bill d'une voix monocorde. « Accio ».
« Bill, que fais-tu ? » Qu'est-ce qui te prends ? » demanda Ron, horrifié et un peu hagard tandis que toutes les baguettes volaient dans la main du roux.
Mais il n'eut pas de réponse. Bill s'approcha encore d'Harry qui se demandait vraiment ce qui n'allait pas chez le sorcier. Bill ne pouvait pas lui faire de mal. Il était avec eux.
Harry vit le professeur Rogue se profiler à l'entrée de la pièce. Bill ne l'avait pas vu, lui tournant le dos et fixant le jeune étudiant de son regard éteint.
« Expelliarmus » s'écria le maître des potions.
Les baguettes que tenaient Bill s'envolèrent et retombèrent plus loin. Son désarmement ne changeait rien. Il avait une mission et devait l'accomplir. Il devait le faire. Devait.
Il était assez près d'Harry de toute façon.
« Eloignez-vous Potter » cria Rogue, pointant de nouveau sa baguette vers le sorcier roux.
Harry ne comprenait plus et il regardait tour à tour Bill et Rogue. Il fit quelques pas en arrière mais c'était trop tard.
Bill le tenait par un bras, ses yeux fixes et inexpressifs plongés dans les siens. Il avait déjà vu cette expression. Déjà-vu.
« Stupéfix » cria Rogue.
L'homme roux tomba en arrière, immobilisé et Harry regarda son professeur, toujours abasourdi et perdu. Rogue le regardait étrangement. Son expression était horrifiée. C'était la première fois que le jeune Gryffondor le voyait ainsi.
Il tourna ses yeux émeraudes vers ses amis qui avaient la même expression. Ginny hurla et Harry voulu la rassurer même s'il ne comprenait pas pourquoi lui demander ce qui n'allait pas.
Brusquement tout était au ralenti, il n'entendait plus et avait l'impression que sa tête tournait, de plus en plus vite. Il vit Rogue courir vers lui tandis que le noir le happait.
Ginny se précipitait elle aussi, les larmes brouillant sa vue, hurlant sa détresse.
Bill avait accompli sa mission.
Harry s'effondra sur le sol, un des couteaux de table planté dans sa poitrine dont la plaie saignait abondamment. Il n'avait rien sentit.
