Coucou. Je vous remercie tous pour vos reviews et vous embrasse bien fort.
Je suis contente parce qu'en réfléchissant bien au déroulement finale de ma fic, j'ai trouvé exactement ce que je cherchais et je pense que vous serez pour le moins très étonné parce que je pense que ce n'est pas du tout ce à quoi vous vous attendez. Je laisse quelques petites choses dans le flou pour l'instant (comme vous pourrez le voir à la fin de ce chapitre) mais vous en surez un peu plus dans les suivants.
Dark Jez : Lol. J'ai trop ri en lisant ta review. C'est clair que de se promener avec un couteau dans la poitrine n'est pas très sain.^^
Lalouve : C'est vrai que les fics hétéros plaisent moins que les slashs mais je dois dire que je comprends. Moi-même, je préfère les slashs même si j'ai plaisir à écrire cette fic. D'autant plus que j'ai trouvé la fin que je cherchais.^^ Pour H/G et Hr/R, je pense aussi que JKR les fera aller ensemble.
Pomy : Non, non Harry n'est pas mort. Ne t'inquiètes pas. Déjà, je ne ferais jamais une fin aussi soudaine (ça serait un peu une fin en queue de poisson sinon) et puis quand elle sera fini, je le dirais en note d'auteur et tu verras le mot FIN écrit donc…^^ Moi aussi j'aime me moquer de Crabbe et Goyle.^^
Archangel : Relax !^^ Tu vas savoir pourquoi Bill dans ce chapitre.^^
Maelle : L'est maligne dis donc.^^ Mais vi, heureusement que super Pomy est là. Toujours à la rescousse.^^ C'est vrai que je suis une auteur sadique, on me le dit souvent.^^
Arcadiane : T'as vu comme Rusard est pervers ! Je l'savais !^^ Et Ron, fidèle à lui-même.^^
Harry88 : Bah, on me dit souvent que je suis sadique.^^ Parce que je fais, malheureusement, très souvent des fins à suspens mais j'essaye de limiter. C'est vrai que Percy a un caractère plus propre à la trahison (quoique j'ai quelques doutes sur lui mais bon…) et c'ets justement pour ça que j'ai pris Bill. Qui penserait à Billou en méchant ? Certainement pas Harry. Mais tu en sauras plus dans ce chapitre.^^
Valerius : Oulaaaaa ! On inspire profondément, on expire calmement. Encore 3 fois comme ça et tu peux commencer ta lecture et ne pas vouloir tuer l'auteur à la fin du chapitre parce que c'est la fin du chapitre et qu'il y a plein de questions en suspens. Lol. Bah, je vais essayer d'updater plus souvent. J'ai eu un passage à vide parce que je ne trouvais pas la fin exacte que je voulais, c'était très flou et maintenant, ça ne l'est plus donc je pourrais écrire davantage et plus rapidement. De plus, j'ai écrit aussi pas mal d'autres histoires. Certaines sont terminées, d'autres non et ça me prend aussi énormément de temps donc c'est pas trop facile mais je vais essayer de ne pas trop vous faire attendre tout de même.
Encore plein de gros poutouxes à vous. J'espère que vous aimerez ce chapitre.
Chapitre 19 : Assez !
Harry avait été transféré au plus vite à l'infirmerie où Madame Pomfresh le soignait sans relâche depuis maintenant deux heures. Le jeune homme avait perdu beaucoup de sang ce qui l'avait dangereusement affaibli.
Au bout de la troisième heure, l'infirmière sortit enfin à la rencontre du directeur, des professeurs et des amis de Harry et leur dit d'une voix fatiguée :
« L'état de Harry est stable. Il est très faible, pour le moment mais il s'en remettra. La lame du couteau n'était pas trop longue donc elle n'a pas pu causé de dommage irréversible cependant elle a quand même réussit à toucher une artère. J'ai pu stopper l'hémorragie et la reboucher mais Harry a perdu beaucoup de sang. J'ai dû lui infiltrer plusieurs potions pour l'aider et suppléer jusqu'à ce que son sang se régénère. »
L'infirmière soupira et ajouta. « Je sais que nous n'aurions jamais eu le temps mais il aurait été préférable d'aller à l'hôpital Sainte Mangouste, ils sont beaucoup mieux équipés là-bas. Ce que je suggère c'est qu'Harry y soit transféré dès que ce sera possible pour lui et… »
« Non ! »
« Mais Monsieur le Directeur, » intervint Madame Pomfresh. « Ce n'est pas aussi bénin qu'un os à ressouder. S'il fait une allergie à une potion ou s'il… »
« Non, Pompom. A Sainte Mangouste, Harry sera une cible très facile à trouver et à tuer. Je sais que vous êtes très compétente Pompom et si vous avez quelques soucis, nous pourrons faire venir un médecin de confiance mais en aucun cas Harry ne sortira de Poudlard. »
Le regard du directeur était déterminé et implacable.
« D'accord Monsieur le Directeur, » répondit l'infirmière, légèrement à contrecœur. « Pour l'instant, je ne peux rien faire de plus. Il ne nous reste plus qu'à attendre et voir si son corps ne réagira pas violemment aux potions… Heureusement qu'il est fort et jeune ». Madame Pomfresh regarda dans le vide comme si elle soupesait les risques, « mais s'il fait un choc anaphylactique ou pire… ». Elle s'interrompit, secoua la tête et retourna dans son infirmerie.
« Et pour Bill Weasley ? » demanda Severus Rogue soudainement.
Inquiet, Ron regarda attentivement Dumbledore en attente de la réponse et celui-ci lui retourna son regard, rassurant. Il répondit « Bill n'y était pour rien, nous allons faire le nécessaire. Il va d'ailleurs falloir que je parle avec Fudge.»
Ron et Hermione se regardèrent, aussi déconcertés l'un que l'autre. 'Bill n'y était pour rien'… Qu'avait-il voulu dire par l ?
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Ginny, Ron, Hermione et Rose frappèrent à la porte de l'infirmerie et ils entendirent la voix de Madame Pomfresh les autoriser à entrer.
Harry y était depuis la veille maintenant et ils s'étaient tous levés à la première heure pour pouvoir voir leur ami ou pour Ginny, petit-ami.
Tous les lits étaient visibles mais pas un seul n'était occupé. Ginny pâlit brusquement et se tourna vers l'infirmière.
« Harry ? » demanda-t-elle paniquée, faisant écho aux pensées des autres. « Où est Harry ? Il n'est pas… n'est pas… » Sa voix s'étouffa dans un sanglot.
Madame Pomfresh se leva de son bureau et la fixa avec un regard compatissant. Puis elle répondit, « Rassurez-vous Miss Weasley, Monsieur Potter est dans l'anti-chambre attenante. Vu sa blessure et sa faiblesse, il me semblait plus approprié qu'il soit séparé des autres qui peuvent venir à tout instant pour la moindre petite blessure ou sort raté. Qu'il soit seul sera plus hygiénique. Nous ne sommes jamais trop prudent. De plus, il sera plus au calme ».
« Comment va-t-il Madame Pomfresh ? » demanda Hermione, très inquiète elle aussi.
« Son état n'a pas changé depuis hier. Il est stable mais encore très faible donc si vous voulez aller le voir, ne restez pas plus de cinq minutes, parlez doucement et essayez de ne pas l'inquiéter. Il est réveillé mais un peu groggy par la potion 'Onepeupluzen' que je viens de lui administrer. Il a encore besoin de beaucoup de sommeil donc soyez calme ».
Ces derniers mots furent accompagnés d'un regard sévère qu'ils comprirent parfaitement.
Ils entrèrent tous dans l'antichambre et s'effrayèrent de la pâleur presque irréelle de leur ami. Il était allongé dans un lit d'une blancheur immaculé et les draps remontés jusqu'à la taille permettaient de voir l'épais bandage qui entourait son torse. Il était immobile et avait l'air épuisé.
Ginny ravala ses larmes péniblement à cette vision car elle savait qu'il ne fallait pas bouleverser Harry.
« Bonjour mon amour » dit-elle avec un léger sourire forcé.
« 'Jour » répondit le jeune homme difficilement, la voix pâteuse.
Ginny sentit son cœur sombrer dans sa poitrine et Hermione vint à sa rescousse. Elle lui pressa le bras et sourit à son ami, « Bonjour Harry, comment te sens-tu ? »
« Je ne pense – pas – être capable – d'affronter – qui que ce soit – maintenant ».
Ron sentit son sourire de bienvenue s'évanouir à ses mots et répliqua, « Mais personne ne va venir t'affronter ici Harry. Tu es en sécurit ».
« Je le – croyais – aussi » dit le jeune homme avec un regard qui en disait long et tous comprirent qu'il faisait référence à la confiance qu'il avait porté en Bill, ne voulant pas croire en sa trahison.
« Harry… » commença Ron mais Hermione le coupa, « Je ne pense pas que c'est le moment de s'inquiéter. Dumbledore ne va pas laisser quelque chose t'arriver une seconde fois ici… et nous non plus ».
Harry sourit tristement.
« Qu'est-ce qui – s'est – pass ? Pourquoi – Bill… ? »
« Chut Harry » dit Ginny d'une voix tremblante.
« On ne sait pas ce qui s'est pass » répondit Ron, préférant révéler ce qu'il savait à son meilleur ami. S'il avait été à sa place, faible et dans un lit de l'infirmerie, impuissant et en pleine incompréhension, il aurait voulu que quelqu'un le lui dise. « Mais on a entendu Dumbledore dire à Rogue que ce n'était pas de sa faute. Il se passe quelque chose de bizarre ».
Le visage de Harry prit une légère teinte rose et ses yeux flamboyèrent faiblement. Il était en colère. Le directeur lui cachait encore des choses et lorsqu'il y en allait de sa vie ou de celles de ceux qu'il aimait, il estimait avec le droit de savoir.
« Il – n'a – pas – le droit ! » dit Harry avec rage.
« Chut mon amour, calme-toi, je t'en prie » dit Ginny en lui caressant les cheveux.
« Pas – le droit – de faire – ça ! » dit-il de plus en plus fort ce qui alerta Madame Pomfresh.
Harry poussa un petit cri de douleur et se plaqua la main sur le cœur en laissant sa tête retomber sur l'oreiller. L'infirmière vit la scène et rougit de colère.
« Je vous avais bien dit de ne pas l'inquiéter ! Sortez tous maintenant ! Allez ouste ! » glapit la femme en prenant un flacon de potion de sommeil sans rêve.
Ils sortirent tous, Ginny plus effondrée que jamais. Elle laissa enfin couler ses larmes et Rose la prit doucement dans ses bras.
« Tu as entendu ce que Madame Pomfresh nous a dit hier, » rassura-t-elle. « Harry est fort et il a réussi à se mettre en colère malgré sa blessure. On voit bien qu'il a assez de caractère pour ne pas se laisser aller. Il va s'en remettre ».
Ginny regarda Rose fixement et au bout de quelques secondes oppressées d'un lourd silence, elle acquiesça lentement. Elle ne laisserait pas son amour partir.
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Cinq jours avaient passé et Harry était toujours à l'infirmerie. Pourtant son état était déjà bien meilleur et ses joues d'un rose léger l'attestaient, à la grande joie de Ginny. Il n'avait pas fait d'allergie ce qui était un très bon signe étant donné que les premiers jours étaient les plus risqués. Ses amis venaient le visiter plusieurs fois par jour au grand damne de Madame Pomfresh qui les couvaient, à leur arrivée, d'un regard aussi accueillant qu'une dragonne à qui on enlevait un de ses petits.
Cependant, Harry s'ennuyait horriblement. Il dormait encore très souvent dans la journée mais les longs moments où il était éveillé se passaient très lentement, surtout lorsqu'il songeait à tous les devoirs et entraînements extra-scolaires qu'il avait encore à faire.
Un matin, il eût la surprise de voir Dumbledore entrer dans la pièce. Il n'était pas encore venu lui rendre visite. Harry le soupçonnait de savoir parfaitement bien que son étudiant était en colère contre lui à cause de ses cachotteries.
« Bonjour Harry » dit le directeur avec un léger sourire.
« Professeur ! » grogna Harry plutôt qu'il ne l'accueillit.
« Comment te sens-tu aujourd'hui ? » demanda le vieil homme.
« Comme depuis cinq jours, professeur, en colère ! »
Le regard du jeune homme flamboyait et exigeait des explications ce que Dumbledore comprit tout de suite.
« Je suis venu aujourd'hui pour te résumer la situation et… »
« NON ! » s'écria Harry. « J'en ai assez qu'on veuille me résumer les situations. Ce que je veux c'est la vérit ! Je veux savoir tout ce que vous me cachez, je veux savoir pourquoi j'ai l'étrange impression d'être suivi ici, je veux savoir pourquoi Bill Weasley – qui est censé faire partie de l'Ordre du Phénix – m'a poignardé, je veux savoir… »
« Bill a été enlevé par Voldemort il y a quelques temps et était sous le contrôle de l'Impérium » expliqua Dumbledore soudainement et tristement. « Sa mission était de te tuer Harry ».
Le vieil homme fixait le jeune Gryffondor d'un regard las et résigné. Harry garda le silence quelques instants, pour laisser le temps à l'information de bien être assimilée par son cerveau. Il n'en revenait pas.
« Pourquoi… Pourquoi ne pas me l'avoir dit ? » demanda Harry tout à coup. Puis une idée lui franchit brusquement l'esprit et il ajouta vivement, « Et Ron ? Il ne le savait pas… ni Ginny ! Vous ne le leur avez pas dit ! Et Monsieur et Madame Weasley, le savent-ils ? »
Dumbledore acquiesça, « Oui, Harry, Arthur et Molly le savaient mais je leur avais dit de ne pas en faire part à leurs enfants, ni à ceux qui font partis de l'Ordre, ni à ceux qui sont toujours étudiants ici. Il ne fallait pas que cela s'ébruite. Il faut être prudent Harry. Et j'avais déjà lancé des espions à sa recherche… Nous savions que Voldemort allait tenter quelque chose dans nos murs mais nous ne savions pas comment. Lorsque l'on m'a informé de la disparition de Bill, j'ai su que c'était par ce moyen là que Tom allait s'y atteler… La nuit où tu as été attaqué, nous avions été alertés de sa présence au château et nous le cherchions mais… mais il t'a malheureusement trouvé avant nous ».
Dumbledore soupira et ajouta, « Si tu as d'autres questions Harry, pose-les moi et j'y répondrais dans la mesure du possible mais ne révèle rien à tes amis. Ils n'ont pas ton expérience des atrocités que peut engendrer Voldemort ou ta capacité de défense face à sa volonté et ils ne sont pas forcément prêts non plus à tout entendre. Je leur communiquerais moi-même ce qu'ils ont besoin de savoir »
Harry acquiesça lentement et ouvrit la bouche pour enfin poser les questions qui le minaient depuis tellement de temps.
