HARRY POTTER ET L'ULTIME DUEL
Kikoo. Ca fait plusieurs jours que je n'ai pas arrêté d'écrire et j'espère avoir fini cette fic bientôt parce que le chapitre d'après est presque fini et vous allez découvrir énormément de choses. Pour les réponses, ce n'est pas encore dans ce chapitre mais vous connaîtrez vraiment quelque chose de très, très, très important dans le prochain que je posterais rapidement ne vous inquiétez pas. Ce chapitre est très important également pour le déroulement de l'histoire et pour le duel final également. Je vous fais de gros poutouxes à tous.
Maëlle, Archangel, La Foldingue, Arcadiane : Merci pour vos reviews. Elles me font toujours chaud au coeur. Je suis super contente de la fin que je suis en train d'écrire et que je n'ai jamais vu nulle part dans les autres fics et qui, selon moi, se rapprocherait beaucoup de la vraie fin… Enfin, j'en sais rien mais j'espère.^^ Bisous.
Chapitre 20 : Toujours maintenir sa garde
Harry se rétablissait vite et il pût suivre correctement et sans problème les cours qui avaient repris. Il continuait toujours ses cours extra-scolaires et s'améliorait de jours en jours. C'est ainsi qu'un mois après son attaque, il réussit à se transformer – et pour la première fois – intégralement dans sa forme d'animagus.
« Excellent Monsieur Potter » le félicita le professeur McGonagall, en voyant tournoyer au dessus d'elle, un superbe faucon d'une chaude couleur chocolat aux reflets multicolores.
Harry se posa sur une branche d'arbre que son professeur avait fait apparaître, retrouva sa forme humaine et lui sourit, fier de ses progrès. En un mois, il en avait fait presque plus que depuis le début de l'année. Il travaillait avec acharnement pour y arriver. Et de voir, dans les journaux, de plus en plus de décès 'inexpliqués' ou de savoir qu'un nouvel hôpital sorcier était en construction – Ste Mangouste ne pouvant plus les accueillir – lui donnait plus de rage pour s'améliorer.
Ce soir-là, Harry rentra dans son dortoir avec un peu plus de baume au cœur que d'habitude.
Il regarda sa montre. 23H57 ! Ses compagnons de chambre devaient déjà dormir à poings fermés. Il s'introduisit donc silencieusement dans la salle commune puis doucement, grimpa les escaliers. C'est alors qu'un bras sortit de nulle part le happa et l'entraîna dans un recoin sombre.
Une bouche impatiente s'empara de la sienne et il reconnut le goût de Ginny. Il gémit faiblement et entoura sa taille fine de ses bras protecteurs et empressés. Ils se dévoraient l'un l'autre de baisers et la jeune femme soupira de plaisir lorsqu'elle sentit une main chaude se faufiler sous sa robe de chambre de soie noire et lui caresser tendrement les seins.
« Harry » murmura-t-elle dans un souffle.
« Je t'aime Ginny » soupira le jeune homme.
« Je t'aime aussi. Viens ».
La jeune rousse s'empara de la main de son petit-ami et l'entraîna dans la salle commune qui était plongée dans une partielle obscurité. Elle s'allongea sur un des larges canapés confortables et lui tendit les bras. Harry s'allongea sur elle et lui reprit les lèvres en un tendre baiser. Sa main ouvrit le nœud de la ceinture de sa fine robe de chambre et il l'écarta prestement tout en laissant sa langue errer le long de son cou, le mordillant doucement.
Ginny rejeta sa tête en arrière et gémit bruyamment. Harry s'immobilisa aussitôt, « Chut mon amour, sinon quelqu'un pourrait se réveiller ».
La jeune femme s'empara de la baguette de Harry qu'elle sentait dans sa poche et prononça un rapide « Silencio ».
« Et si on nous voit » s'inquiéta Harry. « Il vaudrait peut-être mieux s'arrêter là mon ange parce que si on ne le fait pas, je ne suis pas sûr d'en être capable ».
« Je ne veux pas que tu t'arrêtes Harry, mon amour » dit la jeune femme, alanguie.
Harry haleta plus fort et bégaya, « Mais – Mais, es-tu – sûr… je veux dire – connais-tu, te rends-tu compte de – ce que… »
Ginny laissa échapper un petit rire de gorge qui enflamma le désir de Harry. Elle répondit, « Bien sûr que je me rends compte de ce que je suis en train de te dire… Fais-moi l'amour Harry ».
Le jeune homme ne fût pas capable de prononcer le moindre mot. Rougissant, il ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit puis gémit et fondit sur les lèvres de la femme qu'il aimait et lui ravit sa bouche, pénétrant profondément et caressant sa langue de la sienne. Il brûlait littéralement de désir mais il savait qu'ils ne pouvaient rien faire ici. Si quelqu'un se réveillait pour une raison quelconque et les trouvait…
« Mmm non ma Ginny » grogna Harry en gémissant comme s'il souffrait le martyre.
Ginny lui lança un regard blessé et il ajouta rapidement, « Ce n'est pas à cause de toi mon amour, ne crois pas cela surtout. Je te désire, oh oui je te désire mais ils peuvent tous nous voir d'un instant à l'autre… »
« Harry, tu as une cape d'invisibilité non ? »
Le visage du jeune homme s'éclaira. Il prononça un « accio » rapide et sa cape fût dans ses mains en un clin d'œil. A l'aide de sa baguette, il l'agrandit et la fit se suspendre en l'air comme une toile de tente. Le canapé étant dans un coin de la pièce, si quelqu'un se levait, il doutait qu'ils seraient dérangés et personne ne pourrait les entendre.
Ils rirent, heureux jusqu'à ce que Ginny déboutonne sa chemise de nuit révélant son corps somptueux au regard avide de Harry. Il avala difficilement sa salive et lui dit, « Je t'aime » presque avec vénération.
« Je t'aime mon amour » répondit-elle en accueillant son visage contre sa poitrine.
Quelques heures plus tard, haletants et heureux, ils se tenaient fermement l'un l'autre en se murmurant des mots tendres. Ils avaient fait l'amour tour à tour doucement ou violemment, passionnément et amoureusement, insatiables.
A l'aube, ils se séparèrent à regret et remontèrent dans leur dortoir respectif, le cœur et la tête remplis de souvenirs délectables, pleinement heureux.
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« Harry ! » murmura une voix glacée, aiguë, paralysante, effrayante. « Dis-moi la prophétie. »
« JAMAIS ! » s'entendit-il hurler dans sa tête.
« Légilimens ! »
Harry savait au fond de lui-même que le Seigneur n'était pas en face de lui mais qu'il avait réussi à pénétrer sa tête pour le forcer à tout divulguer.
Le jeune homme avait été tellement heureux de sa nuit avec Ginny qu'il avait oublié de faire abstraction de toutes pensées ou sentiments. Comment était-ce possible ?
Il se vit à cinq ans courir pour échapper à son cousin, à 12 au basilic puis il tenta d'interrompre ce flux de souvenir qui pouvait l'amener à sa perte. Il pouvait voir les yeux écarlates de l'homme-serpent le fixer intensément et avec avidité. Harry se concentra autant qu'il pu dans son rêve pour stopper la pénétration de son esprit par le mage noir et y réussit mais ce qu'il n'avait pas prévu c'est de le réussir tellement bien que le sort se retourna contre son expéditeur. Son ennemi ouvrit de grands yeux ronds, stupéfié et Harry commença à voir les souvenirs de Tom Elvis Jedusor.
Il avait neuf ans et des gamins du foyer dans lequel il vivait l'avait acculé contre un mur et le battait férocement… C'était la cérémonie de la répartition à Poudlard et le garçon à l'air revêche et intraitable était envoyé à Serpentard… Il avait 18 ans et se tenait dans une grande maison à l'air prospère et tuait son père…
Harry pouvait entendre les cris affreux du Seigneur des Ténèbres. Hurlements de rage et de désespoir... Il ne voulait pas que Harry Potter voit tout ça mais il était trop énervé par cette intrusion inattendue et Harry était trop concentré sur les souvenirs du sorcier, déterminé à en voir plus pour que ce flot de souvenir s'évanouisse.
Tom était un adulte d'âge mûr et avait déjà commencé à changer physiquement mais ses traits étaient encore reconnaissables et ses yeux étaient noirs, de sa couleur naturelle. Il était face à Lily Evans Potter, enceinte de quatre bons mois qui venait apparemment de s'échapper des gardes qui l'avaient maintenu prisonnière et le combattait. James, son mari n'était pas loin et le combattait également. Ils venaient tous deux de l'interrompre dans l'ultime expérimentation qui allait lui permettre de chasser de son corps toute trace d'humanité et de bonté en lui. Il chassait Tom qu'il avait enfermé dans un flacon et gardait Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres.
« Ca suffit ! » eût encore le temps d'entendre Harry avant que le mage noir ne se retire de sa tête.
Harry se réveilla en sursaut.
Qu'est-ce que tout cela avait voulu dire ?
