Chapitre 2 : Une volée de Hibou, ou la menace des Confettis
Harry, horrifié à l'idée qu'une personne puisse aimer cette émission s'évanouit, tandis que Dudley tombait inanimé, fatigué d'avoir trop couru. Lorsque Harry se réveilla, il se fit pourchasser par un hibou venu lui apporter une lettre et rentra se réfugier au 4, Privet Drive, suivi de près par Dudley qui avait peur du noir, tandis que Mrs Figg discutait avec animation avec un gros bonhomme possédant une antenne sur la tête. Dudley, terrifié par l'inconnu devant chez lui s'évanouit dans le salon et la tante Pétunia se mit à courir frénétiquement en hurlant autour de lui, alors que l'oncle Vernon sortait une perceuse de sa veste en menaçant le vide. Harry avait à peine fini de lire le télégramme qu'un postier déguisé en hibou fit son apparition à la fenêtre.
_ Salut la compagnie ! Harry Potter c'est bien ici ?
_ Ouais, c'est moi ! Tu es venu pour un autographe ? répondit Harry au postier.
L'homme-hibou lui tendit une lettre avant de disparaître, transporté par des anneaux de métal gris. Aussitôt, Harry décacheta la lettre et remarqua :
_ Ils savent pas ce qu'ils veulent au ministère ! Un coup je suis viré, et maintenant je le suis plus ! Je parie que je vais recevoir un autre hibou m'annonçant que je passe plus d'audition le 12 Août !
Il tendit l'oreille mais comme il n'entendit rien d'autre que l'oncle Vernon et la tante Pétunia qui hurlaient, il haussa les épaules en se disant que même le Ministère voulait sa peau. A ce moment, la tante Pétunia s'écria, hystérique :
_ Ce sont les Détraqueurs qui ont fait ça !
Aussitôt, Harry, stupéfait par ce qu'il venait d'entendre, s'évanouit, avant de rêver d'une peluche volante jaunâtre qui ressemblait à un lionceau à l'accent marseillais qui le poursuivait en voulant le capturer. Lorsqu'il se réveilla, il se rendit compte que l'oncle Vernon avait pris la décision de le jeter dehors, pensant que c'était lui qui lui avait mangé son morceau de gruyère qu'il n'arrivait plus à retrouver. C'est à ce moment qu'un nouvel hibou s'engouffra dans la cuisine et déposa un colis rouge fumant devant la tante Pétunia avant d'exploser en une pluie de confettis qui fit fondre Pétunia en larmes. Puis des petites créatures hideuses se mirent à chanter, en s'accompagnant de lyres :
_ Souviens-toi du Steak Hach !
_ C'est bon, cria-t-elle, en se précipitant sur un balai. On le garde ! Mais ne salissez plus la maison !
Aussitôt les confettis s'arrêtèrent de jaillir et l'oncle Vernon fit monter Harry dans sa chambre en le poussant du bout d'un bâton, craignant d'attraper lui aussi le rhume.
