Chapitre 8 : L'audition ou le Donjon du Milieu
Lorsque Harry entra dans la pièce sombre, deux cavaliers noirs le traînèrent jusqu'à un fauteuil en le menaçant d'une épée. Soudain, un œil nimbé de flammes apparut au-dessus de l'Assemblée des Sorciers (le Winzengamot).
_ Bien, l'audience pour juger Harry Potter coupable est ouverte, annonça Cornélius Fudge, le Ministre de la Magie. Les interrogateurs sont : Moi, Cornélius Fudge, l'irremplaçable Ministre de la Magie, Jane Dolores Umbridge, qui m'est entièrement dévouée et complètement hostile à Harry Potter, et Amélia Susan Bones, parce que je ne pouvais pas faire autrement pour plus truquer ce procès. Enfin, Percy Weasley sera chargé de prendre de fausses notes à l'encontre de Harry Potter.
Alors que Harry s'apprêtait à raconter ses malheurs en prenant un air terrifié de circonstance, une voix se fit entendre :
_ Et moi, Albus, Percival, Wulfric, Brian, Blabla Dumbledore je suis du côté de mon pauvre petit protégé Harry Potter, comme vous pouvez vous en douter.
A ce moment, un tableau marqué « applause » s'alluma et les sorciers de l'assemblée applaudirent, alors que le Ministre ainsi que quelques autres semblaient contrariés et terrifiés. Une fois qu'un vieux sorcier eut fait exploser le panneau lumineux en remarquant qu'il faisait trop de lumière, le ministre de la Magie put enfin reprendre la parole.
_ On ne vous avez pourtant pas invité à venir ! Et on avait changé l'heure exprès ! pleurnicha Fudge en se mouchant dans son chapeau melon vert.
Après qu'il eut fini de hurler que personne ne lui était fidèle et que tous trahissaient son maître Sauron, et que Dumbledore ait fait entrer les déménageurs pour qu'il lui apporte son salon, l'audience put commencer.
Alors que Fudge lisait les accusations portées contre Harry avec moult détails et à grand renfort d'articles, Harry tenta vainement de se défendre. Voyant qu'il n'y arrivait pas, il se mit à hurler et taper du pied par terre. Voulant le faire taire, on l'interrogea alors et il raconta en prenant l'air le plus pathétique possible, que des Détraqueurs armés de mitraillettes aveint voulu le tuer, lui, Harry Potter, le pauvre petit orphelin maltraité que personne ne voulait jamais écouter. Ayant réussi à faire pleurer son auditoire qui se mit aussitôt à vanter sa puissance magique et son Patronus Suisse (Patronus Multiforme), Harry se tourna vers Dumbledore qui bavardait joyeusement avec Mélusine. Finissant par se sentir concerné par ce qui se passait, Dumbledore assura à Mélusine qu'il viendrait au bal de Halloween puis il se tourna vers le Ministre de la Magie au bord de l'apoplexie.
_ J'ai un témoin pour appuyer les dire de Harry. Je l'ai amené avec moi, dans ma poche.
Aussitôt, Mrs Figg, réduite à la taille d'une mouche sortit et d'un coup de baguette magique, le directeur de Poudlard lui redonna sa taille d'origine, avant de l'inviter à prendre place dans le canapé qu'il y avait près de lui. Après qu'elle se soit assise, Mrs Figg raconta qu'elle avait vu Harry se battre contre deux Détraqueurs montés sur des rollers. A la fin de son récit, elle sortit pour rentrer chez elle et un débat s'engagea entre Fudge et Dumbledore durant lequel furent rappelées toutes les infractions commises par Harry. Enfin, après que Dolorès Umbridge eut démontré combien elle était idiote et que Yoda l'ai assommée avec sa canne, l'Assemblée décréta que Harry Potter était innocent et Cornélius Fudge explosa de fureur avant de revenir hanter le ministère sous forme de fantôme vert à rayure. Voyant qu'il avait gagné la bataille, Dumbledore rentra chez lui en trottinette et Umbridge, désespérée sans son ministre, décida de se mettre à la Magie Noire pour pouvoir lui redonner un corps, en utilisant les os, la chair et le sang, sous l'œil attentif de Sauron qui songeait à ordonner à Saroumane de faire la même chose pour lui et Morgoth.
