Voilà le deuxième chapitre. Désolé, je suis nouvelle sur le site et j'ai eu
un peu de misère à poster mon premier chapitre mais maintenant ça va. Cette
histoire est basée sur le couple Ron/Hermione bien entendu mais il y a aura
de l'action plus tard. Voilà la suite, un peu plus longue cette fois-ci.
Merci pour les reviews!! Bonne Lecture!
Le lendemain, Hermione se leva tôt. Elle revêtit sa robe de chambre puis descendit à la cuisine pour déjeuner. Sa mère était déjà debout, préparant quelques crêpes. - Tu es déjà debout à cette heure-ci ma chérie?, demanda sa mère. - Oui. Pourquoi, ça t'étonne? - Non c'est simplement que tu ne m'as pas habituée à te voir te lever si tôt. - C'est vrai. En fait, Ron m'a invité a venir passer la dernière semaine de vacances chez lui avec Harry, informa Hermione après quelques secondes d'hésitation. - Oh! Ah oui, le beau, le grand, le séduisant Ron Weasley qui te fait craquer depuis toujours. - Maman je t'en prie!, s'offusqua Hermione en rougissant. Où vas-tu chercher des idioties pareilles, je n'ai jamais craquée pour Ron. C'est mon meilleur ami! - Si tu le dis ma chérie, si tu le dis, répondit sa mère, rêveuse. Et j'imagine que tu veux ma permission pour aller chez ton... chez ton ami. - Oui et... - Tu peux y aller. - Oh merci maman, se réjouit Hermione en serrant sa mère dans ses bras. Je prendrai le magicobus après dîner. Je leur ai dit que je serais là vers 16 heures cette après-midi. - Très bien. Oh, tu ne déjeunes pas?, s'étonna t-elle en voyant sa fille monter les marches menant à sa chambre quatre à quatre. - Euh non. Enfin peut-être plus tard. Je vais faire mes bagages. - Très bien ma puce. - Bonjour papa!, salua Hermione en croisant son père dans l'escalier. - Tu peux me dire ce qui la rend aussi rayonnante, demanda t-il à sa femme en s'assoyant à la table. - Oh, Hermione va chez Ron pour le reste des vacances. Je lui ai donné la permission, si tu ne vois pas d'inconvénients? - Non, bien sûr que non! Je vois ce que tu veux dire...
Pendant ce temps, Hermione s'affairait à trouver sa valise pour y mettre tout ce dont elle avait besoin pour aller chez Ron et durant toute l'année scolaire. À l'aide d'un sortilège de réduction (maintenant en second cycle, elle avait le droit d'utiliser raisonnablement la magie en dehors de l'école), elle réussit à tout mettre, chaudron y comprit, dans un même bagage. Le reste de la journée lui paru extrêmement long mais 13 heures arriva enfin. Elle dit au revoir à ses parents et attendit le magicobus dans une petite ruelle près de chez elle, cachée des moldus. Bientôt, elle aperçu un point bleu se rapprocher pour se faire de plus en plus gros. - Permettez-moi de prendre vos bagages, Mademoiselle, s'exclama Stan, celui qui accompagnait Ernie, le chauffeur ( c'est peut-être le contraire, excusez-moi pour la confusion...). Vous vous rendez où? - Au Terrier s'il vous plait. - Bien. Je vais vous assigner une place. C'est 11 mornilles je vous prie. Hermione paya Stan puis celui-ci repartit à l'avant du Magicobus. Durant tout le voyage, elle regarda par la fenêtre jusqu'à ce que Stan refasse son apparition. - Vous voilà rendue, jeune fille. Merci d'avoir prit le magicobus, remercia t-il en lui rendant ses bagages. Passez une agréable fin de journée. Puis avant qu'elle n'ait pu faire le moindre geste, le magicobus avait déjà disparu de son champ de vision. Elle se retourna. Devant elle se trouvait le Terrier, la maison des Weasley. Elle monta les marches du perron puis sonna à la porte.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Du coté des garçons ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Ce matin-là, Harry se réveilla en sursaut. Il avait encore fait un affreux cauchemar où il voyait Voldemort tuer ses parents. Il regarda le cadran- reveil sur sa table de nuit qui indiquait 10h40 am. Il jeta un coup d'œil à Ron. Il était encore endormi. Il se leva de son lit, se vêtit d'un jean et d'un t-shirt et descendit déjeuner seul, décidant de laisser Ron dormir un peu puisque tellement nerveux de la venue d'Hermione, devait s'être endormi vers les 3 heures du matin. Dans la cuisine, tout le monde était à table en train de déjeuner. - Et bien Harry, tu as fait la grasse matinée?, demanda Mme Weasley. - Oui et bien j'étais beaucoup fatigué. - Ron n'est pas avec toi? - Oh! Non il est encore couché. Je crois qu'il s'est endormi très tard hier. - Ah bon. Et sur ce, elle sortit de la cuisine, laissant Fred, George, Ginny et Harry seuls. - Ouais, il devait avoir hâte à aujourd'hui notre frangin, dit Fred. Avec la venue de la jolie Hermione... - Ouais et Hermione aussi n'a pas dû trouvé le sommeil hier soir, argumenta Ginny. - Oh, est-ce que tu aurais quelque chose à nous apprendre, petite sœur?, demandèrent les jumeaux. - Et bien on a toujours su qu'il se passait quelque chose entre ses deux là, pas vrai?, répondit-elle. - Oui et... Fred s'arrêta aussitôt de parler puisque sa mère venait de faire irruption dans la cuisine. - Oui et quoi Fred?, demanda Mme Weasley. - Oh eh... et bien..., bafouilla Fred en cherchant l'aide de son frère du regard. Oui et... - Et bien en fait ce que Fred disait, expliqua George, c'est que nous devrions aller réveiller Ron. Il est déjà 11 heures et Hermione devrait arriver vers 16 heures alors... - Oui tu as raison. Harry, Ginny et les jumeaux se levèrent aussitôt de la table et montèrent jusqu'au grenier pour sortir Ron su sommeil. Harry poussa la porte et s'avança près de son lit, suivi des autres. Ils le secouèrent durement, firent sonner à plusieurs reprises son cadran-réveil, lui jetèrent des oreillers en pleine figure mais sans succès. Découragés, Fred décida de prendre les grands moyens. - Alors là si ça ne marche pas, je me déclare vaincu, soupira Fred. - Ron réveille-toi!, hurla t-il. Hermione est en train de faire un streap-tease à coté de ton lit! Avant même qu'il n'est fini sa phrase, Ron se redressa sur son lit sous les ricanements de tous. - Ouais c'est ça, foutez-vous de moi, grogna t-il, rouge comme une tomate. Tu parles d'une façon de réveiller les gens. - Désolé Roninouchet mais on a tout fait pour que tu te réveilles et rien ne fonctionnait alors on a utilisé les grands moyens, expliqua son aîné, après avoir calmé son fou-rire. Et puis je peux dire que ça a très bien marché! - Arrête de m'appeler pas se surnom stupide, se plaignit Ron. - Oh mais ne soit pas de mauvaise humeur, reprit-il. La jolie Hermione, si belle, si intelligente, si séduisante, si... - Bon ça va on a comprit!, cria Ron, aussi rouge que ses cheveux. Je descends déjeuner. Et il claqua la porte. - Tu y es peut-être allé un peu fort tout de même, objecta Ginny. - Oh, il va s'en remettre. Il aura tout oublié d'ici quelques minutes. - Et si on le rejoignait, proposa Harry. - Excellente idée! Ils quittèrent la pièce et se dirigèrent à la cuisine.
La journée se passa relativement vite. Après avoir dîner ( et déjeuner dans le cas de Ron), ils allèrent sur la colline jouer au Quiddich et vers 15 heures, rentrèrent à la maison. Peu de temps après, on sonna à la porte. - J'y vais! - Ah bonjour Hermione! Comment vas-tu? - Très bien - Ron, Harry, vous avez de la visite!, cria Mme Weasley. Ils descendirent aussitôt l'escalier menant au hall d'entrée et se retrouvèrent face à face avec Hermione qui leur souriait. Elle avait beaucoup changée. Ses cheveux d'habitude si touffus et emmêlés étaient maintenant lisses et soyeux et lui arrivant à la taille. Elle avait prit aussi quelques formes et était maintenant une belle jeune femme. Hermione remarqua aussi le changement physique de Ron et Harry. Ils avaient tout deux beaucoup grandit et arboraient de beaux muscles, dus à la pratique quotidienne de Quiddich. - Salut Hermione, dit Harry en la serrant dans ses bras. Je suis content de te revoir. - Je suis contente de te revoir aussi, Harry. Harry lança un coup d'œil évocateur à Ron qui sortit de la lune et souhaita à son tour la bienvenue à sa meilleure amie. - Salut Hermione! Voyant qu'il ne bougeait pas d'une miette, elle s'avança vers lui et déposa un baiser sur sa joue. - Je suis heureuse de te revoir Ron!, dit Hermione, rouge comme une fraise. - Euh, je, euh... je... moi aussi, réussit à dire Ron, les oreilles et le visage complètement rouge. Moi aussi je suis très heureux te voir. Il y eut un silence gêné et Ginny décida de prendre la parole : - Et si on allait porter tes affaires dans ma chambre, Hermione. - Euh, oui bonne idée. Vous venez avec nous les gars? - Oui, bien sûr. Et ils montèrent au deuxième étage, Ginny et Harry se jetant de bref sourire complice à la vue du comportement de Ron et d'Hermione.
Les jours passèrent trop rapidement aux yeux d'Harry, Ron et Hermione. Le lendemain, c'était déjà le jour de la rentrée. Ils passèrent la journée à faire leur bagage, les filles d'un coté et les garçons de l'autre.
- Alors Hermione, tu as passé une bonne dernière semaine de vacances, demanda Ginny en pesant de tout son poid sur son chaudron afin qu'il daigne bien entrer dans sa minuscule valise. - Oui, très bonne Ginny, très bonne, répondit vaguement Hermione qui était carrément sur une autre planète. - Tu veux bien m'aider, s'il te plait? Je n'arrive pas à rentrer ce foutu chaudron là-dedans. - Hum hum. - Euh Hermione? - Hum hum. - Et tu aimes toujours autant le Quiddich?, suggéra Ginny. - Hum hum, dit-elle, faignant de l'écouter. - Et en ce moment tu dois être en train de penser à Ron je suppose? - Hum hum. - Ah, soupira Ginny. Hermione, mais est-ce que tu m'écoutes enfin? Hermione? HERMIONE? - Quoi? Pas besoin de crier, s'énerva la jeune fille. - Ça fait dix minutes que je te parle mais toi tu ne m'écoutes pas. Alors tu m'aides à déplacer ce chaudron avant que je m'énerve. - Reducto, récita Hermione à l'aide de sa baguette magique. - Oh, excusez-moi, madame n'a plus besoin de se casser la tête maintenant qu'elle peut utiliser la magie en dehors de l'école. - Oh, excuse-moi Ginny, gémit t-elle, c'est que je pensais à... Elle s'arrêta aussitôt. - Oui, tu pensais à? - Je... je pensais à autre chose. - Ouais, bon, maugréa Ginny, pas convaincu une miette. Tu descends dans le jardin, j'ai terminé mes bagages. - D'accord. Et elles descendirent toute deux jusqu'au jardin pour prendre un peu l'air, histoire de se rafraîchir les idées (surtout Hermione qui je pense en a fort besoin loll).
Du coté des garçons, le même scénario était en train de se produire. Harry et Ron faisaient tout deux leur bagages mais au rythme où Ron avançait, il n'aurait pas terminé d'ici la fin de la journée. Chaque fois qu'il prenait un objet dans ses mains, il le comtemplait durant plusieurs minutes, perdu dans ses pensées. Mais ce fut encore pire lorsque qu'il voulu déposer une photo d'eux trois près du lac de Poudlard. Il ne cessait de fixer l'image d'Hermione, souriante, qui se tenait au milieu d'eux. Il laissait ses doigts glisser sur le visage de la jeune fille. - Ron? Aucune réponse. - Ron? RON TU M'ÉCOUTES BORDEL! - Hein?, dit Ron, en se tournant brusquement vers son ami. Quoi, qu'est- ce qui se passe?, ajouta t-il en voyant son ami soupirer avant de lever les yeux au ciel. - Tu peux me dire ce que tu trouves d'interessant à contempler sur cette stupide photo que tu fixes depuis quinze minutes? - Euh, je... je... et bien... je..., bafouilla Ron, tout rouge. Je... je regardais le calmar géant en arrière de nous sur l'image. - Ouais c'est ça, répondit Harry en lui arrachant la photo des mains. Et tu peux me dire où se trouve le calmar sur cette photo? On est en plein mois de décembre. À cette période il se cache dans le fin fond du lac, termina t-il en lui jetant la photo par la figure. - Ne me prend pas pour un idiot, c'est à elle que tu pensais, lui dit Harry en regardant par la fenêtre. - Qui? Il lui fit signe d'approcher. - Elle, lui répondit Harry en pointant Hermione du doigt qui marchait dans le jardin avec Ginny. - Non pas du tout, nia Ron en arrachant son regard de la fenêtre. - Très bien, si tu le dis. Si on allait les rejoindre? - D'accord. Et ils partirent eux aussi vers le jardin. Ils passèrent toute l'après-midi ensemble à se ballader dans le jardin jusqu'à ce que Mme Weasley les appelle pour souper. Ils montèrent se coucher tout de suite après avoir terminé leur assiette puisqu'il leur faudrait se lever demain pour aller à la gare.
Le lendemain matin, toute la famille Weasley, ainsi que Harry et Hermione, étaient réunis à la table de la cuisine pour le petit déjeuner. M. et Mme. Weasley parlaient calmement; tout au bout de la table, les jumeaux chuchotaient dans leur coin de quelque chose d'apparemment très intéressant; Ginny et Harry parlaient Quiddich et enfin, au milieu de tous, Ron et Hermione, côte à côte, le regard fixé sur leur assiette, jouant à l'aide de leur fourchette avec leurs œufs et leur bacon comme deux enfants. - Euh, tu as l'intention de manger Ron ou tu continues à faire de la « gibelotte » avec ton déjeuner?, demanda Ginny à son frère, dégoûtée par son attitude. - Hum?, dit Ron en relevant la tête. - Oh, laisse tomber. Puis elle reprit sa conversation avec son voisin. Mais Harry écoutait à peine ce que Ginny était en train de lui dire sur le match opposant les Bulgares aux Français qui avait eu lieu cet été, trop soucieux vis-à-vis la mine épouvantable qu'affichait son meilleur ami. Depuis hier soir il était comme ça... Et Hermione aussi. À chaque seconde, elle semblait sur le point de fondre en larme. Il soupçonnait bien qu'il se soit passé quelque chose entre ces deux là. Mais ça, il ne le saurait peut- être jamais. Ou il essayerait de questionner Ron dans le train cette après- midi... Enfin, pour l'instant, il aimait mieux se concentrer sur ce que lui racontait Ginny pour ne pas la vexer.
Vers 10 heures, ils montèrent dans les taxis pour Moldus et se rendirent à la gare avec leurs bagages. Ils traversèrent la barrière de la plate-forme 9¾ et Harry, Ron et Hermione embarquèrent à bord de l'engin tout de suite pour se trouver un compartiment vide qu'ils trouvèrent assez rapidement. - Je vais rejoindre les préfets à l'avant, marmonna rapidement Hermione avant de sortir du compartiment, sans même leur avoir adressé un regard. Harry essaya d'entamer une conversation sur le Quiddich, mais Ron ne semblait même pas se rendre compte de sa présence alors il laissa tomber. Ron, lui, était complètement bouleversé par ce qui s'était passé hier après- midi. Il se sentait trop stupide. Comment avait-il pu lui dire une chose pareille à elle, sa meilleure amie...
~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~ Flash-Back ~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤
Après avoir avoir aperçu Hermione et Ginny se balader dans le jardin, Ron et Harry descendirent les rejoindre. Tout se passa bien jusqu'à ce qu'en fin d'après-midi, Harry et Ginny laissèrent les deux tourtereaux seuls, prétextant vouloir aider Mme. Weasley à préparer le repas. Jamais ils avaient pensés que leur plan se terminerait en cauchemar...
Ils se baladaient tous les deux sur la colline près du Terrier quand Ron partit un instant pour chercher la veste d'Hermione à la maison. Il venait à peine de partir quand un hibou Grand-Duc fonça droit sur elle pour aller se percher sur son épaule. Elle prit le parchemin solidement accroché à la patte de la jolie chouette brune et défit la fine boucle qui le retenait pendant que l'oiseau disparaissait au loin. Elle lut la lettre en silence, ignorant que Ron, qui était déjà revenu, lisait par-dessus son épaule.
Chère Hermione, comment vas-tu? Moi, je m'ennuie de toi. Si tu aurais pu au moins restée plus d'une semaine cet été. Quand tu étais là, tu ensoleillais ma journée, me donnait le courage d'affronter cette terrible vie qui ne vaut la peine d'être vécue que pour te voir. Voir ton visage si rayonnant, si beau, avec des yeux si doux qu'on aimerait se perdre dedans. Ta peau si blanche et si douce, tes lèvres si chaude et qui donnent me donne envie de t'embrasser...
- C'est quoi cette connerie? cria Ron derrière son dos, la faisant sursauter. - Tu n'avais pas à la lire!, s'injurgea la jeune fille. Mais qu'est-ce qui t'as pris? Tu n'as jamais appris que du courrier c'était privé. PRIVÉ! - Ouais et bien maintenant je sais que tu me mentais en pleine figure. « Oh Ron, arrête de dire des bêtises, je n'ai jamais passé les vacances chez Viktor et je ne l'ai jamais embrassé », dit-il en imitant Hermione. - Je n'ai jamais embrassé Viktor et de toute façon en quoi ça te regarde. C'est ma vie! Et si je ne t'ai jamais parlé de mes vacances passées avec lui c'est parce que je savais très bien que tu réagirais comme ça et je n'en avais pas envie! - Et bien oui ça me regarde, Mademoiselle-je-sais-tout!, hurla Ron, vraiment hors de lui. Si tu n'aurais pas été au bal de Noël avec ton Vicky il y a deux ans et bien tu aurais peut-être passée plus de temps avec moi et Harry. Desfois tu vois Hermione, on ne dirait vraiment pas que l'on est tes meilleurs amis. Toi, Madame la préfète, tu nous dénonces tout le temps au professeurs dès qu'on a le dos tourné. Toutes les ballades nocturnes ou les périls que l'on fait et bien tu nous trahis la plupart du temps. Et après ça tu viens dire qu'on est tes amis? Tu ne fais que penser à toi et à ton cher Vicky qui est si beau et célèbre. Nous on est invisible à tes yeux. Tu n'es qu'une hypocrite et une menteuse! Tu veux que je te dise, tu ne mérites pas d'être notre meilleure copine!
Pendant tout ce temps, Hermione était restée planté là, immobile, écoutant les paroles horribles que Ron lui crachait à la figure. Ses mains et ses lèvres tremblaient, peut-être plus de rage que de peine, ce qui n'empêchait pas à ses larmes de couler et couler sur ses joues. Ron la regardait, une lueur démente dans les yeux. C'était comme si il avait dit tout ce qu'il avait sur le cœur depuis des années. Tout à coup, Ron sembla sortir de cette rage soudaine, réalisant les atrocités qui venait de sortir de sa bouche. La tristesse se lisait à présent dans ses yeux. - Hermione...?, murmura t-il en essayant vainement de lui prendre la main. Dans un sanglot étouffé, la jeune fille lui tourna le dos et s'enfuit à toute vitesse pour aller se réfugier dans la chambre de Ginny...
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Ron essaya de retenir ses larmes mais l'émotion l'emporta sur lui. Les larmes commençaient à rouler sur ses joues.
- Ron, est-ce que ça va?, demanda Harry, inquiet. - Non je... j'ai simplement une poussière dans l'œil, répondit Ron en quittant aussitôt le compartiment pour se diriger vers les toilettes à l'avant du train. Il referma la porte derrière lui et se laissa glisser contre le mur froid et humide, recroqueviller sur lui-même. Lui qui ne pleurait jamais, cette-fois s'en était trop. Il se laissa aller et pleura et pleura durant plusieurs minutes. Pourquoi il ne s'était pas défoulé sur quelqu'un d'autre. N'importe qui sauf elle. La seule personne au monde auquelle il tenait le plus. Comment pourrait-elle lui pardonner maintenant. Après avoir longuement réfléchi et s'être assuré que la rougeur de ses yeux avait complètement disparu, il regagna le compartiment où il fut bombardé de questions par Harry.
Du coté des filles, Hermione et Ginny était tranquillement assise dans leur compartiment, discutant des matières scolaires qu'elles étudieraient cette année. Ginny s'était dit que ce sujet l'intéresserait beaucoup mais apparemment, elle n'était vraiment pas en état de faire quoi que ce soit. Elle était toujours dans la lune, ne pouvant retenir ses larmes et éclatant en sanglot couramment.
- Hermione, tu es sûre que ça va?, s'inquiéta Ginny. Depuis hier soir tu n'arrête pas de te morfondre et tu n'a pas dormi de la nuit. Tu as passée la soirée cachée dans ton lit à pleurer en silence. - Ça va, je suis juste un peu fatiguée. Ne t'inquiète pas pour moi, répondit-elle en reniflant. Ginny la gratifiait d'un sourire compatissant en se disant qu'il était préférable de ne pas trop l'embêter et d'attendre qu'elle lui en parle d'elle-même. Cette histoire avait sûrement un rapport avec son frère qui était dans le même état. Quel connerie avait-il encore fait pour la rendre si malheureuse?
Le lendemain, Hermione se leva tôt. Elle revêtit sa robe de chambre puis descendit à la cuisine pour déjeuner. Sa mère était déjà debout, préparant quelques crêpes. - Tu es déjà debout à cette heure-ci ma chérie?, demanda sa mère. - Oui. Pourquoi, ça t'étonne? - Non c'est simplement que tu ne m'as pas habituée à te voir te lever si tôt. - C'est vrai. En fait, Ron m'a invité a venir passer la dernière semaine de vacances chez lui avec Harry, informa Hermione après quelques secondes d'hésitation. - Oh! Ah oui, le beau, le grand, le séduisant Ron Weasley qui te fait craquer depuis toujours. - Maman je t'en prie!, s'offusqua Hermione en rougissant. Où vas-tu chercher des idioties pareilles, je n'ai jamais craquée pour Ron. C'est mon meilleur ami! - Si tu le dis ma chérie, si tu le dis, répondit sa mère, rêveuse. Et j'imagine que tu veux ma permission pour aller chez ton... chez ton ami. - Oui et... - Tu peux y aller. - Oh merci maman, se réjouit Hermione en serrant sa mère dans ses bras. Je prendrai le magicobus après dîner. Je leur ai dit que je serais là vers 16 heures cette après-midi. - Très bien. Oh, tu ne déjeunes pas?, s'étonna t-elle en voyant sa fille monter les marches menant à sa chambre quatre à quatre. - Euh non. Enfin peut-être plus tard. Je vais faire mes bagages. - Très bien ma puce. - Bonjour papa!, salua Hermione en croisant son père dans l'escalier. - Tu peux me dire ce qui la rend aussi rayonnante, demanda t-il à sa femme en s'assoyant à la table. - Oh, Hermione va chez Ron pour le reste des vacances. Je lui ai donné la permission, si tu ne vois pas d'inconvénients? - Non, bien sûr que non! Je vois ce que tu veux dire...
Pendant ce temps, Hermione s'affairait à trouver sa valise pour y mettre tout ce dont elle avait besoin pour aller chez Ron et durant toute l'année scolaire. À l'aide d'un sortilège de réduction (maintenant en second cycle, elle avait le droit d'utiliser raisonnablement la magie en dehors de l'école), elle réussit à tout mettre, chaudron y comprit, dans un même bagage. Le reste de la journée lui paru extrêmement long mais 13 heures arriva enfin. Elle dit au revoir à ses parents et attendit le magicobus dans une petite ruelle près de chez elle, cachée des moldus. Bientôt, elle aperçu un point bleu se rapprocher pour se faire de plus en plus gros. - Permettez-moi de prendre vos bagages, Mademoiselle, s'exclama Stan, celui qui accompagnait Ernie, le chauffeur ( c'est peut-être le contraire, excusez-moi pour la confusion...). Vous vous rendez où? - Au Terrier s'il vous plait. - Bien. Je vais vous assigner une place. C'est 11 mornilles je vous prie. Hermione paya Stan puis celui-ci repartit à l'avant du Magicobus. Durant tout le voyage, elle regarda par la fenêtre jusqu'à ce que Stan refasse son apparition. - Vous voilà rendue, jeune fille. Merci d'avoir prit le magicobus, remercia t-il en lui rendant ses bagages. Passez une agréable fin de journée. Puis avant qu'elle n'ait pu faire le moindre geste, le magicobus avait déjà disparu de son champ de vision. Elle se retourna. Devant elle se trouvait le Terrier, la maison des Weasley. Elle monta les marches du perron puis sonna à la porte.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Du coté des garçons ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Ce matin-là, Harry se réveilla en sursaut. Il avait encore fait un affreux cauchemar où il voyait Voldemort tuer ses parents. Il regarda le cadran- reveil sur sa table de nuit qui indiquait 10h40 am. Il jeta un coup d'œil à Ron. Il était encore endormi. Il se leva de son lit, se vêtit d'un jean et d'un t-shirt et descendit déjeuner seul, décidant de laisser Ron dormir un peu puisque tellement nerveux de la venue d'Hermione, devait s'être endormi vers les 3 heures du matin. Dans la cuisine, tout le monde était à table en train de déjeuner. - Et bien Harry, tu as fait la grasse matinée?, demanda Mme Weasley. - Oui et bien j'étais beaucoup fatigué. - Ron n'est pas avec toi? - Oh! Non il est encore couché. Je crois qu'il s'est endormi très tard hier. - Ah bon. Et sur ce, elle sortit de la cuisine, laissant Fred, George, Ginny et Harry seuls. - Ouais, il devait avoir hâte à aujourd'hui notre frangin, dit Fred. Avec la venue de la jolie Hermione... - Ouais et Hermione aussi n'a pas dû trouvé le sommeil hier soir, argumenta Ginny. - Oh, est-ce que tu aurais quelque chose à nous apprendre, petite sœur?, demandèrent les jumeaux. - Et bien on a toujours su qu'il se passait quelque chose entre ses deux là, pas vrai?, répondit-elle. - Oui et... Fred s'arrêta aussitôt de parler puisque sa mère venait de faire irruption dans la cuisine. - Oui et quoi Fred?, demanda Mme Weasley. - Oh eh... et bien..., bafouilla Fred en cherchant l'aide de son frère du regard. Oui et... - Et bien en fait ce que Fred disait, expliqua George, c'est que nous devrions aller réveiller Ron. Il est déjà 11 heures et Hermione devrait arriver vers 16 heures alors... - Oui tu as raison. Harry, Ginny et les jumeaux se levèrent aussitôt de la table et montèrent jusqu'au grenier pour sortir Ron su sommeil. Harry poussa la porte et s'avança près de son lit, suivi des autres. Ils le secouèrent durement, firent sonner à plusieurs reprises son cadran-réveil, lui jetèrent des oreillers en pleine figure mais sans succès. Découragés, Fred décida de prendre les grands moyens. - Alors là si ça ne marche pas, je me déclare vaincu, soupira Fred. - Ron réveille-toi!, hurla t-il. Hermione est en train de faire un streap-tease à coté de ton lit! Avant même qu'il n'est fini sa phrase, Ron se redressa sur son lit sous les ricanements de tous. - Ouais c'est ça, foutez-vous de moi, grogna t-il, rouge comme une tomate. Tu parles d'une façon de réveiller les gens. - Désolé Roninouchet mais on a tout fait pour que tu te réveilles et rien ne fonctionnait alors on a utilisé les grands moyens, expliqua son aîné, après avoir calmé son fou-rire. Et puis je peux dire que ça a très bien marché! - Arrête de m'appeler pas se surnom stupide, se plaignit Ron. - Oh mais ne soit pas de mauvaise humeur, reprit-il. La jolie Hermione, si belle, si intelligente, si séduisante, si... - Bon ça va on a comprit!, cria Ron, aussi rouge que ses cheveux. Je descends déjeuner. Et il claqua la porte. - Tu y es peut-être allé un peu fort tout de même, objecta Ginny. - Oh, il va s'en remettre. Il aura tout oublié d'ici quelques minutes. - Et si on le rejoignait, proposa Harry. - Excellente idée! Ils quittèrent la pièce et se dirigèrent à la cuisine.
La journée se passa relativement vite. Après avoir dîner ( et déjeuner dans le cas de Ron), ils allèrent sur la colline jouer au Quiddich et vers 15 heures, rentrèrent à la maison. Peu de temps après, on sonna à la porte. - J'y vais! - Ah bonjour Hermione! Comment vas-tu? - Très bien - Ron, Harry, vous avez de la visite!, cria Mme Weasley. Ils descendirent aussitôt l'escalier menant au hall d'entrée et se retrouvèrent face à face avec Hermione qui leur souriait. Elle avait beaucoup changée. Ses cheveux d'habitude si touffus et emmêlés étaient maintenant lisses et soyeux et lui arrivant à la taille. Elle avait prit aussi quelques formes et était maintenant une belle jeune femme. Hermione remarqua aussi le changement physique de Ron et Harry. Ils avaient tout deux beaucoup grandit et arboraient de beaux muscles, dus à la pratique quotidienne de Quiddich. - Salut Hermione, dit Harry en la serrant dans ses bras. Je suis content de te revoir. - Je suis contente de te revoir aussi, Harry. Harry lança un coup d'œil évocateur à Ron qui sortit de la lune et souhaita à son tour la bienvenue à sa meilleure amie. - Salut Hermione! Voyant qu'il ne bougeait pas d'une miette, elle s'avança vers lui et déposa un baiser sur sa joue. - Je suis heureuse de te revoir Ron!, dit Hermione, rouge comme une fraise. - Euh, je, euh... je... moi aussi, réussit à dire Ron, les oreilles et le visage complètement rouge. Moi aussi je suis très heureux te voir. Il y eut un silence gêné et Ginny décida de prendre la parole : - Et si on allait porter tes affaires dans ma chambre, Hermione. - Euh, oui bonne idée. Vous venez avec nous les gars? - Oui, bien sûr. Et ils montèrent au deuxième étage, Ginny et Harry se jetant de bref sourire complice à la vue du comportement de Ron et d'Hermione.
Les jours passèrent trop rapidement aux yeux d'Harry, Ron et Hermione. Le lendemain, c'était déjà le jour de la rentrée. Ils passèrent la journée à faire leur bagage, les filles d'un coté et les garçons de l'autre.
- Alors Hermione, tu as passé une bonne dernière semaine de vacances, demanda Ginny en pesant de tout son poid sur son chaudron afin qu'il daigne bien entrer dans sa minuscule valise. - Oui, très bonne Ginny, très bonne, répondit vaguement Hermione qui était carrément sur une autre planète. - Tu veux bien m'aider, s'il te plait? Je n'arrive pas à rentrer ce foutu chaudron là-dedans. - Hum hum. - Euh Hermione? - Hum hum. - Et tu aimes toujours autant le Quiddich?, suggéra Ginny. - Hum hum, dit-elle, faignant de l'écouter. - Et en ce moment tu dois être en train de penser à Ron je suppose? - Hum hum. - Ah, soupira Ginny. Hermione, mais est-ce que tu m'écoutes enfin? Hermione? HERMIONE? - Quoi? Pas besoin de crier, s'énerva la jeune fille. - Ça fait dix minutes que je te parle mais toi tu ne m'écoutes pas. Alors tu m'aides à déplacer ce chaudron avant que je m'énerve. - Reducto, récita Hermione à l'aide de sa baguette magique. - Oh, excusez-moi, madame n'a plus besoin de se casser la tête maintenant qu'elle peut utiliser la magie en dehors de l'école. - Oh, excuse-moi Ginny, gémit t-elle, c'est que je pensais à... Elle s'arrêta aussitôt. - Oui, tu pensais à? - Je... je pensais à autre chose. - Ouais, bon, maugréa Ginny, pas convaincu une miette. Tu descends dans le jardin, j'ai terminé mes bagages. - D'accord. Et elles descendirent toute deux jusqu'au jardin pour prendre un peu l'air, histoire de se rafraîchir les idées (surtout Hermione qui je pense en a fort besoin loll).
Du coté des garçons, le même scénario était en train de se produire. Harry et Ron faisaient tout deux leur bagages mais au rythme où Ron avançait, il n'aurait pas terminé d'ici la fin de la journée. Chaque fois qu'il prenait un objet dans ses mains, il le comtemplait durant plusieurs minutes, perdu dans ses pensées. Mais ce fut encore pire lorsque qu'il voulu déposer une photo d'eux trois près du lac de Poudlard. Il ne cessait de fixer l'image d'Hermione, souriante, qui se tenait au milieu d'eux. Il laissait ses doigts glisser sur le visage de la jeune fille. - Ron? Aucune réponse. - Ron? RON TU M'ÉCOUTES BORDEL! - Hein?, dit Ron, en se tournant brusquement vers son ami. Quoi, qu'est- ce qui se passe?, ajouta t-il en voyant son ami soupirer avant de lever les yeux au ciel. - Tu peux me dire ce que tu trouves d'interessant à contempler sur cette stupide photo que tu fixes depuis quinze minutes? - Euh, je... je... et bien... je..., bafouilla Ron, tout rouge. Je... je regardais le calmar géant en arrière de nous sur l'image. - Ouais c'est ça, répondit Harry en lui arrachant la photo des mains. Et tu peux me dire où se trouve le calmar sur cette photo? On est en plein mois de décembre. À cette période il se cache dans le fin fond du lac, termina t-il en lui jetant la photo par la figure. - Ne me prend pas pour un idiot, c'est à elle que tu pensais, lui dit Harry en regardant par la fenêtre. - Qui? Il lui fit signe d'approcher. - Elle, lui répondit Harry en pointant Hermione du doigt qui marchait dans le jardin avec Ginny. - Non pas du tout, nia Ron en arrachant son regard de la fenêtre. - Très bien, si tu le dis. Si on allait les rejoindre? - D'accord. Et ils partirent eux aussi vers le jardin. Ils passèrent toute l'après-midi ensemble à se ballader dans le jardin jusqu'à ce que Mme Weasley les appelle pour souper. Ils montèrent se coucher tout de suite après avoir terminé leur assiette puisqu'il leur faudrait se lever demain pour aller à la gare.
Le lendemain matin, toute la famille Weasley, ainsi que Harry et Hermione, étaient réunis à la table de la cuisine pour le petit déjeuner. M. et Mme. Weasley parlaient calmement; tout au bout de la table, les jumeaux chuchotaient dans leur coin de quelque chose d'apparemment très intéressant; Ginny et Harry parlaient Quiddich et enfin, au milieu de tous, Ron et Hermione, côte à côte, le regard fixé sur leur assiette, jouant à l'aide de leur fourchette avec leurs œufs et leur bacon comme deux enfants. - Euh, tu as l'intention de manger Ron ou tu continues à faire de la « gibelotte » avec ton déjeuner?, demanda Ginny à son frère, dégoûtée par son attitude. - Hum?, dit Ron en relevant la tête. - Oh, laisse tomber. Puis elle reprit sa conversation avec son voisin. Mais Harry écoutait à peine ce que Ginny était en train de lui dire sur le match opposant les Bulgares aux Français qui avait eu lieu cet été, trop soucieux vis-à-vis la mine épouvantable qu'affichait son meilleur ami. Depuis hier soir il était comme ça... Et Hermione aussi. À chaque seconde, elle semblait sur le point de fondre en larme. Il soupçonnait bien qu'il se soit passé quelque chose entre ces deux là. Mais ça, il ne le saurait peut- être jamais. Ou il essayerait de questionner Ron dans le train cette après- midi... Enfin, pour l'instant, il aimait mieux se concentrer sur ce que lui racontait Ginny pour ne pas la vexer.
Vers 10 heures, ils montèrent dans les taxis pour Moldus et se rendirent à la gare avec leurs bagages. Ils traversèrent la barrière de la plate-forme 9¾ et Harry, Ron et Hermione embarquèrent à bord de l'engin tout de suite pour se trouver un compartiment vide qu'ils trouvèrent assez rapidement. - Je vais rejoindre les préfets à l'avant, marmonna rapidement Hermione avant de sortir du compartiment, sans même leur avoir adressé un regard. Harry essaya d'entamer une conversation sur le Quiddich, mais Ron ne semblait même pas se rendre compte de sa présence alors il laissa tomber. Ron, lui, était complètement bouleversé par ce qui s'était passé hier après- midi. Il se sentait trop stupide. Comment avait-il pu lui dire une chose pareille à elle, sa meilleure amie...
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Après avoir avoir aperçu Hermione et Ginny se balader dans le jardin, Ron et Harry descendirent les rejoindre. Tout se passa bien jusqu'à ce qu'en fin d'après-midi, Harry et Ginny laissèrent les deux tourtereaux seuls, prétextant vouloir aider Mme. Weasley à préparer le repas. Jamais ils avaient pensés que leur plan se terminerait en cauchemar...
Ils se baladaient tous les deux sur la colline près du Terrier quand Ron partit un instant pour chercher la veste d'Hermione à la maison. Il venait à peine de partir quand un hibou Grand-Duc fonça droit sur elle pour aller se percher sur son épaule. Elle prit le parchemin solidement accroché à la patte de la jolie chouette brune et défit la fine boucle qui le retenait pendant que l'oiseau disparaissait au loin. Elle lut la lettre en silence, ignorant que Ron, qui était déjà revenu, lisait par-dessus son épaule.
Chère Hermione, comment vas-tu? Moi, je m'ennuie de toi. Si tu aurais pu au moins restée plus d'une semaine cet été. Quand tu étais là, tu ensoleillais ma journée, me donnait le courage d'affronter cette terrible vie qui ne vaut la peine d'être vécue que pour te voir. Voir ton visage si rayonnant, si beau, avec des yeux si doux qu'on aimerait se perdre dedans. Ta peau si blanche et si douce, tes lèvres si chaude et qui donnent me donne envie de t'embrasser...
- C'est quoi cette connerie? cria Ron derrière son dos, la faisant sursauter. - Tu n'avais pas à la lire!, s'injurgea la jeune fille. Mais qu'est-ce qui t'as pris? Tu n'as jamais appris que du courrier c'était privé. PRIVÉ! - Ouais et bien maintenant je sais que tu me mentais en pleine figure. « Oh Ron, arrête de dire des bêtises, je n'ai jamais passé les vacances chez Viktor et je ne l'ai jamais embrassé », dit-il en imitant Hermione. - Je n'ai jamais embrassé Viktor et de toute façon en quoi ça te regarde. C'est ma vie! Et si je ne t'ai jamais parlé de mes vacances passées avec lui c'est parce que je savais très bien que tu réagirais comme ça et je n'en avais pas envie! - Et bien oui ça me regarde, Mademoiselle-je-sais-tout!, hurla Ron, vraiment hors de lui. Si tu n'aurais pas été au bal de Noël avec ton Vicky il y a deux ans et bien tu aurais peut-être passée plus de temps avec moi et Harry. Desfois tu vois Hermione, on ne dirait vraiment pas que l'on est tes meilleurs amis. Toi, Madame la préfète, tu nous dénonces tout le temps au professeurs dès qu'on a le dos tourné. Toutes les ballades nocturnes ou les périls que l'on fait et bien tu nous trahis la plupart du temps. Et après ça tu viens dire qu'on est tes amis? Tu ne fais que penser à toi et à ton cher Vicky qui est si beau et célèbre. Nous on est invisible à tes yeux. Tu n'es qu'une hypocrite et une menteuse! Tu veux que je te dise, tu ne mérites pas d'être notre meilleure copine!
Pendant tout ce temps, Hermione était restée planté là, immobile, écoutant les paroles horribles que Ron lui crachait à la figure. Ses mains et ses lèvres tremblaient, peut-être plus de rage que de peine, ce qui n'empêchait pas à ses larmes de couler et couler sur ses joues. Ron la regardait, une lueur démente dans les yeux. C'était comme si il avait dit tout ce qu'il avait sur le cœur depuis des années. Tout à coup, Ron sembla sortir de cette rage soudaine, réalisant les atrocités qui venait de sortir de sa bouche. La tristesse se lisait à présent dans ses yeux. - Hermione...?, murmura t-il en essayant vainement de lui prendre la main. Dans un sanglot étouffé, la jeune fille lui tourna le dos et s'enfuit à toute vitesse pour aller se réfugier dans la chambre de Ginny...
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Ron essaya de retenir ses larmes mais l'émotion l'emporta sur lui. Les larmes commençaient à rouler sur ses joues.
- Ron, est-ce que ça va?, demanda Harry, inquiet. - Non je... j'ai simplement une poussière dans l'œil, répondit Ron en quittant aussitôt le compartiment pour se diriger vers les toilettes à l'avant du train. Il referma la porte derrière lui et se laissa glisser contre le mur froid et humide, recroqueviller sur lui-même. Lui qui ne pleurait jamais, cette-fois s'en était trop. Il se laissa aller et pleura et pleura durant plusieurs minutes. Pourquoi il ne s'était pas défoulé sur quelqu'un d'autre. N'importe qui sauf elle. La seule personne au monde auquelle il tenait le plus. Comment pourrait-elle lui pardonner maintenant. Après avoir longuement réfléchi et s'être assuré que la rougeur de ses yeux avait complètement disparu, il regagna le compartiment où il fut bombardé de questions par Harry.
Du coté des filles, Hermione et Ginny était tranquillement assise dans leur compartiment, discutant des matières scolaires qu'elles étudieraient cette année. Ginny s'était dit que ce sujet l'intéresserait beaucoup mais apparemment, elle n'était vraiment pas en état de faire quoi que ce soit. Elle était toujours dans la lune, ne pouvant retenir ses larmes et éclatant en sanglot couramment.
- Hermione, tu es sûre que ça va?, s'inquiéta Ginny. Depuis hier soir tu n'arrête pas de te morfondre et tu n'a pas dormi de la nuit. Tu as passée la soirée cachée dans ton lit à pleurer en silence. - Ça va, je suis juste un peu fatiguée. Ne t'inquiète pas pour moi, répondit-elle en reniflant. Ginny la gratifiait d'un sourire compatissant en se disant qu'il était préférable de ne pas trop l'embêter et d'attendre qu'elle lui en parle d'elle-même. Cette histoire avait sûrement un rapport avec son frère qui était dans le même état. Quel connerie avait-il encore fait pour la rendre si malheureuse?
