Voilà le chapitre 4. Bonne Lecture et n'oubliez pas de laisser des reviews!!!

Ils se détachèrent l'un de l'autre et se regardèrent dans les yeux. Leur visage était tout près à présent... Mais à la dernière minute, Hermione tourna vivement la tête à droite et la bouche de Ron vint déposer un léger baiser sur sa joue qui la fit frissonner.

- Désolé, mais je dois rentrer, s'expliqua maladroitement Hermione en regardant sa montre qui affichait 10 heures. Oh mon Dieu, je suis en retard!, s'exclama t-elle soudain en retombant sur terre, en levant aussitôt. Je dois remplacer Justin au kiosque à friandises. À plus tard!

- Oui, à plus tard, répondit Ron, déçu, en la regardant courir en direction du château.

Depuis le début de l'année et même avant cela, il était fâché avec sa meilleure amie. Et là, tout bonnement, il la trouvait là, près du lac, vulnérable et pleurant à chaudes larmes, il passait à deux doigts de l'embrasser et elle détourne la tête pour s'enfuit ensuite pour une excuse fausse. Enfin, c'est ce qu'il pensait. Il ne savait même pas si Hermione lui avait pardonné... ou si elle aussi avait été effrayée. Est-ce qu'elle aussi avait ressentit la même chose que lui. Ou elle l'évitait simplement? Et pourquoi pleurait-elle? Peut-être ne le saurait-il jamais. Il décida d'aller se coucher pour oublier tout ça. Et puis après tout, demain serait demain. Et puis comme le dicton dit : on traversera le pont quand on sera rendus! Il traversa le parc, longea le couloir parallèle à la Grande Salle, monta les dizaines de marches qui paraissaient interminables et arriva enfin à la salle commune. La pièce était déserte. Seul un elfe de maison errait dans la salle, essayant de ranimer le feu dans la cheminée.

- Bonsoir, Monsieur, couina le petit elfe qui sembla être une femelle.

- B'soir!, répondit lassement Ron.

Celui-ci monta rapidement les marches qui menaient aux dortoirs des sixièmes années et poussa la porte du dortoir des garçons. À sa grande surprise, il y trouva Harry, allongé sur son lit. Quand il entendit la porte se refermer, il se releva subitement.

- Ah, c'est toi!, dit-il, à la fois soulagé et triste. Je croyais que c'était...

- Que c'était..., demanda Ron.

- Non rien. Euh, je veux dire personne, oublie ce que je viens de te dire.

- Si tu veux, marmonna Ron, en s'assoyant lui aussi sur son lit qui se trouva face à celui de son ami.

- Ah ce que je vois tu as dû passer une magnifique soirée toi aussi, ironisa Harry. Je suis sérieux, Ron, l'an prochain je boycotte le bal d'Halloween. Enfin, si on peut appeler ça un bal. Moi je dirais plutôt une soirée. Ou encore une stupidité, une chose insignifiante qui nous rend malheureux, narrait Harry, en accentuant la fin de ses phrases. Ou une patente futile qui te rend paranoïaque, dépressive, suicidaire, enragé, agressif, débile, impatient, une soirée bête ou tu perds tes amis, ou tes rêves les plus chers se transformes en cauchemars, qui te donne envie de te laisser tomber en bas de la tour d'astronom...

- Bon ça va Harry, cria Ron, qui commençait à perdre patience, je crois qu'on a comprit ton point de vue.

- Ouais, et demain je vais voir Dumbledore pour lui dire que les soirées dansantes à l'école devraient être interdites.

- Sans blagues!

- Je plaisante! J'essaie de te faire sourire. Mais à ce que je vois il n'y a rien à faire. Sincèrement Ron je ne croyais pas te voir rentrer si tôt. Je vous ai vu toi et Hermione dans le par cet ça avait plutôt l'air de bien aller..., rajouta t-il avec un regard et des paroles pleines de sous- entendus.

- Mmmrrrmmm, gémit-il en lui tournant le dos.

- Oh allez, qu'est-ce qui se passe? Ne me dit pas que tu t'es encore emporter?

- Non ce n'est pas ça, ce n'est pas ma faute cette fois, se défendit Ron en se replaçant face à lui. En fait, je crois.

- Raconte.

- Voilà, enfin, quand vous avez quittés la table toi et Ginny, on s'est disputés pour des choses idiotes comme d'habitude. Elle est partie en courant vers la sortie et je l'aie suivie. Je l'ai trouvé assise près du lac. Elle pleurait. Alors je me suis approché d'elle et je l'ai prise dans mes bras. Je croyais qu'elle me repousserait, que je faisais la gaffe du siècle en la serrant contre moi mais au contraire, elle aussi elle m'a entouré de ses bras. C'était comme si elle ne voulait jamais que je parte et puis... Ron parut gêné mais Harry lui fit signe de continuer.

- Et bien, on s'est reculé et quand... quand on était sur le point de s'embrasser elle a tourné la tête. Soudain, elle a regardé sa montre et affirmé qu'elle devait rentrée au château car elle remplaçait Justin au kiosque des friandises. Et c'est tout. Qu'est-ce que j'ai fait d'après toi?

- Rien de bien concret en tout cas. Moi je crois plutôt que tu l'as effrayé.

- Hein?

- Non, laisse-moi finir. Tu as dit que tu es passé à deux cheveux de l'embrasser. Et elle a eu peur parce que tu es son meilleur ami et elle commence à réalisé qu'elle en veut plus de ta part et ça l'effraye.

- Quoi tu veux dire que...

- Ouais. Mione est amoureuse de toi mais comme toi, elle ne veut pas se l'admettre à elle-même, voilà.

- Quoi!, s'ingurgea Ron. Est-ce que tu es en train d'insinuer que je suis amoureux d'Hermione. Mais enfin Harry, c'est ma meilleure amie! Je ne suis pas et je ne serai jamais attiré par Hermione.

- Ouais c'est ça et moi je suis le Père Noël! Tu fais ce que tu veux mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure que vous êtes fait l'un pour l'autre. Et vous fuyez vos émotions tous les deux. Il faut te rendre à l'évidence Ron, tu craques pour elle depuis que tu la connais. Il faudra bien te décider à lui parler un jour avant que tu deviennes encore malade de jalousie si elle sort avec un autre mec que toi!

- Ouais c'est ça! Et bien bonne nuit, Monsieur le cachottier.

- De quoi tu parles?

- Et toi, tu ne me dit pas ce qui ne va pas? Toi aussi ça paraît comme le nez au milieu de la figure. Encore une de tes centaines d'admiratrices.

- Ouais, si on veux.

- Et son nom c'est...?, demanda Ron, attendant vivement la réponse (y va p-e le regretter, pas sûre qui va être content moi, loll).

- Euhcginy, marmonna rapidement Harry.

- Hein? Tu peux articuler clairement s'il te plait.

- C'est.. c'est Ginny.

- Ginny? Ginny qui?, demanda Ron. ne se doutant de rien.

- Bon sens Ron, c'est ta sœur. J'ai un problème avec ta sœur!

- Quoi? Tu sors avec ma sœur! Non mais t'es devenu suicidaire. Tu sors avec ma sœur. Mais qu'est-ce que tu lui trouves? Et pourquoi... pourquoi Ginny? Il y a des centaines de filles dans ce collège et tu fallais que tu choisisses ma sœur? Ah, je peux pas le croire.

- Et mais calme-toi! C'est pour ça que je ne te l'ai pas dit. Je savais que tu réagirais comme ça. Si je n'avais pas joué les « Monsieur Cachottier » comme tu le disais si bien et déjà que tout à l'heure tu étais moins de bonne humeur et bien tu... ouais c'est ça tu m'aurais tout simplement tué.

- Le mot n'est pas assez fort, dit Ron en lui jetant son oreiller par la figure.

- Ah ouais, tu veux jouer à ce petit jeu, et bien tu l'auras voulu, rétorqua Harry, un sourire vengeur se dessinant peu à peu sur son visage.

Il prit son oreiller puis sa deuxième et ses coussins et les lança brusquement à Ron.

- Alors on s'amuse bien ici, ricana une voix familière qui venait d'ouvrir la porte.

Les deux garçons s'arrêtèrent et regardèrent Dean, Seamus et Neville faire irruption dans la pièce.

- Vous êtes monter tôt, remarqua Seamus, pourtant Harry tu avais l'air de bien t'entendre avec Ginny Weasley. Enfin la sœur de Ron.

- Ouais, c'est un détail auquel il aura pu penser avant de la fréquenter, dit Ron entre ses dents.

- Ça m'étonne venant de toi Ron de ne pas t'être jeter sur Harry aussitôt que tu les as vu ensemble.

- C'est que tu n'étais pas ici il y a 5 minutes quand je lui ai annoncé. Je crois que si vous ne seriez pas arrivé je serais déjà mort.

- Mais Harry et ta sœur ont été ensemble presque toute la soirée? Tu ne les as pas vu?, s'interrogea Neville.

- Et bien en fait, je crois qu'il n'y a pas prêter beaucoup attention parce que Hermione était assise à coté de lui, dit Harry, avec pleins de sous- entendus.

- Oh, je vois, ria Seamus.

- Quoi, non mais c'est un complot. Ne me dites pas que vous aussi!, s'exaspéra Ron.

- De quoi il parle?

- Il dit qu'il n'est pas amoureux de la jolie Hermione.

- Ouais c'est ça! Désolé mon vieux mais là ça se voit comme le n...

- Oui oui, je sais, comme le nez au milieu de la figure on me l'a déjà dit. Maintenant excusez-moi, je me couche, rajouta t-il, l'air bête, en tirant ses rideaux à baldaquins.

- Hum, fit semblant de réfléchir Seamus à voix basse, premier symptôme, négation. Deuxième symptôme, agressivité.

- Ouais, et bien bonne nuit les gars, dit Harry. À demain!

- Ouais à demain, chuchotèrent les autres en cœur.

Tous se couchèrent, d'autres heureux, d'autres non, pour une nuit paisible, attendant avec impatience le week-end qui se pointerait le lendemain.

Ç'était le début de la fin de semaine et les élèves s'en réjouissaient. Même si l'hiver se pointait rapidement, le succès du bal d'Halloween (enfin pour la majorité loll) surpassait la neige. En ce Samedi matin, Harry invita Hermione à faire une promenade dans le parc de Poudlard, profitant du fait que Ron dormait pour pouvoir profiter de la présence de sa meilleure amie, ce dont il avait été privé depuis leur dispute.

- C'est vrai qu'on a pas eu la chance de se parler beaucoup depuis la rentrée, avoua Hermione. Et, pour te dire la vérité, tu m'as manqué Harry!

Elle s'arrêta de marcher et serra Harry dans ses bras. Sans savoir pourquoi, elle se mit à pleurer et il desserra son étreinte.

- Eh, mais arrête de pleurer, Mione, dit Harry sur un ton réconfortant, je n'aime pas te voir comme ça.

- Je... je suis désolé Harry mais... mais c'est que c'est si dur, s'excusa t- elle en reniflant un bon coup. Avec Ron et tout ça. Ce n'est plus pareil comme avant. Maintenant on n'est plus jamais ensemble tout les trois. Le trio n'existe plus. C'est Harry et Hermione ou Harry et Ron. Et je ne peux m'habituer à ce genre de changements, termina Hermione en pleurant de plus belle.

- Ça va aller, répondit Harry en la reprenant dans ses bras. Je suis là maintenant, tout va bien. Il faut simplement que tu parles à Ron.

- Je veux bien mais à chaque fois ça tourne à la catastrophe.

- Je sais mais si vous faites des efforts tous les deux, votre amitié reviendra comme avant.

- Ouais et c'est bien ça le problème, gémit Hermione en se séparant de son ami.

- Qu'est-ce que tu veux dire?, demanda Harry en comprenant peu à peu où elle voulait en venir.

- Je ne crois pas que se soit une bonne idée de te parler de ça, s'inquiéta t-elle en s'assoyant sur un banc près du lac aux cotés de Harry. Je ne crois pas que c'est un sujet que je peux abordé avec toi...

- Je sais que c'est difficile mais je te rappelle qu'on a tout de même 16 ans et qu'on est plus des enfants. Je suis capable de comprendre.

- Oui, tu as sans doute raison. Mais, oh je ne sais plus où j'en suis avec Ron. Enfin, je crois que j'attends plus... plus que de l'amitié de sa part, rajouta Hermione en tournant légèrement la tête, rouge comme une tomate.

- Ne fuis pas tes sentiments, Hermione, dit Harry en lui relevant la tête en la tenant légèrement par le menton, la forçant à le regarder droit dans les yeux. Ne fais pas comme lui. Je sais que c'est difficile mais n'ai pas peur ni honte de ce que tu ressens. Ne fais pas la même erreur que lui.

- Je sais qu'il ressens la même chose à mon égard mais j'ai tellement peur, ah si tu savais Harry. De briser notre amitié. Oh et pourquoi il est si méchant avec moi. Il n'avait pas à me dire ça! Enfin, je crois qu'il t'as dit les horreurs qu'il m'a dit ce jour là sur la colline?

Harry hocha la tête.

- Et je te jure qu'il n'était pas très fier de ce coup là. Même si ça n'excuse pas les choses qu'ils t'a dites. C'était très blessant.

- Oui. Je me demande même parfois s'il ne le pensais pas vraiment...

- Mais non, répliqua Harry, d'une voix ferme. Ron n'a peut-être pas de tact mais c'est quelqu'un de très sensible pour qui l'amitié compte beaucoup. Même si ce n'est pas ce qu'il laisse percevoir. Il n'est pas capable de contrôler ses sentiments et la jalousie l'a emporté ce jour-là. Je sais que c'est dur à avalé mais ce qu'il t'as dit cet après-midi là, c'est la preuve qu'il tient énormément à toi.

- Je sais Harry, je sais, déclara sobrement la jeune fille. Mais il l'a quand même dit.

Éclatant en sanglots, elle courut à toute jambe vers la Grande porte et pénétra à l'intérieur du château. Elle ignora même les cris que poussait Harry qui courrait derrière elle, courrant jusqu'aux toilettes des filles du deuxième étage. Harry laissa tomber, voyant que cela ne servirait à rien, valait mieux la laisser seule. Ignorant le regard interrogateur du Professeur McGonagall qui avait suivit la scène, il se dirigea vers la Grande Salle pour dîner. Tout se brouhaha qui régnait dans la pièce lui donnait mal à la tête. Il se dépêcha donc de manger pour se précipiter ensuite à la bibliothèque pour faire ses devoirs, que ça lui plaise ou non. En chemin, il croisa Ron et il en profita pour discuter avec lui.

- Eh, Ron, lui cria t-il, attends une minute.

L'interpellé se retourna et s'approcha de lui.

- Qu'est-ce qui se passe?

- Il faut qu'on discute.

- De quoi?, demanda Ron, étonné.

- D'Hermione.

- Ah, non, tu ne me referas pas le coup « Oh Ron, va t'excuser auprès d'Hermione, elle est si malheureuse, se fâcha t-il, en reprenant sa route, Harry courant derrière lui. Si tu veux un conseil, ne fais pas comme ma sœur et tous les autres et mêle-toi de tes affaires.

- Non, ce sont mes oignons justement, répliqua Harry, en s'arrêtant en plein milieu du couloir alors que Ron continuait son chemin. Elle est dans les toilettes des filles en ce moment si je ne m'abuses, et je crois que ta visite lui ferais le plus grand bien. Il est temps que tout ça finisse Ron, termina t-il en hurlant presque pour être sûr que Ron, qui tournait à présent le couloir, l'entende.

Ron avait déjà pris sa décision. Il fallait en effet que tout ça finisse. Le moment était venu de mettre l'orgueil de coté et d'avoué tout à Hermione. Il rebroussa chemin, passa devant Harry sans même le saluer puis descendit les marches jusqu'au deuxième étage où il suivit les couloirs qui le mena aux toilettes des filles. Soudain, un énorme bruit retentit dans le château. Ron aurait pu dire que c'était un tremblement de terre mais, en plus que c'était très rare dans la région, le grondement était beaucoup trop puissant pour être une simple tempête. C'était plutôt une force magique. Ron courut à toute jambe vers la sortie alors que plusieurs poutres vacillaient dangereusement un peu partout pour s'écraser sur le sol ensuite. À son passage devant la Grande Salle, Ron remarqua que la majorité des élèves étaient présent, ligotés. Il repéra Neville et s'approcha de lui. Il le libéra de ses liens et l'aida à se relever avant de libérer les autres élèves.

- Mais, qu'est-ce qui se passe?, s'inquiéta Ron. Qu'est-ce qui a causé se tremblement?

- C'est Tu-Sais-Qui! Il est revenu! Avec une trentaine de Mangemorts! Ils sont venus au château pour enlever Harry. Les Professeurs et quelques élèves de septième année sont allés combattre dehors.

- Mais pourquoi sont-ils venus en pleine journée! C'est risqué!

- Non, c'est l'éclypse de lune ce soir! Et cet événement est leur seule chance.

- De quoi est-ce que tu parles?

- Une Éclypse. C'est un terme moldu. Ce soir, à 7h28 précises, ce sera l'Éclypse de Lune. C'est un phénomène qui fait que pendant quelques minutes, la lune se cachera derrière le soleil et il fera clair.

- Oui, je sais bien mais qu'est-ce que ça change à l'enlèvement d'Harry? Je dois y aller!, s'exclama Ron en se précipitant vers la sortie.

- Non, Ron, attends, cria Neville en le retenant par la manche de sa veste. Tu dois m'écouter. Tu-Sais-Qui aurait entendu une prophétie dire que cette année, en l'occasion de l'Éclyse de Lune, si lui et Harry se présente face à l'Éclypse, les pouvoirs de Harry seront rendus à Celui-Dont-On-Ne-Doit- Pas-Prononcer-Le-Nom et... Et Harry sera réduit en poussière.

Avant que Neville ait pu le retenir, Ron se précipita dans le parc, suivit des autres élèves, pour assister à un spectacle horrible. À en croire, Voldemort et ses partisans s'étaient évaporés depuis un certain temps. C'était sûrement leur transplanage qui avait causé le tremblement Beaucoup d'élèves et de professeurs étaient étendus inconscient, sur l'herbe. D'autres étaient ligotés aux arbres environnants.

- Oh mon Dieu!, souffla Ron. Aidez-les!, cria Ron aux autres. Faites ce que vous pouvez!

Ron courut vers Dumbledore qui était inconscient à l'autre bout du parc. Il le secoua durant plusieurs minutes avant qu'il ne se réveille.

- M. Weasley, dit Dumbledore en se redressant légèrement, quelque chose de très grave vient de se produire. Je suis désolé, on a rien pu faire. Mais Harry, ils l'ont enlevé.

- Où l'ont-ils amenés?

- Je n'en ai aucune idée. Mais il faut agir. Ce soir. Je compte sur vous.

Puis il s'évanouit. Ron regarda autour de lui. Le Professeur Rogue ainsi que l'infirmière avait rapporté certaines potions pour les nombreux blessés. La majorité était maintenant rétabli. Ron marcha jusqu'à eux.

- Où est Hermione?, demanda Ron au Professeur McGonagall.

- Je suis désolé, M. Weasley mais personne ne l'a vu.

- La dernière fois que je l'aie vue c'est il y a quelques heures aux toilettes des filles du deuxième étage, renseigna Lavande Brown. Elle pleurait.

- Tout est de ma faute, murmura Ron.

- Nous allons fouiller le château en entier. Maintenant, je crois que l'école n'est plus en danger excepté vous, M. Weasley et Mademoiselle Granger. Je demanderais donc à tous les élèves de regagner leur salle commune. Je laisse le soin aux préfets de gérer la situation. S'il y a quoi que ce soit, restez où vous êtes et avertissez-moi à l'aide d'un fantôme où d'un tableau. Pendant ce temps, continua le Professeur McGonagall en s'adressant aux autres professeurs, alors que les élèves rejoignait le château, nous allons fouiller Poudlard au grand complet si l'on ne trouve pas Mademoiselle Granger. Moi-même et M. Weasley chercherons dehors. Envoyez-moi un message magique si vous trouvez quelque chose, ensuite, nous règlerons le cas de M. Potter bien que je ne sache quoi faire.

- Mais Professeur, que fait-on su Professeur Dumbledore, demanda Ron, inquiet. Mais où est-il passé?, poursuiva t-il en s'apercevant qu'il n'était plus à l'endroit où il l'avait laissé.

- On l'a transporté à l'infirmerie. Mme Pomfresh s'occupe de lui.

Ron hocha la tête puis se mit à chercher sa meilleure amie. Après plusieurs heures de recherche, ils n'avaient trouvés aucune trace d'elle. Même dans la forêt interdite. Malgré les mots encourageants de son Professeur, Ron était très inquiet. Ils attendaient des nouvelles des autres quand la baguette de McGonnagall commença à vibrer. Elle vira au rouge, puis au vert, et un petit papier en sortit. Le Professeur lit le message et son teint devint livide.

- Que se passe t-il, Professeur?, questionna Ron.

- C'est Mademoiselle Granger. Severus vient de m'avertir que le Professeur Dumbledore aurait affirmer avoir vu Vous-Savez-Qui jeter Hermione dans le lac. Il y trois heures de ça...