Voilà le dernier chapitre de ma fic. Merci de m'avoir lu!!!!

*** Rappel du chapitre précédent ***

- Que se passe t-il, Professeur?, questionna Ron.

- C'est Mademoiselle Granger. Severus vient de m'avertir que le Professeur Dumbledore aurait affirmer avoir vu Vous-Savez-Qui jeter Hermione dans le lac. Il y trois heures de ça...

Ron devint livide et la panique s'empara vide de lui. Il regarda frénétiquement autour de lui, cherchant la présence de sa meilleure amie.

- Hermione!, cria t-il, paniqué, en se dirigeant vers le lac. Hermioneeeeeeeeee!!!!!!!!!!

Il s'agenouilla près du cours d'eau et laissa son regard se noyer à travers les vagues.

- Hermione, je t'en prie, souffla t-il. Ne me laisse pas seul... HERMIONE, NE ME LAISSE PAS SEUL!!!!!!!!!!!!

Malgré lui, des larmes coulèrent sur ses joues. Le Professeur McGonagall s'approcha de lui et déposa sa main sur son épaule en signe de réconfort.

- Ne vous en faites pas, M. Weasley. Nous la retrouverons.

- Merci, la remercia Ron en se remettant debout. Qu'est-ce qu'on fait maintenant?

- Nous allons appeler les êtres de l'eau afin qu'ils puissent nous dire s'ils auraient aperçu Miss Granger.

- D'accord, mais... mais comment pouvons-nous les appeler?

- Comme ceci, répondit mystérieusement la directrice adjointe en se concentrant.

Elle se mit à genoux, plongea son regard dans l'eau, puis émit plusieurs cris répétitif.

- C'est un signe d'alerte en langage aquatique, expliqua t-elle. Je crois que... oui, les voilà.

En effet, on distinguait à présent quelques êtres de l'eau qui remontaient frétillement à la surface. Celui qui paraissait être le chef avançait vers le Professeur McGonagall puis parla une langue qui n'était pas familière à Ron. Pendant ce temps, les autres créatures attendaient patiemment derrière.

- Oh mon Dieu!

- Qui a t-il, Professeur, demanda avidement Ron. Que vous a t-il dit?

Avant qu'elle n'ait pu dire quoi que se soit, un grand éclaboussement se fit entendre au milieu du lac. Le chef hocha la tête puis détourna son regard vers la jolie sirène qui venait de faire son apparition derrière le petit groupe d'êtres déjà présent. La sirène nagea gracieusement jusqu'au bord du lac où se trouva Ron et McGonagall et ils purent enfin distinguer son visage. C'était Hermione.

- Mon Dieu, c'est un miracle, s'exclama la directrice, une main plaquée devant sa bouche. Dieu soit loué, vous êtes vivante!

- Hermione?, demanda Ron, n'en croyant pas ses yeux. C'est bien toi? Tu es vivante?

- Oui, c'est bien moi, répondit la jeune fille. J'ai tellement eu peur, Ron. Je croyais bien y rester cette fois-ci.

- Mais pour l'amour du ciel que s'est-il passé, Miss Granger?, s'informa l'enseignante, alors que les êtres aquatiques retournait au fond du lac, les laissant seuls.

- Et bien, quand Voldemort – les deux autres gens sursautèrent – est arrivé avec ses mangemorts, j'étais dehors. Je me promenais dans le parc. Ils avaient probablement déjà pénétrer à l'intérieur du château car Harry était avec eux, ligoté. J'ai essayé de le défendre mais un des mangemorts m'a poussé et je suis tombée à l'eau. C'est à ce moment que Dumbledore est arrivé, et ensuite les autres professeurs je crois. Pour le reste je ne me rappelle de rien excepté le fait qu'à mon réveil, j'étais étendue sur un rocher, au fond du lac, transformée en sirène. Je crois que pour me sauver, pouvant ne plus respirer, les créatures marines ont changés mon apparence pour que je puisse rester en vie. Je suis restée un bon bout de temps là- dessous car je ne voulais pas remontée à la surface avant d'être bien certaine que.. euh Vous-Savez-qui, se reprit t-elle en voyant le regard que son professeur lui jetait, soit parti. Voilà.

- Je vois. C'est une chance qu'ils aient pensé utiliser la magie pour vous garder vivante.

- Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant?, s'impatienta Hermione. Je ne veux pas rester une sirène toute ma vie!

- Soyez sans craintes, Mademoiselle. Dès que le Professeur Dumbledore sera rétabli, ce qui devrait prendre moins de quelques jours, il vous redonnera votre apparence souhaitée.

- Et qu'est-ce que je vais devenir moi pendant ce temps? Je dois attendre sagement ici?

- Ne t'inquiète pas, Mione. Je resterai avec toi, lui dit Ron.

Elle le gratifia d'un sourire rayonnant et plongea son regard dans le sien, provoquant une énorme tension entre eux.

- Et bien, je crois que je vais vous laisser, murmura le Professeur McGonagall en repartant vers le château, un sourire aux lèvres.

Pendant la soirée suivante, Mme Pomfresh, aidé de quelques enseignants remis sur pied, soigna les pauvres professeurs et élèves blessés. Les cours furent tous suspendus et les autres étudiants étaient condamnés à rester dans leur salle commune, sauf Ron, qui s'était presque mis à genou devant son Professeur de Métamorphose pour pouvoir rester aux cotés d'Hermione.

- Ah, ce que ça peut être affligeant parfois l'orgueil masculin, ricana le Professeur McGonagall.

- Mais de quoi parlez-vous donc, Minerva.

- Oh, Professeur Dumbledore, vous voilà enfin réveillé! Et bien je parlais de Monsieur Weasley et de Mademoiselle Granger, bien entendu. Combien d'années Monsieur Weasley attendra t-il encore avant de lui déclarer son amour. Je vais finir par croire ce que Potter dit tout le temps, il n'y a qu'eux qui ne se rendent pas compte qu'ils sont fait l'un pour l'autre!

- Oui, vous avez raison, cher Professeur. Cela crève les yeux. Mais je sens que le soleil brillera bientôt pour eux, rajouta Dumbledore, l'air rêveur.

- Si vous le dîtes. Mais pour l'instant il y a un sujet beaucoup plus important qu'il faut absolument abordé, dit t-elle, l'air grave. Il ne reste à peine 2 heures avant l'éclipse lunaire et je vous rappelle que Vous- Savez-Qui tient Harry. J'ai déjà discuté avec les autres enseignants mais nous n'avons trouvé hélas aucune solution valable pour le vaincre. C'est pourquoi nous voulions votre avis, Albus.

- Je vous avoue, Minerva que moi-même, je n'ai pas de solution cette fois- ci. Harry a toujours réussi à échapper à Voldemort mais cette fois, il est trop tard pour agir. La vieillesse me gagne et m'affaiblie de plus en plus.

- Ne vous apitoyez pas sur vous-même, je vous en prie.

- Nous ne sommes pas de tailles comparés à Voldemort, Minerva. Nous ne l'avons jamais été. Et nous le serons jamais. La seule chose qu'ils nous restent à faire maintenant c'est attendre.

- Mais...

- C'était mon dernier mot, professeur. Maintenant j'aimerais me reposé.

- Très bien, dit t-elle en prenant bien soin de refermer les rideaux du lit derrière elle.

***************** Du coté de Harry ************************

Tout était flou dans sa tête. Harry ne se rappelait que de quelques détails seulement. Il se rappelait s'être retrouvé entre les mains de Voldemort qui l'avait conduit à l'extérieur du château puis il avait vu Hermione tomber dans le lac. Cette simple pensée lui procura un mal fou. Il se souvenait aussi d'une énorme bagarre entre les mangemorts et les enseignants de Poudlard, puis, le noir total. Harry ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une petite cellule, apparemment cachée dans un genre de souterrain très profond vu la couleur de la terre. Sa cicatrice lui faisait extrêmement mal et il souffrait de plusieurs coups et blessures. Soudain, quelqu'un le saisit par la manche de sa robe de sorcier et le traîna durant plusieurs minutes jusqu'à l'extérieur du souterrain. Il reconnu aussitôt le minuscule cimetière où il s'était retrouvé deux ans plus tôt. Cela lui remémora des souvenirs affreux qu'il se força d'oublier. Le mangemort la lâcha enfin et Harry s'éffrondra à terre. Il était très faible et il craignait ne pas pouvoir s'en sortir cette fois. Voldemort suivit de quatre de ses mangemorts s'approchèrent de lui puis lui firent boire une potion afin qu'il puisse tenir debout.

- Eh bien voilà, Potter, ricana un des mangemorts encagoulé qui reconnu comme Lucius Malfoy, tu vas pouvoir tenir debout maintenant. Pour quelques minutes du moins...

Ils restèrent plusieurs minutes à contempler le ciel quand un des mangemorts se fit entendre :

- Maître, c'est l'heure. Il est 7h25.

- Bien. Merci, Goyle, siffla Voldemort.

Il attrapa Harry par sa manche, le tira en avant et lui ordonna de marcher jusqu'à la pierre tombale avec son propre nom dessus.

- Tu vois, Harry, quand j'en aurai fini avec toi, tes magnifiques cendres se retrouveront devant cette jolie pierre tombale que j'ai gravée en ton honneur.

- Vous n'êtes qu'un monstre, Tom.

- Ne m'insulte pas, Potter. Avance!

Ils marchèrent jusqu'à une statue et attendirent. À 7h28 précises, le soleil se placa devant la lune et le cimetière tantôt noir fut soudain éclairé par les éblouissant rayons du soleil. Un faisceau de lumière s'abattit sur eux et Voldemort et Harry furent aspirés par cette nouvelle lumière. Ils montèrent lentement dans le ciel, jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin au niveau de l'Éclypse. Puis soudain, un éclair déchira le ciel, la foudre se fit entendre, puis plus rien.

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Pendant ce temps, Dumbledore s'avançait vers le lac, là où était Ron et Hermione.

- Vous êtes enfin guéri professeur?, demanda Ron.

- Vous allez bien?, renchérit Hermione.

- À merveille!, répondit-il en leur adressant un sourire bienveillant. J'ai apporté la potion pour vous rendre votre propre corps, Miss Granger. Cette potion est très efficace mais a tout de même quelques effets secondaires ennuyeux. Mais soyez sans crainte, ce n'est pas dangereux. Vous buverez tout simplement la potion, retrouverez votre corps et vous tomberez dans un espèce de coma magique. Vous vous réveillerez quelques jours plus tard et c'est tout.

- Ah d'accord, dit-elle simplement.

- Vous êtes pr...

Dumbledore s'interrompit. Un immense rayon de soleil venait de s'abattre dans le parc de Poudlard. Un espèce de rond noir descendit de cette lueur pour venir s'écraser sur l'herbe et comme elle était apparu, la lumière disparut. Le directeur et Ron se précipitèrent à l'endroit ou reposait le petit rond noir qui se trouvait à être Harry.

- C'est un miracle!, s'exclama Ron. Comment a t-il fait?

- J'en sais rien, Ron, murmura Harry en essayant de se redresser mais Dumbledore l'en empêcha.

- Harry, que s'est-il passé?

Il lui raconta en détail l'attaque, la façon dont Voldemort l'avait enlevé puis l'événement terrible qui s'était produite dans le cimetière.

- La lumière nous a comme aspirés, Voldemort et mort, raconta Harry, et la foudre s'est abattu sur nous. Voldemort a été réduit en un tas de cendres et je me suis évanoui pour me retrouver ici. C'est fini maintenant, rajouta t-il voyant que Ron et Dumbledore n'attendit qu'il le dise. J'ai vu les mangemorts se réduirent eux aussi en un tas de cendres ainsi que leur maître. Ils n'existent plus.

Puis il s'évanouit. Harry fut reconduit à l'infirmerie et les directeurs de maisons eurent la tâche d'annoncer aux élèves cette merveilleuse nouvelle qui annonçait la fin – pour l'instant (parce qu'il y a toujours un tata pour repartir quelque chose qui n'existait plus lol - du monde du mal. Pendant ce temps, Dumbledore revint près du lac, suivit de Ron, et fit boire la fameuse potion à Hermione. La sirène s'éleva dans les airs et se retransforma en humaine sous le clair de lune puis retomba brusquement à l'eau. Ron la rattrapa de justesse et la déposa sur l'herbe fraîche. Même s'il faisait noir, la faible lueur de la lune et des lanternes qui ornait le parc permirent à Ron de remarquer qu'Hermione était toute nue.

- Mais professeur, elle n'a rien sur elle!, hurla Ron, scandalisé de voir sa meilleure amie dans toute sa splendeur. (Mais il se rince l'œil pareil, hein! ;) )

- Ne vous en faite pas, le rassura Dumbledore avec un certain sourire, en recouvrant Hermione d'une couverture de coton, c'était prévu dans l'opération. Après tout, une sirène ne porte pas de vêtements. Pouvez s'il vous plait emmener Miss Granger à l'infirmerie, M. Weasley, j'ai quelques affaires à régler.

Sur ce, il laissa Ron avec Hermione, endormie, puis partit vers le château.

Encore sous le choc, Ron, tremblant, la prit précautionneusement dans ses bras et traversa le parc. Juste le fait de savoir qu'elle ne portait aucun vêtement l'excitait énormément mais il chassa rapidement ses pensées de son esprit. Dire qu'il l'avait vue totalement nue. Non, ça ne se pouvait pas. Jamais il ne serait capable de la regarder en face à présent. Arrivé à l'infirmerie, il la déposa sur un des lits et alla prévenir Mme Pomfresh. Il la borda, l'embrassa sur le front, passa voir Harry quelques instants pour constater qu'il était toujours évanoui, puis partit vers la tour des Gryffondor pour se coucher enfin. À peine avait-il franchit le portrait de la Grosse Dame que tous les étudiants se précipitèrent sur lui pour bénéficier de plus amples informations. Il réussit quand même à se faufiler jusqu'à son dortoir où il lâcha un « Ah non, je vous en prie, pas de questions » à Seamus, Dean et Neville avant de fermer ses rideaux à baldaquins et de sombrer dans un sommeil profond. Cela faisait plus de deux jours qu'il n'avait pas fermé l'œil de la nuit puisqu'il avait tenu compagnie à Hermione et il avait grandement besoin de repos.

Le lendemain, lorsqu'il se réveilla, il jeta un coup d'œil dans la pièce. Il n'y avait aucune trace de ses compagnons de chambre et leur lit était fait. Ils étaient sûrement partis déjeuner tôt puisqu'aujourd'hui, la vie au château reprenait son cour normal et cela signifiait que les cours aussi. Il observa son cadran qui indiquait 10h20.

- Oh non c'est pas vrai, grogna Ron. McGonagall va me tuer.

Comme si ce n'était pas suffisant, il se ferait punir pour avoir raté le cours de Potion avec Rogue à 9 heures et ensuite par McGonagall pour arriver en retard à son cours. Il enfila rapidement son uniforme, prit ses livres de Métamorphoses et sortit en trombe du dortoir pour se précipiter au deuxième étage. Il dérapa au coin du couloir puis arrivé devant la salle de cours, respira puis entra.

- Vous êtes en retard, Weasley, tonna le professeur McGonagall. Asseyez- vous!

Ron s'assit et appréhenda la fin du cours où son professeur l'interpella.

- Normalement, je devrais vous infliger une copie pour retard mais...

- Mais...

- Mais avec toutes les épreuves que vous avez vécues ces derniers temps en plus du fait que vous ayez tenu compagnie à Mlle Granger ce qui vous a fallu une nuit blanche, je vous dispense de toute conséquence. Vous pouvez partir maintenant.

Surpris, il quitta la classe, heureux d'être dispensé de toute retenue, ce dont il avait l'habitude depuis les quatre cents coups qu'il avait fait avec Harry depuis sa première année. À l'heure du dîner, il mangea un petit quelque chose rapidement puis il prit la direction de l'infirmerie. À sa grande surprise, Harry n'était plus là. Il se dirigea alors vers Mme Pomfresh.

- M. Potter est partit tôt ce matin, Weasley, répondit-elle d'un ton sec. Le professeur Dumbledore voulait le voir de toute urgence. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail qui m'attend!

Ron l'ignora et s'assit sur le rebord du lit d'Hermione. Il avait parfois l'étrange impression qu'elle ne se réveillerait jamais mais le directeur lui avait confié la veille qu'elle se réveillerait d'ici ce soir. Elle avait l'air tellement paisible. Il regarda autour de lui : l'infirmière était enfermé dans son bureau et excepté celui d'Hermione, aucun lit n'était occupé. Il lui prit délicatement la main puis se mis inconsciemment à lui parler.

- Tu sais Hermione, lui confia t-il, je n'ai jamais pu vraiment tout te dire ce que je ressentais par rapport à cette histoire cet été parce que tu ne voulais jamais entendre ce que j'avais à te dire – et je te comprends très bien, bien sûr – mais je voulais quand même que tu saches que je suis profondément désolé. Je me sens vraiment ridicule de t'avoir dit ça et je voulais tout sauf te blesser et... et au fond, toi et Harry aviez raison. J'ai agis de cette façon parce que j'étais jaloux. Même j'irais jusqu'à dire que j'étais malade de jalousie envers Krum, Hermione. Parce que... parce que je me disais que lui il avait la chance de t'avoir comme petite amie. Ce que j'ai toujours espéré. Mais ce n'est pas ce que tu souhaites bien sûr. Mais je voulais quand même que tu saches que je t'aime Hermione. Je n'ai jamais aimé personne d'autre que toi. Et je t'aimerai toujours...

Sur ce, il l'embrassa sur la joue, caressa ses lèvres, puis sortit de la pièce.

Après une journée épuisante, Ron s'était couché tôt ce soir là, sans même souper, et il n'avait pas eu la chance de voir Harry encore. Ce matin là, un samedi, il se réveilla tôt et pu enfin apercevoir Harry, dans son lit, qui avait l'air rétabli. Personne n'était debout à cette heure puisqu'il était à peine 8 heures, un samedi qui plus est. Il sortit en douce du dortoir, et descendit l'escalier en colimaçon pour se retrouver dans la salle commune des Gryffondor. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Hermione, assise sur un sofa près du feu.

- Qu'est-ce que tu fais ici?

- Oh Ron, c'est toi!, s'exclama t-elle en se tournant vers lui. Je ne m'attendait pas à voir quelqu'un ici si tôt. En fait c'est que je me suis réveillée vers 5 heures ce matin et j'ai eu ma dose pour ce qui est de dormir je crois.

- Oui, je vois ce que tu veux dire.

Ron s'assit sur un sofa en face d'Hermione et un silence gêné s'installa entre eux.

- Hermione?, se décida à dire Ron.

- Oui, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

- Je... tu... non je... Je suis content que tu sois redevenu la vrai Hermione, articula t-il. Enfin, même si tu étais très jolie en sirène.

- Merci.

Tous les deux rouge, chacun cherchait à éviter le regard de l'autre.

- Ron, je... je peux te poser une question?, demanda Hermione, gênée.

- Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a?

Elle se leva du fauteuil pour venir s'asseoir à coté de lui.

- Ce... Elle respira un bon coup puis se lança. C'est vrai ce que tu as dit l'autre jour à l'infirmerie?, dit-elle d'un coup.

Ron la regarda, pétrifié. Il était aussi rouge qu'une fraise trop mûre. Non, ça ne pouvait pas être possible. Elle ne pouvait pas avoir entendu.

- T'as... t'as entendu?, bafouilla Ron. Mais... mais c'est impossible tu... tu étais dans le coma et...

Il tremblait comme une feuille. Il ne pouvait pas y croire.

- Je suis désolé.

Il se leva d'un bond et marcha rapidement jusqu'au portrait de la grosse dame.

- Ron!, cria Hermione en courant derrière lui. Ron, attends!

Elle le prit par le bras et il pivota pour se retrouver face à elle.

- Non Hermione, s'il te plait!

- Non laisse-moi parler je...

- Non je t'en pr...

- RON JE T'AIME!, hurla t-elle puisqu'il n'avait pas l'air décidé à la laisser parler.

- Qu..quoi?

- Je... je t'aime.

Lentement, ils se rapprochèrent et leurs lèvres s'effleurèrent, leur arrachant un soupir à tous les deux. Leur baiser se fut de plus en plus profond et leurs mains plus baladeuses ( ;) loll). Pendant ce temps, Harry, Neville, Dean et Seamus s'étaient réveillés et descendaient les marches menant à la salle commune, se doutant de rien. Mais arrivé en bas, Harry aperçu ses deux amis en train de s'embrasser avec fougue.

- Oups, je crois qu'on ferait bien de repasser plus tard, souleva Harry, qui menait la troupe.

- Eh, mais j'ai faim moi!, s'indigna Dean. Ah, allez laisse-nous passer!

Mais il s'arrêta net, à son tour, pour admirer le couple qui s'embrassait encore. Les autres s'approchèrent aussi et les observèrent en cachette.

- Je crois qu'on devrait les laisser tranquille, proposa Harry.

- Ouais, t'as raison, admit Seamus en remontant les marches, suivit des autres garçons. Ça fait des années qu'on attend tous ça. Oh moins on aura plus à supporter leurs chicanes.

- Faites vos paris, Ron et Hermione se disputeront combien de fois aujourd'hui?, ironisa Dean.

- Ouais. Ben je crois qu'on va attendre longtemps avant de descendre, se plaignit Neville. J'ai faim moi!

Ils rirent tous et discutèrent durant quelques minutes quand Ron fit irruption dans le dortoir.

- Désolé, je viens chercher ma cape.

- Oh, tu emmènes Hermione faire une petite balade romantique dans le parc de Poudlard,?, demanda ironiquement Harry.

- Qu'est-ce que tu veux dire?, dit-il en devenant subitement rouge. Je n'ai pas le droit d'emmener ma meilleure amie faire un tour dehors?

- Oui, je suis tout à fait d'accord. Et bien à plus.

- Ouais c'est ça, à plus, ajouta Ron, en aimant pas du tout le ton « ouin si tu le dis » qu'avait employé son ami.

Il rejoigna Hermione dans la salle commune et ils descendirent dans le parc faire une ballade. Ils se promenèrent toute la journée, main dans la main, à parler de tout et de rien.

Le soir venu, Dumbledore avait organisé une petite réception pour fêter la fin de Voldemort. Tous les élèves avaient sorti leur plus belle tenue de soirée et après le banquet, les élèves rejoignirent la piste de danse.

- Voulez-vous me faire l'honneur de m'offrir cette danse?, demanda galamment Ron à Hermione.

- Avec plaisir!

Tous deux s'avancèrent sur la piste et dansèrent. Pendant ce temps, Harry avait invité Ginny à danser et ils échangèrent leur premier baiser, auquel Ron avait assisté.

- Lui il va me le payer! Espèce de...

Hermione l'embrassa à pleine bouche pour le faire taire et cela eut l'effet désiré. À partir de cet instant, plus rien ni personne ne pourrait faire de mal à quiconque et depuis ce jour, Poudlard vécu dans l'harmonie et surtout, dans l'amour.

FIN

Voilà, j'espère que vous avez aimé. Et oui, malheureusement, c'est déjà la fin. J'ai fait vite pour vous le posté pour ne pas vous faire trop languir. Merci pour toutes les reviews et merci d'avoir lu et apprécier ma fic!!!