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Bubblejoyce : Très chère, que ferait-on sans toi et tes idées presque aussi lubriques que les nôtre ? On t'adore tout simplement. Merci d'être passé par là et d'avoir laissé un message. La fille de Draco est vraiment un hommage à toi chérie, on se l'imagine comme ce que tu devais être à son âge, physiquement et mentalement. T'es notre inspiration vieille....

Liza Black : On croit pas que ce soit nécessairement tes menaces à Joyce qui nous a fait composer ce chapitre où l'on dévoile l'identité d'un des couples. Cependant, on croit qu'elle a eu peur que tu ne mettes pas la suite de tes histoires assez rapidement, c'est sans doute ce qui explique qu'elle nous poussait à uploader rapidement. Merci pour ta review ça fait toujours chaud au cœur.

Alinemcb54 : Merci pour ta review, la voici la suite. On espère qu'elle te plaira également.

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Chapitre cinquième : Je suis vieux, gâteux mais je t'aime et j'y peux rien.

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J'en ai assez plus qu'assez de corriger ces fichus devoirs d'incompétents sans la moindre cervelle. Plus ça change, plus c'est pareil. Y'en a pas un qui ne saurait être capable de simplement distinguer philtre et filtre. Ils sont pathétiques à un moins que j'ai pratiquement pitié d'eux. De plus, je dois me taper cette ronde de surveillance cette nuit. Je croyais qu'en acceptant ce poste d'assistant directeur, je pourrais avoir un peu de repos mais non ! Théoriquement cela aurait dû être au tour du professeur Malfoy d'être de garde ce soir mais puisque les non-responsables de maison n'ont pas à rester au château à toutes les nuits, c'est moi qui me retrouve avec ce tour de garde supplémentaire. Au moins, depuis quelques années, c'est plus tranquille la nuit au château. On n'a plus à redouter constamment une attaque de mangemort, la plus part étant sous bonne garde à Azkaban, les Détraqueurs étant revenus à leur poste sous la supervision on ne peut plus sévère de Percy Weasley. Excellent choix, plus maniaque que lui, ça n'existe pas alors...

La brigade des Aurors se charge de traquer les derniers partisans cachés et endeuillés depuis quelques années. Parmi eux, un certain Potter de ma connaissance qui s'est juré de châtier ces mécréants jusqu'au dernier et comptez sur lui pour y arriver. Parfois je me demande ce qu'il aurait pu produire comme résultat en potion s'il y avait seulement mis le quart de sa détermination à exterminer les fidèles du Lord Noir.

Poudlard est bien plus tranquille depuis que cette petite bande l'a quitté. Chacun a pris le chemin qui lui était destiné. Draco enseigne ici même, il occupe le poste que j'ai convoité pendant des années sans jamais l'obtenir. Il aurait fallu que je sois sot pour croire qu'avec la mort de Dumbledore, Mc Gonnagall, nouvelle directrice, me laisserait quitter mes cachots. J'avoue que le jeune Malfoy fait un excellent professeur de DCFM. Je ne crois pas que cela soit un manque de modestie mais personne ne réussirait à enseigner les potions tel que je le fais depuis des années maintenant. Le jeune Malfoy en a surpris plus d'un en épousant Hermione Granger. Le couple a une petite fille qui risque de me donner des cheveux blancs à son entrée à Poudlard. Déjà elle semble posséder l'ironie et la fierté de son père avec l'intelligence de sa mère. Madame Granger Malfoy occupe un poste important au Ministère au département des mystères. Les jumeaux Weasley commercent toujours dans la communauté. Jamais je ne leur dirai ouvertement mais certaines de leurs inventions sont surprenantes, c'est dommage qu'ils refusent d'employer leurs talents autrement que pour créer des stupidités.

Parlant des Weasley, cette famille a été durement touchée pendant cette guerre. La perte d'Arthur avait rendu Molly triste et maussade mais lorsque Charlie et Ron le suivirent et que George fut grièvement blessé, elle s'enferma dans un mutisme incroyable. Seule la plus jeune, Ginny, réussissait à la remuer un peu. La matriarche a repris goût à la vie depuis et elle prépare avec enthousiasme l'arrivée de son premier petit enfant. Merlin nous préserve de ce Casanova en devenir, comment pourrait- il en être autrement puisqu'il aura du sang de Veela et le caractère Weasley.

Côté Serpentard de ses années là, il en reste bien peu malheureusement qui soit en liberté. La plus part sont soit morts pour une cause stupide et vaine ou emprisonnés à perpétuité. Je peux pas dire que la perte de Goyle et Crabbe m'est particulièrement affectée mais bon.

Je ferais mieux d'aller jeter un œil dans les lieux « romantiques » de ce fichu château, faudrait que je traumatise au moins un étudiant ce soir. Question de ne pas perdre la main et de maintenir ma réputation. Personne dans la tour d'Astronomie ? Étrange, c'est pourtant un lieu fréquenté, surtout que la lune est belle ce soir. Je deviens romantique en vieillissant, de la vraie guimauve, je suis pathétique. Les corridors sont calmes, Rusard doit avoir réussi à en pincer quelques-uns déjà et ça dû faire peur aux autres. Encore quelques salles de classes vides et je retourne dans le confort de mes cachots personnels. Je lirais bien ce soir au coin du feu. Merlin, je me fais vieux. Où sont passé mes vingt ans ? Dans les ténèbres de l'ombre du mage noir despotique, voilà où sont mes vingt ans.

Tient, tient. Qu'est-ce ce bruit ? Des chuchotements, ça n'augure rien de bon, du moins pour ceux qui sont hors de leur dortoir si tard après le couvre-feu. Voilà, voilà. Mais que faites-vous là ? Quel plaisir que d'enlever des points, d'attribuer des retenues et confisquer ce lot de farces et attrapes, créations des Weasley. En voilà trois qui auraient mieux fait de rester sagement au lit. Vous récurerez le plancher de la salle de cours des potions à l'aide de votre brosse à dent. Voilà qui est bien fait pour vous. Demain vingt heures, n'oubliez pas car moi je ne vous oublierai pas.

Voilà Miss Teigne, son maître devrait suivre bientôt, je pourrai lui remettre ces objets pour qu'il en fasse ce bon lui semble. Vu l'heure, je ferais mieux de retourner à mes appartements et me reposer un peu avant de recommencer une autre journée de routine. C'est dodo, enseignement, sarcasme, ironie et méchanceté parfois entrecoupé d'un repas puis surveillance et retenue et de nouveau dodo. Quelle vie de misère.

Ah ! mon vieux fauteuil. Mes pantoufles et un bon feu dans l'âtre. Un bon livre pour aider mon esprit à s'évader du monde insipide qu'est mon existence que demander de plus ? Je sais très bien ce que je désirais mais inutile d'y penser, c'est tellement improbable que c'est vain de perdre du temps à espérer.

Ça cogne à ma porte, qui ça peut bien être à cette heure ? Rusard ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Quoi ? Vous avez trouvé deux étudiants en pleine séance expérimentale du Kama Sutra ? Un Serpentard et une Griffondor. MERLIN ! Mais où s'en va notre monde je vous le demande. Très bien, je m'occupe de les châtier. Si je vous laissais cela vous seriez capable de les pendre par... Oui !... Par cela là... Au mur du donjon. Je ne conteste pas qu'ils doivent être punis mais je n'approuve pas vos techniques sadomaso... Moi les chaînes et les fouets, non-merci. Donc c'est deux petits lapins auront un mois de retenue chacun et devront. Devront... Suis-je à court d'imagination pour punir les élèves pris en faute ? MERLIN JE SUIS VIEUX ET GÂTEUX ! Bon disons qu'ils devront nettoyer chacune des toilettes de ce château. Voilà, mais c'est pas assez cruel... Avec leur brosse à dent... Tient voilà, bien fait pour eux. J'entends déjà Mc Gonnagall me crier dessus demain pour l'absurdité de mes conséquences. On verra ça demain. Pour l'heure, je retourne à mon fauteuil et à mon roman.

QUOI ENCORE ? Ce fichu château ne peut tourner rond sans que j'intervienne constamment ? Personne ! Pourtant, j'ai bien entendu frapper. Je suis vraiment gâteux. Pire que Dumbledore dans ses bons jours. Tient, je savais pas que cette porte pouvait faire autant de bruit lorsque je la refermais. Je me sens mieux, je devrais le faire plus souvent.

Bon où en étais-je ? Psst ! Elle connaît rien à rien cette femme. Les dolmens ne servent pas de portes inter temporelles, c'est le cercle à proprement parlé qui a cette faculté, encore une moldue qui a trop d'imagination (*). Il fait froid ici soudainement. Le feu est éteint ! ? ! C'est quoi cette histoire. Je vais devoir le rallumer maintenant. Où aie-je mis ma baguette ? J'étais pourtant certain de l'avoir laissé sur mon guéridon. Bof, je vais aller brasser les braises, il devrait repartir aisément.

MERLIN mais qu'est-ce ? AIEEE ma tête. Pourquoi faut-il qu'il y ait un manteau autour de ce foyer. Ça fait mal. MINUTE. Si je me suis relevé si soudainement et cogné la tête c'est que j'ai senti quelque chose me frôler le postérieur moi ! Qu'est-ce ?

Tu trouves ça drôle, me donner une peur bleue ainsi ? J'aurais pu faire une attaque ? Et ma tête ? Tu y as pensé ? J'ai peut-être une commotion cérébrale à l'heure qu'il est parce que MONSIEUR décide qu'il désire me rendre visite. Que j'ai le droit d'avoir un peu de son si précieux temps. Monsieur se souviens soudainement que j'existe. T'aurais pas pu frapper à la porte comme le font les gens civilisés ? Je sais que tu l'as fait mais tu retires ta cape une fois devant ma porte pauvre imbécile, ça m'évite d'avoir à contrôler mon débit cardiaque lorsque tu oses te montrer. Et qu'est-ce que tu as fait de ma baguette. Ah ! oui, t'as eu raison de me la prendre car sinon je t'aurais envoyé un sort dont tu te serais souvenu, crois-moi ! Je suis trop vieux pour ce genre de petit jeu.

Ah ! Peut-être pas trop vieux pour CE genre de jeu par contre. Comment ce fait-il que tu sois ici ce soir ? T'avais pas des mangemorts à traquer ? Tu m'as trouvé ? Très drôle. Je ris, hahahaha. OUI je suis à prendre avec des pincettes. Je suis d'humeur massacrante. POURQUOI ? Parce que je suis amoureux d'un homme bien plus jeune que moi, qui travaille tellement, qu'il oublie même que j'existe et quand oh ! miracle ! il s'en souvient il me fait frôler la crise cardiaque avec ses petits jeux de cache- cache. Parfois il vient passer la nuit avec moi mais au matin il disparaît sans même savoir quand il me fera la grâce de revenir dans mon lit. Ce n'est pas tout. Je suis directeur adjoint d'une école de fous, je ramollis, j'arrive même plus à injurier correctement et à tétaniser mes élèves d'un simple regard. Il n'y a aucun élève ici, digne que je passe des nuits entières à chercher un moyen de le pousser à bout comme j'aimais le faire avec toi. C'est pathétique. Je suis pathétique. Je suis vieux et misérable. Je sais très bien qu'un jour tu m'arriveras pour m'annoncer que tu t'es trouvé un jeune homme très bien avec qui t'es en amour et qui baisse trois fois mieux que moi, pauvre vieux croûton démodé.

Non. Enlève ta langue de mon cou. Arrête ça immédiatement. Enlève tes mains de mes fesses. Merci, je sais qu'elles sont encore fermes. N'essaie même pas de m'enlever cette robe de chambre. J'ai pas envie de jouer avec toi gamin. Tu te crois bon parce que tu arrives à me couper le souffle par un simple baisser ? Attends voir. Je vais te montrer que même les vieux ont de la ressource. Je risque d'être épuisé après et de mettre trois jours à m'en remettre mais bon, faut ce qu'il faut.

Je vais te montrer moi... Redevenons l'instant d'un acte sexuel le maître et l'élève, puisque dans le passé tu t'es montré bien meilleur dans cette discipline qu'en potion. On dépose des baissers juste ici, sur la petite veine dans le cou, tu sais celle qu'aime tant les vampires, nous on l'apprécie pour d'autres raisons. Il y a toujours aussi le lobe d'oreille qui fait frétiller tout homme normalement constitué. Il faut suivre ensuite la ligne de la mâchoire et s'arrêter un temps indéfini sur les lèvres de son partenaire, comme cela. Là si ton baisser est apprécié, il entrouvrira les lèvres et tu pourras explorer son palais de ta langue. Joue et amuse-toi avec la langue de ton partenaire. Pendant ce temps, il faut que tes mains caressent son corps. Après quelques temps de fréquentation, tu peux savoir où sont les endroits stratégiques. Dans ton cas, c'est juste ici... Ah ! Tu vois, la chute de tes reins. T'es toujours réceptif à mon touché à cet endroit. Tout comme ici, la petite zone juste en dessous de ton nombril.

On fait passer le t-shirt par-dessus la tête mais tu le bloques jusqu'au- dessus du nez, question de l'emprisonner les bras en l'air et le rendre aveugle le temps de lui voler un autre baisser passionné. Tu vois, c'est si simple de te faire gémire. Je sais aussi que si je fais ceci... Tu frissonneras. Érogènes tes mamelons mon cher et j'avoue que j'aime bien les dévorer. J'aime bien aussi passer mon doigt sur ton sternum et descendre plus bas mais pas trop bas. T'as compris la leçon ? Voyons voir si tu te souviens des précédentes ?

Oui, c'est bien, tu me pousses vers le lit mais en prenant bien garde de caresser mon dos maintenant dénudé en embrassant mon cou. Eyh ! J'ai dis embrasser, pas marquer. De quoi je vais avoir l'air demain devant mes élèves avec un suçon ? Pense un peu à ma réputation s'il vous plait. Il n'y a que toi qui sache que je ne suis pas asexué donc...

C'est fou comment t'es doué avec tes mains. T'as bien retenu les leçons particulières. OUI ! Juste là, c'est ça. Viens m'embrasser, j'ai besoin de tes lèvres sur les miennes. Où tu t'en vas ? Ah ! D'accord, gênes toi pas alors. Bien oui, il y a encore des parties de mon anatomie qui sont pimpantes comme tu peux le constater. Si tu continues ce traitement encore quelques temps, je ne réponds plus de moi et je risque de te retourner et te violer. Quoi, t'aimerais voir ça ? Très bien monsieur.

On fait moins le malin maintenant que j'ai le contrôle. Quoi ? Ton érection te fait mal ? Oh ! Pauvre chou, j'ai pas fini de te faire souffrir. Je vais dévorer chaque parcelle de peau entre ton menton et ton bas-ventre et bientôt, tu supplieras que je mette un terme à ma torture et que je t'engouffre tout entier. Quoi ? Tu supplies déjà ! C'est pas très amusant ça. J'ai bien envie de continuer mes petits mouvements juste ici sur ton bassin. Dis donc, t'as l'air d'apprécier... Faudrait cependant que tu gémisses moins fort, faudrait pas que toute l'école soit ameutée.

Même un veracrasse gigote moins que toi. C'est simplement une petite préparation pour la finale que je te réserve. Faut vraiment que je te fasse taire... Et si je t'embrassais pour étouffer tes petits cris qui ponctuent chacun des mouvements de mes doigts en toi ? Mords pas ma lèvre ainsi, j'en ai encore besoin pour insulter mes élèves demain. Bon ça suffit, moi aussi j'ai un état d'excitation à satisfaire. Passe-moi cet oreiller que je la glisse sous tes reins, on sera juste parfait. Prêt, pas prêt moi j'y vais.

Chut gamin, chut. Moi aussi j'aime mais il faut pas se faire prendre, j'ai oublié de mettre un sort d'insonorisation et j'ai vraiment pas le goût de te quitter pour aller en mettre un. Embrasse-moi, c'est ça. Plus vite ? Plus fort ? Très bien, je commençais à désespérer que tu me le demandes un jour. Oh Merlin ! Que c'est bon !

Je sais, je sais, moi aussi je suis sur le point d'en finir, encore quelques coups et tu sentiras mon corps s'effondre sur le tien, complètement vidé. Ça y est... Mmmrpphhhmmmraaaahhh.

J'avais raison, je suis épuisé. Mais Merlin que je suis bien ainsi dans tes bras. T'as aimé ? Je suis pas si pire pour un vieux croûton ? Je me demande parfois ce que tu fais avec moi. Tu pourrais avoir tellement mieux. Un homme de ton âge avec qui tu pourrais t'afficher ouvertement et non pas être obligé d'attendre que l'occasion se présente pour me voir. N'importe qui ferait mieux l'affaire que moi. Je dis cela mais je sais très bien que je préfère mourir que de te voir dans les bras d'un autre. Jure-moi que si tu me quittes un jour, tu me tueras avant pour que je n'aie pas à supporter la vue de votre bonheur.

Je sais que je radote, c'est l'âge. Que veux-tu, je t'aime et j'ai encore du mal à comprendre que tu puisses m'aimer aussi malgré le fait que tu me le répètes encore et encore.

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(*) Petit clin d'œil à un roman de Diana Gabaldon, Le chardon et le tartan. Excellent comme livre, courrez tous vous procurer la série.

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