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Caroline Black : En effet, cela ne nous gêne pas le moins du monde que tu nous fasses de la pub, en autant que tu ne nous envoies pas de facture salée pour tes services loll. Merci beaucoup pour ta review et tes commentaires.
Lou : Merci beaucoup pour toutes tes reviews, ça nous fais toujours plaisir. Surtout que tu as pris le temps d'en mettre une pour chaque chapitre. Merci, merci, merci, bref, merci cinq fois (cinq chapitres). En espérant que la suite te plaise autant.
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Chapitre sixième : Maman Blues
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Que celui qui affirme qu'être parent n'est pas un métier à plein temps ne se pointe pas le bout du nez ici aujourd'hui, je pourrais user de sorts interdits. Je me croyais forte et capable d'en prendre mais là, je suis épuisée, je suis lessivée. Le Ministère le jour, maman le soir et femme lorsque le temps s'y prête, c'est tout un horaire et je défie quiconque de le tenir en maintenant la flamme de la passion avec son partenaire. Parfois, je suis si fatiguée que je n'arrive même pas à garder les yeux ouverts lors de l'unique repas que l'on partage ensemble. Inutile de dire que ces soirs-là, notre vie sexuelle est inexistante.
Parfois, je me dis qu'un jour il va s'en lasser, qu'il va chercher ailleurs ce que je suis incapable de lui donner. Pourtant, il est si compréhensif, toujours attentionné, jamais il ne m'a fait de reproche mais je ne peux m'empêcher de penser que notre vie est bien différente maintenant. Pas que je regrette un seul instant la naissance de notre enfant. C'est un cadeau du ciel, je l'aime, je l'adore et je mourais de suite pour lui. Mais il n'y a pas à dire, un enfant, ça change une vie.
Avant l'arrivée de ce charmant petit être dans nos vies, on arrivait à s'organiser fréquemment des petits soupers romantiques, des sorties de couple. C'est fou ce qu'il peut être romantique, je n'aurais jamais cru cela de lui. On dirait que ça fait une éternité que nous n'avons rien fait tous les deux seuls. Je m'ennuie de lui, je m'ennuie de l'avoir près de moi. Pourtant, il dort à mes côtés à toutes les nuits mais c'est pas pareil.
Après l'accouchement, j'ai eu ce que les médico-mages nomment un baby blues. Je ne prenais plus de goût à rien, je pleurais sans raison et sans arrêt. J'ai surmonté cela et mon chéri a été tellement compréhensif et attentif... On dirait que je retombe dans cet état d'esprit. Il ne faut pas ! Je ne dois pas ! Je suis heureuse, j'ai tout pour être heureuse. J'ai trouvé l'amour alors que je ne l'attendais plus depuis longtemps. J'ai un homme idéal pour moi, charmant, attentif, dévoué, merveilleux. J'ai un fils que j'adore, il est notre fierté et notre joie. Alors pourquoi ? Pourquoi j'ai l'impression de vide au fond de mon être ?
Bon et si j'allais préparer le biberon de notre petit monstre. Chéri ? Chéri, on cogne à la porte ! Qui ça peut bien être ? Ginny ? Mais que nous vaut l'honneur de ta visite ? Quoi ? Tu joues les gardiennes d'enfant ? Rémus qui ... Ah ! Chéri qu'est-ce que tu as manigancé encore ? Quoi ? Une sortie en amoureux, juste toi et moi ? Oh ! Mon amour, lis- tu dans mes pensées ? Oui, oui, je monte me changer immédiatement.
Qu'est-ce que je pourrais bien mettre ? Où allons-nous d'abord ? Hum ! Notre restaurant préféré suivi d'une promenade au clair de lune. Je t'adore, je te l'ai déjà dit ? Qu'attendons-nous pour partir ?
Ginny tu es un ange de bien vouloir t'occuper de notre petit monstre en notre absence. C'est la première fois que l'on le laisse le soir. Il est habitué à la garderie dans la journée mais le soir, jamais encore il n'a fait l'expérience d'une autre que sa maman pour l'endormir. Tu crois être à la hauteur ? Bien sûr que je te fais confiance. Si tu as seulement un quart du talent de ta mère dans les veines, notre petit Éloi sera l'enfant le mieux gardé de cette Terre. Petit veinard va, t'as une Weasley pour te chouchouter toute la soirée. On reviendra pas tard, promis.
La soirée est belle, le croisant de lune éclaire doucement la route devant nous. Ma main dans ta main, nous marchons comme nous le faisions si souvent avant. Je place ma tête sur ton épaule et automatiquement tu m'entoures de ton bras. Oh ! Tu as réservé notre table fétiche, celle où tu m'as demandé en mariage. Tu étais tellement nerveux que tu as échappé la bague dans le gâteau et moi, guerre mieux, je l'ai ravagé pour pouvoir la retrouver. Il y avait du glaçage partout autour de nous, t'en avais même dans les cheveux. C'est ce soir là également que j'ai mis le feu au serveur sans le vouloir. Pauvre lui, je t'expliquais ma journée au travail et j'ai dû faire un moulinet des bras de trop, j'ai frappé le serveur qui arrivait avec le nécessaire à crêpes flambées. C'était vraiment pas notre soirée mais elle est gravée à jamais dans ma mémoire.
Le repas était excellent, je crois même que j'ai trop mangé. Le dernier pouding était définitivement de trop. Où m'amènes-tu ? La maison c'est par-là bas ? J'ai dis à Ginny que l'on rentrerait tôt. Elle est toujours étudiante tu sais, elle doit se reposer. Et on ne sait jamais, peut-être que Éloi s'est montré à la hauteur de son surnom. Quoi ? Toute la nuit ? Tu veux dire que l'on rente pas à la maison ce soir. Mais où allons-nous ? Mais, c'est un portoloin ! Où ? ? ? ?
MERLIN ! De la neige, des tonnes de neige. On est à la montagne. Oh ! Que c'est beau ! T'as loué ce petit chalet en bois ronds pour nous seuls ? C'est magnifique mon amour. Mais, c'est une peau d'ours devant le foyer ! Tu te souvenais que c'était un de mes fantasmes ? À oui, c'est vrai, la première fois que l'on a fait l'amour, j'ai dis qu'il ne manquait que la peau d'ours pour réaliser mon fantasme. T'as bonne mémoire mon amour. Dis donc, aurais-tu l'intention de m'étendre sur cette peau complètement nue et me faire l'amour comme une bête ? Qu'est-ce qu'ils ont mes yeux ? Les fenêtres de la luxure ? T'exagères un peu là.
Attends mon amour. Avant de me déshabiller, dis-moi, aurais-tu toi aussi un fantasme que je pourrais réaliser ? N'as-tu jamais désiré faire l'amour à une personne en particulier ? Une femme fatale que t'as déjà vue ? Tu sais, je pourrais aisément prendre son apparence, ainsi notre fantasme à tous les deux serait assouvi. Non ? La vraie moi ? La vraie moi c'est celle que tu vois à tous les jours. Avec toi, je suis incapable de jouer. Et puis, Éloi ne reconnaîtrait pas sa maman si je changeais continuellement d'apparence physique. C'est la vraie moi qui t'excite ? Merlin t'es pas exigeant, je ressemble à rien, j'ai l'air d'être sortie d'un placard à balais la plupart du temps. Oh ! ! ! T'es trop gentil. Bien, si c'est au naturel que tu m'aimes, alors qu'attends-tu pour me faire l'amour mon loup ?
Montes pas aux rideaux. C'est simplement un petit mot d'amour. J'en ai rien à faire moi de ta condition de lycanthrope et tu le sais. Je te l'ai dis des milliers de fois, on est fait pour se comprendre. Je t'aime exactement comme tu es, si tu étais autrement, tu ne serais pas Rémus, l'homme que j'aime. Viens par ici. Essayons cette merveilleuse peau d'ours.
Hummm ! J'avais pas réalisé que tu avais mis ton après-rasage que j'aime tant. Je te dévorais quand tu la portes et je ne vais pas me gêner. Oh non ! Je porte mon vieux soutien-gorge, pas très sexy. Bon, le problème semble réglé puisque maintenant il doit reposer quelque part entre la porte et le lit tellement tu l'as lancé loin. Tu sais, c'est pas que je me plaigne, c'est plutôt agréable en fait, mais t'attends pas à recevoir ta dose de lait, il y a longtemps que j'ai cessé d'allaiter Éloi. Notre fils lui me mordait, toi tu titilles, t'aurais dû lui apprendre comment faire, c'est bien plus agréable à ta manière. Maintenant que je suis nue, avant de m'étendre devant le foyer, laisse-moi te déshabiller à mon tour. J'ai envie de te lécher le torse en entier et m'attarder sur tes mamelons, histoire de te rendre le plaisir que tu viens de me procurer.
J'ai toujours aimé tes épaules, j'aime m'y raccrocher. Tu frissonnes ? Ses mes caresses ? T'as toujours aimé que je passe lentement mes mains dans ton dos ainsi, traçant avec soin de mes doigts chacune de tes vertèbres pendant que ma bouche s'affaire dans ton cou. Enlevons ce pantalon qui me gêne dans ma dégustation de ta peau. Finalement, je crois que j'ai une autre fringale et je compte bien me régaler de ton corps.
Pendant que mes mains se baladent sans vergogne entre ton entrejambe et tes fesses charnues que j'adore, qu'est-ce que tu dirais si nos langues discutaient ensemble. Coupe-moi le souffle mon amour, j'aime tellement être haletante dans tes bras puissants. Non, non, pas tout de suite la peau. Avant, laisse moi m'agenouiller et m'amuser un peu avec ton baromètre d'excitation. Tu sembles apprécier si j'en juge aux gémissements que je t'arrache. Moi aussi j'aime bien faire des vas et des viens avec ton érection, j'aime y déposer de petits baisés coquins ou d'autres plus gloutons.
Ok, ok, allons-y sur cette peau. Merlin, j'avais raison, c'est très sensuel, ma peau adore ce contact, c'est doux et confortable. Si en plus tu viens au-dessus de moi, je ne peux rien espérer de plus. Ah ! T'as décidé de me dévorer toi aussi. Je ne vais pas me plaindre, crois-moi. OUI ! Mes cuisses, j'adore quand tu les embrasses comme ça.
MERLIN ! Je ne suis pas épilée ! Ris pas, c'est vraiment pas drôle. Je ressemble à la maman ours. Bien, tu es aveugles si tu n'avais pas remarqué ! Non de non, c'est pas possible. Passes moi ma baguette s'il vous plait, ça va prendre à peine quelques secondes. Merlin, je suis tellement gênée, ça peut juste m'arriver à moi, ce genre de chose. T'as beau m'aimer au naturel, il y a quand même des limites.
Ah ! BRAVO ! J'ai réussi à gâcher ce si beau moment romantique que tu avais préparé juste pour nous. Je suis tellement désolée. Tu as mis tellement d'efforts pour m'offrir cette soirée parfaite et moi tout ce que je trouve à faire c'est à en faire un enfer pour toi. Je m'excuse, je suis vraiment désolée mon amour. Regarde-nous, on est là, nus sur une peau d'ours devant un bon feu de foyer quelque part en montagne. Ça promettait plutôt bien et voilà que je gâche tout.
Non, je ne vais pas pleurer. SNIF ! Non, je ne pleure pas. Prends-moi dans tes bras mon amour. Je suis tellement désolée. Je sais que tu ne m'en veux pas mais j'y peux rien, je pleure malgré moi, j'arrive pas à m'arrêter. Je suis si bien pourtant dans tes bras. Restons là, simplement allongés quelques instants si cela ne te dérange pas, je suis si bien près de toi.
Le temps passe trop vite. Ça fait combien de temps que l'on est là dans les bras l'un de l'autre à ne rien faire d'autre que d'accorder notre respiration sur celle de l'autre ? Rémus ? Mon amour ? Crois-tu que l'on pourrait rentrer ? Je m'inquiète pour Éloi. J'ai confiance en Ginny mais nettement moins en notre petit monstre. On dirait que nous lui avons donné nos mauvais côtés respectifs. Oh ! Je t'adore. Il n'y a pas un autre homme sur terre tel que toi. Je ne te mérite pas. Je ne sais même pas pourquoi tu m'aimes. Où est mon soutien-gorge ?
Ginny, Ginny, réveille toi, on est de retour. Tout c'est bien passé ? Éloi dort comme une bûche, tu l'as assommé avec quoi ? Mais non, tout va bien. C'est simplement que je me faisais du souci pour toi, j'avais peur que le petit t'en fasse voir de toutes les couleurs. Un ange ? Merlin, t'es pas sérieuse. Pourquoi n'est-il pas ainsi avec nous ?
Mes yeux rouges ? Oh !, c'est que ces temps-ci, je pleure pour rien. Tu vois, je viens de gâcher notre merveilleuse soirée par une crise de larmes incontrôlable. Heureusement que notre repas c'est bien passé, il y a au moins une chose qui a bien fonctionné. Quoi que j'aurais pu facilement être malade d'avoir trop mangé. Il fallait que je m'entête à manger ce troisième dessert.
MERLIN ! Ginny, tu me fais peur là. Tu crois que c'est possible ? Ça expliquerait bien des choses par contre. Tu connais un sort qui pourrait nous fixer ? Alors fait le Ginny, tout de suite.
Euh ! Rémus chéri, je crois que l'on va devoir chercher une maison un peu plus grande sous peu...
Caroline Black : En effet, cela ne nous gêne pas le moins du monde que tu nous fasses de la pub, en autant que tu ne nous envoies pas de facture salée pour tes services loll. Merci beaucoup pour ta review et tes commentaires.
Lou : Merci beaucoup pour toutes tes reviews, ça nous fais toujours plaisir. Surtout que tu as pris le temps d'en mettre une pour chaque chapitre. Merci, merci, merci, bref, merci cinq fois (cinq chapitres). En espérant que la suite te plaise autant.
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Chapitre sixième : Maman Blues
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Que celui qui affirme qu'être parent n'est pas un métier à plein temps ne se pointe pas le bout du nez ici aujourd'hui, je pourrais user de sorts interdits. Je me croyais forte et capable d'en prendre mais là, je suis épuisée, je suis lessivée. Le Ministère le jour, maman le soir et femme lorsque le temps s'y prête, c'est tout un horaire et je défie quiconque de le tenir en maintenant la flamme de la passion avec son partenaire. Parfois, je suis si fatiguée que je n'arrive même pas à garder les yeux ouverts lors de l'unique repas que l'on partage ensemble. Inutile de dire que ces soirs-là, notre vie sexuelle est inexistante.
Parfois, je me dis qu'un jour il va s'en lasser, qu'il va chercher ailleurs ce que je suis incapable de lui donner. Pourtant, il est si compréhensif, toujours attentionné, jamais il ne m'a fait de reproche mais je ne peux m'empêcher de penser que notre vie est bien différente maintenant. Pas que je regrette un seul instant la naissance de notre enfant. C'est un cadeau du ciel, je l'aime, je l'adore et je mourais de suite pour lui. Mais il n'y a pas à dire, un enfant, ça change une vie.
Avant l'arrivée de ce charmant petit être dans nos vies, on arrivait à s'organiser fréquemment des petits soupers romantiques, des sorties de couple. C'est fou ce qu'il peut être romantique, je n'aurais jamais cru cela de lui. On dirait que ça fait une éternité que nous n'avons rien fait tous les deux seuls. Je m'ennuie de lui, je m'ennuie de l'avoir près de moi. Pourtant, il dort à mes côtés à toutes les nuits mais c'est pas pareil.
Après l'accouchement, j'ai eu ce que les médico-mages nomment un baby blues. Je ne prenais plus de goût à rien, je pleurais sans raison et sans arrêt. J'ai surmonté cela et mon chéri a été tellement compréhensif et attentif... On dirait que je retombe dans cet état d'esprit. Il ne faut pas ! Je ne dois pas ! Je suis heureuse, j'ai tout pour être heureuse. J'ai trouvé l'amour alors que je ne l'attendais plus depuis longtemps. J'ai un homme idéal pour moi, charmant, attentif, dévoué, merveilleux. J'ai un fils que j'adore, il est notre fierté et notre joie. Alors pourquoi ? Pourquoi j'ai l'impression de vide au fond de mon être ?
Bon et si j'allais préparer le biberon de notre petit monstre. Chéri ? Chéri, on cogne à la porte ! Qui ça peut bien être ? Ginny ? Mais que nous vaut l'honneur de ta visite ? Quoi ? Tu joues les gardiennes d'enfant ? Rémus qui ... Ah ! Chéri qu'est-ce que tu as manigancé encore ? Quoi ? Une sortie en amoureux, juste toi et moi ? Oh ! Mon amour, lis- tu dans mes pensées ? Oui, oui, je monte me changer immédiatement.
Qu'est-ce que je pourrais bien mettre ? Où allons-nous d'abord ? Hum ! Notre restaurant préféré suivi d'une promenade au clair de lune. Je t'adore, je te l'ai déjà dit ? Qu'attendons-nous pour partir ?
Ginny tu es un ange de bien vouloir t'occuper de notre petit monstre en notre absence. C'est la première fois que l'on le laisse le soir. Il est habitué à la garderie dans la journée mais le soir, jamais encore il n'a fait l'expérience d'une autre que sa maman pour l'endormir. Tu crois être à la hauteur ? Bien sûr que je te fais confiance. Si tu as seulement un quart du talent de ta mère dans les veines, notre petit Éloi sera l'enfant le mieux gardé de cette Terre. Petit veinard va, t'as une Weasley pour te chouchouter toute la soirée. On reviendra pas tard, promis.
La soirée est belle, le croisant de lune éclaire doucement la route devant nous. Ma main dans ta main, nous marchons comme nous le faisions si souvent avant. Je place ma tête sur ton épaule et automatiquement tu m'entoures de ton bras. Oh ! Tu as réservé notre table fétiche, celle où tu m'as demandé en mariage. Tu étais tellement nerveux que tu as échappé la bague dans le gâteau et moi, guerre mieux, je l'ai ravagé pour pouvoir la retrouver. Il y avait du glaçage partout autour de nous, t'en avais même dans les cheveux. C'est ce soir là également que j'ai mis le feu au serveur sans le vouloir. Pauvre lui, je t'expliquais ma journée au travail et j'ai dû faire un moulinet des bras de trop, j'ai frappé le serveur qui arrivait avec le nécessaire à crêpes flambées. C'était vraiment pas notre soirée mais elle est gravée à jamais dans ma mémoire.
Le repas était excellent, je crois même que j'ai trop mangé. Le dernier pouding était définitivement de trop. Où m'amènes-tu ? La maison c'est par-là bas ? J'ai dis à Ginny que l'on rentrerait tôt. Elle est toujours étudiante tu sais, elle doit se reposer. Et on ne sait jamais, peut-être que Éloi s'est montré à la hauteur de son surnom. Quoi ? Toute la nuit ? Tu veux dire que l'on rente pas à la maison ce soir. Mais où allons-nous ? Mais, c'est un portoloin ! Où ? ? ? ?
MERLIN ! De la neige, des tonnes de neige. On est à la montagne. Oh ! Que c'est beau ! T'as loué ce petit chalet en bois ronds pour nous seuls ? C'est magnifique mon amour. Mais, c'est une peau d'ours devant le foyer ! Tu te souvenais que c'était un de mes fantasmes ? À oui, c'est vrai, la première fois que l'on a fait l'amour, j'ai dis qu'il ne manquait que la peau d'ours pour réaliser mon fantasme. T'as bonne mémoire mon amour. Dis donc, aurais-tu l'intention de m'étendre sur cette peau complètement nue et me faire l'amour comme une bête ? Qu'est-ce qu'ils ont mes yeux ? Les fenêtres de la luxure ? T'exagères un peu là.
Attends mon amour. Avant de me déshabiller, dis-moi, aurais-tu toi aussi un fantasme que je pourrais réaliser ? N'as-tu jamais désiré faire l'amour à une personne en particulier ? Une femme fatale que t'as déjà vue ? Tu sais, je pourrais aisément prendre son apparence, ainsi notre fantasme à tous les deux serait assouvi. Non ? La vraie moi ? La vraie moi c'est celle que tu vois à tous les jours. Avec toi, je suis incapable de jouer. Et puis, Éloi ne reconnaîtrait pas sa maman si je changeais continuellement d'apparence physique. C'est la vraie moi qui t'excite ? Merlin t'es pas exigeant, je ressemble à rien, j'ai l'air d'être sortie d'un placard à balais la plupart du temps. Oh ! ! ! T'es trop gentil. Bien, si c'est au naturel que tu m'aimes, alors qu'attends-tu pour me faire l'amour mon loup ?
Montes pas aux rideaux. C'est simplement un petit mot d'amour. J'en ai rien à faire moi de ta condition de lycanthrope et tu le sais. Je te l'ai dis des milliers de fois, on est fait pour se comprendre. Je t'aime exactement comme tu es, si tu étais autrement, tu ne serais pas Rémus, l'homme que j'aime. Viens par ici. Essayons cette merveilleuse peau d'ours.
Hummm ! J'avais pas réalisé que tu avais mis ton après-rasage que j'aime tant. Je te dévorais quand tu la portes et je ne vais pas me gêner. Oh non ! Je porte mon vieux soutien-gorge, pas très sexy. Bon, le problème semble réglé puisque maintenant il doit reposer quelque part entre la porte et le lit tellement tu l'as lancé loin. Tu sais, c'est pas que je me plaigne, c'est plutôt agréable en fait, mais t'attends pas à recevoir ta dose de lait, il y a longtemps que j'ai cessé d'allaiter Éloi. Notre fils lui me mordait, toi tu titilles, t'aurais dû lui apprendre comment faire, c'est bien plus agréable à ta manière. Maintenant que je suis nue, avant de m'étendre devant le foyer, laisse-moi te déshabiller à mon tour. J'ai envie de te lécher le torse en entier et m'attarder sur tes mamelons, histoire de te rendre le plaisir que tu viens de me procurer.
J'ai toujours aimé tes épaules, j'aime m'y raccrocher. Tu frissonnes ? Ses mes caresses ? T'as toujours aimé que je passe lentement mes mains dans ton dos ainsi, traçant avec soin de mes doigts chacune de tes vertèbres pendant que ma bouche s'affaire dans ton cou. Enlevons ce pantalon qui me gêne dans ma dégustation de ta peau. Finalement, je crois que j'ai une autre fringale et je compte bien me régaler de ton corps.
Pendant que mes mains se baladent sans vergogne entre ton entrejambe et tes fesses charnues que j'adore, qu'est-ce que tu dirais si nos langues discutaient ensemble. Coupe-moi le souffle mon amour, j'aime tellement être haletante dans tes bras puissants. Non, non, pas tout de suite la peau. Avant, laisse moi m'agenouiller et m'amuser un peu avec ton baromètre d'excitation. Tu sembles apprécier si j'en juge aux gémissements que je t'arrache. Moi aussi j'aime bien faire des vas et des viens avec ton érection, j'aime y déposer de petits baisés coquins ou d'autres plus gloutons.
Ok, ok, allons-y sur cette peau. Merlin, j'avais raison, c'est très sensuel, ma peau adore ce contact, c'est doux et confortable. Si en plus tu viens au-dessus de moi, je ne peux rien espérer de plus. Ah ! T'as décidé de me dévorer toi aussi. Je ne vais pas me plaindre, crois-moi. OUI ! Mes cuisses, j'adore quand tu les embrasses comme ça.
MERLIN ! Je ne suis pas épilée ! Ris pas, c'est vraiment pas drôle. Je ressemble à la maman ours. Bien, tu es aveugles si tu n'avais pas remarqué ! Non de non, c'est pas possible. Passes moi ma baguette s'il vous plait, ça va prendre à peine quelques secondes. Merlin, je suis tellement gênée, ça peut juste m'arriver à moi, ce genre de chose. T'as beau m'aimer au naturel, il y a quand même des limites.
Ah ! BRAVO ! J'ai réussi à gâcher ce si beau moment romantique que tu avais préparé juste pour nous. Je suis tellement désolée. Tu as mis tellement d'efforts pour m'offrir cette soirée parfaite et moi tout ce que je trouve à faire c'est à en faire un enfer pour toi. Je m'excuse, je suis vraiment désolée mon amour. Regarde-nous, on est là, nus sur une peau d'ours devant un bon feu de foyer quelque part en montagne. Ça promettait plutôt bien et voilà que je gâche tout.
Non, je ne vais pas pleurer. SNIF ! Non, je ne pleure pas. Prends-moi dans tes bras mon amour. Je suis tellement désolée. Je sais que tu ne m'en veux pas mais j'y peux rien, je pleure malgré moi, j'arrive pas à m'arrêter. Je suis si bien pourtant dans tes bras. Restons là, simplement allongés quelques instants si cela ne te dérange pas, je suis si bien près de toi.
Le temps passe trop vite. Ça fait combien de temps que l'on est là dans les bras l'un de l'autre à ne rien faire d'autre que d'accorder notre respiration sur celle de l'autre ? Rémus ? Mon amour ? Crois-tu que l'on pourrait rentrer ? Je m'inquiète pour Éloi. J'ai confiance en Ginny mais nettement moins en notre petit monstre. On dirait que nous lui avons donné nos mauvais côtés respectifs. Oh ! Je t'adore. Il n'y a pas un autre homme sur terre tel que toi. Je ne te mérite pas. Je ne sais même pas pourquoi tu m'aimes. Où est mon soutien-gorge ?
Ginny, Ginny, réveille toi, on est de retour. Tout c'est bien passé ? Éloi dort comme une bûche, tu l'as assommé avec quoi ? Mais non, tout va bien. C'est simplement que je me faisais du souci pour toi, j'avais peur que le petit t'en fasse voir de toutes les couleurs. Un ange ? Merlin, t'es pas sérieuse. Pourquoi n'est-il pas ainsi avec nous ?
Mes yeux rouges ? Oh !, c'est que ces temps-ci, je pleure pour rien. Tu vois, je viens de gâcher notre merveilleuse soirée par une crise de larmes incontrôlable. Heureusement que notre repas c'est bien passé, il y a au moins une chose qui a bien fonctionné. Quoi que j'aurais pu facilement être malade d'avoir trop mangé. Il fallait que je m'entête à manger ce troisième dessert.
MERLIN ! Ginny, tu me fais peur là. Tu crois que c'est possible ? Ça expliquerait bien des choses par contre. Tu connais un sort qui pourrait nous fixer ? Alors fait le Ginny, tout de suite.
Euh ! Rémus chéri, je crois que l'on va devoir chercher une maison un peu plus grande sous peu...
