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Chapitre neuvième : Notre avenir.
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C'est froid et humide. Je me les gèle. Est-ce un pré requis d'aimer les endroits sombres et humides lorsque l'on postule pour être un mauvais mage ? Je regrette sincèrement de m'être porté volontaire pour cette mission d'observation. Au lieu d'être tapi dans l'ombre à attendre que notre présumé adepte de magie noire se dévoile, je pourrais être au chaud dans tes bras. Mais non, il a fallu que je vienne ici ! ARGGG !
L'endroit est lugubre et me rappelle de mauvais souvenirs. Cette soirée est semblable à celle qui a vu notre victoire contre Voldemort. Aucune étoile n'ose se monter même la lune se cache derrière d'épais nuages, comme si les ténèbres recouvraient la terre. Certes, je ne suis pas dans le même état d'esprit qu'alors. À ce moment, je marchais vers la mort, la mienne ou la sienne ! J'étais résigné et décidé à en finir. Peut-être était-ce la perte de Ron la veille qui m'avait rendu ainsi ?
Ce fut un combat épuisant et meurtrier. Les sorts pleuvaient et les corps tombaient. Cette nuit sombre était soudainement plus que claire grâce à la multitude de sorts multicolores qui partaient en tous sens. Je ne me rappelle plus très bien ce qui c'est passé, c'est flou. Le spécialiste que j'ai consulté après m'expliqua que c'était sans doute un blocage volontaire de l'événement. Ce blocage à l'avantage de me procurer quelques nuits de sommeil sans cauchemars. Ce n'était pas le cas lors des nuits qui ont suivi mon réveil à l'infirmerie. Pendant des mois, j'ai rêvé, je revoyais des scènes de toutes les batailles que j'avais menées. Ces souvenirs me hantaient et faisaient de mes nuits un enfer.
Je me souviens très bien de mon réveil à l'infirmerie. J'ai d'abord pris conscience des petits bruits du quotidien de madame Pomfresh mais je refusais d'ouvrir les yeux. Un poids immense pesait encore sur mes épaules et me poussait à feindre le coma. J'ai entendu les voix d'Hermione, de Draco, Mc Gonnagall, Pomfresh bien sûr mais également celle de Ginny, Molly et la tienne. J'ai d'abord été surpris par le ton que tu employais. Il n'y avait plus de sarcasme et l'ironie avait fuit. Toujours en gardant les yeux clos, je me suis forcé à me souvenir de ce qui s'était passé peu après que j'ai vu le corps de mon ennemi disparaître en fumé.
Je me suis écroulé, les larmes coulaient en torrents sur mes joues. J'étais plus qu'épuisé physiquement mais également magiquement. J'en avais assez, assez de vivre. J'aurais voulu me laisser mourir ainsi, là au beau milieu du champ de bataille. Je voulais aller retrouver Ron et tous les autres qui nous avaient quittés, mes parents, Sirius, Cédric et tant d'autres. Je me souviens que c'est toi qui es accouru à mes côtés en premier. Tu m'as relevé légèrement et avec précaution. Tu m'as tenu dans tes bras et tu appelais mon nom sans cesse, comme pour me retenir sur terre. Je voulais tout abandonner, partir en paix, j'avais accompli ma tâche. Mais toi tu me retenais, tu insistais, tu me serrais tellement fort contre toi. Le dernier souvenir que j'ai avant de m'évanouir est la peur que j'ai lue dans tes yeux.
Comme je ne montrais volontairement, aucun signe de réveil, Pomfresh fit sortir tout ce beau monde. J'ai attendu d'être certain d'être seul et j'ai osé enfin soulever une paupière. Heureusement pour moi, il faisait sombre dans l'infirmerie et je n'ai pas été aveuglé lors de ma première tentative. Confiant, j'ouvris lentement l'autre. Ma gorge était tellement sèche, j'avais la bouche pâteuse et un goût amère, sans doute du sang. Je me suis relevé lentement et douloureusement sur un coude et c'est alors que je vis passer devant mes yeux un verre d'eau. J'ai retenu un cri de surprise mais mes yeux me trahissaient. Tu étais là à mes côtés, silencieux et le regard sévère. Tu m'as ordonné de boire un peu et tu es allé appeler Pomfresh qui est accourue. Alors que l'infirmière m'auscultait de part et d'autre, tu m'as longuement dévisagé et tu es sorti sans un mot.
Les jours qui ont suivi, j'ai passé mon temps entre des très brèves visites de mes amis et un sommeil réparateur grâce aux potions de Pompom. Parfois, je me réveillais en sursaut sans me souvenir de ce qui m'avait réveillé. Tu étais toujours là, silencieux dans ton fauteuil. Tu me recouchais et replaçais avec soin les couvertures avant que je ne sombre de nouveau dans les bras de Morphée.
Cela m'a pris plus d'un mois avant de pouvoir simplement me lever de mon lit. Un mois de plus pour prétendre reprendre quelques-unes de mes activités normales. Et près d'un an avant de me sentir à nouveau moi-même. On m'a rapporté qu'il ne s'était pas passé une nuit sans que tu ne veilles sur moi pendant le premier mois. Puis, parfois tu passais prendre de mes nouvelles mais jamais tu ne m'adressais la parole, tu te contentais de m'observer puis tu repartais. Ton manège m'a laissé plus que sous le choc.
Je ne comprenais pas ton soudain revirement. Hermione et Draco tentaient de me faire comprendre que cette guerre t'avait changé, comme elle nous avait tous changés. Un jour, alors que je me promenais avec la petite Joyce dans les couloirs de Poudlard, nous t'avons croisé et ton regard m'a transpercé. Il n'y avait plus de haine ou de mépris, simplement du respect. Ce soir là je me suis rendu à tes appartements pour avoir la discussion que nous aurions dû avoir des années auparavant.
Si au début tu t'es montré réticent et que j'ai cru au retour de l'effroyable Rogue, tu as fini par rendre les armes et nous avons eu notre première VRAIE discussion. Nous avons parlé et parlé, encore et encore. Toute la nuit en fait. Sans même savoir pourquoi ni comment, je t'ai dévoilé TOUT de ma vie. Tu m'écoutais sans me juger ni argumenter mes révélations. J'ai pleuré dans tes bras, la perte de Ron, de Dumbledore et des autres. Tu m'as bercé doucement, chuchoté des paroles de réconfort et caressé doucement les cheveux. J'ai fini par m'endormir.
Lorsque je me suis réveillé quelques heures plus tard, tu étais toujours auprès de moi, étendu près de moi dans ton lit. Nous avions dormi tout habillé et par-dessus les couvertures. J'ai profité du fait que tu dormes encore pour t'observer. J'ai noté mentalement toutes les lignes de ton visage, chaque courbe que je devinais sous tes vêtements. Mus par une impulsion que je ne m'explique toujours pas, je t'ai embrassé, doucement, tendrement. Sans ouvrir les yeux, tu t'es rapproché de moi sans briser ce baiser que nous avons approfondi. Et tu as repris pied dans la réalité, trop rapidement à mon goût. Tu t'es écarté de moi et regardé avec un regard presque effrayé.
Je n'arrivais pas à regretter ce baiser. Au contraire, mon corps en réclamait d'avantage maintenant qu'il avait goûté ces douces et tentantes lèvres. Nous nous sommes observés un long moment sans parler. Puis finalement, tu as déclaré qu'il ne fallait pas. Que nous ne pouvions pas. Tu t'es levé rapidement et tu m'as laissé là, tu as saisi une robe sorcière et tu es sorti sans un mot ni un regard.
J'étais confus et ne comprenais pas pourquoi tu réagissais ainsi. Puis le doute c'est emparé de moi. Je t'avais avoué être homosexuel mais toi peut- être ne l'étais-tu pas ? Peut-être que mon geste t'avait dégoûté, t'étais révolté. Je venais de briser le fragile lien qui commençait à peine à se tisser entre nous. J'ai fui Poudlard, lieu qui m'avait accueilli à bras ouverts. Je suis passé saluer la petite Joyce, Hermione et Draco ont bien tenté de me faire verbaliser et changer d'idée mais j'étais décidé à mettre le plus de distance possible entre nous. Je me suis ensuite présenté au Ministère où j'ai réclamé de pouvoir passer les tests d'admission à l'Académie des Aurors. Examens que j'ai réussi plutôt bien vu mon expérience contre la magie noire. Puis, avec un dernier au revoir à Ginny qui quittait pour son voyage, je suis redevenu étudiant mais cette fois, tu ne m'enseignerais pas.
Avec mes multiples expériences face à Voldemort et tout l'entraînement supplémentaire que m'avait imposé Dumbledore, j'ai réussi à terminer mon cours en un an et demi au lieu des trois ans habituels.
Pendant ce temps, je tentais d'oublier le peu qui s'était passé entre nous. Je ne comprenais pas pourquoi un simple baiser me chavirait autant. J'ai cherché à trouver des émotions plus fortes dans les bras de d'autres mais rien n'y faisait. Un simple baiser battait des nuits entières de plaisir charnel. De ton côté, on me rapportait, que tu étais de plus en plus sévère et redouté de tous. Que Mc Gonnagall, maintenant directrice, avait même dû te convoquer pour t'ordonner de te ressaisir.
Un soir, pour célébrer mon entré en fonction dans la brigade d'Aurors, Hermione et Draco ont organisé une fête. Tous les amis qui me restaient étaient présents à l'exception de Ginny qui se trouvait quelque part en Australie et qui m'avait fait parvenir ses meilleurs vœux. Dans la soirée, plusieurs de mes anciens professeurs se sont joint à nous. Tu étais du compte mais visiblement quelqu'un avait dû insister fortement. Tu ne semblais pas des plus réjouis de te retrouver dans la même pièce que moi. Même si cette pièce était pratiquement aussi grande que la Grande Salle de Poudlard. En effet, Draco avait récupéré le Manoir Malfoy après le décès de son père et l'arrestation de sa mère et cette magnifique résidence possédait un salon immense.
J'ai tenté de t'ignorer du mieux que je pouvais et tu en faisais de même. Mais mon regard te cherchait malgré moi bien plus souvent que je ne l'aurais souhaité. Cherchant un peu d'air frais, je me suis éclipsé dans les jardins du manoir, faussant compagnie à tout ce beau monde venu pour moi. J'ai marché en silence quelques minutes avant de tomber sur toi au détour d'un petit sentier dissimulé par d'épais bosquets d'arbustes. Nous sommes restés là à se regarder de longs instants sans même oser ciller des yeux.
Puis sans même que j'en ai réellement conscience, nous nous sommes rapprochés. Les yeux dans les yeux je pouvais sentir ce subtil after-shave qui te caractérise. Je pouvais sentir la chaleur que dégageait ton corps, ton souffle tout contre moi. Et comme ça, tout naturellement, nous avons échangé un deuxième baiser. Tendre, doux, presque irréel. Lorsque l'on s'est séparé, presque à contrecœur, je ne t'ai pas laissé le loisir de fuir encore. Je me suis saisi de ta main et l'ai gardée prisonnière dans la mienne. Mon pouce allait et venait sur ta peau étonnamment douce. Nos regards rivés l'un à l'autre, la lune qui nous veillait, cette douce soirée du début de l'été ou encore cette proximité que nous partagions, je ne saurais dire ce qui nous poussa à rester ainsi en silence à l'écart du monde entier.
J'ai senti que je devais agir, que je devais faire les premiers pas. Jamais tu ne t'autoriserais à les faire. Alors j'ai foncé, tête baissée, comme toujours. Je t'ai saisi par la taille, t'ai rapproché de moi le plus possible, passé une main derrière la tête et je t'ai embrassé avec toute la passion que mon être possédait. Je me rappelle d'avoir été surpris de t'entendre soupirer contre mes lèvres, comme si tu attendais ce moment depuis une éternité. J'ai resserré ma prise sur toi et tu as passé tes bras tour de moi. Lors de mon deuxième « assaut » tu as entrouvert les lèvres pour laisser passer ma langue qui ne demandait qu'à s'amuser avec la tienne.
Je ne pourrais affirmer avec certitude, combien de temps nous sommes restés ainsi sous le clair de lune à s'embrasser comme si notre survie en dépendait. Nos mains se faisaient déjà plus audacieuses et cherchaient un moyen de toucher la peau de l'autre. À bout de souffle, nous nous sommes regardés et sans même se parler nous avons transplané aux grilles de Poudlard qui avait vu ses élèves quitter le jour même pour la période estivale.
Je crois que le trajet du parc jusqu'aux cachots n'a jamais été aussi long qu'à ce moment et pourtant, pour moi le temps passait bien trop rapidement. Nous nous embrassions, nous caressions et déshabillions l'autre de notre mieux tout en se rendant à tes appartements. Lorsque tu déverrouillas la porte de ta chambre, tu fis une pause et me regardas directement dans les yeux. Tu semblais hésiter et cette vision m'enserra le cœur. Peut-être qu'après tout tu ne me désirais pas autant que je pouvais te désirer. Tu as dû déchiffrer mon visage car tu t'es approché de moi et tu as tenté de réconforter et de m'expliquer ce qui te tracassait. Tu n'étais pas certain que ce soit une bonne idée, il y avait d'abord la différence d'âge, puis tant d'autres arguments auxquels je trouvais tout autant d'échappatoires. Tu as fini par te laisser tomber dans ton fauteuil, la tête entre les mains. Je me suis approché lentement et je t'ai forcé à me regarder directement dans les yeux. Je t'ai demandé pourquoi tu avais veillé sur moi pendant mon rétablissement ? Pourquoi tu avais été si dur avec moi toutes ces années ?
« Parce que je t'aime » De simples mots, pratiquement murmurés. Des mots d'une simplicité désarmante mais tellement poignants. J'étais sans voix, je n'arrivais pas à penser, ces cinq mots rejouaient en boucle dans mon esprit. Finalement, il les assimila et je me suis jeté sur tes lèvres. J'en avais pas pris conscience jusque là. Je pensais qu'il ne s'agissait que de désir. Mais là, je ne pouvais plus me mentir. Je t'aimais également. Doucement, je me suis reculé, le souffle court et j'ai sourie narquoisement et je t'ai dit qu'il y avait de meilleures façons de faire savoir à quelqu'un que l'on l'appréciait que de le persécuter constamment. C'est à ce moment là que tu m'as gratifié de ton premier VRAI sourire. J'en ai eu le cœur chaviré, tu étais si beau, si désirable, presque vulnérable.
Rapidement, le goût de tes lèvres me manquait déjà et à en juger par la rapidité de ta réponse, il devait en être de même pour toi. Assis sur tes genoux, j'entrepris de te libérer de ta chemise sans briser le baiser qui nous liait. Je me souviens d'avoir été agréablement surpris par les douces courbes de ton torse. Tu n'étais pas le maigrelet professeur que j'imaginais mais tu n'étais pas le plus baraqué des hommes que j'avais rencontrés. Tu étais simplement toi ! J'ai laissé glissé mes doigts sur tes pectoraux, sur ton sternum puis tes abdominaux et finalement j'ai remonté à tes épaules et je t'ai enlevé complètement ta chemise. Rapidement, la mienne a été retrouver la tienne qui gisait en petit tas sur le sol un peu à l'écart de nous. J'ai frissonné au contact de nos deux épidermes mais encore plus lorsque j'ai senti tes lèvres tracer un chemin le long de ma clavicule jusqu'à mon lobe d'oreille. Merlin que c'était bon. Qui aurait cru que Severus Rogue, le célèbre maître de potions de Poudlard avait des talents cachés de cette sorte ?
Tes mains agrippaient mes fesses alors que mes doigts s'amusaient à titiller tes mamelons pendant que ma bouche couvrait chaque partie de peau entre ta mâchoire et ta poitrine. Tu m'as repoussé gentiment et tu as tenté de te lever de ton fauteuil. Debout l'un devant l'autre, nous continuions à nous embrasser passionnément alors que nos mains tentaient de défaire le pantalon de l'autre. J'y parvins avant toi mais j'attendis que tu arrives à défaire ma ceinture qui semblait t'exaspérer. Une fois délivrer de nos pantalons, nos érections se pressaient l'une contre l'autre à travers le tissu de nos sous-vêtements. Je te faisais gémir doucement contre mes lèvres en effectuant de petites rotations au niveau de ton bassin à l'aide du mien. Alors que tes mains passaient sous mon boxer pour te saisir complètement de mes fesses, l'une des miennes se frayait un chemin jusqu'à ton entrejambe et s'amusait sans vergogne avec tout ce qu'elle trouvait.
Je me suis agenouillé devant toi et je t'ai délivré de la barrière qui séparait ton membre dressé et ma bouche. Je me suis amusé comme jamais à titiller, lécher, suçoter et toutes les autres actions que pouvaient faire une langue et une bouche devant un jouet comme celui qui se présentait devant moi. Si j'ai toujours arboré une chevelure rebelle, je suis certain qu'à ce moment précis je n'avais jamais été aussi échevelé car tes mains, elles, s'amusaient sur ma tête. À un certain moment, tu as voulu te reculer et me repousser, sans doute pour éviter de te déverser mais je n'ai pas voulu. J'en voulais encore plus de toi, je voulais tout de toi. Je t'ai repris et après quelques instants, tu t'es cabré et j'ai vu se peindre sur ton visage les traits d'une jouissance longtemps espérée. Cette simple vue m'envahie le cœur et j'ai su qu'elle y resterait à jamais. Tout comme le fait que tu aies gémis mon nom au moment de grâce.
Après avoir repris tes esprits, tu as voulu t'occuper de moi. Sans un mot, je me suis laissé guider jusqu'à ton grand lit à baldaquin aux couvertures de couleur maïs. Là, tu m'as étendu et tu as commencé à caresser chaque partie de mon corps, puis tes mains ont fait place à ta bouche. Je me tortillais sous ton corps que tu prenais un malin plaisir à frotter sur le mien. Puis, enfin, tu te saisis de mon membre qui devenait de plus en plus douloureux à mesure que tes « tortures » s'approchaient de lui. Tu commenças par des mouvements lents et langoureux de ta main, toujours sans quitter mon regard. Je te suppliais des yeux d'aller plus vite, d'intensifier le rythme mais toi tu me souriais narquoisement. Seigneur que j'avais détesté ce genre de sourire pendant les sept ans où j'étais ton élève mais je crois que je le détestais encore plus à cet instant.
Peut-être pour la première fois de ta vie, tu as eu pitié de moi et tu accéléras le rythme à mon plus grand plaisir. J'étais tellement excité que cela ne pris pas beaucoup de temps avant que je n'atteigne l'orgasme sous tes bons soins.
Après s'être rapidement nettoyés, nous nous sommes étendus nus sur ton lit où nous avons parlé toute la nuit de ce que serait désormais NOTRE avenir.
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[RAR] :
Caroline Black : Merci encore et toujours de prendre le temps de nous envoyer une petite review. Pour Ron c'est rien de personnel, c'est simplement que nous ne voulions pas « matcher » tous les persos, alors quel bon moyen d'en tuer quelques-uns. (quelle explication morbide ! ! !). On espère que tu as aimé ce chapitre également.
Alisa Adam : Tout d'abord merci pour tes bons mots. Pour ce qui est du fils de Rémus et Tonk ainsi que l'autre enfant à venir on s'est effectivement posé la question à savoir si la lycanthropie pouvait être génétique. On a demandé à notre experte en ce genre de question (on a nommé Joyce la femme qui sait tout) et elle nous a expliqué qu'il y avait deux « écoles de pensées » sur le sujet. On a opté pour le fait que l' « Homme » ne devient lycanthrope uniquement après une morsure un soir de pleine lune. Cependant, le « petit » risque d'avoir d'autres particularités, pour le savoir faudra continuer à lire...
Lou : En effet écrire à plusieurs est une expérience spéciale, surtout que dans notre cas, on en vient souvent à divaguer et extrapoler mais cela fait partie de nos débilités que nous n'écrivons pas. Heureusement pour vous d'ailleurs. Merci beaucoup pour ta fidélité et on espère que ce chapitre t'a plu également même s'il est un peu moins « romantique ».
Freaky Flower : Merci beaucoup pour ta review. Pour le nombre de chapitre c'est le mystère complet dans nos cerveaux embrumés. Tant que l'inspiration sera présente et que les lecteurs sembleront apprécier, on va continuer.
Alinemcb54 : Merci, merci et encore merci. On espère que tu as aimé ce chapitre également.
Chapitre neuvième : Notre avenir.
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C'est froid et humide. Je me les gèle. Est-ce un pré requis d'aimer les endroits sombres et humides lorsque l'on postule pour être un mauvais mage ? Je regrette sincèrement de m'être porté volontaire pour cette mission d'observation. Au lieu d'être tapi dans l'ombre à attendre que notre présumé adepte de magie noire se dévoile, je pourrais être au chaud dans tes bras. Mais non, il a fallu que je vienne ici ! ARGGG !
L'endroit est lugubre et me rappelle de mauvais souvenirs. Cette soirée est semblable à celle qui a vu notre victoire contre Voldemort. Aucune étoile n'ose se monter même la lune se cache derrière d'épais nuages, comme si les ténèbres recouvraient la terre. Certes, je ne suis pas dans le même état d'esprit qu'alors. À ce moment, je marchais vers la mort, la mienne ou la sienne ! J'étais résigné et décidé à en finir. Peut-être était-ce la perte de Ron la veille qui m'avait rendu ainsi ?
Ce fut un combat épuisant et meurtrier. Les sorts pleuvaient et les corps tombaient. Cette nuit sombre était soudainement plus que claire grâce à la multitude de sorts multicolores qui partaient en tous sens. Je ne me rappelle plus très bien ce qui c'est passé, c'est flou. Le spécialiste que j'ai consulté après m'expliqua que c'était sans doute un blocage volontaire de l'événement. Ce blocage à l'avantage de me procurer quelques nuits de sommeil sans cauchemars. Ce n'était pas le cas lors des nuits qui ont suivi mon réveil à l'infirmerie. Pendant des mois, j'ai rêvé, je revoyais des scènes de toutes les batailles que j'avais menées. Ces souvenirs me hantaient et faisaient de mes nuits un enfer.
Je me souviens très bien de mon réveil à l'infirmerie. J'ai d'abord pris conscience des petits bruits du quotidien de madame Pomfresh mais je refusais d'ouvrir les yeux. Un poids immense pesait encore sur mes épaules et me poussait à feindre le coma. J'ai entendu les voix d'Hermione, de Draco, Mc Gonnagall, Pomfresh bien sûr mais également celle de Ginny, Molly et la tienne. J'ai d'abord été surpris par le ton que tu employais. Il n'y avait plus de sarcasme et l'ironie avait fuit. Toujours en gardant les yeux clos, je me suis forcé à me souvenir de ce qui s'était passé peu après que j'ai vu le corps de mon ennemi disparaître en fumé.
Je me suis écroulé, les larmes coulaient en torrents sur mes joues. J'étais plus qu'épuisé physiquement mais également magiquement. J'en avais assez, assez de vivre. J'aurais voulu me laisser mourir ainsi, là au beau milieu du champ de bataille. Je voulais aller retrouver Ron et tous les autres qui nous avaient quittés, mes parents, Sirius, Cédric et tant d'autres. Je me souviens que c'est toi qui es accouru à mes côtés en premier. Tu m'as relevé légèrement et avec précaution. Tu m'as tenu dans tes bras et tu appelais mon nom sans cesse, comme pour me retenir sur terre. Je voulais tout abandonner, partir en paix, j'avais accompli ma tâche. Mais toi tu me retenais, tu insistais, tu me serrais tellement fort contre toi. Le dernier souvenir que j'ai avant de m'évanouir est la peur que j'ai lue dans tes yeux.
Comme je ne montrais volontairement, aucun signe de réveil, Pomfresh fit sortir tout ce beau monde. J'ai attendu d'être certain d'être seul et j'ai osé enfin soulever une paupière. Heureusement pour moi, il faisait sombre dans l'infirmerie et je n'ai pas été aveuglé lors de ma première tentative. Confiant, j'ouvris lentement l'autre. Ma gorge était tellement sèche, j'avais la bouche pâteuse et un goût amère, sans doute du sang. Je me suis relevé lentement et douloureusement sur un coude et c'est alors que je vis passer devant mes yeux un verre d'eau. J'ai retenu un cri de surprise mais mes yeux me trahissaient. Tu étais là à mes côtés, silencieux et le regard sévère. Tu m'as ordonné de boire un peu et tu es allé appeler Pomfresh qui est accourue. Alors que l'infirmière m'auscultait de part et d'autre, tu m'as longuement dévisagé et tu es sorti sans un mot.
Les jours qui ont suivi, j'ai passé mon temps entre des très brèves visites de mes amis et un sommeil réparateur grâce aux potions de Pompom. Parfois, je me réveillais en sursaut sans me souvenir de ce qui m'avait réveillé. Tu étais toujours là, silencieux dans ton fauteuil. Tu me recouchais et replaçais avec soin les couvertures avant que je ne sombre de nouveau dans les bras de Morphée.
Cela m'a pris plus d'un mois avant de pouvoir simplement me lever de mon lit. Un mois de plus pour prétendre reprendre quelques-unes de mes activités normales. Et près d'un an avant de me sentir à nouveau moi-même. On m'a rapporté qu'il ne s'était pas passé une nuit sans que tu ne veilles sur moi pendant le premier mois. Puis, parfois tu passais prendre de mes nouvelles mais jamais tu ne m'adressais la parole, tu te contentais de m'observer puis tu repartais. Ton manège m'a laissé plus que sous le choc.
Je ne comprenais pas ton soudain revirement. Hermione et Draco tentaient de me faire comprendre que cette guerre t'avait changé, comme elle nous avait tous changés. Un jour, alors que je me promenais avec la petite Joyce dans les couloirs de Poudlard, nous t'avons croisé et ton regard m'a transpercé. Il n'y avait plus de haine ou de mépris, simplement du respect. Ce soir là je me suis rendu à tes appartements pour avoir la discussion que nous aurions dû avoir des années auparavant.
Si au début tu t'es montré réticent et que j'ai cru au retour de l'effroyable Rogue, tu as fini par rendre les armes et nous avons eu notre première VRAIE discussion. Nous avons parlé et parlé, encore et encore. Toute la nuit en fait. Sans même savoir pourquoi ni comment, je t'ai dévoilé TOUT de ma vie. Tu m'écoutais sans me juger ni argumenter mes révélations. J'ai pleuré dans tes bras, la perte de Ron, de Dumbledore et des autres. Tu m'as bercé doucement, chuchoté des paroles de réconfort et caressé doucement les cheveux. J'ai fini par m'endormir.
Lorsque je me suis réveillé quelques heures plus tard, tu étais toujours auprès de moi, étendu près de moi dans ton lit. Nous avions dormi tout habillé et par-dessus les couvertures. J'ai profité du fait que tu dormes encore pour t'observer. J'ai noté mentalement toutes les lignes de ton visage, chaque courbe que je devinais sous tes vêtements. Mus par une impulsion que je ne m'explique toujours pas, je t'ai embrassé, doucement, tendrement. Sans ouvrir les yeux, tu t'es rapproché de moi sans briser ce baiser que nous avons approfondi. Et tu as repris pied dans la réalité, trop rapidement à mon goût. Tu t'es écarté de moi et regardé avec un regard presque effrayé.
Je n'arrivais pas à regretter ce baiser. Au contraire, mon corps en réclamait d'avantage maintenant qu'il avait goûté ces douces et tentantes lèvres. Nous nous sommes observés un long moment sans parler. Puis finalement, tu as déclaré qu'il ne fallait pas. Que nous ne pouvions pas. Tu t'es levé rapidement et tu m'as laissé là, tu as saisi une robe sorcière et tu es sorti sans un mot ni un regard.
J'étais confus et ne comprenais pas pourquoi tu réagissais ainsi. Puis le doute c'est emparé de moi. Je t'avais avoué être homosexuel mais toi peut- être ne l'étais-tu pas ? Peut-être que mon geste t'avait dégoûté, t'étais révolté. Je venais de briser le fragile lien qui commençait à peine à se tisser entre nous. J'ai fui Poudlard, lieu qui m'avait accueilli à bras ouverts. Je suis passé saluer la petite Joyce, Hermione et Draco ont bien tenté de me faire verbaliser et changer d'idée mais j'étais décidé à mettre le plus de distance possible entre nous. Je me suis ensuite présenté au Ministère où j'ai réclamé de pouvoir passer les tests d'admission à l'Académie des Aurors. Examens que j'ai réussi plutôt bien vu mon expérience contre la magie noire. Puis, avec un dernier au revoir à Ginny qui quittait pour son voyage, je suis redevenu étudiant mais cette fois, tu ne m'enseignerais pas.
Avec mes multiples expériences face à Voldemort et tout l'entraînement supplémentaire que m'avait imposé Dumbledore, j'ai réussi à terminer mon cours en un an et demi au lieu des trois ans habituels.
Pendant ce temps, je tentais d'oublier le peu qui s'était passé entre nous. Je ne comprenais pas pourquoi un simple baiser me chavirait autant. J'ai cherché à trouver des émotions plus fortes dans les bras de d'autres mais rien n'y faisait. Un simple baiser battait des nuits entières de plaisir charnel. De ton côté, on me rapportait, que tu étais de plus en plus sévère et redouté de tous. Que Mc Gonnagall, maintenant directrice, avait même dû te convoquer pour t'ordonner de te ressaisir.
Un soir, pour célébrer mon entré en fonction dans la brigade d'Aurors, Hermione et Draco ont organisé une fête. Tous les amis qui me restaient étaient présents à l'exception de Ginny qui se trouvait quelque part en Australie et qui m'avait fait parvenir ses meilleurs vœux. Dans la soirée, plusieurs de mes anciens professeurs se sont joint à nous. Tu étais du compte mais visiblement quelqu'un avait dû insister fortement. Tu ne semblais pas des plus réjouis de te retrouver dans la même pièce que moi. Même si cette pièce était pratiquement aussi grande que la Grande Salle de Poudlard. En effet, Draco avait récupéré le Manoir Malfoy après le décès de son père et l'arrestation de sa mère et cette magnifique résidence possédait un salon immense.
J'ai tenté de t'ignorer du mieux que je pouvais et tu en faisais de même. Mais mon regard te cherchait malgré moi bien plus souvent que je ne l'aurais souhaité. Cherchant un peu d'air frais, je me suis éclipsé dans les jardins du manoir, faussant compagnie à tout ce beau monde venu pour moi. J'ai marché en silence quelques minutes avant de tomber sur toi au détour d'un petit sentier dissimulé par d'épais bosquets d'arbustes. Nous sommes restés là à se regarder de longs instants sans même oser ciller des yeux.
Puis sans même que j'en ai réellement conscience, nous nous sommes rapprochés. Les yeux dans les yeux je pouvais sentir ce subtil after-shave qui te caractérise. Je pouvais sentir la chaleur que dégageait ton corps, ton souffle tout contre moi. Et comme ça, tout naturellement, nous avons échangé un deuxième baiser. Tendre, doux, presque irréel. Lorsque l'on s'est séparé, presque à contrecœur, je ne t'ai pas laissé le loisir de fuir encore. Je me suis saisi de ta main et l'ai gardée prisonnière dans la mienne. Mon pouce allait et venait sur ta peau étonnamment douce. Nos regards rivés l'un à l'autre, la lune qui nous veillait, cette douce soirée du début de l'été ou encore cette proximité que nous partagions, je ne saurais dire ce qui nous poussa à rester ainsi en silence à l'écart du monde entier.
J'ai senti que je devais agir, que je devais faire les premiers pas. Jamais tu ne t'autoriserais à les faire. Alors j'ai foncé, tête baissée, comme toujours. Je t'ai saisi par la taille, t'ai rapproché de moi le plus possible, passé une main derrière la tête et je t'ai embrassé avec toute la passion que mon être possédait. Je me rappelle d'avoir été surpris de t'entendre soupirer contre mes lèvres, comme si tu attendais ce moment depuis une éternité. J'ai resserré ma prise sur toi et tu as passé tes bras tour de moi. Lors de mon deuxième « assaut » tu as entrouvert les lèvres pour laisser passer ma langue qui ne demandait qu'à s'amuser avec la tienne.
Je ne pourrais affirmer avec certitude, combien de temps nous sommes restés ainsi sous le clair de lune à s'embrasser comme si notre survie en dépendait. Nos mains se faisaient déjà plus audacieuses et cherchaient un moyen de toucher la peau de l'autre. À bout de souffle, nous nous sommes regardés et sans même se parler nous avons transplané aux grilles de Poudlard qui avait vu ses élèves quitter le jour même pour la période estivale.
Je crois que le trajet du parc jusqu'aux cachots n'a jamais été aussi long qu'à ce moment et pourtant, pour moi le temps passait bien trop rapidement. Nous nous embrassions, nous caressions et déshabillions l'autre de notre mieux tout en se rendant à tes appartements. Lorsque tu déverrouillas la porte de ta chambre, tu fis une pause et me regardas directement dans les yeux. Tu semblais hésiter et cette vision m'enserra le cœur. Peut-être qu'après tout tu ne me désirais pas autant que je pouvais te désirer. Tu as dû déchiffrer mon visage car tu t'es approché de moi et tu as tenté de réconforter et de m'expliquer ce qui te tracassait. Tu n'étais pas certain que ce soit une bonne idée, il y avait d'abord la différence d'âge, puis tant d'autres arguments auxquels je trouvais tout autant d'échappatoires. Tu as fini par te laisser tomber dans ton fauteuil, la tête entre les mains. Je me suis approché lentement et je t'ai forcé à me regarder directement dans les yeux. Je t'ai demandé pourquoi tu avais veillé sur moi pendant mon rétablissement ? Pourquoi tu avais été si dur avec moi toutes ces années ?
« Parce que je t'aime » De simples mots, pratiquement murmurés. Des mots d'une simplicité désarmante mais tellement poignants. J'étais sans voix, je n'arrivais pas à penser, ces cinq mots rejouaient en boucle dans mon esprit. Finalement, il les assimila et je me suis jeté sur tes lèvres. J'en avais pas pris conscience jusque là. Je pensais qu'il ne s'agissait que de désir. Mais là, je ne pouvais plus me mentir. Je t'aimais également. Doucement, je me suis reculé, le souffle court et j'ai sourie narquoisement et je t'ai dit qu'il y avait de meilleures façons de faire savoir à quelqu'un que l'on l'appréciait que de le persécuter constamment. C'est à ce moment là que tu m'as gratifié de ton premier VRAI sourire. J'en ai eu le cœur chaviré, tu étais si beau, si désirable, presque vulnérable.
Rapidement, le goût de tes lèvres me manquait déjà et à en juger par la rapidité de ta réponse, il devait en être de même pour toi. Assis sur tes genoux, j'entrepris de te libérer de ta chemise sans briser le baiser qui nous liait. Je me souviens d'avoir été agréablement surpris par les douces courbes de ton torse. Tu n'étais pas le maigrelet professeur que j'imaginais mais tu n'étais pas le plus baraqué des hommes que j'avais rencontrés. Tu étais simplement toi ! J'ai laissé glissé mes doigts sur tes pectoraux, sur ton sternum puis tes abdominaux et finalement j'ai remonté à tes épaules et je t'ai enlevé complètement ta chemise. Rapidement, la mienne a été retrouver la tienne qui gisait en petit tas sur le sol un peu à l'écart de nous. J'ai frissonné au contact de nos deux épidermes mais encore plus lorsque j'ai senti tes lèvres tracer un chemin le long de ma clavicule jusqu'à mon lobe d'oreille. Merlin que c'était bon. Qui aurait cru que Severus Rogue, le célèbre maître de potions de Poudlard avait des talents cachés de cette sorte ?
Tes mains agrippaient mes fesses alors que mes doigts s'amusaient à titiller tes mamelons pendant que ma bouche couvrait chaque partie de peau entre ta mâchoire et ta poitrine. Tu m'as repoussé gentiment et tu as tenté de te lever de ton fauteuil. Debout l'un devant l'autre, nous continuions à nous embrasser passionnément alors que nos mains tentaient de défaire le pantalon de l'autre. J'y parvins avant toi mais j'attendis que tu arrives à défaire ma ceinture qui semblait t'exaspérer. Une fois délivrer de nos pantalons, nos érections se pressaient l'une contre l'autre à travers le tissu de nos sous-vêtements. Je te faisais gémir doucement contre mes lèvres en effectuant de petites rotations au niveau de ton bassin à l'aide du mien. Alors que tes mains passaient sous mon boxer pour te saisir complètement de mes fesses, l'une des miennes se frayait un chemin jusqu'à ton entrejambe et s'amusait sans vergogne avec tout ce qu'elle trouvait.
Je me suis agenouillé devant toi et je t'ai délivré de la barrière qui séparait ton membre dressé et ma bouche. Je me suis amusé comme jamais à titiller, lécher, suçoter et toutes les autres actions que pouvaient faire une langue et une bouche devant un jouet comme celui qui se présentait devant moi. Si j'ai toujours arboré une chevelure rebelle, je suis certain qu'à ce moment précis je n'avais jamais été aussi échevelé car tes mains, elles, s'amusaient sur ma tête. À un certain moment, tu as voulu te reculer et me repousser, sans doute pour éviter de te déverser mais je n'ai pas voulu. J'en voulais encore plus de toi, je voulais tout de toi. Je t'ai repris et après quelques instants, tu t'es cabré et j'ai vu se peindre sur ton visage les traits d'une jouissance longtemps espérée. Cette simple vue m'envahie le cœur et j'ai su qu'elle y resterait à jamais. Tout comme le fait que tu aies gémis mon nom au moment de grâce.
Après avoir repris tes esprits, tu as voulu t'occuper de moi. Sans un mot, je me suis laissé guider jusqu'à ton grand lit à baldaquin aux couvertures de couleur maïs. Là, tu m'as étendu et tu as commencé à caresser chaque partie de mon corps, puis tes mains ont fait place à ta bouche. Je me tortillais sous ton corps que tu prenais un malin plaisir à frotter sur le mien. Puis, enfin, tu te saisis de mon membre qui devenait de plus en plus douloureux à mesure que tes « tortures » s'approchaient de lui. Tu commenças par des mouvements lents et langoureux de ta main, toujours sans quitter mon regard. Je te suppliais des yeux d'aller plus vite, d'intensifier le rythme mais toi tu me souriais narquoisement. Seigneur que j'avais détesté ce genre de sourire pendant les sept ans où j'étais ton élève mais je crois que je le détestais encore plus à cet instant.
Peut-être pour la première fois de ta vie, tu as eu pitié de moi et tu accéléras le rythme à mon plus grand plaisir. J'étais tellement excité que cela ne pris pas beaucoup de temps avant que je n'atteigne l'orgasme sous tes bons soins.
Après s'être rapidement nettoyés, nous nous sommes étendus nus sur ton lit où nous avons parlé toute la nuit de ce que serait désormais NOTRE avenir.
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[RAR] :
Caroline Black : Merci encore et toujours de prendre le temps de nous envoyer une petite review. Pour Ron c'est rien de personnel, c'est simplement que nous ne voulions pas « matcher » tous les persos, alors quel bon moyen d'en tuer quelques-uns. (quelle explication morbide ! ! !). On espère que tu as aimé ce chapitre également.
Alisa Adam : Tout d'abord merci pour tes bons mots. Pour ce qui est du fils de Rémus et Tonk ainsi que l'autre enfant à venir on s'est effectivement posé la question à savoir si la lycanthropie pouvait être génétique. On a demandé à notre experte en ce genre de question (on a nommé Joyce la femme qui sait tout) et elle nous a expliqué qu'il y avait deux « écoles de pensées » sur le sujet. On a opté pour le fait que l' « Homme » ne devient lycanthrope uniquement après une morsure un soir de pleine lune. Cependant, le « petit » risque d'avoir d'autres particularités, pour le savoir faudra continuer à lire...
Lou : En effet écrire à plusieurs est une expérience spéciale, surtout que dans notre cas, on en vient souvent à divaguer et extrapoler mais cela fait partie de nos débilités que nous n'écrivons pas. Heureusement pour vous d'ailleurs. Merci beaucoup pour ta fidélité et on espère que ce chapitre t'a plu également même s'il est un peu moins « romantique ».
Freaky Flower : Merci beaucoup pour ta review. Pour le nombre de chapitre c'est le mystère complet dans nos cerveaux embrumés. Tant que l'inspiration sera présente et que les lecteurs sembleront apprécier, on va continuer.
Alinemcb54 : Merci, merci et encore merci. On espère que tu as aimé ce chapitre également.
