[n/a] : Bonjour à tous. Nous avons décidé de chambouler un peu l'ordre habituel de nos chapitres. Théoriquement, vous auriez eu droit au point de vue de Draco mais cela ne nous convenait pas. Après tout, c'est nous les auteurs, c'est nous qui décide lolll. La véritable raison est que cette histoire tire à sa fin et que chaque couple est rendu là où on voulait les amener sauf Ginny. Elle nous a donné du fil à retorde la rouquine, alors on lui a pondu un nouveau chapitre qui on l'espère clôtura correctement son histoire. Donc, lorsque vous aurez terminé de lire ce chapitre, dites-vous qu'il n'en restera plus qu'un. C'est la vie ! Alors, on espère que vous aimerez tout de même ce chapitre et désolées pour ceux et celles qui attendaient le point de vue de Draco…

Ah oui ! On oubliait. Ce chapitre et le suivant ne seront pas classés " R " contrairement aux autres. Disons simplement que nous sommes dans notre passe fleur bleue, eau de rose et chocolat. Ou que nos esprits pervers, lubrique et aimant la luxure sont partis en vacances.

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Chapitre douzième : Missives du cœur.

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Je l'ai lu tellement de fois déjà que le parchemin en est usé. Je connais chaque point, chaque virgule. Je connais l'inclinaison exacte de la barre sur ces " T " et la forme de ses points sur ses " I ". Chaque mot est incrustés, gravés dans ma mémoire et je l'avoue dans mon cœur également. Cependant, ils n'agissent pas comme des baumes sur les blessures de mon cœur, j'ai encore trop mal.

Voilà près d'un mois que c'est tenu mon dernier examen. Un mois depuis la dernière fois où je l'ai embrassé, où je me suis donné à elle. Un mois que deux mots me torturent l'esprit : CHÉRIE et MAMAN.

Le soir même, on tambourina à ma porte, on tenta même de la forcer, de la défoncer mais j'avais veillé à la rendre infranchissable. Au bout d'un moment, elle s'était fatiguée et avait quitté. J'ai cru qu'elle était allée retrouver sa " famille " mais j'ai compris par la suite qu'elle avait renoncé à m'expliquer de vive voix. Elle était rentrée écrire cette longue missive qui m'explique brièvement les événements qui m'ont égratigné le cœur. Un hibou grand duc frappa peu après à ma fenêtre avec tout autant d'insistance que sa propriétaire peu avant. J'ai hésité longuement avant d'ouvrir la lettre. Les mots qui la composaient avaient été écris pour tenter de m'expliquer les grandes lignes de l'histoire. En fin de missive, elle demandait un entretient privé avec moi pour éclaircire tous les points qui me seraient restés nébuleux. Tout était resté nébuleux.

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Petite demoiselle

Je ne sais pas trop comment m'y prendre pour t'expliquer la scène qui semble t'avoir choquée. Quel piètre professeure je fais. Je vais tenter d'être claire et concise malgré le fait que l'histoire d'origine est compliquée et inhabituelle.

Une des raisons pour lesquelles je désirais une relation sans lendemain avec toi, était que je savais très bien que je retournerais en Amérique alors que toi tu resterais ici, en Angleterre. Je sais que plusieurs rumeurs ont circulé à mon sujet et il en circulera encore et encore. Les gens aiment papoter et potiner, surtout si c'est sur le dos d'une étrangère. Une autre raison était et est toujours, que je ne PEUX m'engager sérieusement avec quelqu'un. Il n'y a qu'une seule personne qui ait priorité dans ma vie et c'est ma fille Élie. Je te l'aurais bien présenté mais tu es partie un peu vite. Élie a presque dix ans et souffre d'une maladie très rare qui nécessitent des traitements bien particuliers. C'est ce qui explique qu'elle était restée en Amérique avec son père et qu'elle n'avait pu me suivre jusqu'ici. J'ai longuement hésité avant d'accepter le poste que me proposait la faculté, justement à cause de Élie… Je ne me ressoudais pas à la laisser seule. Elle n'était pourtant pas seule puisque son père veillait sur elle et que Marc est un excellent papa. Tous deux m'ont poussé à accepter. Pour me changer les idées qu'ils disaient. À toutes les fins de semaines, je quittais l'Angleterre et je rentrais à la maison, voir ma fille. Elle est ce qu'il y a de plus précieux pour moi.

Aujourd'hui, ils m'ont fait une surprise, ils sont venus m'aider à boucler mes valises en vue de mon retour chez moi. Je ne les attendais pas, je ne savais pas qu'ils viendraient. Jamais je ne t'aurais invité à venir chez moi si j'avais su que leur rencontre te bouleverserait autant. Je peux comprendre que le fait d'apprendre ainsi que j'ai une fille est difficile mais pourquoi une réaction de mutisme ? Et pourquoi refuses-tu que je m'explique ? Jamais je ne t'ai caché que je refusais de m'attacher. Ce n'était pas personnel, c'est simplement ma vie qui veut cela. Je suis désolée si je t'ai blessé, là n'était pas mon intention. Je passais du très bon temps en ta compagnie et j'appréciais nos petits moments d'intimité.

Je ne suis pas le monstre sans cœur que tu dois maintenant imaginer. J'ai simplement une vie compliquée et c'est pour cette raison que je refuse de m'attacher. Je ne suis pas non plus la dévergondée que tout le monde semble croire. C'est vrai que j'ai eu quelques aventures mais puisque je refuse de me mettre en couple, cela paraît pire que ce ne l'est en vérité.

Je ne t'expliquerai pas tout en détail dans une lettre, je trouve cela impersonnel. Je préfère avoir la personne en face de moi pour m'exprimer. Je trouve mes explications nébuleuses, peut-être qu'un entretient privé nous permettrait de mettre le tout au clair. La balle est dans ton camp maintenant, à toi de décider ce que tu veux en faire.

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Petite demoiselle, c'était le surnom qu'elle m'avait donné. Non pas que je sois particulièrement petite, je fais tout de même un mètre soixante-cinq (5 pieds 6 pouces) mais elle avait tout de même sept bons centimètres de plus. Pendant des jours, j'ai lu et relu la lettre, n'arrivant pas à me décider sur la marche à suivre. Ma raison me disait que puisque de toute façon notre histoire était sans lendemain, à quoi me servait de me torture l'esprit avec une ultime rencontre où je pourrais apprendre des choses qui me bouleverseraient encore plus. Par contre, mon cœur désirait la revoir, quémandait des explications, voulait des preuves qu'elle n'était pas le monstre que mon esprit tentait de me dépeindre.

Un mois, un mois que je n'ai rien fait. Un mois que j'hésite, que je n'arrive pas à donner raison à mon esprit ou à mon cœur. Un mois qu'elle est repartie en Amérique. Un mois qu'elle n'avait pas eu de ses nouvelles. Rien d'étonnant puisqu'elle a pris la peine de spécifier que tout était entre mes mains.

Puis hier matin, alors que je m'acharnais dans la grange derrière le Terrier devenu mon atelier sur une toile qui ne ressemblerait jamais à rien, ma mère a poussé la porte et m'a remis une autre lettre. L'écriture m'était inconnue, de même que l'expéditeur, un certain Monsieur Chisholm. J'ai laissé tomber ma toile qui de toute façon n'était qu'une débauche de couleurs sans attrait et je suis sortie à l'extérieur pour lire la missive sous le grand chêne qui me donnerait un coin d'ombre apprécié avec cette chaleur.

Ça m'a pris quelques lignes avant de comprendre qui m'envoyait une telle lettre. L'écriture était soignée, et la qualité du parchemin m'indiquait qu'il s'agissait d'une missive qui avait une certaine importance pour son expéditeur.

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Chère Mademoiselle Weasley,

Je sais que mon nom risque de vous être totalement inconnu et pour cause, nous n'avons jamais eu le plaisir jusqu'à présent d'être présentés. Je me nomme Marc Chisholm et je réside tout près de Salem aux Etats-Unis. La raison de cette lettre, je l'espère, ne vous choquera pas. J'ai pris l'initiative de rentrer en contact avec vous, malgré le fait que je sache pertinemment que cette démarche me sera reprochée, possiblement par vous mais plus assurément par ma meilleure amie.

J'ai cru comprendre que vous avez passé certains moments en dehors des heures scolaires en compagnie de cette dernière. De plus, si j'ai bien compris, votre relation s'est terminée abruptement, un peu par ma faute et celle de ma fille, puisque nous n'étions pas supposés être allés retrouver celle dont on s'ennuyait beaucoup trop. Je crois que quelques explications seraient de mises et je doute que la lettre que vous a déjà fait parvenir Mel, contienne les réponses à vos questions. Aussi, si vous me le permettez, je tenterai d'éclaircir un peu la situation. Par la suite, vous serez en mesure de mieux comprendre tout ce qu'il y a en jeu mais surtout, je l'espère, le comportement de celle qui a été votre professeur.

Tout d'abord, je vous prie de ne pas trop lui en vouloir, s'il y a un coupable dans cette histoire, c'est bien moi. Commençons donc par le commencement. Mel, de son vrai nom Maud-Élisabeth Lancaster et moi sommes amis depuis même avant que l'on sache marcher. Nous avons tout partagé, nos jeux, nos aventures, nos découvertes. Nous étions constamment ensemble, nos familles étant très proches également, nous passions le plus clair de notre temps l'un avec l'autre. Très rapidement une complicité unique c'est développée entre nous. Les années ont passées et rien n'a changé. Nos parents prédisaient déjà nos épousailles alors que nous n'avions que dix ans. Puis à seize ans, ils ont voulu annoncer publiquement nos fiançailles. Mel et moi n'avions jamais envisagé cette chose sérieusement. Nous éprouvions à l'époque et encore aujourd'hui, des sentiments très forts envers l'autre mais il ne s'agissait nullement d'Amour.

À l'époque nous étions tous deux en questionnements profonds. Certaines attirances restaient à être définies et exploitées. Nous avons compris avec le temps que notre amitié provenait du fait que l'on était tous deux très semblables. Un esprit mal tourné pourrait affirmer que nous étions si souvent ensemble qu'elle a finit par déteindre sur moi et moi sur elle. Ce qui expliquerait nos tendances homosexuelles réciproques. À seize ans, j'avais personnellement expérimenté quelques petites choses d'ordre sexuel avec un homme plus âgé que moi. Étant le confident de Mel, je savais qu'elle partageait des doutes sur son orientation. Nous avons finalement trouvé le courage d'en informer nos parents qui se sont montrés étonnamment réceptifs. Le seul point qui les tourmentait était la succession de nos familles respectives. Nos familles étaient et sont toujours très respectées dans notre communauté magique. Et comme il est de tradition de léguer tous les biens familiaux à des êtres liés par le sang, nos parents étaient déçus par la perspective de ne jamais avoir de descendant.

Mel et moi en avons discuté des nuits entières. Nous avions nous aussi le désir d'être parent mais puisque nos orientations sexuelles respectives ne nous le permettaient pas " techniquement ", on en est venu à avoir recours à l'insémination artificiel pratiquée par les moldus. Élie Odyle Lancaster Chisholm fêtera ses dix ans demain Malheureusement, dès l'âge de trois ans, elle a développé une maladie très rare qui nécessite des soins réguliers et précis. Ses traitements lui assurent la même qualité de vie qu'un autre enfant de son âge mais nécessitent cinq heures par semaine de soins divers. Depuis qu'elle est au monde, Mel ne vit que pour son rayon de soleil comme elle l'appelle affectueusement. À nous trois, on forme une famille peu ordinaire, j'en conviens, mais on est heureux. Si pour ma part, ma condition de père ne m'a pas posé de problème dans ma vie sentimentale, ce ne fut pas le cas de Mel. Après une première tentative désastreuse, elle se promit de se consacrer uniquement à la musique et à sa fille. Depuis, elle n'a entretenu aucune relation d'ordre affective.

Je sais qu'elle risque de m'en vouloir jusqu'à la fin de mes jours d'avoir osé vous contacter, pire de vous avoir révéler une partie d'elle qu'elle garde jalousement. Mais pour la première fois depuis la naissance d'Élie j'ai senti chez elle des sentiments contradictoires. Je crois qu'elle aurait aimé vous expliquer elle-même la situation mais son orgueil étant ce qu'il est, elle ne se résoudrait jamais à vous tendre une autre perche. Elle est impulsive, têtue et fière mais en elle se cache également un être exceptionnel qui ne demande qu'à être de nouveau découvert. Je pense que vous avez ce pouvoir. Je crois que vous êtes celle qu'elle attendait sans même en avoir réellement conscience.

Elle vous regrette, vous lui manquez. Jamais elle ne me l'avouerait ouvertement, mais je la connais, aussi bien que si on partageait un même esprit. Il suffit d'entendre les plaintes douloureuses qu'elle tire de chacun des instruments qu'elle touche ces jours-ci pour comprendre que son âme à mal. Devant notre fille, elle affiche un sourire et démontre un certain entrain mais dès qu'elle se croit seule, elle redevint mélancolique, chose qui ne lui ai arrivé que peu souvent dans sa vie.

En conclusion, je terminerai en vous disant qu'une chose écoutez votre cœur. Elle en fera de même, j'en suis persuadé mais jamais elle ne fera les premiers pas. C'est maintenant votre choix, à vous de décider ce que vous voulez faire.

Bien à vous

Marc Chisholm

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Je n'ai pas pu trouver le sommeil de la nuit. Ma mère se fait un sang d'encre pour moi et se demande bien ce qui m'arrive. Je lui ai tout expliqué, je lui ai montré les deux lettres. Après un petit silence où je la vis hocher la tête en signe de négation, elle se tourna vers moi, l'air sévère, les mains sur les hanches et me demanda ce que je faisais encore au Terrier. Pourquoi je n'étais pas là bas avec elle plutôt que de me torturer l'esprit loin de celle qui s'accaparait de celui-ci ? Elle alla ensuite ouvrir mon placard et entreprit de me trouver une tenue adéquate. J'étais subjuguée, figée, comment fallait-il que je réagisse ? Mais le coup de grâce arriva lorsque papa introduira dans ma chambre le professeur Rogue qui me jeta un regard froid avant de me demander sur un ton que je ne lui avais plus entendu depuis la fin de ma scolarité " Comptez-vous continuer à faire souffrir ma nièce ainsi ? Allez-vous faire une femme de vous et m'accompagner à la fête de la jeune Élie ? "

Et me voilà en Amérique, grâce à un portoloin spécial que nous a procuré Harry qui accompagne d'ailleurs Rogue pour leur première " sortie officielle ". Il était plus que temps ! Nous marchons en silence vers une résidence incroyablement grande et luxueuse. Le maître des potions de Poudlard m'explique que la famille Chisholm est l'une des plus anciennes et les plus riches d'Amérique. C'est incroyable comment ce manoir peut me paraître grand à cet instant. Je crois que Poudlard ferait pâle figure à côté.

Nous sommes accueillis par un majordome en livré qui nous indique que la fête se tient dans le parc derrière la résidence puis nous y conduit. Je suis morte de trouille, je panique, je veux fuir. Je sens soudain une main se glisser dans la mienne. Harry ! Il a toujours sut me rassurer, même dans les pires moments. Il me sourit gentiment alors que sur mon autre flanc, la main de Rogue se pose sur mon épaule pour m'encourager à continuer à avancer. Les jardins sont MA-GNI-FI-QUES. Des enfants courent partout et s'amusent visiblement beaucoup. Des dizaines d'invités sont éparpillez un peu partout. Nous passerons inaperçu dans cette foule fébrile, c'est au moins cela. Visiblement, je me suis trompée puisqu'un homme habillé de façon décontractée mais avec élégance s'avance déjà vers nous. Je le reconnais, c'est sans doute Marc Chisholm, du moins, c'est l'homme qui était à l'appartement le dernier soir.

Il me fait un sourire immense et me sert fortement dans ses bras en me remerciant d'être venue. Puis en homme de société qu'il est, il souhaite également la bienvenue aux deux hommes qui m'accompagnent. Il m'indique discrètement du menton l'endroit où devrait théoriquement se trouver celle pour qui je suis là. Je marche dans la direction indiquée comme le condamné vers son échafaud. Elle est là, assise sur le rebord d'une fontaine de marbre grec, elle porte une jupe en denim longue et une chemise blanche à manches courtes, ses pieds nus reposent dans l'herbe en face d'elle. D'un regard lointain, elle " observe " les enfants qui s'amusent un peu plus loin avec deux gros chiens qui semblent des plus passifs.

Je m'approche en silence, trop concentrée à me rappeler de respirer. Mes pas sur les dalles finissent par se rendre à ses oreilles et elle se recompose rapidement un visage heureux avant de se tourner dans ma direction, probablement résolue à discuter avec un invité quelconque. Son air change radicalement lorsque ses yeux se posent sur moi. Je crois que si elle avait rencontré Nick-Quaisi-Sans-Tête elle n'en aurait pas été aussi étonnée. Je dois toutes réunir mes forces pour lui sourire timidement. Je remarque qu'elle déglutit avec difficulté tout en ne lâchant pas mon regard d'une seconde.

Elle s'approche de moi et prend doucement ma main dans la sienne et m'entraîne un peu à l'écart des autres invités, toujours sans me quitter des yeux. Je la suis sans dire un mot, je la suivrais au bout du monde, aux enfers si elle le voulait. Rapidement, on disparaît derrière un épais bosquet d'arbustes. On se fait face mais on n'ose prononcer le moindre mot. Et sans que l'on en ait le moindre contrôle, nos corps se collent l'un à l'autre et nos lèvres se joignent dans un baiser désespéré et passionné. À bout de souffle, on s'enlace si fortement que j'ai légèrement conscience que j'ai mal mais je m'accroche à elle comme si j'avais peur qu'elle s'évapore, qu'elle disparaisse de nouveau et me laissant seule. Mon cœur s'emballe lorsque je réalise qu'elle me tient tout aussi désespérément contre elle.

Sans quitter le confort de notre étreinte je lui murmure la raison de ma venue, je lui avoue pour la lettre et son contenu. Je l'ai d'abord sentie se raidir légèrement mais elle abandonna finalement et posa sa tête sur mon épaule en disant : " Tu sais tout et tu es venue tout de même ". Je sais maintenant que je m'en serais voulu toute ma vie de ne pas avoir écouté mon cœur. Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'être exactement à la bonne place, au bon moment. Ma place à moi !

Nous sommes toujours enlacées l'une à l'autre lorsqu'une petite tornade à la chevelure aussi noire que celle de sa mère nous enlaça également au niveau de la taille. Élie me sourie timidement avant de déclarer d'une voix sévère à sa mère : " Ne laisse pas petite mademoiselle repartir maman ". Alors que j'affiche un air des plus surpris, Mel s'agenouille devant sa fille et déclare d'une voix sûre et ferme : " Si petite mademoiselle le désire, il n'y a rien que me ferait plus plaisir que de la garder auprès de moi pour toujours, sauf peut-être un baisé de toi, mon petit rayon de soleil. "

Une fois le baiser donné, la jeune fille retourna auprès de ses amis, me laissant de nouveau seule avec celle qui venait de me ravir le cœur à tout jamais.

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[RAR] :

Alixe : Est-ce qu'on est moins vilaines ainsi ? On l'espère du moins. Merci pour ta review, ça fait toujours plaisir.

Caroline Black : En fait, c'est pas nécessairement que nous avons un faible pour Ginny, c'est simplement que c'est la partie de l'histoire qui n'allait pas où on voulait. Alors, on ramait pour la ramener dans le courant. Finalement, on est assez fières du résultat. En espérant que cela t'a plu. Merci d'avoir pris le temps de laisser un petit mot, c'est toujours apprécié.

Lou : Désolées de te décevoir mais comme tu l'as sans doute déjà lu, cette histoire tire à sa fin. Merci beaucoup pour ta review et tes bons mots.