Titre : Pour Vivre et ne plus seulement Survivre

Auteur : Dumati

Rating : PG

Pairing : pas spécialement intéressant à dire pour le moment. Ca serrait trop facile !

Correctrices/conseillères : on applaudi bien fort Nanou et Black-Sissi. Sans Nanou, je n'aurais jamais recommencé à écrire cette fic, alors merci beaucoup pour ton aide très précieuse et tes encouragement. Et merci à Black_Sissi  également. Ca fait du bien d'avoir l'avis de quelqu'un qu'on connaît en personne et qui n'est pas habitué à lire des fic (maintenant c'est foutu, je l'ai envoyée lire « Les Portes »). Oh ! Et merci aussi à Ange pour ces quelques conseils. Dis moi, c'est vrai que tu es fan ou Black_Sissi  exagère ? lol !

Disclamer : Étant donné qu'"Une œuvre de l'esprit est tout à la fois une manifestation de la personnalité de l'auteur et un bien économique" (Charte du droit d'auteur, art. 7), je déclare en mon âme et conscience que je reconnais la propriété des personnages et des lieux cités dans le texte ci-dessous à Joanne Rowling et ce disclamer à Csame. (lol) Toute poursuite judiciaire, réclamation et revendication devra être adressé exclusivement à fanfiction.net, cette déclaration faisant foi, attendu et sous réserve que le site hébergeur susnommé accepte de contenir le texte suivant. Ceci dit en conformité avec le contrat d'adhésion.

Réponse aux reviews : Il n'y en a pas eu énormément, mais on va mettre ça sur le dos du site qui a bien déconné cette semaine.  Donc merci à fandjo d'être un lecteur assidu. Désolé de recommencer à zéro, mais c'est qu'il y a des trucs que j'avais écrit que je trouve vraiment nul maintenant. Merci  à Iru, Vi et Lu d'être venue faire un tour, ça m'a fait plaisir. Je vous aime les filles *calin*. Sauf à Lu ! Fallait pas me botter ! Euh, Iru, pour les fautes d'orthographe, j'en ferais pars à Nanou. Pour ta question très pertinente Lu sur le fait que j'ai mis Zachary au lieu d'harry, et bien,… c'est juste parce que j'en avais envie. Alors on va dire que dans cette fic, les gens qui appelent Riry : Harry, c'est parce que c'est un surnom qu'ils lui ont donné. Je sais que c'est du n'importe quoi et que ça ne sert à rien, mais j'en avais envie, c'est tout. Encore merci à tous le monde. Je vous laisse à la lecture du chapitre 2.

Chapitre 2 :



Lorsqu'il arriva dans la cuisine, Harry vit sa tante s'affairer autour de la gazinière. Dès qu'elle le vit, elle poussa un petit cri terrifié et retourna à ses casseroles. La peur de sa tante rendait Harry très joyeux. Il était particulièrement satisfait du retournement de situation.

Il y avait déjà sur la table une assiette remplie de Pan Cake, du jus d'orange, ainsi qu'un gros gâteau à la crème qui était à l'origine destiné à Dudley.



Harry s'attabla et commença à manger un pan cake avec de la confiture, lorsque sa tante lui apporta un plat d'œufs brouillés et de bacon.



- Tu... tu veux autre chose Harry ?demanda t-elle craintivement.



- Oui, répondit-il en prenant un air supérieur, refait-moi des œufs. Mais au plat cette fois, je n'aime pas les œufs brouillés.



La moldue repartit rapidement devant les fourneaux pour contenter son neveu. Ce dernier souriait toujours en se demandant pourquoi il ne les avait pas prévenus plus tôt qu'il pouvait utiliser ses pouvoirs. La vie en était tout de suite plus agréable.



- Au fait ma très chere tante, pourrais-tu préparer du thé que tu servira dans le salon avec ce gâteau lorsque mes invités arriveront.



La moldue déglutit et parvint à articuler :

- Oui Harry, je le fais tous de suite.



Lorsqu'à 10h00 pile on sonna à la porte, Harry se leva et passa au salon tout en criant :



- Dursley ! Va ouvrir la porte et fait passer nos invités au salon.



- Tout de suite, Harry, répondit la voix tremblante de son oncle.



Harry s'installa dans le fauteuil préféré du propriétaire des lieux, et attendit que ce dernier fasse venir ses invités.



Harry éclata de rire lorsqu'il vit entrer son oncle suivit par deux personne. Son tuteur était devenu chauve, et sa moustache dont il était si fier ressemblait désormais à celle de Hitler.



Il se leva pour serrer la main des nouveaux arrivants.



- Ravis de vous rencontrer, dit Harry, je vous remercie pour lui, il désigna son oncle, je commençais à ne plus du tout supporter sa tête.



- C'était un plaisir, répondit l'homme. Je suis le professeur Vispéro, et j'enseigne…



- …la magie noire. Vous étiez mentionné dans la lettre du directeur. Au mot « magie » Mr Dursley avait tressaillit et était sortit discrètement de la pièce.



- Bien sur. Et voici un autre élève qui arrive également en 6éme année. Vous devez le connaître, il vient également de Poudlard.



- Evidement, qui ne connaît pas Draco Malfoy. Comment vas tu Draco, lui dit-il avec un sourire en lui tendant la main.



Le serpentard hésita quelques secondes devant ce geste peu habituel de la part du gryffondor. Il fixa son ennemi dans les yeux, puis il fini par serrer la main tendue.



- Pas mal Pot… Harry.



Harry, satisfait, se tourna vers son nouveau professeur et demanda :



- Et que faisons nous à présent ?



- Une voiture nous attend devant la maison, et si vous êtes d'accord, nous partons dès maintenant pour Durmstrang. Répondit le professeur Vispéro.



- Parfait, répondit Harry, je vais chercher mes affaires. Tu m'accompagne ? demanda-t-il  à Malfoy.

Draco acquiesça et le suivit dans l'escalier pendant que le professeur Vispéro regagnait une voiture qui attendait dehors.



Une fois dans la chambre, Draco s'assit sur le lit et demanda à l'ancien Gryffondor :

- Qu'est ce qui t'arrive Potter?



- Pas grand chose, je me suis juste rendu compte que ma vie ne correspondait plus du tout à ma personnalité. Répondit Harry.



- Comment ça ? Questionna Malefoy intrigué.



- J'en ai assez que les gens pensent tout le temps à moi comme le pauvre petit orphelin, ou comme « le survivant ». J'en ai marre d'être tout le temps gentil avec tout le monde. Répondit-il.

- Que veux tu, tu es un Gryffondor, c'est ton rôle d'être gentil et serviable, et c'est ta personnalité.

- Nan, pas du tout. Ca fait longtemps que je ne suis plus comme ça, mais tout le monde croyait que si. Je n'osais pas le croire moi même, mais je ne suis plus un gentil Gryffondor. D'ailleurs, le Choixpeau voulait m'envoyer à Serpentard. Draco le regarda incrédule. Et oui ! Le grand Harry Potter aurait du aller à Serpentard, là où tous les sorciers qui ont mal tournés sont passés. Tu sais ce que je pense ? Draco ne répondit pas, encore sous le choc de la révélation que son ennemi venait de lui faire. J'aurais du accepter de te serrer la main en première année et j'aurai du accepter d'aller à Serpentard.


- Ca veut dire quoi, interrogea Malefoy, tu vas accepter de rejoindre Tu-Sais-Qui ?



- Sûrement pas ! Jamais je ne rejoindrais Voldemort. J'ai ma fierté. Il a quand même tué mes parents, de toute manière, dés que je le rencontre je le tue. Répondit-il comme s'il parlait de la pluie et du beau temps. Mais toi Draco, tu n'est pas encore un mangemort, si ?



- Pas encore, mais ça doit se faire pour mes dix-sept ans. Mais pourquoi je te dit ça moi ?! Qu'est-ce qui m'arrive ?!



- Tu me le dis car tu sais que Voldemort n'est rien à côté de moi, et que je peux t'apporter beaucoup plus que lui. Répondit Harry, sérieusement cette fois-ci. Avec moi tu ne serras pas un pauvre exécutant minable et tu ne te prendra pas des endoloris toute la journée, comme le fait ton père avec Voldie. Tu serras … mon bras droit.



- Comment je peux être sûr que tu est aussi puissant que tu le prétend. Demanda le Serpentard quelque peu interloqué.



- Approche. Lui répondit Harry.



Draco hésita puis s'avança vers Harry en demandant d'une voix tremblante :



- Qu'est ce que tu va faire ?



- Ne t'inquiète pas, dit Harry d'une voix rassurante, je vais juste te montrer un petit échantillon de mes pouvoirs. Ferme les yeux.



Il se mit face à son ancien ennemi, mit sa main sur son front, ferma les yeux, et tout d'un coup Draco fut projeté sur le lit.



- Merlin ! Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda Draco en reprenant son souffle.


- Pas grand-chose. Répondit Harry avec un sourire, je t'ai simplement transmis quelques uns de mes pouvoirs. Je pense que tu me crois maintenant.



- Comment ne pas te croire après Ca ! S'exclama le blond. Merlin ! Je ne me suis jamais sentit aussi bien ! Aussi puissant !


- Alors tu es avec moi maintenant ? Interrogea Harry.

- Oh que oui ! Le choix n'est pas dur à faire.

- C'est bien ce que je pensais. Maintenant dépêche-toi. Il ne faudrait pas que nous nous fassions mal voir des profs avant même le début des cours.

Ils attrapèrent rapidement la cage d'Hedwige, réduisirent la malle de Harry, puis partir en courant dans les escaliers.



Lorsqu'il passa la porte d'entrée, Harry vit une limousine avec chauffeur qui les attendait devant la maison. Draco monta et Harry le suivit. Mais juste avant de fermer la portière, il jeta un dernier regard à la maison où il avait passé son enfance, sourit et dit à son nouvel ami :



- Hé Draco ?



- Quoi ? demanda le nouvel élève de Durmstrang.



- Je crois que cette année va être parfaite. Répondit-il en claquant la portière. Il fit un geste de la main, et toutes les fenêtres du 4 Privet Drive explosèrent. Il éclata de rire puis murmura pour lui-même :

- Parfaite !



^~~^~~^

Lyra se trouvait seule. Autour d'elle les débris du Chemin de Traverse se mélangeaient avec les cadavres. Elle pouvait voir les restes de Will et de Fred, et de tous ses amis autour d'elle. Elle était la dernière. IL avait presque fini. Il n'y avait pas un bruit. Mais elle sentait une présence. Elle était terrifiée. Elle le sentait qui approchait, mais elle était impuissante, IL était trop puissant pour elle.



Soudain un léger bruit brisa le silence. Quelqu'un venait d'une des ruelles. IL arrivait. Bientôt la personne qu'elle aurait voulu pouvoir aimer de tout son cœur allait la tuer. Elle l'entendit derrière elle. Doucement elle se tourna pour lui faire face et elle le regarda. IL avait tellement changé.



IL lui fit un petit sourire, IL s'avance pour se trouver tout près d'elle, et IL lui dit :

- Désolé mon cœur, mais je ne fais pas d'exception.



Les yeux pleins de larmes elle murmura son nom. IL leva sa baguette, murmura une formule, et elle vit un éclair vert se précipiter sur elle… et elle se réveilla.

Elle ouvrit doucement les yeux et elle vit qu'elle se trouvait sous une tente, sur un lit de camp. Elle voyait d'autres lits autour d'elle, mais surtout elle voyait Will endormit sur un tabouret à côté de son lit qui lui tenait la main.



Elle ne voulait pas le réveiller, alors elle resta sans bouger et réfléchit.



Cela faisait tellement d'années qu'ils se battaient pour réussir à le vaincre, et lorsque enfin ils y parvenaient, elle n'en éprouvait aucune joie. Tant de gens étaient morts, il restait si peu de personnes pour fêter la victoire. Autant chez les sorciers que chez les moldus, les populations avaient été décimées, des villes entières avaient été rasées à cause de la folie d'un seul homme. Comment pourraient ils reconstruire après cela?



- Lyra, tu pleurs ? Will venait de se réveiller et il la regardait d'un air inquiet. Il passa son pouce sur sa joue pour essuyer la larme qui y avait coulée, puis il l'embrassa doucement. Tu as fait un cauchemar ?



- Non, non. Ne t'inquiète pas, ce n'est rien. Répondit-elle avec un petit sourire forcé.



- Pourquoi reste-tu si triste alors ? Nous avons réussi !



- Tu trouves vraiment que cette guerre est une réussite ? Fit-elle sèchement. Will la regarda surpris.



- Bien sur. IL est mort. Répondit-il.



- Et bien moi je ne considère pas ça comme un victoire. S'emportât- elle. Tu te rends compte Will ! Les 2/3 des sorciers sont morts, et ceux qui restent sont principalement des enfants et des personnes âgées qui étaient cachés ! Et je ne te parle pas des moldus. Partout il ne reste que des ruines, la moindre petite maison est détruite, il ne nous reste plus que des caves comment veux-tu reconstruire dans ces conditions. Qui plus est personne n'arrive à se mettre d'accord sur la manière de vivre que nous devrions avoir après. Certains veulent une démocratie, d'autres veulent une dictature, il y en a même qui voudraient que Fred devienne une reine, alors qu'elle n'a que neuf ans.



- C'est bon j'ai compris, l'arrêta Will, nous vivons dans un monde horrible, mais les gens vont se calmer. Lyra, notre monde a toujours été difficile, il y a toujours eu des problèmes. D'abord Voldie et ses mangemorts lorsque nous étions enfants, puis IL. Mais qu'est-ce que tu veux ?! Nous n'avons pas le choix, c'est notre monde, et nous ne pouvons pas le changer. Tout ce que nous pouvons faire, c'est reconstruire pour pouvoir peut-être un jour être heureux. Nous sommes jeunes, nous n'avons même pas trente ans.

- Je ne suis pas d'accord, on peut changer les choses, il y a un moyen.



- Oui, en travaillant dur et…



- Je ne te parle pas de ça, coupa t-elle. Il y a un autre moyen et tu le connais. Lyra vit de la crainte dans les yeux de son époux.



- Tu n'y penses pas ! Tu sais bien que s'est trop dangereux, on pourrait ne même plus exister. Tout simplement disparaître.



- Mais si ça permettait de sauver le reste du monde, ça n'aurait rien de grave que nous existions ou pas.



- Comment peux-tu dire ça ! S'exclama t'il. Que tu ne penses pas à toi je l'admets, tu ne penses jamais à toi. Mais pense à Fred, pense à notre fille ! Je ne pourrais jamais être heureux sans vous deux. Il y a de fortes chances que je vive malgré tout, mais si tu le détruis tu n'existeras pas.



- Je ne compte pas le détruire, je ne sais même pas si je serrais assez puissante pour cela ! Mais je pourrais le changer. L'empêcher de devenir un mage noir. Tes parents pourraient vivre, ainsi que Dumbledore, et Fred pourrait aller à Poudlard ! Tu vois que je pense à elle ! Je pourrais peut- être même sauver Rachel ! Après cette phrase, elle éclata en sanglots. Will la prit dans ses bras et la berça comme une enfant.



- Je sais ma belle, je comprends ce que tu ressens. Lui murmura t-il à l'oreille. Moi aussi j'aimerais que tout cela soit possible, j'aimerais que Rachel soit toujours là. Mais nous ne pouvons pas le faire, nous n'avons pas le droit.



Lyra se redressa :



- Pourquoi dit tu que nous n'avons pas le droit ?! S'exclama t-elle. Qui nous en empêche ?! Le ministère ?! Il n'existe même plus. Ne dit pas que nous n'avons pas le droit ! Nous avons même le devoir de le faire.



- Lyra, soupira Will. Mais comment voudrais-tu faire, tu ne sais même pas comment il était vraiment. Peut-être qu'il n'a jamais changé. Peut-être qu'il a toujours été comme ça.

- Ou peut-être qu'il n'y avait rien de cruel en lui avant. Il était peut- être un vrai Gryffondor. Et si tout ce que l'on raconte sur lui quand il n'était pas encore IL était vrai.

- Et si c'était faux ? Demanda Will.



- Alors j'aurais au moins essayé. Répondit-elle d'un air décidé. Peux-tu aller chercher Fred ? J'aimerais lui parler avant de partir.



- Alors tu as fait ton choix ? Demanda t-il tristement.



- Oui il le faut. Dit-elle avec une expression décidée sur son visage.



- Mais tu ne peux pas partir comme ça, tu n'es pas assez en forme.



Lyra sourit.



- Will, tu sais bien que je serrais bien mieux soignée là-bas. Ne cherche pas d'excuse pour tenter de me retenir.



- Très bien. Dit-il d'un air résigné. Je vais aller chercher Fred, et au passage j'irais voir dans les ruines de Gringotts si je ne trouve pas quelques gallions. Tu en auras besoins là-bas.

- Merci.



Will allait sortir de la tente lorsqu'elle le rappela :



- Chéri !



- Oui ?



Elle murmura et il lut sur ses lèvres «je t'aime », il lui fit un pale sourire puis il sortit de la tente.


Une heure plus tard, Lyra avait fini de préparer ses quelques affaires lorsque son mari revint. Il était accompagné d'une petite fille d'environ 9 ou 10 ans. Elle avait des cheveux mi-longs châtains avec des reflets roux. Ses yeux étaient très étranges, le droit était d'un vert étincelant tandis que l'iris du gauche était marron aux trois quarts, le reste étant de la même couleur que l'œil droit. Son sourcil droit était coupé d'une petite cicatrice. Elle semblait extrêmement calme et elle n'avait pas le petit air innocent que l'on voit habituellement chez les enfants de son âge. Elle avait au contraire un regard désabusé, comme celui des adultes qui ont subit de dures épreuves. Ce n'était pas un regard d'enfant.



- Bonjour ma chérie, dit Lyra en la prenant dans ses bras. Ton père t'a mise au courant ?



- Oui. Répondit-elle sèchement. Tu nous quittes. Tu veux avoir un monde meilleur au risque de perdre ce que nous  avons déjà.



- Fred, soupira t-elle. Tu me répètes exactement ce que m'a dit ton père. Je veux savoir ce que tu penses vraiment au fond de toi lorsque tu ne penses pas seulement à nous, mais au reste du monde.



L'enfant soupira :



- Très bien. Je pense que tu as raison. Qu'il ne faut pas uniquement penser à nous, et si tu peux sauver des gens, tu dois le faire. Mais je ne veux pas te perdre. Pendant qu'elle disait cela, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues, et bientôt sa mère se mit également à pleurer. Will, qui était resté en retrait, s'avança et serra contre lui sa femme et sa fille.

- Je ne veux pas te perdre comme j'ai perdu Rachel.


- Ne t'inquiète pas mon cœur, dit Lyra avec un sourire forcé, il ne m'arrivera rien. Et puis tout va rentrer dans l'ordre, et nous aurons une vie simple, heureuse et sans problèmes. Fred hocha la tête en s'essuyant la joue. Je vous promets que je réussirais.


La jeune femme desserra les bras de Will qui la tenait toujours contre lui, et se leva. Elle pris un sac qu'elle avait préparé et se tourna vers son mari.


- Tu as trouvé un peu d'argent? Demanda t-elle.



- Oui, répondit-il en lui tendant une grosse bourse, tu ne manqueras de rien. Lyra la prit et la glissa dans son sac.



- Merci, fit-elle, il faut commencer maintenant. Will tu pourras lire la formule ? Ce dernier acquiesça et prit le parchemin que sa femme lui tendait.



Lyra embrassa sa fille qui pleurait toujours, puis son mari qui avait les yeux humides. Puis elle prit un peu de poudre bleu dans une sacoche tenue à sa ceinture, en fit un cercle et se plaça en son centre. Elle prit de nouveau son air décidé puis dit à Will :

- Vas-y.



Les larmes coulant sur ses joues, le jeune homme commença alors à lire la formule, et un tourbillon de la même couleur que le cercle entoura sa femme, se faisant de plus en plus rapide et dense, la fille et son père purent entendre la sorcière crier :



- Je vous aime !!!!!



Puis elle disparut.


Fred et Will restèrent là. Regardant l'endroit vide ou quelques instants plus tôt se trouvait celle qu'ils aimaient.

- La vie n'est pas une belle histoire où les héros finissent heureux maman. Fit l'enfant d'un air triste. Tu ne réussiras pas.

8/03/04