Titre : Pour Vivre et ne plus seulement Survivre

Auteur : Dumati

Rating : PG

Pairing : pas spécialement intéressant à dire pour le moment. Ca serait trop facile !

Correctrices/conseillères : on applaudi bien fort Nanou et Black-Sissi. Sans Nanou, je n'aurais jamais recommencé à écrire cette fic, alors merci beaucoup pour ton aide très précieuse et tes encouragements. Et merci à Black_Sissi également. Bon maintenant, on ne peut plus dire que c'est un regard extérieur puisqu'elle s'est mise à lire plein de fics, mais bon c'est pas grave.

Disclamer : Étant donné qu'"Une œuvre de l'esprit est tout à la fois une manifestation de la personnalité de l'auteur et un bien économique" (Charte du droit d'auteur, art. 7), je déclare en mon âme et conscience que je reconnais la propriété des personnages et des lieux cités dans le texte ci- dessous à Joanne Rowling et ce disclamer à Csame. (lol) Toute poursuite judiciaire, réclamation et revendication devra être adressé exclusivement à fanfiction.net, cette déclaration faisant foi, attendu et sous réserve que le site hébergeur susnommé accepte de contenir le texte suivant. Ceci dit en conformité avec le contrat d'adhésion.

Petit mot de l'auteur : Je voulais vous dire que je suis désolée d'avoir mis autant de temps pour mettre la suite, mais c'est vrai que de ne presque pas avoir de review ne m'a pas bcp encouragée. Je ne veux pas vous faire de chantage ou quoi que ce soit, mais étant donné que vous n'avez pas l'air très enthousiaste pour lire cette fic, c'est vrai que ça me rend moins enthousiaste pour l'écrire.

Réponse aux reviews : Merci a Didi pour ça petite review, mais je crois que je suis trop méchante pour que ça se finisse aussi bien pour la petite famille

Chapitre 3 :

Lorsque Lyra se réveilla, elle se trouvait dans une forêt sombre. Elle se sentait un peu désorientée. Elle essaya de se lever, mais elle retomba par terre, sa jambe droite ne la soutenant plus.

- Je ne pensais pas que l'arrivée était aussi violente, murmura t- elle pour elle-même.

Elle prit sa baguette, la dirigea sur sa jambe et dit un sort. Puis, quelques minutes après, elle se leva, sans problème cette fois-ci et commença à marcher droit devant elle.

Après quelques minutes, la forêt commença à se faire moins touffue, et bientôt elle se retrouva dans un parc. Elle laissa tomber son sac et regarda autour d'elle. A sa droite se trouvait un grand lac, avec devant une petite maison, à sa gauche, un grand terrain entouré de gradins, qu'elle supposa être un terrain de quidditch même si elle n'en avait plus vu depuis sa petite enfance. Devant elle se trouvait un château imposant. Une lueur émerveillée passa dans ses yeux et elle murmura :

- Poudlard.

Elle reprit son sac qui à part les galions rapportés par Will, une cape et surtout une photo de sa fille et de son époux, ne contenait pas grand chose, et elle s'avança vers l'immense porte du château.

Elle frappa à l'aide de sa baguette et attendit. Après quelques minutes, Lyra vit enfin la porte s'entrouvrir. Un homme d'environ soixante-dix ans se tenait dans l'entrebâillement. Il était sale, ses habits ne semblaient pas très neufs (c'est un euphémisme) et il n'avait pas un air très accueillant. Il était accompagné d'un chat aussi sale que lui.

- Qui êtes-vous. Qu'est-ce que vous voulez ? ! demanda-t-il d'une voix brusque.

- Je dois voir le directeur, répondit-elle d'une voix calme mais décidée, sans prendre la peine de répondre à sa première question.

- Si vous ne me donnez pas votre nom, je ne vous amènerai pas au professeur Dumbledore, répliqua l'homme sur la défensive.

- Très bien, dit-elle, elle sortit sa cape de son sac et la tendit à l'homme. Apportez-lui ceci, et il me laissera entrer.

L'homme hésita, puis pris la cape.

-Restez ici, lui dit-il, puis il referma la porte derrière lui.

La jeune femme soupira, puis alla s'assoire sur les marches du perron pour attendre.

Plus d'un quart d'heure plus tard, l'homme revint. Il la fit entrer, referma la porte derrière elle puis partit rapidement dans un dédale de couloirs. Lyra s'élança à sa suite et bientôt ils arrivèrent devant une gargouille. Lorsque l'homme murmura « Dragibus », un escalier apparut. Ils l'empruntèrent et se retrouvèrent devant une porte. Avant même que l'homme eut frappé, une voix les invita à entrer.

Ils entrèrent, et Lyra put voir un vieil homme, assis derrière un bureau, tenant sa cape entre ses mains.

- La voici professeur, dit l'homme.

Le professeur se leva et se dirigea vers la jeune femme.

- Merci Rusard, fit-il tout en observant la sorcière. Je crois que ceci vous appartient, lui dit-il en lui tendant la cape.

- Merci, fit-elle en la rangeant.

- Je suis le professeur Dumbledore, directeur de cette école, et vous êtes... ?

La jeune femme ne lui répondit pas et jeta un regard en coin au concierge qui n'avait pas bougé.

Le directeur comprit et demanda :

- Rusard, ne devriez-vous pas aller surveiller Peeves ?

Rusard hésita puis répondit avant de sortir :

- Oui professeur.

Une fois qu'ils furent seuls, le directeur demanda à la jeune femme d'un air malicieux :

- Vais-je pouvoir connaître votre nom à présent ?

- Lyra, répondit-elle.

- C'est très joli, mais ne possédez-vous pas de nom de famille ? demanda t- il toujours sur le même ton.

La jeune femme hésita, puis elle lui dit en le fixant dans les yeux :

- Potter, je m'appelle Lyra Potter.

Après quelques secondes, le directeur reprit la conversation.

- J'avoue que je suis surpris, je ne pensais pas qu'il restait de la famille à Harry. Mais je comprends maintenant pourquoi vous avez la cape d'invisibilité de Harry. Vous devez être une... cousine ? essaya-t-il.

- Non, répondit-elle.

- Mais qui êtes-vous alors ? demanda le directeur qui semblait quelque peu perdu. Une tante ?

- Je suis sa fille.

Le visage de Dumbledore prit une expression très étonnée, et si Lyra l'avait connu davantage, elle aurait pu savoir que cela ne lui arrivait que très rarement.

- Je... je crois que vous devriez m'expliquer quelques petites choses.

- Je viens du futur, commença t-elle.

- Oh. Evidement ! fit-il. Et que faites-vous à notre époque ?

- Je suis là pour changer le passer. Enfin le futur si vous préférez, rectifia-t-elle

- Que s'est-il passé de si grave pour que le ministère accepte d'envoyer quelqu'un dans le passé ? demanda le directeur qui avait commencé à reprendre son expression impassible. Je ne crois pas me tromper en disant que les voyages dans le temps sont très réglementés.

- Le ministère n'existe plus, expliqua-t-elle avec un visage impassible.

- Oh... fit de nouveau le sorcier avec une expression encore plus étonnée. Je pense que cela règle la question de leur accord.

- C'est vrai, mais tout cela n'est pas très important puisque je devrai pouvoir changer très rapidement les choses, et je ne pense donc pas qu'il soit nécessaire de vous faire part de tous les faits.

- Vous avez très certainement un motif très sérieux de faire cela, mais je ne peux pas vous laisser opérer sans savoir un minimum de choses. Le nom de votre père n'est pas un laissez-passer suffisant. Des sorciers peuvent très mal tourner en ayant des parents très respectables.

- Ou l'inverse, murmura la sorcière pour elle même. Je comprends votre requête, mais les événements qui se sont produits sont vraiment déplaisants.

- A ce point ?

- Plus que vous ne pourriez l'imaginer. Tous ce que je voudrais, c'est que vous me donniez un poste de professeur, afin que je puisse agir discrètement. Comme celui que vous comptiez donner à Quirrel, par exemple qui est un traître et un mangemort. Je comprends votre surprise, lui dit- elle en voyant l'expression de Dumbledore, mais Quirrel est réellement un adepte de Voldemort.

- Ce n'est pas le fait qu'il soit un mangemort qui me surprend, lui expliqua t-il, nous le savons depuis la première année de Harry, il y a maintenant six ans. Ce qui m'étonne c'est que vous ne le sachiez pas.

- Comment !! s'exclama la jeune femme. Mon père ne rentre pas à Poudlard cette année.

- Non, répondit le directeur surpris, et cela fait déjà un an qu'il n'est plus ici, mais à Durmstrang. Il a décidé d'y étudier afin de pouvoir connaître davantage Voldemort et ne pas être surpris par la magie noire.

- Eh merde ! s'exclama Lyra, cette formule n'est pas au point, elle s'est plantée de six ans, et il va falloir que je me débrouille avec cette situation maintenant.

- Vous ne pouvez pas retourner dans le passé une seconde fois ? interrogea Dumbledore.

- Non, ça ne marche qu'une fois pour chaque personne, un allé et un retour en fait, c'est tout.

- Qu'allez-vous faire ? Vous allez rentrer chez vous ?

- Non, c'est hors de question, je ne peux pas laisser les événements se dérouler comme dans mon passé.

- Mais que s'est-il produit de si grave ?

- Vous êtes mort, commença la jeune femme.

- Ma vie n'a que peu d'importance, répondit-il avec un sourire triste, et puis je ne suis plus tout jeune.

- Ainsi que les deux tiers de la population mondiale, finit-elle.

- Oh...

- Je ne peux pas vous en dire davantage.

- Oh... Je crois que vous avez raison, votre intervention, me semble... justifiée.

- Merci de me donner votre accord professeur.

- De toute façon vous vous en seriez passé. Je me trompe ? demanda-t-il avec son petit air malicieux.

- Je n'aurais pas osé professeur, répondit-elle avec un petit sourire espiègle.

Dumbledore eut un petit rire, puis il lui dit :

- Vous me rappelez votre père et votre grand-père.

Le sourire de Lyra se figea.

- Que s'est-il passé ? demanda le directeur inquiété par son expression. Il est arrivé quelque chose à Harry ?

- Mon... mon père est mort peu avant ma naissance.

- Je suis désolé Lyra. On dirais que les Potter son condamné a grandir sans leurs parents.

- Vous ne croyez pas si bien dire, répondit-elle tristement en pensent à sa fille.

- Comment comptez-vous faire, demanda le directeur pour changer de sujet.

- J'ai bien une idée, mais ce sera plus compliqué que ce que j'avais prévu.

- Dites toujours.

- Eh bien, il faudrait déjà que mon père revienne à Poudlard. Et il n'acceptera qu'avec plusieurs conditions.

– Lesquels ? demanda le directeur.

- Tout d'abord, il voudra récupérer sa place de préfet en chef, ainsi que celle d'attrapeur et de capitaine de l'équipe de Quidditch.

- Je pourrais m'arranger.

- Mais surtout, il ne viendra pas si ces avantages ne sont pas également proposés à son meilleur ami.

- Qui est-ce ? demanda le directeur. Ron ? Il n'a pas quitté Poudlard.

- Ce n'est pas Monsieur Weasley, mais Draco Malfoy.

- Je crois que je n'ai jamais eu autant de surprise en une seule journée. C'est bon, je leur envoie une lettre.

Il prit une feuille de papier et écrivit. Lorsqu'il eut terminé, il murmura un sort, et la feuille fut copiée. Il attacha ensuite les lettres à la patte de son phénix, et lui dit :

- Dépêche toi Fumseck, notre amie semble trouver cela très important pour son plan.

Une fois que l'oiseau se fut envolé, le directeur se tourna de nouveau vers Lyra et lui demanda :

- Et ensuite ? Que doit-on faire ?

- Eh bien, commença t-elle, il faudrait que vous m'inscriviez comme élève en septième année.

- Cela ne pose absolument pas de problème, mais puis-je vous faire remarquer que vous ne ressemblez absolument pas à une septième année.

- Aucun problème, le rassura-t-elle. Elle fit un geste de la main, ce qui la fit disparaître derrière un brouillard doré. Lorsque le brouillard se dissipa, elle avait dix ans de moins.

Le directeur pouvait à présent voir une jeune fille d'environ dix-sept, avec de longues boucles brunes qui tombaient en cascade sur ses épaules. Elle avait la peau mat, un visage fin avec des lèvres pleines et bien dessinées ainsi que des grands yeux vert émeraude soulignés d'un trait de crayon noir, ce qui les rendaient encore plus pénétrants. Son corps était aussi bien fait que son visage avec ses longues jambes, sa taille fine et ses formes généreuses. Avec son pantalon et son bustier de cuire noir, elle était tout simplement magnifique.

- Impressionnant, fit le directeur, je ne connaissais pas ce sort. Il lui fit un sourire et lui dit, dommage que vous ne soyez pas professeur de DCFM, je vais être obligé de prendre le professeur Rogue, les élèves ne vont pas s'amuser. D'un autre côté, avec votre présence dans l'établissement, les garçons se consoleront vite.

- Merci professeur, mais je suis sûre que Severus sera un très bon professeur, il m'a appris beaucoup.

- Il a été votre professeur ? demanda le directeur.

- Oui, mais nous pourrons en reparler plus tard si ça ne vous dérange pas, je crois que je vais devoir vous laisser pour me remettre à niveau dans plusieurs matières. Et j'aurais avant cela quelques petites requêtes.

Après avoir réglé quelques détails techniques, la jeune fille sortit du bureau, et Dumbledore resta à réfléchir à cette rencontre. Après quelques minutes, il se leva et dit pour lui-même :

- Ce n'est pas cette année que tout se passera normalement.

A près de trois cents kilomètre de là, dans le parc d'un sinistre manoir, deux jeunes hommes sont en train de lire, étendus dans l'herbe. Ils ont tous les deux les cheveux mi-longs, mais un les a blonds presque blanc tandis que ceux de l'autre sont d'un noir de jais.

Le blond soupira et laissa tomber son livre par terre. Il se tourna vers son compagnon et l'observa.

- Arrête de me regarder comme ça Dray, lui dit le brun sans détourner le regard de sa lecture.

- Pourquoi ? Ca te gène ? demanda le blond avec un sourire en coin.

- Tu sais bien que non, répondit le brun après un soupir, je ne suis pas comme toi. C'est juste que je suis en train de travailler, et que tu devrais faire la même chose.

- Ca ne sert à rien, fit Dray avec une grimace, on en sait bien assez.

- On n'en sait jamais assez, le contredit son ami en continuant sa lecture.

Dray se rallongea et mit ses mains derrière sa nuque pour pouvoir observer le ciel.

- Tu sais Zack, je ne comprends toujours pas comment le choixpeau à pu se planter à ce point. Tu es tout sauf un Gryffondor. A la limite un serdaigle...

- Merci bien. Je préfère encore être un Gryffondor qu'un Poufsouffle. Maintenant tais-toi et laisse-moi lire.

– Ras-bas-joie, murmura le blond en se remettant à son observation du ciel.

Après quelques minutes, Dray se remit à parler.

- Zack, appela t-il.

- Quoi encore, s'énerva le brun, je t'ai dit que je bossais.

- Je sais, mais regarde dans le ciel, il y a quelque chose qui vient vers nous.

Zack leva la tête et regarda le ciel. Il pu voir que son ami disait la vérité et qu'un oiseau venait droit vers eux. Il fronça les sourcils lorsque l'animal étant assez près d'eux, il pu le reconnaître.

- Fumseck, murmura t-il étonné.

- Regarde moi ça ! C'est un phénix ! s'exclama Dray lorsque l'oiseau se fut posé. Et il porte des lettres.

Le blond détacha les deux parchemins, tendit à son ami celui qui lui était adressé, et commença à lire. Zack continua à regarder le phénix sans s'occuper de la lettre qu'il tenait. Cet oiseau lui rappelait beaucoup de souvenirs. Il fut sortit de sa rêverie par son compagnon qui éclata de rire. Il le regarda étonné.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Je ne te dirais rien, lui répondit son ami avec un grand sourire, lis la tienne, c'est vraiment trop drôle.

Le brun déplia son parchemin et commença sa lecture.

COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE Directeur : Albus Dumbledore Commandeur du Grand-Ordre de Merlin Doctor ès Sorcellerie, Enchanteur- en- chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers.

Cher Mr Potter, Nous vous proposons de continuer vos études au collège de Poudlard. Si vous accepter, vous pourrez avoir le poste de Préfet en Chef, ainsi que celui d'attrapeur dans l'équipe de Quidditch de votre maison, ainsi que le poste de capitaine. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

Le Directeur
Albus Dumbledore

- Alors, qu'est-ce que t'en penses ? lui demanda Dray avec un grand sourire. Ils croient vraiment qu'on va revenir à Poudlard simplement parce qu'ils nous proposent quelques petits avantages ? Ils nous prennent pour qui ? En plus, on à déjà tout ça à Durmstrang. Hé oh. Tu m'écoute ? demanda- t-il en voyant que son ami était perdu dans ses pensées.

- Euh, oui. Excuse moi Dray. Je me disais, ce serait marrant de retourner à Poudlard maintenant, répondit Zack d'un air pensif.

- Tu déconnes ? ! s'exclama Dray. On à plus rien à faire là-bas. Ca serait n'importe quoi d'y retourner.

- Ouais. T'as sans doutes raison.

- Evidemment que j'ai raison. Allez ne pense plus à ça. Tu sais bien qu'ils t'ont tous laissé tomber. Il n'y en à pas un seul qui s'est inquiété de ce que tu devenais. Tu n'as que moi comme vrai ami. Les autres ne son attirés que par ton nom.

- Oui tu as raison. J'ai tort d'y penser. Où est-ce que j'en étais, dit-il en reprenant son livre, à oui, les poisons provoquant une mort lente.

Dray regarda son ami et fut satisfait lorsqu'il vit qu'il était de nouveau concentré sur sa lecture, et qu'il ne pensait plus à son passé.

« Manquerait plus qu'il redevienne le gentil survivant, se dit-il en se rallongeant. »

25/03/03

18/04/04