Disclaimer : L'histoire, Harry's last stand against Voldemort, appartient à Achilles et les personnages que vous reconnaissez à J.K. Rowling.
Voilà le premier chapitre
Chapitre 1 : retour à la maison et révélations
De retour de la gare, profondément perdu dans ses pensées, Harry Potter se demandait où Dieu avait commis l'erreur de permettre à Harry d'être créé et de naître dans ce monde. Dans l'esprit d'Harry, tout ce qu'il a accompli jusqu'ici sur terre était d'apporter souffrance et douleur aux personnes qu'il aimait et chérissait. Ses père et mère furent les premiers à être assassinés à cause de lui, Cédric Diggory le second à mourir, puis enfin son parrain Sirius, qui est mort trois semaines plus tôt dans le Département des Mystères. Les images de ces personnes ne cessaient de défiler dans son esprit durant les deux semaines suivant la mort de son parrain.
La main de son oncle Vernon frappant son visage le sortit de sa dépression.
« Maintenant, garçon, tu m'écoutes. Peu importe ce que m'ont dit ces monstres, je ferai ce que je veux à mon neveu, et il n'y a rien qu'ils puissent y faire. Pétunia et moi avons discuté après avoir parlé avec ce vieux fou de Dumbledore, ou quel que soit son nom, et nous avons décidé que si un de ces monstres blessaient un membre de notre famille, nous t'emmènerions à l'orphelinat et serions enfin débarrassés de ton anormalité. Il paraît que Pétunia est la raison pour laquelle tu dois revenir année après année ici pour renforcer le maudit sortilège que ta mère a placé sur toi quand tu étais un bébé. Ils ne feront donc rien à part me menacer car sinon, si nous décidons de ne pas te reprendre, le sort serait brisé » dit l'oncle Vernon d'un ton assez fier.
Deux jours après être rentré, Harry pouvait être vu scrutant le ciel nocturne luttant contre les larmes et espérant simplement pouvoir de nouveau parler à son parrain. Il espérait pouvoir entendre son parrain lui dire que tout irait bien et qu'il pourrait rapidement quitter ces maudits Dursley, mais Harry savait que ce n'était plus possible. Ce fut sa chouette Hedwige, volant à travers la fenêtre et laissant tomber une lettre, qui le sortit de ses pensées.
« Merci, fille », dit Harry en ouvrant la lettre qu'elle lui apportait :
Cher Harry,
Que fais-tu ? Rappelles-toi de nous dire si ces parents te maltraitent de quelque façon que ce soit, et je viendrai moi-même personnellement m'occuper d'eux pour toi.
Tout va aussi bien qu'on peut s'y attendre. Jusqu'ici, nous n'avons aucune nouvelle de Voldemort, mais nous sommes toujours sur le qui-vive.
Tous ceux de l'Ordre te saluent et disent que tu leur manques beaucoup. Tu peux à peine imaginer les difficultés que j'ai eues pour être celle qui aurait le droit d'écrire tes lettres. Ca te montre à quel point nous t'aimons tous.
Je suis vraiment désolée que tu ne puisses recevoir de lettres de tes amis, mais nous ne voulons pas prendre le risque qu'elles soient interceptées, mais je t'assure qu'ils vont bien et qu'ils t'envoient aussi leur amour.
Quant à moi, je veux que tu promettes de me dire tout ce qui pourrait t'ennuyer. Je ne dirai pas que je comprends ce par quoi tu passes, mais je t'écouterai toujours pour t'aider autant que possible. Rémus veut que j'ajoute qu'il ressent la même chose que moi à ce sujet, et qu'il sera toujours là pour toi.
Rappelles-toi que si nous ne recevons pas de lettre d'ici trois jours, nous viendrons chez toi vérifier si tout va bien.
Amour toujours, Tonks et l'Ordre.
Harry ne savait plus que dire après avoir lu la lettre de Tonks et de l'Ordre. Il s'était rapproché de Tonks l'année dernière et était roujours proche de Rémus après sa troisième année, mais il n'avait aucune idée de combien ils se souciaient de lui. Sortant légèrment de sa dépression, il décidé de répondre le soir même.
Chère Tonks,
Bien que tu sois ma correspondante attitrée, j'espère que tu n'auras aucune objection à ce que je t'écrives puis que tu la montres à tous les autres. Si cela ne te plaît pas, écris moi d'arrêter et je le ferai. Désolé d'avance si tu n'es pas d'accord.
Pour ta première question, je vais bien, mais les Dursley ne prennent pas bien les menaces qu'ils ont reçues à propos de mon traitement. Mais ce n'est pas mauvais, vous n'avez pas besoin de venir pour ça, je vais bien . C'est juste très dur avec Sir…
Dis bonjour à tout le monde pour moi, Harry.
Une nouvelle vague de tristesse se diffusait dans l'estomac d'Harry. Je ne peux pas me décharger de mes problèmes sur Tonks ou sur l'Ordre, quelle qu'en soit mon envie, ce n'est pas bien, et il n'est pas question que je dise comment les Dursley me traitent. Quel bien pourrait-il y avoir pour elle de s'inquiéter du fait que j'ai le nez ensanglanté et les côtes couvertes de bleus alors qu'elle est déjà en danger. Non, je ne dirai rien à qui que ce soit, de toute manière, c'est de ma faute si mes parents, mon parrain et Cédric sont morts personne d'autre ne mourra à cause de moi, pensa Harry.
Avec cette nouvelle détermination, Harry envoya Hedwige et jura qu'il deviendrait le plus grand sorcier du monde afin de vaincre Voldemort, et faire en sorte que ceux qu'il aime ne soient désormais plus blessés.
