Disclaimer : rien ne m'appartient, pas même l'histoire, et je ne touche bien évidemment aucun dividende pour cela. C'est juste pour le fun, je ne suis que l'humble traductrice de la fic d'Achilles

REPONSE AUX REVIEWS

Tiffany : merci beaucoup, c'est vrai que c'est de moins en moins évident de lire en anglais, d'autant que l'auteur commence à faire pas mal d'erreur, même si on comprend en gros. Enfin, j'espère que tu vas aimer la suite, elle est assez sympa.

Missouistiti : merci, tu es plutôt sympa . Moi, j'avais trouvé ce chapitre reposant, par rapport aux précédents. Vivement une autre bataille, ça ne devrait plus trop tarder(sans doute deux semaines, maintenant, peut-être trois). Sinon, apprécies bien la suite.

Lena : je crois que je vais t'appeler Lena, c'est ce que je préfère ; enfin, tu n'arrête vraiment pas de changer, ton dernier est pas mal non plus (naseis je crois). Sinon, pour ta remarque, j'ai dû oublier de me relire, mais c'est vrai que ce n'est pas grave, on comprend toujours. Voilà la suite, j'espère que tu vas aimer.

Andadrielle : merci beaucoup, tu es vraiment mon rayon de soleil. Voilà la suite, j'espère que tu vas aimer.

Aria Lupin : tu n'as pas du lire les réponses aux autres reviews. N'hésites pas, c'est fait pour ça, parfois je réponds à quelques questions. Sinon, pour Sarah et Harry, l'auteur a bien l'intention de les apparier, mais s'en s'étendre beaucoup sur la relation. Il veut juste signifier que Sarah est là quand Harry en a besoin (ça ne veut pas dire qu'il se sert d'elle). Sinon, voilà la suite, j'espère que tu vas aimer.

Chapitre 13 : Sainte Mangouste

« Tu vas donc jouer le rôle de ma s?ur et dire que je t'ai énervée, et que tu m'as accidentellement lancé un sort qui m'a rendu muet. Tu vois, un sort qui ne soit pas assez mauvais pour qu'ils creusent profondément le sujet, mais pas trop faible pour que l'agent d'accueil soit capable de s'en occuper », dit Harry.

« D'accord, mais je crois que l'on me croirait plus si je disais que tu as été mordu par un Scrout à Pétard. Tu ne crois pas ? », demanda Luna d'une voix rêveuse.

« Ah, non, je crois que nous allons nous coller au plan originel », dit Harry espérant que Luna se tiendrait à la première version quant à la raison pour laquelle ils étaient ici.. C'est tout ce dont ils avaient besoin, être jetés dans la section des fous avec Gilderoy Lockart à cause d'une des folles histoires de Luna, pensa Harry.

Harry et Luna se tenaient à l'extérieur de l'Hôpital de Sainte Mangouste, qui avait l'apparence d'un grand magasin de vieux style fait de briques rouges. Harry fit la même chose qu'il se rappelait de la part de Tonks quand ils étaient venus l'année dernière pour voir M. Weasley après l'attaque, il dit : « Nous sommes ici pour un accident magique » au mannequin amusant qu'il y avait devant la fenêtre. Le mannequin, tout comme l'année dernière, leur fit signe d'entrer après quelques secondes, et lui et Luna marchèrent à travers la vitre vers l'autre côté où ils trouvèrent un personnel légèrement occupé.

« Bon, je vais m'en occuper maintenant, alors ne parle pas », dit Luna.

Avec un petit signe d'acquiescement de la part d'Harry, ils marchèrent jusqu'au tableau d'indications. « OK cher frère, je pense que puisque je t'ai attaqué, nous devrions nous rendre au quatrième étage pour les accidents magiques ». Tandis qu'ils se rendaient tous deux vers l'ascenseur, les yeux d'Harry se posèrent sur quelques portraits qui étaient disposés au premier étage des murs de Sainte Mangouste et dont il se rappelait depuis l'année dernière. Il vit que l'un des personnages leur avait lancé un regard calculateur avant que son expression faciale ne s'adoucisse et qu'elle leur face un clin d'?il. Le nom de la sorcière était Dilys Derwent (infirmière de Sainte Mangouste 1722-1741, directrice de Poudlard, Ecole de Sorcellerie 1741-1768), tel qu'écrit en bas de son portrait. Il était sûr qu'elle les regardait encore avec un regard particulier avant de leur lancer de nouveau un clin d'?il, puis marcher ensuite en dehors de son portrait. Je me demande s'il y a un portrait d'elle à Poudlard, vu qu'elle était directrice pensa Harry, alors que lui et Luna se rendaient à l'ascenseur.

« Séverus, as-tu appris plus d'informations valables qui pourraient nous être utiles depuis notre dernier réunion ? », demanda Dumbledore.

« Non, il ne nous dit pas grand chose. Tout ce que j'ai pu rassembler est qu'il prépare quelque chose pour lequel nous ne serons pas prêts. Il ne dit même pas à ses mangemorts les plus fidèles ce qu'il planifie, et je n'ai toujours aucune idée de l'usage de la potion qu'il me fait faire », dit Séverus.

« Ne t'inquiètes pas Séverus, tu fais un bon travail. Le principal est que tu ne sois pas découvert. Rappelles-toi, quand ta couverture est ne serais- ce qu'un petit peu envolée, nous te sortirons tous de là. Tu es un trop précieux atout pour nous pour que nous te perdions comme cela. Continue juste d'agir comme d'habitude, et rien de plus Séverus », dit Dumbledore d'une voix calme mais exigeante. « C'est tout ce que je te demande ».

« Très bien, Directeur », dit Séverus.

« Albus, avons nous reçu un mot de l'endroit où sont les Détraqueurs ? »,demanda McGonagall.

« J'ai bien peur que non, Minerva. Arthur fait tout ce qu'il peut à l'intérieur du Ministère pour trouver où ils sont, mais jusqu'à maintenant, il n'y a eu aucune nouvelle les concernant. La dernière fois qu'ils ont été vus est quand deux d'entre eux ont été envoyés pour attaquer Harry à sa maison. Espérons qu'il ne les rencontrera pas de nouveau tout seul », dit Dumbledore.

« Espérons cela, vraiment. Cependant, la magie de ce garçon s'améliore chaque jour. Je suis sûr que vous avez tous vu comment il s'y est pris pendant son duel avec Malefoy. Il fera un bon Auror un jour, s'il demeure vivant », grogna Maugrey.

« Evidemment qu'il va s'en sortir vivant. Il ne se battra pas beaucoup dans cette guerre Maugrey. Albus ici présent va s'en assurer, et ne le laissera pas voir plus de combats qu'il n'en aura besoin, n'est-ce pas Albus ? », dit Molly.

« Molly, tu dois comprendre que Harry n'est plus un petit enfant. Il a vu plus que nous tous dans cette chambre ne pouvons l'imaginer, et s'en est sorti remarquablement bien. Tout ce que je sais est que quand le temps viendra Molly, Harry prendra sa place, et se battra contre Voldemort. Je ne vais pas le laisser se rendre à cette bataille tout seul, mais j'ai peur que si ce que je ressens est correct, Harry se battra seul contre Voldemort, et il n'y a aucune autre possibilité concernant cela », dit Dumbledore de son ton calme.

« C'est ridicule Albus. Comment, au nom du ciel, Harry est-il supposé vaincre Vous-Savez-Qui ? Je sais que vous êtes tous fatigués de m'entendre dire cela, mais c'est vrai. Ce que vous dites m'importe peu, cette bataille ne le concerne pas, ni Ron et Hermione. Ils sont trop jeunes pour cela, et vous le savez », dit Molly.

« Molly, je ne vais pas me disputer avec vous comme quoi Harry ne devrait pas avoir à faire face à Voldemort. Personne ne devrait avoir à lui faire face, mais ce que je sais est qu'Harry lui a fait face quatre fois tout seul maintenant, et est revenu de chaque rencontre vivant après seulement quelques jours chez Pompon. Vous, ainsi que tous ceux qui sont dans cette pièce, ne connaissez pas l'étendue de ce que ses rencontres avec Voldemort lui ont fait supporter, et aucun d'entre vous ne sait ce qui s'est réellement passé cette nuit durant le Tournoi des Trois Sorciers. La seule autre personne à qui Harry a parlé de ce qui s'est passé cette nuit est Sirius, et je pense qu'il est temps que je vous dise cela maintenant afin que vous compreniez ce par quoi il est réellement passé », dit Dumbledore tandis que ses yeux s'assombrissaient.

« Vous savez tous qu'Harry et Cédric ont été transportés à un endroit secret où Harry rencontra Voldemort et où Cédric fut assassiné. Ce que vous ne savez pas est que Harry a vu Cédric mourir alors qu'il se tenait à côté de lui. Vous tous ne savez pas cela parce qu'Harry a gardé ce bout d' information pour lui. Il s'est figuré qu'il y avait une différence entre le fait que vous sachiez que Cédric est mort et le fait qu'il soit mort alors qu'ils se tenaient l'un à côté de l'autre. Après avoir assisté à la mort de son ami, il fut attaché à une tombe où il vit Peter Petigrow préparer une potion qui redonna à Voldemort un corps physique. Mais la potion comprenait le sang d'un ennemi, alors Peter coupa dans le bras de Harry avec un couteau, et laissa une traînée du sang de Harry se répandre librement de son bras dans une bouteille que Peter versa plus tard dans la potion après y avoir mis sa propre main, la finissant, ramenant avec succès Voldemort à un état physique. Ensuite, Harry fut relâché de ses liens et on lui rendit sa baguette, et il fut forcé à se battre en duel avec Voldemort alors qu'il était entouré d'un cercle de Mangemorts. Je suis sûr que Harry était plus terrifié que vous ne pouvez l'imaginer, avec ce qu'il était forcé de faire, mais je sais qu'il a fait face à Voldemort tête haute, et prit son destin avec honneur. Voldemort joua ensuite avec Harry, le torturant deux fois avec le Doloris, et l'enlevant seulement quand Harry était sur le point de s'évanouir. Harry cependant, surpris tout le monde là-bas quand il trouva la force de lancer un sort de désarmement tandis que Voldemort lançait le sort mortel. Beaucoup d'entre vous ne doivent pas savoir cela, mais les baguettes de Harry et de Voldemort ont le même élément à l'intérieur. La plume de phoenix qui réside dans leurs baguettes et celle de Fumseck, qui n'accepta pas qu'on lui prenne plus de deux plumes de sa queue. Quand deux baguettes qui ont le même élément se battent l'une contre l'autre, des choses étranges se passent, et c'est exactement ce qui s'est passé cette nuit. Quand les sorts de Harry et de Voldemort se rencontrèrent, un sort différent fut créé, connectant les deux baguettes de Harry et de Voldemort ensemble. Le sort qui fut créé est connu comme étant le Priori Incantatum, qui obligea la baguette de Voldemort à émettre une partie des esprits qu'ils a pris durant son règne de terreur. Harry vit les esprits de ses parents cette nuit ainsi que ceux de beaucoup d'autres, et a enduré tout cela et tout ce qui s'est passé avant et après avec grand honneur et grande bravoure. Molly, et le reste d'entre vous ici, je sais que nous avons tous une affection spéciale envers M. Potter, et nous désirons tous le surveiller, mais traitons le avec le respect qu'il mérite. Rappelez-vous cela quand vous désirez lui dire qu'il est trop jeune pour s'occuper d'affaires auxquelles vous pensez qu'il n'appartient pas, parce que je dis que ce sont ses affaires qui lui ont fait faire plus que quiconque. Cela m'a juste pris du temps pour le réaliser, et il y a maintenant une chance que je ne sois pas capable de réparer ce que mon injustice envers lui a causé », dit Dumbledore à un Ordre désormais incapable de parler, et dont plusieurs d'entre eux pleuraient.

« Excusez-moi, je suis désolé de faire irruption sur vous Phineas, mais j'ai besoin de parler avec Dumbledore », dit Dilys Derwent.

« Evidemment Dilys, qu'est-ce qui t'amène ici aujourd'hui ? », demanda Dumbledore alors que ses yeux redevenaient brillants.

« Eh bien, je n'en suis pas très sûre s'il s'agit de deux de vos étudiants, mais une jeune fille de 14-16 ans est arrivée avec un jeune homme il y a environ trente minutes à Sainte Mangouste. Ils ne portent pas des robes de Poudlard, mais ils semblent trop jeunes pour être en âge, et ils sont tous seuls. La fille, de toute façon, je ne la reconnais pas, mais le garçon semblait bizarre, et pour une certaine raison, ses yeux avaient le même regard que des yeux que je suis sûre d'avoir déjà vus avant », dit Dilys.

« Peux-tu me les décrire Dilys ? », demanda McGonagall.

« Oh oui, la jeune fille était mignonne mais avait une expression bizarre sur son visage. Elle avait aussi un collier très bizarre. Cela paraissait être fait de capsules de Bièraubeurre si je ne me trompe pas. Le jeune homme qui l'accompagnait avait de longs cheveux noirs, et des yeux bleu vifs. Ses cheveux cachaient son visage, je n'ai donc pas pu bien voir son visage, mais ses yeux brillaient joliment. Il semblait mesurer environ 1m80, ou un petit peu plus petit, mais pas beaucoup », dit Dilys.

« Pourquoi venaient-ils ? », dit Remus alors que la description du jeune homme semblait être celle d'Harry dans son déguisement.

« Je n'ai pas pu entendre pourquoi ils étaient venus là-bas, mais ils se dirigeaient vers le quatrième étage », dit Dilys.

« Mais ce sont les accidents magiques », dit Tonks.

« Oui, c'est cela, mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Ils semblaient être en bonne condition », dit Dilys.

« Rémus, Maugrey et McGonagall. Si cela ne vous dérange pas trop, j'aimerais que vous y alliez vous-mêmes et voir si ce sont réellement deux de nos étudiants », dit Dumbledore.

« Très bien, et si c'est le cas, ils vont être traités très sévèrement », dit McGonagall alors que tous trois se levaient pour quitter le bureau.

« Oui, mes chers, quel est le problème ? », demanda une infirmière à Harry et Luna alors qu'ils avaient été menés à une petite salle en attendant de voir un docteur.

« Eh bien, voyez-vous, mon frère parlait trop aujourd'hui, et j'ai pensé que s'il ne cessait pas de parler à ce train là, il allait endommager sa voix. Vous savez, cela est arrivé à un homme en Ecosse avant. Le pauvre homme n'avait pas arrêté de parler pendant trois jours et le quatrième il n'avait plus de voix, et il a du apprendre le langage des signes. Cependant, quand il était en vacances, une fois, il s'est perdu, et puisqu'il n'avait pas encore appris le langage des signes, il s'est perdu, et ne pouvait demandait pour la direction, alors il a continué à tourner en rond, et personne ne l'a vu depuis », dit Luna d'une voix rêveuse.

Les yeux de Harry s'arrondirent comme des soucoupes en entendant l'histoire de Luna, mais fut vite rassurer quand l'infirmière commença à glousser et à toucher le genou de Harry.

« Ne t'inquiètes pas mon cher, le docteur va être ici pour te voir d'ici peu, mais jusqu'à cet instant, puisque tous deux ne semblez pas être assez âgés, je suis obligée de m'asseoir avec vous deux. J'espère que ce n'est pas un problème », dit l'infirmière.

Harry secoua rapidement sa tête en regardant l'infirmière. Elle semble très compréhensive, et compétente. Je pense qu'elle a environ trente-cinq ans, et appartiendrait à notre Ordre, pensa Harry en fouillant dans ses robes pour prendre le parchemin enchanté.

« Est-ce que tu vas bien mon cher, as-tu besoin que je t'aides pour quelque chose ? », demanda l'infirmière.

Harry secoua la tête en lui tendant le parchemin. « Qu'est-ce que c'est maintenant ? », demanda l'infirmière assez amusée. Alors que l'infirmière regardait le parchemin, ses yeux devinrent sérieux, et son expression faciale se durcit. « Je ne peux pas le croire. Si vous vous moquez de moi jeunes gens, alors vous avez de sérieux problèmes », dit l'infirmière d'une voix sourde.

« Quel est le problème Marie ? Ces jeunes sont trop problématiques pour que vous vous en occupiez. Eh bien, j'ai dit au CEO de Sainte Mangouste qu'ils n'auraient pas du louer vos services. Je leur ai dis que vous n'aviez pas mes qualifications, mais ils vous ont quand même embauchée, et pourquoi portez-vous une pièce blanche de parchemin ? », demanda une infirmière qui sembla être l'infirmière chef du quatrième étage.

« Quoi, ce n'est pas bla », commença Marie.

« Oh, allez-vous bien, avez vous besoin d'eau ou quelque chose d'autre. Ecoutez, étendez-vous », dit Marie en poussant doucement Harry dans une position couchée et commençant à se sentir préoccupée alors qu'Harry commençait à tousser furieusement.

« Il est temps que vous travailliez, mais je vous jure que si ce garçon est mort quand je reviens, vous êtes virée », dit l'infirmière chef en claquant la porte de leur chambre désormais fermée.

« Avez-vous assez d'air ? », demanda Marie.

« O-oui, je suis désolé de vous avoir fais peur Marie, mais je ne voulais pas que vous lui parliez du parchemin puisqu'elle ne pouvait pas voir les mots écrits dessus », dit Harry.

« Vous pouvez parler, mais j'ai pensé qu'on vous avait jeté un sort, et pourquoi ne pouvait-elle pas voir les mots sur ce parchemin ? », dit Marie.

« SILENCIO ! », dit Harry bougeant sa baguette autour de la pièce afin que personne à l'extérieur de la chambre ne puisse entendre leur conversation.

« D'accord, j'ai menti à propos d'avoir été attaqué. Mon nom est Harry Potter et c'est Luna Lovegood. Nous sommes venus ici aujourd'hui parce que nous cherchons des gens qui ont des compétences médicales pour joindre notre Ordre », dit Harry. « Les seules personnes qui peuvent lire ce qui est écrit sur ce parchemin sont celles qui sont véridiques et désirent rejoindre l'Ordre de tout c?ur. Les autres ne voient qu'une page blanche, ainsi notre Ordre demeure secret. »

« De quel sorte d'Ordre parlez-vous ? Les choses que je lis sur ce parchemin disent que vous formez un Ordre pour se dresser contre Vous-Savez- Qui », dit Marie.

« Correction, il y a déjà un Ordre. Nous voudrions juste vous, et si possible un docteur et peut-être une autre infirmière pour joindre l'Ordre. Vous avez sûrement entendu parler de ce groupe de personnes qui ont stoppé ce raid de Vous-Savez-Qui sur le Chemin de Traverse il y a un mois », dit Luna perdant sa voix rêveuse.

« C'était vous, des enfants ? », demanda Marie.

« Nous ne sommes pas des enfants, et puisque vous êtes capable de lire ce parchemin, alors je sais que vous désirez accepter notre offre. Alors, tout ce dont vous avez besoin est de le verbaliser, et cela sera officiel », dit Harry.

« Laissez moi voir votre cicatrice, que je vois si vous êtes Harry Potter », dit Marie.

« C'est juste », dit Harry en bougeant ses cheveux afin que Marie voie son front.

« C'est vous, alors j'en suis. M. Potter, c'est bon de vous rencontrer enfin. Je n'ai jamais cru une seconde ces mensonges que la Gazette du Sorcier imprimaient à propos de vous. Oui, je désire plus que tout appartenir à votre Ordre, et vous fournir mes services. Je pense que je pourrais être capable de vous amener deux autres membres de plus de Sainte Mangouste pour joindre votre Ordre. Leurs noms sont Avril et Dr Lenoge. Elle est une infirmière, ainsi que moi, spécialisée dans les dommages causés par les Sorts, alors que le Dr Lenoge est un guérisseur spécialisé dans les potions et antidotes pour les poisons dangereux. Laissez-moi allez les chercher, et nous verrons s'ils peuvent voir ce qu'il y a sur ce parchemin aussi », dit Marie.

« D'accord, génial », dit Harry.

« Eh bien, eh bien, je vois qu'il n'est pas mort, et il a finalement retrouvé sa respiration. A-t-elle quelque chose à faire dans tout cela mon cher ? Bien sûr que non, je n'ai pas besoin de vous pour me répondre fiston, elle ne vous a même pas enlevé votre chemise pour voir si c'était une blessure qui a causé votre problème », dit l'infirmière chef en entrant dans la chambre.

« En fait Janet, j'étais sur le point de le prendre ainsi que sa s?ur dans une pièce différente afin qu'il se repose. Il ne se sent pas très bien maintenant, mais il semble aller bien avec moi, alors je vais rester avec lui pendant que son docteur s'occupe de lui. Maintenant, si cela ne vous dérange pas, puisque j'ai été assigné à sa garde, je vais l'emmener à une pièce différente afin qu'il se repose en paix pendant qu'il attend le docteur », dit Marie d'un ton irrité.

« Hum ! », fut tout ce que l'infirmière chef offrit en réponse en claquant la porte de la chambre d'Harry.

« OK, Harry, pourquoi toi et Luna ne me suivriez-vous pas dans une aile privée où il n'y a pas de patients maintenant. M. Anderson est parti hier, et nous n'avons pas encore rempli sa chambre. Je vais appeler M. Lenoge et Avril au micro pour les rencontrer là-bas », dit Marie.

Dix minutes plus tard Harry, Luna et Marie regardaient tous anxieusement M. Lenoge et Avril quand ils prirent le parchemin des mains de Harry.

« Oh mon Dieu, est-ce une farce Marie ? », dit Avril.

« Non Avril, ce n'en est pas une. J'ai déjà rejoint l'Ordre. Si tous deux êtes intelligents, vous ferez la même chose. C'est exactement la chance que nous avons cherchée. Nous ne serons peut-être pas entraînés aux duels, mais nous serons très efficaces pour l'Ordre d'Harry avec notre entraînement dans les soins », dit Marie.

« Vous avez raison Marie, mais ne pensez-vous pas que c'est un peu étrange que nous recevions des ordres d'un enfant ? Pas d'offense Harry, vous n'avez pas idée combien je vous respecte, mais vous devez voir d'où Avril et moi venons », dit le Dr Lenoge.

« Je sais ce que vous devez pensez, mais si vous ne nous rejoignez pas, nous allons juste chercher quelqu'un d'autre. Mon Ordre et moi allons arrêter Voldemort tôt ou tard. Nous sommes peut-être principalement composés d'étudiants de Poudlard maintenant, mais dans deux ou trois ans nous serons tous gradués », dit Harry.

« Mon père m'a dit une fois que Vous-Savez-Qui est fort parce que tout le monde en a peur, y compris mon père, et ne veut pas se dresser contre lui », dit Luna.

« Tout le monde a le droit d'avoir peur de cet homme. C'est le mage le plus noir qui ait jamais existé dans le monde sorcier », dit M. Lenoge. « J'ai très longtemps désiré faire quelque chose à propos de cela, mais j'ai toujours pensé que ce serait avec un groupe des sorciers les plus entraînés dans le monde sorcier qui me l'auraient proposé, et non quelques écoliers. »

« Qui d'autre connaissez-vous qui a fait face à Voldemort quatre fois tout seul, et a survécu ? Je l'ai fait et je suis là maintenant pour vous demander votre aide. Si vous ne voulez pas nous rejoindre, c'est votre choix, mais vous ne vous rappellerez rien à propos de cette rencontre dans les trois minutes après votre refus. Cependant, n'utilisez pas l'excuse que vous ne nous rejoignez pas parce que vous pensez que mon Ordre n'est pas assez fort », dit Harry en commençant à perdre son sang-froid.

« Il a raison Alex, nous sommes sceptiques parce que nous avons peur, pas à cause de l'âge du groupe que nous allons joindre, et ils ont déjà prouvé eux-même qu'ils en étaient capables une fois », dit Avril.

« Je sais, d'accord M. Potter, vous avez vous-même deux membres de plus dans votre Ordre », dit M. Lenoge en prenant la main d'Harry et en la serrant fortement.

« Je ne peux vous dire combien je suis content d'entendre cela. Voilà vos colliers pour vous alerter quand j'aurai besoin de vous », dit Harry.

« Comme quand vous avez un meeting ? », demanda Marie.

« Oui, nos meetings ont lieu les lundi, mercredi et vendredi de huit à dix heures la nuit. Cependant, vous aurez tous besoin d'assister aux trente premières minutes de chaque meeting puisque c'est à ce moment que nous mettons à jour et traitons tous les sujets pressants », dit Harry.

« Comment le collier marche-t-il, et si vous allez à une bataille, voulez- vous que nous y soyons aussi ? », demanda Avril.

« Pour répondre à votre première question, si je veux vous convoquer je toucherai mon collier avec le bout de ma baguette, et votre collier chauffera. Maintenant, mon amie Hermione a trouvé un nouveau charme spécifique à cette situation qui vous avertira si je suis à Poudlard ou à l'extérieur de Poudlard puisque vous ne pouvez pas transplaner dans Poudlard. C'est pourquoi je vous donne ces portoloins pour vous transporter à notre salle de réunion à Poudlard si nous y sommes. Quand vous arriverez, nous vous en fournirons un autre pour une autre fois. Cependant, quand je ne suis pas à Poudlard, si vous pensez simplement être à mes côtés, comme si vous transplaniez, vous apparaîtrez à mes côtés. C'est assez cool en fait. Pour votre seconde question, c'est oui, je voudrais que tous trois soyez présents pendant nos batailles. Vous ne participerez cependant pas au combat, vous serez sous ma cape d'invisibilité pendant que nous nous battrons. Quand l'un de nous est blessé, vous irez vers lui sous la cape d'invisibilité. Elle est assez large pour vous trois pour demeurer dissimulés pendant que vous tirez nos membres blessés vers un endroit sûr », dit Harry.

« Je suis impressionné M. Potter. Ne vous trompez pas. Comme je le disais avant, j'ai beaucoup cru en vous depuis que vous étiez tout petit, mais mon scepticisme n'avait pas lieu d'être. Vous avez pensez à cela mieux que je ne l'aurais fais. Ce sera toujours un peu difficile de prendre des ordres de quelqu'un de si jeune, mais croyez moi quand je dis que je ferais ce qui m'est demandé sans aucune hésitation », dit M. Lenoge.

« Pareil pour nous », clamèrent Avril et Marie.

« Je suis content d'entendre cela, mais vous ne prendrez vraiment pas d'ordres de moi. Il est vrai que je suis le chef de l'0rdre Secret, mais nous avons tous la parole dans ce qui ce passe. Pensez à cela comme à un Ordre conduit grâce à la Démocratie plutôt que la Diplomatie », dit Harry.

« Waouh, Harry, Hermione avait raison. Tu as lu beaucoup de livres ces derniers temps", dit Luna de sa voix rêveuse.

« C'est génial, je ne peux pas croire que vous avez été capable d'avoir trois membres de Sainte Mangouste pour nous rejoindre », clamèrent plusieurs membres de l'Ordre Secret, alors qu'ils étaient assis autour d'une table aux Trois Balais buvant des bièraubeurres.

« Ouais, vous les rencontrerez tous à notre prochaine réunion. Je pense qu'ils vont être un grand atout dans nos prochaines batailles », dit Harry.

« Oui, maintenant nous n'avons plus besoin de nous inquiéter d'aller voir Madame Pomfresh », dit Alicia.

Alors que le groupe avait une discussion à propos du prochain match de Quidditch entre Serdaigle et Poufsouffle, ils n'étaient pas conscients des professeur McGonagall, Rémus et Maugrey qui marchaient derrière eux. Cependant, quand McGonagall toussa, ils se retournèrent tous pour voir qui perturbait leur conversation..

« M. Potter, je voudrais que vous et Mlle Lovegood me suiviez à Poudlard dès maintenant. Je crois que nous avons certains sujets à traiter si je ne me trompe pas », dit McGonagall, ses lèvres formant la fine ligne quelque avait toujours quand elle était déçue.

Comme Harry et Luna se levaient pour quitter le reste de l'Ordre Secret, tous se demandaient si les professeurs savaient où Harry et Luna avaient étés.

« Dites-moi juste ce que vous avez fait aujourd'hui », dit McGonagall.

« Je ne comprends pas de quoi il s'agit. Rémus, que se passe-t-il ? », demanda Harry.

« Réponds à sa question Harry », dit Rémus brièvement.

« Eh bien je traînais avec mes amis tôt aujourd'hui, puis je suis allé prendre une bièraubeurre aux Trois Balais où vous nous avez trouvés », dit Harry en se demandant comment McGonagall, Rémus et Maugrey pouvaient ne pas entendre ses battements de c?ur en sentant qu'il allait exploser.

« Potter, je ne vous crois pas », dit McGonagall.

« C'est vrai professeur, et nous avons pris une bièraubeurre avec nos amis », dit Luna.

« Oui, mais je crois que vous avez aussi visité Sainte Mangouste si je suis correcte », dit McGonagall.

« Pourquoi serions-nous allés là-bas ? », dit Harry.

« C'est exactement ce que j'aimerais savoir », dit Rémus.

« S'il y avait une explication, alors je vous en donnerais une », dit Harry.

« Arrêtez de jouer avec nous. Je sais que vous nous mentez », dit Rémus.

« Depuis quand es-tu devenu devin ? », dit Harry, alors qu'ils devenait très irrité envers Lupin. Harry était en colère, pour dire le moins, que Rémus n'était pas de son côté durant tout ceci.

« Bien, Luna, je vous donne une semaine de détentions méritées. Je ne peux être sûre que c'était vous ou non donc vous n'aurez pas de réelle détention. Vous devrez juste aider votre chef de maison chaque jour pendant trente minutes après le dîner, et je déduirai 25 points de votre maison. Vous n'aurez pas non plus le droit d'aller à la prochaine sortie à Pré-au- Lard. Maintenant, si vous voulez bien quitter mon bureau, et vous considérer chanceuse que je ne poursuive pas le sujet plus loin, parce que vous pourriez être expulsée si je prouvais que vous avez réellement été à Sainte Mangouste », dit McGonagall.

« D'accord », dit Luna en lançant un regard d'excuse à Harry en quittant le bureau de McGonagall.

« Que penses-tu avoir fais Harry. Penses-tu que toute cette sécurité que nous avons placée l'année dernière était pour ton propre amusement ? », dit Rémus.

« Non, et crois moi quand je dis que j'étais malade et fatigué de tout ceci ! », dit Harry.

« Potter, ne parlez pas à un adulte comme cela ! », dit McGonagall. « Maintenant, nous avons un témoin qui dit que vous étiez à Sainte Mangouste déguisé. »

« Quoi, alors vous m'avez encore suivi ? », dit Harry.

« Nous n'en aurions pas besoin si tu faisais ce qu'on attend de toi ! », dit Rémus.

« Vous ne savez même pas si c'était moi que votre si bien nommé témoin a vu à Sainte Mangouste ! », dit Harry.

« Potter, ne commencez pas avec nous. Nous savons que c'était vous, quand nous avons entendu la description, nous savions immédiatement que c'était vous », dit Maugrey.

La colère de Harry commençait à monter en sachant qu'il était coincé et devait expliquer pourquoi il était là-bas.

« M. Potter, je ne vous le demanderai plus. Pourquoi avez-vous été à Sainte Mangouste ? », dit McGonagall.

« Si j'étais là-bas, cette information ne vous concerne pas ! », dit Harry.

« Si, c'est une très bonne chose pour nous de le savoir, et je n'apprécie pas ton ton juste maintenant ! », dit Rémus qui était aussi troublé envers Harry. Quand il avait entendu la description du déguisement d'Harry de la part de Dilys, il avait peur que Harry soit reconnu et capturé sans autre forme de protection.

« Si vous aviez besoin de le savoir, alors je vous l'aurais dis, compris ! », dit Harry.

« Deux semaines de détention, et vous ne visiterez plus Pré-au-Lard pour le reste de l'année ! », dit McGonagall dont les cheveux commençaient à s'échapper de son chignon, et dont le visage était rouge de colère envers le ton d'Harry. « Vous viendrez à mon bureau tout les jours après les cours, est-ce clair ? »

« QUOI ? QUAND DEVRAI-JE VOUS RENCONTRER ! », hurla Harry.

« Vous me rencontrerez de six à neuf heures tous les jours pour les deux prochaines semaines y compris vos week-ends », dit McGonagall.

« Je ne peux faire cela professeur », dit Harry.

« Ce n'est pas de votre ressort », dit McGonagall brièvement.

« POURQUOI NE VOUS OCCUPEZ-VOUS PAS DE VOS PROPRES AFFAIRES ! », hurla Harry avant de pouvoir s'arrêter.

« Ne nous parle pas comme ça Harry. Nous risquons tous beaucoup pour te garder en vie ! », dit Rémus.

« JE N'AI PAS BESOIN QUE VOUS ME SUIVIEZ PARTOUT OU JE VAIS ! », dit Harry.

Maugrey et McGonagall étaient dans un état de choc en voyant Harry et Rémus se disputer comme cela. McGonagall n'avait entendu parler de Rémus s'occupant de Harry qu'une seule fois pendant la troisième année. Elle l'avait fait quelques fois pendant le temps qu'Harry était à Poudlard, mais Harry était rapide pour mettre cela de côté puisqu'elle était son professeur et son Chef de Maison.

« Harry, sers toi de ta tête, et arrête d'agir irrationnellement. Alors, nous n'aurions pas besoin de te suivre ! », dit Rémus.

« VOUS N'EN AURIEZ PAS BESOIN UNIQUEMENT SI VOUS ME LAISSIEZ ! », dit Harry.

« Tu te rappelles de ce que je t'ai dis dans ta troisième année Harry ? Tes actions actuelles sont un pauvre moyen de repayer tes parents pour leur sacrifice, et je penserais que le sacrifice de Sirius aurais signifié plus pour toi », dit Rémus. Dés que les mots sortirent de sa bouche, il sut qu'il avait fait du gâchis ; spécialement depuis qu'Harry était devenu aussi pâle qu'un fantôme et que ses yeux étaient revenus au vert maussade qu'il avait eu si longtemps depuis que Sirius était mort.

« Harry, je n'avais pas l'intention de dire cela », dit Rémus, mais Harry ne semblait pas l'avoir entendu.

Harry se sentait comme si le vent l'avait assommé. Il n'y avait pas un jour où il ne pensait pas à Sirius. Et alors, quand il pensait à Sirius, il commençait à penser combien cela aurait été bien s'il avait eu ses parents avec lui. Ce qui le frappa le plus était que c'était Rémus qui était celui qui le blessait comme cela, et non quelqu'un comme Rogue.

« Bonne nuit, professeur », dit Harry en marchant sans vie vers la porte et sortait avant que Rémus ne puisse penser à dire quelque chose.

« Oh, non, qu'est-ce que j'ai dit ? », dit Rémus.

McGonagall s'inquiétait que Rémus et Harry puissent être déçus l'un envers l'autre et ait quitté son bureau en étant déboussolés l'un envers l'autre, mais cela ne lui vint pas à l'esprit.

« Ne t'inquiète pas Rémus, je vais m'assurer qu'Harry sois bien dans un petit moment. Je pense qu'il vaut mieux que je lui laisse un petit moment avant d'aller vérifier. Je ne pense pas que nous soyons les trois personnes qu'il préfère pour le moment », dit McGonagall en essuyant les larmes qui sortaient de ses yeux.

Avec cela, Rémus se leva et pris le même chemin qu'Harry avait pris plus tôt, en suivant Maugrey qui sortait du bureau de McGonagall.

Je savais que tout le monde me blâmait pour sa mort. Pourquoi ne penseraient-ils pas cela, pensa Harry en errant sans but les couloirs désertés de Poudlard ?

« Harry, est-ce que ça va ? », dit une douce voix derrière lui, mais Harry ne s'arrêta pas pour répondre et continua à marcher.

« Dites, j'ai juste couru vers Harry et quelque chose ne va pas. Il ne m'a même pas répondu quand je lui ai demandé s'il allait bien. Il a juste continué à marcher vers la Tour d'Astronomie, et il était aussi blanc qu'un fantôme », dit Susan Bones à Sarah, Hermione, Ron et quelques autres membres qui était assis à une table de la Grande Salle en attendant qu'Harry descende pour le dîner. Luna leur avait déjà dit quel était sa punition, et qu'ils avaient gardé Harry.

« Allons-y », dit Ron alors que lui, Hermione et Sarah se levaient et partaient rapidement de la Grande Salle vers la Salle d'Astronomie.

Voilà, c'est fini, la suite dans une semaine. Si vous voulez vous plaindre, dites le à Achilles, je crois que je vais le faire aussi, il met vraiment beaucoup de temps, même si ses chapitres sont longs. Sinon, merci encore à tous mes reviewers, ça fait toujours plaisir.

Bisous à tous, et bonne lecture en attendant.