Disclaimer : rien ne m'appartient, pas même l'histoire, et je ne touche bien évidemment aucun dividende pour cela. C'est juste pour le fun, je ne suis que l'humble traductrice de la fic d'Achilles

REPONSE AUX REVIEWS : ces remarques concernent tout le monde, n'hésitez pas à les lire si vous ne comprenez pas tout

Tiken : voilà la suite, un tout petit peu plus tôt que d'habitude (d'habitude, je la finis vers 2h du matin, c'est un peu mieux, là, enfin.). Apprécies bien

Aria Lupin : merci, c'est gentil

Sarah30 : je crois que tu t'es trompée de fic. La mienne n'a pas grand chose à voir avec les maraudeurs. Merci quand même de m'avoir mise dans tes favoris, j'apprécie beaucoup

Andadrielle : ça fait plaisir de voir quelqu'un d'aussi enthousiaste que toi. Voilà la suite, j'espère que tu vas l'aimer. Je crois que nous aurons droit à la bataille dans deux semaines. En attendant, profites-en

Luffynette : c'est sympa de reviewer tous les chapitres. J'étais sur internet quand tu m'avais reviewé, et tu ne sais pas comme j'ai pu être contente et amusée en entendant toutes les deux minutes « vous avez des emails ». Pour Tonks, c'est un auror (ils se battent contre les mages noirs). Pendant les vacances d'Harry avant sa 5e année, elle était venue pour l'accompagner au quartier général de l'ordre du phoenix. Ont la revoit quelquefois dans le livre. Elle a la particularité de pouvoir changer à volonté d'apparence ; tu as bien raison pour ces adultes, ils sont vraiment de plus en plus nuls. J'ai l'impression que le plus adulte des deux Ordres est celui de Harry. Sinon, tu as l'air d'être plus portée sur la romance. L'auteur a signalé qu'il n'y en n'aurait pas beaucoup, tout est beaucoup plus centré sur les actions de Harry. Bon, je crois que tu aimeras ce chapitre, bonne lecture.

Lena : merci beaucoup, voici la suite, et pour la fréquence, ce n'est pas grave du tout, de toute manière, l'auteur n'écris qu'un chapitre par semaine.

Chapitre 13 : pensées dangereuses et préparations

Je ne peux croire qu'il m'a dit cela à moi, pensa Harry alors qu'il se rendait au sommet de la Tour d'Astronomie. L'air froid de la nuit soufflait sur son visage, faisant pleurer ses yeux déjà remplis de larmes. Il était tout ce qu'il me restait, et la personne en laquelle mes parents avaient confiance pour me protéger et pour prendre soin de moi. J'espère juste que tout cela s'en aille, que je ne ressente plus jamais cela, pensa Harry. Je veux ma mère ici avec moi maintenant, je veux mon père et Sirius afin de pouvoir jouer au Quidditch et m'amuser avec eux. « Je ne veux plus avoir ces fardeaux », prononça Harry alors qu'il scrutait par dessus le bord laissant son regard sur la neige qui couvrait les terres de Poudlard. Un million de choses commençaient à courir dans l'esprit d'Harry pour trouver une solution à ses problèmes et ses maux de tête. Il savait n'avoir jamais eu de telles pensées, mais à ce moment particulier, cela lui importait peu.

Cela pourrait finir si je m'enfuyais et laissais le Monde Magique derrière moi, pensa Harry. Ils n'ont pas besoin de moi, et tout le monde serait plus en sécurité si je partais, de toute façon. Mais alors, quelqu'un viendrait me chercher, et finirait par être tué à cause de moi. Maudite soit cette prophécie.

Si je terminais cela maintenant, alors personne n'aurait à venir me chercher, et je n'aurais plus jamais avoir à faire avec cette douleur. Je serais avec mes parents et Sirius, pensa Harry en continuant à regarder par- dessus le bord de la tour. Tout le monde pense qu'il leur suffit de me surveiller jusqu'à ce qu'ils pensent que c'est le bon moment pour moi de tuer Voldemort ou mourir, et ils ne pensent pas que j'ai mon mot à dire dans tout cela. Ils pensent qu'ils peuvent juste contrôler ma vie jusqu'à ce que le moment soit venu, alors que tous les autres peuvent vivre leurs vies comme ils le veulent. Plus jamais ça !

Alors que ces pensées continuaient à tourner dans l'esprit d'Harry alors qu'il pensait à ce qu'il ferait, il commença à penser à ce que Rémus lui avait dit plus tôt dans la journée. Des images de la manière dont sa mère le portait et son père jouait avec lui quand il était petit, de l'album photo qu'Hagrid lui avait donné dans sa première année à Poudlard, commencèrent à se former dans son esprit. Des images de Sirius riant commencèrent aussi à se former dans son esprit, faisant ressentir encore plus de peine à Harry pour la perte de ses parents et de son parrain, mais aussi la force et la motivation dont il avait désespérément besoin pour le sortir de ses pensées irréfléchies. Non, je ne suis pas un couard, je ne peux pas laisser mes parents et Sirius s'être sacrifié en vain. Voldemort et Bellatrix doivent payer pour ce qu'ils ont fait ! Je vais les tuer, et sur mon propre temps. Je ne vais pas être mené vers ma bataille avec eux comme si j'allais à mon enterrement. Je vais me battre avec eux quand je sentirai qu'il est temps pour eux de mourir.

« Harry, est-ce que ça va ? », demanda Hermione alors qu'elle, Sarah et Ron marchaient au sommet de la tour et s'installaient aux côtés de Harry qui s'était effondré sur la pierre froide quand il les avait entendu venir.

« Hé mon gars, c'est gelé ici, pourquoi ne rentrons-nous pas à l'intérieur où les choses resterons les mêmes qu'elles le sont maintenant », dit Ron, faisant presque rire Harry alors que Sarah et Hermione, comme d'habitude, lançaient un regard de désapprobation envers Ron.

« Ron, arrête d'être si insensible, Harry a mal en ce moment », dit Hermione.

« Harry, veux-tu en parler ? Je sais que, quoi que ce soit, cela doit te manger de l'intérieur. Le meilleur moyen de fixer cela est de le partager avec les personnes qui se soucient de toi », dit Sarah.

« Elle a raison Harry, tu ne devrais pas garder tout cela enfermé en toi. Tu peux toujours venir vers nous si tu le veux », dit Hermione.

« Je sais ce que Harry a besoin de faire », dit Ron en roulant ses yeux en direction d'Hermione et de Sarah. « Harry a besoin de venir à la Salle Commune de Gryffondor dès maintenant et jouer une partie d'Echecs Sorciers avec moi. Je n'ai pas eu l'occasion de l'écraser aux Echecs Sorciers une seule fois cette année. »

« RON ! », siffla Hermione. Cependant, Harry adorait l'idée de Ron et agréa rapidement avant que Ron et Hermione ne puissent se lancer dans une bataille, permettant à Sarah de lui poser un million de questions sur ce qui l'inquétait.

« C'est une superbe idée Ron, et tu as raison, il fait vraiment trop froid pour regarder les étoiles cette nuit. Je ne sais pas ce que je pensais », dit Harry.

« Exactement, alors allons-y », dit Ron en souriant d'une oreille à l'autre.

« Non, je pense que nous devrions parler afin qu'Harry puisse évacuer ce qui lui pèse sur le c?ur pendant que nous sommes ici pour l'aider, il ne s'est jamais ouvert envers nous l'année dernière après, tu sais. », dit Hermione alors qu'ils commençaient à marcher vers la Salle Commune de Gryffondor.

« Allez-vous arrêter cela toutes les deux. Harry ne veut pas se mettre à pleurer comme toutes deux voudriez qu'il le fasse. Il veut jouer un jeu d'Echecs Sorciers et mettre cette chose derrière lui », dit Ron dans une parfaite imitation d'Hermione quand elle répondait à une question à laquelle personne dans la classe ne pouvait répondre.

« Grrrr ! », grognèrent les deux filles en lançant des regards noirs vers Ron alors qu'ils passaient à travers le portrait de la Grosse Dame vers la Salle Commune de Gryffondor.

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« Est-ce que c'était Harry ? », demanda Tonks alors que Rémus et Maugrey s'asseyaient à la table de la cuisine alors qu'elle, Molly et Arthur Weasley étaient tous assis.

« Ouais, c'était lui et une de ses amies, mais ils n'ont pas voulu nous dire ce qu'ils faisaient là-bas », dis Maugrey de sa voix bourrue.

« Oh, je suis si en colère contre lui. Arthur, où est notre paquet de Beuglantes ? », dit Mme Weasley.

« Elles ne seront pas nécessaires Molly, je pense qu'Harry se sent déjà assez mal en ce moment », dit Maugrey en regardant précautionneusement vers Rémus qui baissait les yeux vers la table de la cuisine.

« Quoi, que s'est-il passé ? S'est-il blessé quand il était parti ? », demanda une Tonks pleine d'inquiétudes.

« Non, j'ai dis quelque chose qui n'aurais plus jamais du être prononcé devant Harry, ou pour ce sujet, cela n'aurait jamais du dit du tout », dit Lupin en continuant à regarder les trous dans la table.

« Que lui avez-vous dit Rémus », demanda Arthur, mais Rémus était ailleurs et ne payait plus attention à la conversation.

« Rémus à dit à Harry qu'il pensait que le sacrifice de Sirius l'année dernière aurait signifié plus pour Harry que de juste sortir et miser sur sa vie comme il l'a fait », dit Maugrey.

« Oh mon dieu, dit Arthur, comment a t'il pris cela ? »

« COMMENT PENSEZ VOUS QU'IL L'A PRIS, hurla Lupin ? Il est devenu aussi blanc qu'un fantôme et toute couleur quitta de nouveau ses yeux. J'ai causé cela, MOI, la dernière personne à laquelle Harry pouvait parler à propos de ses parents et de Sirius, et je lui dis quelque chose comme cela. J'ai juste détruit le lien que nous avions ensemble parce que je suis juste un loup sans c?ur. Les choses ne seront plus jamais les mêmes entre nous », dit Lupin en frappant du poing sur la table et sortant comme une furie vers sa chambre en un pur dégoût de lui-même.

« Ils l'ont tous deux pris plutôt mal. J'ai pensé que Potter allait tomber juste là dans le bureau de McGonagall, et Rémus a essayé tout ce qu'il pouvait trouver au monde pour lui dire quelque chose, mais il semble qu'il était incapable de prononcer un mot à ce moment. Je pourrais dire qu'il n'avait pas l'intention, pour cela, de le dire comme il l'a dit, mais néanmoins cela a tout de même enlevé toute force à Potter. Je n'ai jamais vu Harry comme cela avant. On aurait dit que la vie venait de lui être retirée, et maintenant Rémus se sent comme la chose la plus immonde sur terre », dit Maugrey.

« Qu'a dit Harry après cela ? », demanda Arthur.

« Il a juste marmonné bonne nuit à McGonagall et marché hors du bureau après s'être aperçu qu'il avait des jambes en-dessous de lui. Rémus a désespérément essayé de lui dire quelque chose, mais il ne le pouvait pas. J'ai pensé qu'il allait se briser dans son bureau après qu'Harry soit parti, mais il s'est rassemblé assez bien. Je ne sais cependant pas, maintenant qu'il a eu le temps de penser à ce qu'il a dit, comment il est. Tout ce que je sais est que rien de ce que nous disons ne lui fait se sentir mieux, et il m'a dit de vous dire de le laisser seul pour quelques jours. Il voulait aussi que toi, Tonks, tu écrives à Harry, et voir s'il te parlerait. Il veut désespérément qu'Harry vienne ici pour Noël, mais il a peur qu'Harry ne le veuille désormais plus », dit Maugrey.

« Oui, évidemment que je vais le faire, et je suis sûre qu'Harry et Rémus vont arranger les choses d'ici peu. Il aime Rémus comme Rémus aime Harry », dit Tonks.

« Que diriez-vous d'une tasse de thé ? », dit Molly en commençant à marcher autour de la cuisine en essayant de trouver assez de tasses de thé pour tout le monde et un peu de Whiskey de Feu à ajouter à la tasse de Rémus.

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Plus tard cette nuit, Tonks était assise dans son lit, essayant de mettre toutes les choses qu'elle voulait dire à Harry sur le parchemin qui était posé devant elle. Elle avait fait un brouillon de ce qu'elle voulait lui envoyer, qui était plein de questions et d'inquiétudes. Cependant, cela lui avait pris trois parchemins et demi pour écrire cela, et elle savait que personne ne voudrait lire une lettre aussi longue.

Cher Harry,

Hé, mon petit, comment vas-tu ? Je sais ce qui s'est passé, et je sais que tu dois te sentir affreux en ce moment. Je peux t'assurer que Rémus se sent aussi mal que toi. Tu sais qu'il n'avait pas l'intention de le dire de la façon dont c'est apparemment sorti. S'il te plaît, écris lui vite, il a peur que tu ne veuille plus venir à Noël désormais. Je veux dire monsieur, si tu ne viens pas ici à Noël après que j'ait été si excitée à l'idée que tu viendrais, je vais te faire goûter à la dinde brûlée de Maugrey qu'il s'est entraîné à faire la semaine dernière pour notre dîner de Noël ! Ne t'inquiètes pas quand même, Molly m'a assurée qu'elle en ferait la plus grande partie.

Sérieusement Harry, si tu veux parler, tu sais que je suis toujours là pour toi. Rémus l'est aussi, même s'il ne doit pas être ta personne favorite pour le moment ; il t'aime vraiment beaucoup. Je pense que je vais finir cette lettre ici au cas où tu ne veuilles pas entendre plus de nous après ce qu'il s'est passé. Avec un peu de chance je t'ai cependant fait une faveur en t'écrivant une si petite lettre afin que cela te donne tout le temps de me répondre rapidement. Par contre, si je ne reçois pas de réponse d'ici peu, je vais finir la lettre que j'avais l'intention de t'écrire à l'origine, qui est juste une petite nouvelle. Avec amour,

Ta Tonks adorée.

Cela devrait suffire, pensa Tonks en attachant la lettre à l'une des chouettes que Dumbledore avaient laissées à la maison afin de leur permettre de communiquer avec Harry.

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« Alors, mon gars, dans quels sortes de problèmes la vieille McGonagall t'a t'elle mise ? », demanda Ron alors qu'ils jouaient aux Echecs Sorciers.

« Ouais Harry, Luna nous a dit qu'elle ne pourrait plus aller au prochain week-end à Pré-au-Lard et qu'elle avait une semaine de détention », dit Hermione.

« Eh bien, je n'ai plus le droit d'aller à aucune sortie à Pré-au-Lard cette année scolaire, et j'ai deux semaines de détention aussi. C'est pourquoi je vous désigne tous trois pour prendre en charge l'Ordre pour moi pendant que je n'y suis pas », dit Harry.

« Méchant, alors, nous avons trois nouvelles recrues ? », demanda Ron.

« Nous avons deux infirmières qui sont belles et sympathiques, et un Guérisseur spécialisé en Potions, ce qui est plutôt cool. Je crois qu'ils vont tous nous aider formidablement avec notre Ordre, et M. Lenoge, Marie et Avril ont tous accepté de prendre les mêmes responsabilités que nous, donc je vais avoir besoin que vous tous informiez le reste de l'Ordre de ce qu'ils sont. M. Lenoge va assister l'équipe potions et il va fabriquer plusieurs antidotes à sa propre maison pour nous. Marie va aider ton groupe Hermione en menant ses propres recherches qu'elle nous apportera de l'extérieur de Poudlard. Enfin, Avril aidera notre groupe Sarah, et elle va aussi enseigner à notre groupe quelles charmes de soins de base. Elle a dit que ce ne seraient que pour les coupures et grattements mineurs, et que les grosses choses demeureraient entre leurs mains », dit Harry.

« Je suis impatiente de les voir », dit Sarah.

« Vous les rencontrerez vendredi où j'aurai besoin que tous trois les introduisiez à tous les autres », dit Harry alors que lui et Ron rangeaient leur jeu d'échec pour monter à leur lit.

« Bon, bonne nuit Harry, Ron », dit Sarah prenant Harry dans ses bras et saluant Ron avant de partir avec Hermione pour monter les escaliers.

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Plus tard cette nuit, Harry se rappelait comment sa journée passa de merveilleuse à terrible, couché et écoutant Ron, Dean, Seamus et spécialement Neville ronflant plutôt fort. Tranquillement, Harry quitta la dortoir des garçons pour s'échapper dans la Salle Commune des Gryffondors où la cheminée brûlait toujours d'un feu flambant. Pour une quelconque raison, depuis que Dobby avait pris la responsabilité de nettoyer la Tour de Gryffondor, il laissait toujours brûler le feu fortement pendant la nuit. Alors qu'Harry était assis dans une chaise rouge matelassée devant un feu flambant, il entendit un bruit de l'une des fenêtres de l'autre côté de la pièce. Après s'être levé pour voir la source de ce bruit ennuyeux, Harry se rendit compte que c'était une des chouettes que l'Ordre utilisait toujours pour lui envoyer des lettres

« Va t'en, je ne veux rien de lui pour l'instant. Quoi, il pense qu'il peut dire ce qu'il veut puis envoyer de misérables regrets, et que tout aille bien de nouveau ? », dit Harry à la chouette battant ses ailes dans l'air froid pour rester au niveau de la fenêtre. Harry envisagea de ne pas ouvrir la fenêtre pour la chouette, espérant qu'elle partirait. Cependant, après environ cinq minutes où il vit la chouette battant des ailes d'une détermination absolue pour délivrer la lettre qui lui était adressée, Harry se sentit désolé pour la chouette et la laissa rentrer.

« Désolé fille, je n'aurais pas du passer ma colère sur toi, tu n'as rien fait de mal », dit Harry alors qu'il détachait la lettre de la patte de la chouette et allait la jeter dans la cheminée. Toutefois, alors qu'il s'approchait du feu, la petite chouette brune commença à hululer fortement et à voler autours de la tête d'Harry, lui rappelant affreusement beaucoup l'attitude du hibou de Ron, Coq. « D'accord, je ne vais pas la jeter dans le feu », dit Harry alors que la chouette se perchait sur une chaise derrière Harry en regardant intentionnellement ce qu'Harry allait faire avec la lettre.

« Super ! », dit Harry en retournant la lettre pour voir que ce n'était pas une lettre de Rémus, mais de Tonks.

Après avoir lu la lettre, Harry trouva rapidement un parchemin et de l'encre qui étaient sur une table proche, et composa une rapide réponse.

Chère Tonks,

Eh Tonks, ne t'inquiètes pas, je viens toujours pour Noël. Par ailleurs, personne ne reste cette année à Poudlard alors, à moins que je ne veuille être la seule personne ici cette année, je ferais mieux de venir. Par ailleurs, la dinde brûlée de Maugrey ne peut être aussi mauvaise que ce que j'avais l'habitude de prendre quand j'étais chez les Dursley pendant Noël. Crois moi quand je dis que je n'avais pas à me vanter qu'un cadeau de Noël consistait en un cake au fruits d'une vieille station-essence. De toute façon, je suis toujours très en colère envers Rémus, mais pas envers toi ou qui que ce soit d'autre. De toute façon, je ne veux plus parler de cela, alors j'attends impatiemment de vous voir bientôt. Aussi, il semble qu'avec les événements qui ont eu lieu aujourd'hui, mon Ordre ne veux rien avoir à faire avec notre petite trêve. Désolé, mais je ne peux vraiment pas les blâmer.

Amour Harry.

Harry relut la lettre deux fois avant d'être satisfait, et la rattacha sur la chouette qui attendait pour la délivrer à Tonks. La connaissant, elle devait probablement être déjà en train de l'attendre, et elle ferait la moue si elle ne la recevait pas tôt. « Allez, vas-y ma belle, désolé que tu doives faire deux voyages en une heure, mais tu sais aussi bien que moi qu'elle doit t'attendre », dit Harry à la chouette qui continuait à hululer pendant qu'il attachait la lettre à sa patte. La regardant voler rapidement hors de la fenêtre, Harry sentit une soudaine vague d'assoupissement l'emporter alors qu'il se rendait à son lit, et il était dans la seconde où sa tête toucha son oreiller.

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Le lendemain matin, l'Ordre de Dumbledore se tenait de nouveau dans son bureau.

« De quoi s'agit-il Séverus ? », demanda Dumbledore.

« Le Mage Noir a gagné le contrôle des Détraqueurs et je pense qu'il planifie une attaque sur un petit village forestier où une horde de centaures a refusé de le joindre », dit Rogue.

« Quand la bataille est-elle supposée avoir lieu », demanda Rémus.

« Je n'en suis pas sûr, mais je pense que cela va avoir lieu aux environs du 18 décembre », dit Rogue.

« C'est le jour avant que les enfants ne partent pour les vacances de Noël », dit McGonagall.

« Bien, assurons-nous que nous soyons préparés pour cette attaque, et assurez vous que pas un mot de ceci ne sorte de cette pièce, nous ne pouvons pas nous permettre que l'Ordre d'Harry entende parler de cette bataille, dit Dumbledore. Je ne veux pas que qui que ce soit parle de ce sujet ailleurs que dans mon bureau, est-ce clair, tout le monde ? »

Alors qu'ils acquiessaient tous, Ron courut vers la salle commune des Gryffondors pour informer Harry de ce qu'il avait entendu alors qu'il attendait à l'extérieur du bureau de Dumbledore. Dumbledore leur avait donné à tous quatre le mot de passe de son bureau en cas d'urgence. Je parie qu'il n'a jamais pensé que cela se passerait, pensa Ron en scrutant la salle commune à la recherche de Harry.

« Harry, j'étais juste en haut au bureau de Dumbledore, et j'ai entendu à travers la porte que Tu-Sais-Qui planifie une attaque aux environs du 18 décembre, dit Ron. Ils ont aussi dit que pas un mot de ceci n'est supposé être prononcé dans l'école parce qu'ils ne veulent pas que tu aies vent de ceci. Ils pensent que nous allons encore les gêner. Tu as vu ? »

La rage d'Harry commençait de nouveau à bouillonner. « Ils pensent toujours qu'ils savent mieux comment gérer ces situations. Jusqu'ici, mes parents sont morts, Sirius est mort parce qu'ils retenaient des informations envers moi, et des douzaines d'autres ont été tués. Je pense qu'ils ne font pas un travail aussi bon qu'ils ne le pensent, et ils veulent juste que je reste de côté pendant que les adultes gèrent tous les problèmes ! Ils pensent que nous ne pouvons pas faire face à de telles choses parce que nous ne rencontrons pas leurs standards, et bien, plus jamais ça ! Ron, nous serons à la bataille, et nous arrêterons Voldemort. Le prochain meeting, nous devons nous assurer que tout le monde dans notre Ordre est là et alors leur dire exactement ce que tu viens de me dire. Dis leur que nous serons à cette bataille, et qu'il feraient mieux de penser que chaque session de pratique compte. Ce ne sera pas une petite bataille parce que j'ai l'intention d'attaquer Voldemort plutôt que d'attendre qu'il ne nous attaque », dit Harry en arpentant la Salle Commune des Gryffondors.

Voilà pour ce chapitre, j'espère que vous avez apprécié. Surtout, n'hésitez pas à reviewer. Si je n'en n'ai pas, ce n'est pas trop grave, mais j'apprécies toujours énormément. Pour la suite, c'est dans une semaine. En attendant, bonne lecture.