Disclaimer : rien ne m'appartient, pas même l'histoire, et je ne touche bien évidemment aucun dividende pour cela. C'est juste pour le fun, je ne suis que l'humble traductrice de la fic d'Achilles

REPONSE AUX REVIEWS : ces remarques concernent tout le monde, n'hésitez pas à les lire si vous ne comprenez pas tout

Malco : c'est aussi ce que j'avais pensé quand j'avais lu le 15e chapitre. Ce n'était qu'un chapitre de transition, mais indispensable pour comprendre et introduire la bataille. Voilà la suite, avec un peu de retard, mais le chapitre est vraiment très long. J'espère que tu vas aimer la bataille.

Lisia : merci, c'est gentil. Voià la suite, j'espère que tu vas aimer.

Andadrielle : merci beaucoup, tes reviews me redonnent toujours la pêche. Désolé pour le petit retard, mais ce chapitre est vraiment long et l'auteur l'a mis plus tard que d'habitude, alors j'ai du le terminer aujourd'hui. J'espère que tu vas aimer. Sinon, pour ta fic, pourquoi ne l'écris-tu plus, ça fait quand même trois semaines que tu n'as plus uploadé. Ca commence à m'énerver un petit peu, même si j'apprécie toujours énormément t'avoir comme lectrice, tu es quand même trop sympa.

Lena : bon anniversaire au fait. Sinon, il n'y a pas de mort, pas dans les Ordres en tout cas. Dumbledore ne va absolument pas leur passer un savon, au contraire, tu vas voir. Je me l'étais demandé aussi, mais vu la tournure des évènements, ce n'est plus possible. J'espère que tu vas aimer, je ne vais pas tout te dire pour ne pas tout gâcher, tu pourras le voir par toi- même. Aller, voilà la bataille que tu dois attendre impatiemment.

Mymy : désolée, mais je ne suis pas l'auteur de cette fic, et le chapitre de la bataille (celui-ci), mérite un traitement spécial, d'autant que celui- ci est particulièrement long. J'espère que tu vas aimer.

Mystikal : hé bien voilà enfin le nouveau chapitre. J'espère que tu vas aimer, il y a pleins de choses qui se passent.

Aria Lupin : voilà pour la bataille. Personnellement, je ne trouve pas qu'Harry soit égoïste (en tout cas pas pendant cette bataille), mais plutôt qu'il voudrait que les adultes cessent de le prendre pour un petit enfant à protéger. Mais tu as le droit d'avoir ton opinion. Bon, j'espère que tu vas aimer pour la bataille. @+, et merci de me lire

Kochka : voilà la suite. L'Ordre d'Harry va bien se débrouiller. Ils vont plutôt coopérer, ce qui est une bonne chose. Quoique, c'est l'Ordre d'Harry qui va faire le plus de choses dans cette bataille, enfin, tu vas voir. Profites-en bien.

Sophie : je crois que tu n'as pas compris l'introduction. Il s'agit de la suite du tome 5, le vrai. Alors pour que tu comprennes mieux, je vais te révéler quelques faits capitaux. Si tu ne voulais pas savoir, c'est un peu trop tard. Bon, je pense que tu sais qu'un personnage devait mourir à la fin du tome 5, il s'agit de Sirius. Pour la prophétie, elle explique pourquoi Voldemort a voulu tuer Harry quand il était un bébé. Je vais juste te la traduire, pas te l'expliquer, mais je pense que tu comprendras sans problème. La voilà :

Celui qui a le pouvoir de faire disparaître le Mage Noir approche.

Né de ceux qui L'ont défié trois fois, né alors que le septième mois meurt.

Et le Mage Noir va le marquer comme son égal, mais il va avoir un pouvoir que le Mage Noir ne connaît pas.

Et l'un ou l'autre doit mourir de la main de l'autre, car aucun des deux ne peut vivre tant que l'autre survit.

Celui qui a le pouvoir de faire disparaître le Mage Noir naîtra quand le septième mois mourra.

Un des mangemorts en a entendu les deux premiers versets, c'est pour cela qu'il a voulu tuer Harry. Sinon, pour ma fic, voilà la bataille, j'espère que tu vas l'aimer.

Chapitre 16 : la seconde bataille

« Oh mon Dieu », crièrent plusieurs membres de l'Ordre en arrivant sur un immeuble donnant sur le champ de bataille qui faisait rage. Il semblait que l'Ordre de Dumbledore n'était pas arrivé à temps pour empêcher Voldemort d'interroger et massacrer les Centaures, et maintenant Dumbledore et son Ordre étaient au milieu d'une féroce bataille.

« Ils sont morts. Regardez-les, ils ont été brûlés jusqu'à la mort ! », pleura Hermione, ses larmes ruisselant sur son visage. « Harry, ils sont tous morts », sanglota-t-elle.

Harry et son Ordre furent cloués sur place quand ils arrivèrent. Les images qu'ils voyaient demeureraient pour toujours dans leurs esprits. De nombreux Centaures avaient apparemment été torturés et tués, alors que d'autres étaient intouchés mais cependant totalement sans vie.

« Pré-Préparez-vous pour la bataille, nous ne sommes pas venus ici pour être des spectateurs. Voleurs, prenez votre envol et tirez à volonté », dit Harry.

Immédiatement les voleurs décollèrent de façon floue, Harry supposant qu'ils préféraient être en l'air plutôt qu'au milieu de la bataille.

« Rappelez-vous de garder votre formation, ensemble nous sommes forts, mais séparés nous ne sommes qu'une allumette pour eux », dit Harry.

Alors que son Ordre agréait, ils entamèrent une lente marche vers le bas de la colline vers la bataille qui les attendait. Beaucoup des membres de l'Ordre d'Harry semblaient être sur le point de s'évanouir sur place, tremblant de la tête aux pieds sans aucune couleur, mais jamais ils ne firent demi-tour. Ils continuèrent sachant que s'ils ne le faisaient pas, il y avait une chance qu'ils aient besoin de vingt ou plus cercueils pour Dumbledore et son Ordre qui étaient clairement submergés.

« AAAHHHH !!!! », hurla une voix de femme.

La tête d'Harry sursauta en direction du cri aigu, car il reconnaîtrait cette voix n'importe où. « TONKS !!! », hurla Harry en commençant à courir dans la bataille, toute arrière pensée complètement oubliée, son Ordre courant tendu derrière lui.

« STUPEFIX ! », cria Harry touchant le mangemort dans le dos en surveillant Tonks qui était allongée à plat sur le dos fixant le visage de son tueur imminent avec un regard de pure terreur dans ses yeux.

« TONKS ! », cria Harry en essayant d'aller vers elle alors qu'elle se relevait rapidement avec sa baguette en main.

« Salut Harry ! », dit Tonks avant de digérer le concept qu'Harry était ici en danger immédiat. « Non petit, que fais-tu ici ? », dit Tonks en faisant un mouvement de sa baguette envoyant ce qu'il semblait être des flammes roses vers un groupe de mangemorts qui faisaient pression sur Maugrey et Kingsley Shackelbolt.

« Que penses-tu que nous fassions ici ? », dit Harry avec un sourire sur son visage avant que quinze mangemorts l'entourent lui et son Ordre. « MAINTENANT, LANCEZ VOS SORTS MAINTENANT ! », beugla Harry.

Sans hésiter, tous dans l'Ordre d'Harry hurlèrent STUPEFIX de tous leurs poumons même si Harry étaient sur leur chemin immédiat. Cependant, ils savaient qu'il valait mieux l'écouter, puisqu'ils avaient travaillé et commencé à se faire confiance les uns les autres complètement durant les quelques mois où ils avaient travaillé ensemble. Alors que les sortilèges s'approchaient largement, Harry disparut autorisant aux sorts d'atteindre leur but. Plusieurs mangemorts tombèrent sur place, seuls huit d'entre eux demeurant pour s'occuper d'Harry et de son Ordre. Comme les mangemorts lancaient un étalage de sorts vers l'Ordre d'Harry, Harry apparut en arrière aux côtés de Ron et recommença à donner des ordres.

« BOUCLIERS MAINTENANT ! DEPECHEZ ! », dit Harry alors que les mangemorts qui restaient s'approchaient d'eux de façon menaçante par vengeance.

« AAAHHHH ! », hurla Ernie McMillian en prenant un sort à pleine force dans la poitrine.

« EMMENEZ-LE », cria Harry en lançant de lui même un sort au mangemorts qui attaquaient. Immédiatement, quatre membres entourèrent Ernie McMillian avant qu'il ne disparaisse.

« Ils l'ont emmené maintenant Harry, il sera okay », cria Ron en bougeant sauvagement sa baguette aux alentours hurlant tous les sorts qu'il ait jamais appris durant ses études à Poudlard.

Des cris pouvaient être maintenant entendus de toutes les directions alors que la bataille faisait rage, avec une multitude de couleurs provenant de toutes les directions.

« Oh », gémit Seamus Finnigan alors qu'il tomba la tête la première sur la terre froide après avoir été frappé avec une brillante lumière dorée.

« SEAMUS ! », cria Dean en s'avançant auprès de son meilleur ami qui était toujours étendu sur le sol gelé. « AIDE. IL A BESOIN D'AIDE ! », hurla Dean alors que lui, Ron et Neville avaient pris position autour d'un Seamus immobile jusqu'à ce que l'équipe médicale arrive.

« Déjà un autre », put être entendu comme si c'était prononcé par le vent, alors que le corps de Seamus disparaissait également de la bataille.

« BATARDS ! », hurla Dean en commençant à lancer des sorts vers les mangemorts qui avaient attaqué son ami. Le premier sort que Dean lança fut le sort paralysant qu'Harry leur avait enseigné au début de leur entraînement pour l'Ordre. Le sort avait atteint le mangemort qui avait touché Seamus dans l'intestin, et il était désormais étendu immobile sur le sol. Le coup envers son meilleur ami sembla cependant avoir affecté Dean dramatiquement, et Harry fut forcé de rassembler son Ordre et d'entourer Dean parce qu'il avait cessé de produire quelque forme de protection que ce soit pour lui même.

« STUPEFIX ! », cria Harry en voyant un mangemort courant vers un groupe de l'Ordre de Dumbledore qui étaient repoussés vers les bois. « CHO, REGARDES VERS LE SUD », cria Harry dans l'espoir que les voleurs l'entendent avant que Maugrey, et plusieurs autres que Harry ne reconnaissait pas, soient complètement écrasés.

« AAAHHH ! CA BRULE. OH MON DIEU, CA BRULE ! ENLEVEZ CELA DE MOI, AAAHHHH.. », hurlèrent une poignée des mangemorts qui repoussaient Maugrey et les autres vers les bois. Quand les mangemorts avaient cessés de lancer des sorts envers eux quand l'équipe aérienne d'Harry avait donné sa contribution à la bataille, Maugrey et le reste de son groupe prirent avantage de la situation et écrasèrent le reste des mangemorts restant qui les attaquaient.

« MERDE ! », hurla Neville alors que ses robes s'enflammèrent, et qu'il commença à rouler follement sur le sol.

« NEVILLE ! LANCES UN SORT DE GEL SUR TOI MEME§ », hurla Hermione en courant vers lui. Neville ne l'entendit cependant pas, continuant à rouler sur le sol en hurlant et couvrant son visage de ses mains.

Hermione atteint finalement l'endroit où Neville était étendu s'agitant sur le sol, et produit une fontaine d'eau de sa baguette, débarassant ses robes des flammes qui l'attaquaient. « M-Merci », dit Neville en se penchant doucement pour récupérer sa baguette et retourner se battre, mais l'équipe médicale le tira rapidement sous la cape d'invisibilité et le retira de la bataille.

Après plusieurs autres minutes de bataille intensive avec les attaquant mangemorts qui fourmillaient, Harry et son Ordre dominaient finalement. Cependant, l'Ordre d'Harry avaient beaucoup de membres en moins, et cela pesait beaucoup dans leurs esprits.

« HARRY REGARDES ! », cria Parvati pointant sur sa gauche où trois mangemorts avaient maitrisé et désormais torturaient un membre de l'Ordre de Dumbledore.

« NON ! », hurla Harry alors que sa rage commençait à envahir de nouveau sa tête, et avec une long mouvement coupant, deux des trois mangemorts furent touchés et jetés dans les arbres avoisinants avec un écoeurant crac.

« STUPEFIX ! », hurla Ron atteignant le mangemort restant qui essayait de se retirer vers un autre groupe de mangemorts.

Ron se tourna vers Harry avec un grand sourire sur le visage après que l'équipe médicale d'Harry arrive et prenne l'homme de l'armée de Dumbledore sous leur cape d'invisibilité. « Nous leur avons montré mon gars, n'est-ce pas ? Ils n'ont même pas vu cela venir », dit Ron quand son visage pâlit immédiatement.

« Qu'y a t'il ? », demanda Harry quand il entendit "ENDOLORIS!" crié derrière lui. Il s'attendait à ressentir le sort douloureux le toucher à tout moment en se préparant à ses effets, mais le cri qui fut produit ne venait pas de lui. Sa tête sursautant, il vit M. Weasley se tournant sur le sol tandis qu'un mangemort se tenait au dessus de lui.

« PAPA !PAPA ! », cria Ron en levant sa baguette tremblante en direction de son père et du mangemort qui l'attaquait.

« NON RON, TU VAS FRAPPER TON PERE A CETTE DISTANCE ! », hurla Harry alors que tous deux regardaient avec horreur.

CRAC. Fred et Georges bondirent de leurs balais et commencèrent à frapper et cogner chaque centimètre du mangemort qui avait attaqué leur père qu'ils pouvaient trouver après l'avoir efficacement éloigné de leur père. « BATARD, NE TE MELES PAS DE NOTRE FAMILLE ! », dit un des jumeaux en continuant à frapper la face ensanglantée du mangemort après que son masque se soit brisé et tombe de son visage avec une tirade de coups de poings alors que l'autre tirait une bouteille remplie de potion de sa robe.

« BOUGE MON FRERE ! », hurla ce qu'il semblait être Fred alors qu'il jeta la bouteille pleine de potion sur le mangemort qui commença immédiatement à fumer et hurler follement. Les deux jumeaux levèrent alors leurs baguettes pour achever le mangemort plutôt blessé jusqu'à ce que M. Weasley pousse leur bras vers le bas pour les empêcher de la vie d'une autre personne.

« PAPA », hurla Ron en courant vers son père alors que M. Weasley se tournait dans leur direction. Immédiatement, son visage devint blanc maintenant qu'il réalisait que la plupart de des fils étaient dans la bataille. Harry espérait que Ron garderait l'information comme quoi Ginny était ici secrète, étant donné qu'il ne semblait pas bien pour le moment. Harry et son Ordre avaient oublié de mettre le charme pour déguiser leurs visages, ou il n'y aurait pas eu de problèmes. Ils ignoraient que le charme ne pouvait être utilisé qu'une seule fois par mois, sauf si vous vouliez prendre le risque des effets secondaires qu'ils pouvaient provoquer, si on l'utilisait plus d'une fois par mois. Laisse cela à Hermione pour tous nous sauver, pensa Harry en réalisant qu'il se tenait seul au milieu de cette horrible bataille après que Ron l'ai quitté pour être avec son père.

Alors qu'Harry scrutait le champ de bataille, un grand pressentiment l'envahit. Il pouvait sentir que quelque chose n'allait pas, mais son Ordre s'était dispersé, et maintenant qu'il se battait tout seul, il ne savait pas de quoi il s'agissait. Alors qu'il se tenait seul au milieu de la bataille un froid intense l'envahit, et sa respiration s'accéléra dans sa poitrine. Le froid traversa la poitrine d'Harry comme des aiguilles et jusqu'à son âme. « DETRAQUEURS ! », hurla une fille d'en haut, alors que le froid se répandait sur le champ de bataille alors qu'un groupe de trente ou plus de Détraqueurs glissaient dans la bataille.

Les hurlements dans la tête d'Harry étaient si intenses qu'il avait l'impression que sa tête allait exploser, et ses yeux commencèrent à rouler à l'arrière de sa tête. Les hurlements changèrent alors rapidement en des images de Sirius tombant à travers le voile au Département des Mystères avec le regard de choc total imprimé sur son visage alors que le sort de Bellatrix le frappait. Les Détraqueurs entouraient Harry alors qu'il essayait désespérément de repousser l'inconscience qui le menaçait. « SPERO PATRONUM ! », entendit vaguement Harry alors qu'il tombait sur ses genoux tandis que les Détraqueurs se penchaient sur lui. Harry sentit alors quelque chose de chaud glisser près de lui, chauffant tout son être, qui repoussait les détraqueurs afin qu'Harry puisse se lever. Harry prit rapidement conscience qu'un cygne glissait devant lui avant de revenir vers celui qui l'avait lancé. « Merci, Cho », murmura Harry pendant qu'il levait sa baguette et criait « SPERO PATRONUM ! ». Soudain, la forme transparente d'un cerf bondit du bout de sa baguette et commença à charger tout le groupe de détraqueurs comme s'il s'agissait d'un jeu. Quand il ruait comme un taureau sur l'un d'eux avec ses bois, il se cabrait sur ses jambes arrières et en chassait un autre, mais pas avant de se retourner vers Harry et de lui sourire, à la stupéfaction de Harry. « Papa », dit Harry alors que son patronus chargait les détraqueurs restants et les envoyait détaler dans les bois. « Papa », cria de nouveau Harry alors que le cerf qu'il avait produit revenait en trottant vers lui et lui donnait un autre sourire éclatant avant de se dissiper dans l'air. Hah, on a du chemin à faire, pensa Harry.

« ENDOLORIS », hurla une voix de femme. Cette fois, Harry sentit les pleins effets du sort.

Harry ressentait comme s'il pouvait mourir sur place et ne plus y penser. Tout son corps souffrait de l'immense douleur qu'il n'avait senti que deux fois durant sa vie. Il ne pouvait distinguer se qu'il se passait autour de lui, tout ce qu'il pouvait voir était blanc comme s'il se sentait tomber dans l'inconscience, et sa gorge semblait en feu. Harry entendit vaguement les mots « Stupéfix », prononcés alors qu'il sentait la noirceur le prendre. Puis, en une fraction de seconde, il se trouva secoué durement et mit sur ses pieds par Angelina Johnson et Katie Bell, alors qu'Alicia Spinet frappait le mangemort pour s'assurer qu'il était inconscient.

« Harry regardes-moi, est-ce que ça va ? », dit Katie alors que ses mains étaient posées de chaque côté de son visage et scrutait ses yeux alors qu'Angelina supportait son poids. « Tu as besoin de t'étendre par terre Harry, tu as supporté ce sort trop longtemps. Nous n'avons pas pu trouver où tu était à temps », pleura Katie alors que les trois filles avaient des larmes ruisselant sur leur visage. « Nous sommes désolées. »

« Non, je vais bien. J'ai juste besoin d'attraper ma respirtion », croassa Harry alors que sa gorge semblait enrouée. Apparemment, il avait hurlé et ne s'en était même pas rendu compte.

« Garçons », souffla Angelina en ne laissant pas Harry partir. « Harry, tu as besoin de t'étendre, et nous ne prenons pas non comme une réponse », dit Angelina alors qu'elle appela son balai à elle et instruisit Harry pour s'installer derrière elle.

A ce moment, un rire aigu put être entendu alors que les plus fidèles des mangemorts commencèrent à participer à la bataille. Un bruyant rugissement put être entendu venant du groupe et tout le monde cessa de faire du bruit alors qu'un grand gryffon bondit en avant du groupe des mangemorts qui attaquaient. Le gryffon apparut être âgé, avec des cheveux gris dans la brousse noire de sa crinière, mais néanmoins, il était clair que le gryffon signifiait du travail.

« JE VOUS AI DIS QU'IL Y AURAIT D'AUTRES SURPRISE, VOUS VIEUX FOUS ! », rit Voldemort en regardant avec amusement le gryffon commencer à chercher la proie dans laquelle il allait planter ses dents. « Vous savez que la magie ne fonctionne pas de la même manière sur les animaux que sur les humains. Il y a beaucoup de personnes dont je doute qu'elles sachent comment l'arrêter avant qu'il ne soit sur eux. Espérons juste que vous pouvez vous permettre la perte de la personne qu'il choisira de mutiler », dit Voldemort d'une écoeurante douce voix.

Alors que les mangemorts commençaient leur assaut sur les Ordres d'Harry et de Dumbledore, le gryffon commença la recherche de son repas. Avec la bataille reprenant où elle avait été laissée, personne ne paya plus d'attention au gryffon puisque qu'il semblait avoir des difficultés à choisir quel humain serait sa meilleure proie.

« Retournez dans les airs, je vais bien, mais il y en a d'autres qui ont désespérément besoin de vous », dit Harry. Les filles n'étaient pas toutes contentes de laisser Harry seul ici, mais elles remontèrent sur leurs balais et partirent après lui avoir dit d'être prudent.

« QU'ATTENDS-TU TOI, PATHETIQUE BETE, J'AI DIT LE GARCON ? LE GARCON ! », hurla Voldemort alors qu'il se battait contre Voldemort.

Tous ceux de l'Ordre de Dumbledore commencèrent à scruter sauvagement les alentours pour un signe quelconque de la présence d'Harry, jusqu'à ce qu'ils entendent un cri haut perché. Le gryffon avait choisi sa proie et il s'était accroupi regardant Hermione, Ginny et Sarah qui avaient été collées ensemble depuis que l'Ordre d'Harry avait été dispersé.

« NON ! », cria Harry.

« NE COURS PAS, RESTES OU TU ES ! », hurla Rémus après avoir gagné sa bataille avec son assaillant mangemort. Cependant, à ce moment le gryffon grogna et les trois filles s'enfuirent en courant dans la même direction, qui s'avéra être celle d'Harry.

« LE GARCON, TUES LE GARCON TOI BETE ! », hurla Voldemort de nouveau alors qu'il venait juste de faire tomber Dumbledore sur le sol.

Instantanément, la crinière du gryffon monta et il se lança dans une charge envers les filles. Le gryffon vint grognant à chaque bond, rejetant de l'herbe et de la boue à chaque pas de ses pattes massives.

Alors qu'Harry regardait la chasse prendre place, il vit que les filles étaient dépassées par le gryffon comme si elles étaient toujours debout. Quel sort j'utilise, paniqua Harry en pointant sa baguette vers le gryffon.

« HARRY COURS ! LA MAGIE NE MARCHE PAS PAREIL SUR LES ANIMAUX HARRY, COURS ! », hurla Lupin en apercevant Harry alors que lui même se battait contre un autre attaquant.

« Quoi ! », paniqua Harry en voyant que ses amis allaient être dépassées dans quelques secondes. « Baissez-vous Hermione, Sarah, Ginny, sortez du chemin de mon sort », dit Harry. Il se rappela quand lui et Cédric avaient combattus l'araignée gigantesque durant le Tournoi des Trois Sorciers, et comment tous deux l'avaient à peine arrêtée, mais il allait essayer sans en tenir compte.

Les filles tombèrent instantanément sur le sol alors qu'Harry laissait son sort voler. Les filles se mirent en boule alors que le sort d'Harry frappait le gryffon sur la poitrine. Le gryffon fit un bond en l'air, et Harry pensa que ses amies allaient être mutilées jusqu'à la mort, mais le gryffon avait bondi de surprise d'avoir été frappé par un sort et était désormais sur le sol grognant follement.

« ECHAPPEZ VOUS DE LUI, COUREZ ! », cria Harry.

Les trois filles sautèrent sur leurs pieds et prirent une autre direction, mais le mouvement soudain des filles courant ramena l'attention du gryffon sur elles.

« HEY, PAR ICI, VIENS ME PRENDRE ! », cria Harry au gryffon en bougeant ses bras sauvagement par dessus sa tête.

« OUI PRENDS LE GARCON ! », hurla Voldemort en déviant un sort de Dumbledore.

« HARRY NON ! NE L'APPELLES PAS A TOI ! », cria Lupin, mais c'était trop tard, le gryffon bondissait directement vers Harry.

Oh non, pensa Harry en regardant le gryffon venant en chargeant vers lui. Je fais quoi maintenant, pensa Harry alors que le gryffon s'approchait de façon menaçante vers lui. « STUPEFIX ! », cria Harry, mais le sort ne fit qu'irriter encore plus la bête. Alors que le gryffon bondissait pour tuer, Harry tomba en arrière sans même essayer de résister à son poids. Harry était désormais étendu entre les pattes avant du gryffon, sa tête et ses machoires qui essayaient de le mordre. L'haleine du gryffon était si infecte qu'Harry pouvait sentir un vomissement sur le point de sortir de sa gorge, alors Harry commença à faire la seule chose qui semblait être logique à ce moment. Il commença à frapper la bête avec ses poings en hurlant espérant que le gryffon le laisserait seul. Avec la soudaine attaque d'Harry, le gryffon commença à déchirer Harry avec ses deux pattes avant où ses griffes coupantes comme des rasoirs étaient entièrement étendues. Alors qu'Harry se tortillait sous le poids massif du gryffon, il fut capable d'éviter de nombreux coups de griffes, mais plusieurs autres l'atteignirent, et il put sentir les griffes déchirer sa peau. « AAAHHHH !LAISSES MOI ! », cria Harry de pure terreur.

Alors que la douleur que les griffes entretenaient commençait à se répandre dans le corps d'Harry, son esprit commença à fonctionner de nouveau et il se rappela sa forme Animagus. Maintenant, couché en dessous du gryffon qui attaquait, se tenait un Tigre Blanc de Sibérie. Un moment, le gryffon sembla confus, mais se repris rapidement et commença à déchirer et mordre sauvagement Harry de nouveau. Harry fit immédiatement la seule chose à laquelle il put penser pour éviter les coups de son attaquant, il commença à faire des mouvements de ses propres griffes vers le visage du griffon, le frappant finalement avec son troisième coup. Harry put sentir ses griffes plonger dans le visage du gryffon et déchirer un gros morceau de peau, mais à ce moment, Harry était juste content que le gryffon ait cessé de le griffer. Le gryffon avait maintenant une grande entaille commençant au- dessus de son ?il droit et allant jusqu'en bas de son visage, et son ?il droit était désormais d'une couleur blanche comme le lait. Le grognement que le gryffon avait fait auparavant se transforma en un constant rugissement alors qu'il secouait sa tête d'un côté à un autre avant d'essayer de nouveau de griffer Harry. Harry monta alors rapidement sa tête et enfonça ses dents coupantes comme des rasoirs dans le cou du gryffon où il sentit immédiatement le goût acide, salé de son sang courir dans sa bouche et sur son visage, salissant son auparavant belle fourrure blanche. Le gryffon commença à se convulser et se contracta nerveusement jusqu'à ce qu'il cesse tout mouvement et s'évanouit sur le corps blessé d'Harry.

Après que le gryffon soit mort, Harry se retransforma en humain dans l'espoir que le mouvement diminue la douleur sur sa cage thoracique et l'autorise à mieux respirer. Cependant, ce ne fut pas le cas, et tout ce qu'Harry put faire fut de s'étendre sous le poids du gryffon mort et laisser la mort le prendre.

« ALLONS Y. L'IMBECILE N'EST DESORMAIS PLUS UNE MENACE POUR NOUS ! », hurla Voldemort alors que lui et ses mangemorts commencèrent à transplaner. Des bruits de cracks purent être entendus tout autour du champ laissant les Ordres de Dumbledore et d'Harry regarder ébouriffés et inquiets au delà du possible après avoir vu Harry déchiré par le gryffon.

Il était évident comment Harry était blessé, vu les plaques de sang qui le couvraient. « Oh Dieu, mon petit Harry, parles-moi », dit Tonks en courant à ses côtés et tomba sur ses genoux près de lui. Tous les autres s'approchèrent d'Harry d'un pas lent comme s'ils étaient effrayés que la vue de son corps mutilé et sanglant cause leur mort immédiate. Dumbledore, Minerva et Rémus étaient les seuls trois autres qui coururent pour voir si Harry était effectivement mort.

« JE VIENS, SORTEZ DU CHEMIN, JE VIENS ! », hurla Hagrid en venant bondissant des bois avec son arbalète en main. « Où est-il, je sais qu'il est là, je l'ai chassé pendant trente minutes ? », dit Hagrid alors que lui et Mme Maxime couraient vers le groupe. « Quoi, qui l'a tué ? », demanda Hagrid surpris en voyant le gryffon mort couché sur le sol par dessus les têtes de tous les autres. Cependant, alors que tout le monde se séparait pour laisser à Hagrid une vue claire, il vit qu'Harry était couché sans bouger sous la carcasse morte du gryffon couvert de sang.

« NOOOONNN. NOOOONNN ! CE N'EST PAS POSSIBLE. PAS HARRY ! », hurla Hagrid en courant les trois derniers mètres où Harry et le gryffon étaient étendus. « HARRY N'EST PAS MORT. IL NE L'EST PAS JE VOUS LE DIS. IL NE PEUT PAS ETRE MORT, JE LE SAIS », cria Hagrid alors que des larmes de géant coulaient sur son visage se mêlant à sa barbe embrouillée. « PARS DE LUI SALE BETE ! », rugit Hagrid en attrapant le gryffon mort par la peau du cou et le jetant sur le côté.

Tonks ne pouvait contrôler ses sanglots en voyant le sang qui couvrait le visage et les habits d'Harry, et les nombreuses déchirures sur ses vêtements qui couvraient son corps. « Harry parles moi, tu dois revenir vers nous », dit Dumbledore qui avait plusieurs larmes se répandant également sur son visage.

A l'immense soulagement de tout le monde, Harry roula sa tête vers le côté et ses yeux s'ouvrirent. « Harry ! », cria Tonks en se penchant, et elle commença à le serrer dans ses bras, même couvert de sang.

« AAHHH ! », cria Harry au mouvement soudain. Tonks cessa rapidement ses mouvements et posa la tête d'Harry sur ses genoux.

« Harry, où as-tu mal mon petit ? », demanda Rémus.

« Partout », gémit Harry.

« Bougez », dit Marie alors qu'elle, Avril et M. Lenoge s'approchaient d'Harry. « Oh, mon dieu », dit Marie à la vue d'Harry.

« Tout ne vient pas de moi », dit Harry en commençant à trembler. Cependant, en essayant de se lever, du sang commença à ruisseler de sa cuisse droite, où les griffes l'avaient déchiré.

Ron se tourna immédiatement et vida son estomac à la vue du sang qui se répandait de la jambe d'Harry. Chaque mâle dans le groupe d'Harry pâlit à cette vue, et les filles commencèrent à sanglotter.

« Aidez-le s'il vous plaît », cria Hermione aux bords de l'hystérie.

« Vite, Marie, applique une pression sur l'artère. Avril, applique une pression sur la blessure, nous devons attacher la veine de sang avant qu'il ne perde trop de sang », dit M. Lenoge.

« Vous en serez capables, n'est-ce pas ? », demanda Rémus.

« Je vais essayer », dit M. Lenoge.

« Non je vais bien », dit Harry suppliant, parce que tout ce qu'il voulait désormais était de quitter cette place, et avoir un joyeux Noël avec Tonks, Rémus et les autres.

Alors qu'Avril commença à pressurer l'entaille dans sa cuisse droite, Harry ferma ses yeux alors que des larmes ruisselaient de derrière ses yeux, et il enfouit sa tête vers Tonks alors qu'elle le ramena vers elle. « C'est presque fini Harry, juste quelques secondes de plus », dit Avril calmement alors que M. Lenoge se préparait à fermer la veine de sang avec une aiguille et du fil.

« Vous ici, Rémus n'est-ce pas ? Tenez sa jambe tant que vous le pouvez », dit M. Lenoge. « Ca va faire mal. »

Dès que M. Lenoge fourra l'aiguille à travers la veine de sang, Harry commença à rouler en essayant de s'éloigner de la nouvelle source de douleur.

« Tenez-la encore ! », dit M. Lenoge.

« Harry, arrêtes de bouger », dit Rémus.

« Il ne peut pas, vous lui faites mal », dit Tonks alors qu'elle tenait Harry du mieux qu'elle le pouvait.

Deux minutes plus tard et beaucoup plus de douleur, et la veine déchirée d'Harry avait stoppé de rejeter du sang. « Donnez-lui de l'eau », dit Marie en tendant à Tonks une bouteille d'eau.

Alors que Tonks relevait doucement un Harry tremblant légèrement afin qu'il puisse atteindre la bouteille d'eau, un peu se répandit lavant une partie du sang sur son visage. « Voilà Harry, bois lentement », murmura Tonks alors qu'Harry commença à boire l'eau aussi vite qu'elle lui permettait de boire. Après qu'Harry ait prit suffisament d'eau, Tonks commença à en verser doucement sur son visage et utilisa ses robes pour nettoyer son visage dans l'espoir qu'il n'y ait pas de coupures sur son visage. A son soulagement, et à celui de tous les autres, le sang sur le visage d'Harry sembla venir entièrement du gryffon. Cependant, beaucoup de ses autres blessures allaient nécessiter une attention médicale et rapidement, mais l'entaille dans sa jambe droite était la pire d'entre elles.

« C'est la pire de toutes, dit M. Lenoge. Le reste devra être attaché avec des habits jusqu'à ce que nous puissions le prendre à Ste Mangouste. »

« Ne pouvez-vous rien faire d'autre pour lui maintenant ? », demanda Dumbledore.

« J'ai peur que non. Tout ce que nous pouvons faire de mieux pour lui maintenant et de lui mettre des bandages du mieux que nous pouvons, et le ramener vers où nous pouvons travailler mieux sur lui », dit M. Lenoge.

« Albus, ne pouvons-nous le ramener par portoloin ? », demanda McGonagall.

« NON ! Il ne peut voyager par portoloin. Cela va aggraver ses blessures, nous devons le garder autant que possible », dit Marie.

« Pourquoi ne pouvons-nous pas le ramener par portoloin ? », demanda Rémus.

« Les portoloins sont un moyen de transport rude même si vous ne venez pas d'être mutilé par un gryffon », dit Avril hautainement.

« Comment le ramenons-nous alors ? », demanda Tonks.

« Voleurs, êtes vous prêts pour un vol jusqu'à Ste Mangouste ? », demanda M. Lenoge.

« VOLER ! Vous plaisantez. Je ne laisserai pas Harry monter sur un balai maintenant », dit Tonks.

« Non, bien sûr que non. Nous avons besoin d'un brancard afin qu'il puisse s'étendre autant que possible », dit M. Lenoge.

« Ici », dit McGonagall en métamorphosant une robe laissée au rebus en un brancard.

« Vous ne pouvez prendre Harry à Sainte Mangouste. C'est trop dangereux pour lui d'être là-bas non protégé. Il a besoin d'être ramené à Poudlard », dit Dumbledore.

« Impossible, si nous ne le ramenons pas à notre hôpital afin de pouvoir l'aider, alors il va mourir », dit M. Lenoge en commençant à perdre son sang-froid.

« Je sais, et tout ce dont vous avez besoin peut être trouvé à Poudlard où nous pourrons le protéger », dit Dumbledore.

« Ce n'est pas à vous de décider », dit M. Lenoge.

« Je suis d'accord avec Dumbledore », dit Maugrey.

« Vous devriez », dit Avril.

« Maintenant écoutez Miss, nous avons fait cela depuis beaucoup plus longtemps que vous ne le faites, et nous savons qu'Harry ne peut pas être vu à Sainte Mangouste dans cette condition », grogna Maugrey.

« Alors vous préfèreriez qu'il meure, puis qu'il soit ensuite aperçu à Sainte Mangouste. Est-ce ce que vous me dites ? », dit Marie.

« Vous savez très bien ce que nous sous-entendons », dit Maugrey.

Alors que M. Lenoge commença à répondre Harry commença à tousser et à avoir des difficultés à attraper sa respiration.

« Harry ! », cria Tonks en inclinant la tête d'Harry sur le côté pour le laisser cracher le sang qu'il avait toussé.

« D'accord, nous allons le ramener à Poudlard, mais nous devons le faire maintenant », dit M. Lenoge.

Après qu'ils aient finalement agréé, ils commencèrent à attacher le brancard à quatre balais où Harry était couché au milieu. « Ecoutez, s'il commence à se convulser ou à tousser vous devez vous arrêter, et le calmer ou l'aider à sortir le sang de sa bouche », dit Avril.

« Bien », dit Angelina alors qu'elle, Alicia, Katie et Cho furent les quatre choisies pour rapporter Harry à Poudlard. Tout le monde pensait que les quatre voleurs les plus légers pourraient porter le très léger Harry et le garder plus équilibré que les autres.

« Maintenant, nous allons faire des cercles en dessous de vous, si Harry a besoin d'aide, signalez-le nous, et nous arrêterons immédiatement », dit Rémus alors que lui, Maugrey, Tonks et Kingsley avaient pris les autres balais du reste des voleurs d'Harry pour fournir une autre surveillance.

« Et pour l'amour du ciel, demeurez aussi homogènes que possible. En quelques minutes les blessures d'Harry deviendrons très dures, et la plus légere discordance lui causera un énorme afflux de douleur », dit Marie.

Alors que les voleurs s'envolèrent à une allure d'escargots, tous ceux restés sur le sol préparèrent des portoloins pour retourner à Poudlard. Cependant, Dumbledore stoppa tous les transports et marcha quelques pas à l'extérieur du groupe.

« Harry tu as de nouveau prouvé ta braverie aujourd'hui, en te sacrifiant toi-même pour la sécurité des autres. Je suis terriblement désolé que tout cela soit tombé sur toi mon garçon », dit Dumbledore en un murmure alors qu'il monta sa baguette en l'air et produisit un phoenix en flammes pour Harry avant de revenir vers les autres et partir pour Poudlard.

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« Ca prend une éternité », dit Cho à ses autres compagnons de vol en regardant Harry qui essayait de masquer sa douleur. « Il a besoin d'aide maintenant. »

« Je sais, pourquoi n'accélérons-nous pas un peu, et si trop pour Harry nous pourrons ralentir ? », suggéra Angelina.

« Cela me semble bien pour moi », dit Alicia.

« Allez Harry, nous allons commencer à voler un peu plus vite, mais si c'est trop pour toi dit le nous, d'accord », dit Katie.

« Trop pour moi, jamais », dit Harry alors qu'il essayait de paraître brave. Son commentaire fit sourire tristement les quatre filles envers lui alors qu'elles accéléraient leur allure.

Cinq minutes plus tard, le groupe rencontra un vent rapide qui ébranla le brancard d'Harry qui cogna les balai qui le tenaient fixement. Il grogna fort à un impact particulièrement dur avec le balai de Cho avant de sombrer dans l'inconsciensce.

« HARRY ! », cria Cho, alors que Katie signala au reste de descendre.

« Quoi, qu'est-ce que c'est ? », demanda Rémus alors qu'il bondit de son balai et courut vers Harry avec Tonks juste derrière lui.

« Le vent lui a fait se cogner sur nos balais, et il s'est évanoui », cria Cho.

« Harry, peux-tu m'entendre ? », dit Rémus en tappant légèrement Harry sur sa joue droite.

Harry commença lentement à ouvrir ses yeux, au soulagement de tout le monde. « Ce n'est plus très loin petit, et tout ira bien alors mon petit ». Cela brisait le c?ur de Rémus de voir la douleur dans les yeux d'Harry, et de savoir qu'il aurait pu l'empêcher.

« Ah, ses bandages tiennent aussi bien qu'on peut s'y attendre, mais il a terriblement froid », dit Maugrey du grognement le plus doux qu'il put produire puisqu'il pouvait voir le corps d'Harry à travers la couverture qui le recouvrait. Maugrey, Rémus et Kingsley se débarassèrent rapidement de leurs robes et couvrirent doucement Harry avec pour qu'il soit aussi confortable que possible alors que Tonks caressait les cheveux qui restaient sur son visage.

Ils s'envolèrent de nouveau dans la nuit à une alllure d'escargot, mais après trente agonisantes minutes, ils pouvaient voir les lumières de Poudlard dans le ciel nocturne. « Ca y est Harry », murmura Cho alors qu'ils commençaient leur descente vers les terres de Poudlard.

Rémus et Kingsley détachèrent le brancard d'Harry des balais et le lévitèrent derrière eux où Marie, Avril, M. Lenoge et sans aucun doute Mme Pomfrey attendaient son arrivée.

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« HARRY ! », hurla Ron alors que lui et tout son Ordre le virent lévitant sur un brancard vers l'infirmerie.

Le cri bruyant de Ron réveilla Harry de son inconscience avec un petit gémissement, mais il essaya rapidement de couvrir cela avec un sourire.

« Harry, mon petit, comment vas-tu ? Rémus, comment va-t-il ? », demanda Mme Weasley.

« Je vais bien Mme Weasley », sourit Harry avec le meilleur sourire qu'il pouvait rassembler. « Pensez-vous que nous pouvons partir pour nos vacances de Noël maintenant ? », demanda Harry avant de recommencer à tousser.

Alors que les médisorciers s'approchaient d'Harry, Rémus tira Molly sur le côté. « Molly, il est stable pour le moment, mais il a perdu beaucoup de sang, et il est pour l'instant dans un grand afflux de douleur, même s'il ne le montrera pas. Pour dire la vérité, je crois qu'il a peur de ce qu'ils vont faire pour prendre soin de ses blessures. Peut-être peux-tu rentrer avec lui et lui parler pendant un petit moment », dit Rémus.

« Evidemment que je vais le faire Rémus. Je n'allais même pas le laisser y aller par lui-même. Tu sais que je le considère comme un de mes fils, et je ne le connais que trop bien, je peux dire qu'il est terrifié », dit Mme Weasley.

Alors que la porte de l'infirmerie s'ouvrait pour permettre à Rémus d'amener le brancard d'Harry dans l'aile, tous entrèrent dans l'infirmerie avec lui. « Qu'est-ce que c'est ? Dehors tout le monde, dehors dès maintenant ! », tempêta Mme Pomfrey qui semblait outragée.

En fait, Mme Pomfrey, je me demandais si vous pouviez vérifier quelques personnes dont nous nous occupions quand Harry s'est montré. Ils sont dans la Chambre des Requêtes », dit M. Lenoge alors que lui, Marie et Avril se préparèrent pour travailler sur Harry de nouveau.

« Oui, très bien », dit Mme Pomfrey alors qu'elle partait avec le Professeur McGonagall qui était d'accord pour lui montrer où elle était située.

« Harry, mon gars, nous n'allons pas te quitter », dit Ron. Cependant, à ce moment, Harry espérait que tout le monde le quitte. Tout ce qu'il voulait faire était d'être seul en ce moment, vu qu'il sentait des larmes piquer derrière ses yeux.

« Ron, le mieux que tu puisses faire pour lui maintenant est de faire partir tout le monde, et d'attendre dehors jusqu'à ce qu'on ait pris soin de lui », dit Mme Weasley en voyant qu'Harry voulait être seul pour l'instant.

« Mais maman, je veux rester ici, gémit Ginny. Il m'a sauvé la vie. »

« Venez tout le monde », dit Rémus en commençant à guider tout le monde à l'extérieur de la pièce. « Nous pouvons attendre dehors jusqu'à ce que tout soit pris en charge. » Alors que tout le monde commençait à quitter la pièce, Mme Weasley continua à tenir la main d'Harry et à caresser doucement ses cheveux en dehors de ses yeux. Tonks s'assit de l'autre côté de son lit en lui tenant son autre main. Harry était reconnaissant que Mme Weasley et Tonks soient restées avec lui à ce moment parce qu'il était terrifié par ce que M. Lenoge, Marie et Avril allaient devoir lui faire.

« L'un de vous peut-il nous aider à mettre en place quelques choses? », demanda Avril.

« Je vais », dit Tonks en se levant et en donnant à Harry un rapide coup de bec sur son front avant de partir pour aider les autres.

« Mme Weasley je, je vais vraiment bien », dit Harry avec la voix la plus forte qu'il put rassembler.

« SSSHHHH, Harry ça va, tout va bien se passer », roucoula Mme Weasley alors que des larmes commençaient à sortir des yeux de Harry. Il n'avait plus la force de répondre, alors il s'allongea simplement gardant son visage courageux. Cela brisait le c?ur de Mme Weasley de le voir si fort et si complètement terrifié en même temps, ainsi fit elle la seule chose qu'elle savait faire. Elle le prit dans une étreinte maternelle, et lui dit que tout se passerait bien, même si elle n'avait aucun moyen de le savoir. A sa surprise, elle entendit Harry pleurer tranquilement sur son épaule alors qu'elle le balançait d'avant en arrière.

« CLAC !, désolée pour cela », dit Tonks, alors que ses joues rosissaient. « Je jure que je pose cela là-bas », continua-t-elle à dire en voyant Harry extraire son visage plein de larmes de l'épaule de Mme Weasley pour sourire et ricaner tranquillement à la maladresse de Tonks.

« D'accord, Harry, cela va faire assez mal, mais il vaut mieux te le dire en face maintenant plutôt que tu ne le découvres quand nous aurons commencé », dit doucement Marie.

« Pourquoi ne pouvez-vous lui donner quelque chose contre la douleur ? », demanda Molly stupéfaite à la pensée d'Harry devant avoir des points de suture sans aucune potion anti-douleur. Ils lui avaient déjà expliqué que les blessures d'Harry étant trop grandes pour être traitées magiquement, elles devaient être suturées pour guérir proprement.

« Il a perdu trop de sang pour prendre une potion anti-douleur. La potion allègerait simplement son sang, et il saignerait encore plus », dit M. Lenoge aussi sincèrement que possible. « Maintenant Harry fait tout ce que tu veux pour diminuer la peine pour toi, mais essaye de ne pas bouger », dit M. Lenoge.

« Rémus », prononça Harry.

« Qu'est-ce que c'est mon petit ? », demanda Mme Weasley.

« Il veut voir Rémus je crois. Ne t'inquiètes pas Harry, je vais le chercher », dit Tonks en sortant pour trouver Rémus. Quelques secondes plus tard, Rémus entra marchant dans la pièce derrière Tonks.

« De quoi s'agit-il Harry ? », demanda Rémus.

« Je suis désolé », dit Harry.

Ouch, pensa Rémus. Il ne savait plus combien d'expériences de brisement de c?ur il pouvait prendre en un jour. « Harry, tu n'as rien à te reprocher. C'est moi qui devrais m'excuser auprès de toi. Je n'aurais jamais du te dire cela », dit Rémus.

Harry secoua sa tête, et commença à dire quelque chose d'autre quand Rémus leva sa main pour empêcher Harry de gaspiller encore plus de sa force. Alors qu'Harry regardait Rémus, Rémus pouvait dire véridiquement combien Harry avait peur. « Nous pourrons parler autant que nous voudrons quand nous t'emmènerons à Grimmauld Place pour Noël », dit Rémus en commençant à quitter le chevet d'Harry.

Voyant Rémus sur le point de partir Harry commença à serrer la main de Mme Weasley avec toute l'énergie qui lui restait. « Rémus, je pense qu'Harry veut que tu reste ici », dit Mme Weasley tandis qu'Harry approuvait de la tête.

« Evidemment », dit Rémus qui ne pouvait plus retenir ses larmes. « Je vais rester. »

« D'accord Harry, nous allons commencer », dit Marie.

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Voilà pour la bataille, j'espère que vous avez aimé. Pour la suite, c'est dans une semaine, je vais essayer de la mettre samedi soir, mais je ne peux rien promettre, cela dépend de l'auteur, même si je pense qu'il sera moins long que celui-ci. Bon alors, @+, et bonne lecture.