Disclaimer : rien ne m'appartient, pas même l'histoire, et je ne touche
bien évidemment aucun dividende pour cela. C'est juste pour le fun, je ne
suis que l'humble traductrice de la fic d'Achilles
REPONSE AUX REVIEWS : ces remarques concernent tout le monde, n'hésitez pas à les lire si vous ne comprenez pas tout
Malco : tu as raison, Dumbledore a vraiment réagi comme il faut. Merci pour ta review, ça fait vraiment plaisir
Mymy : merci beaucoup, tu m'as vraiment fais plaisir. Voici la suite, et désolée pour le retard.
Yari2 : merci beaucoup, ta review m'a enchanté. Voilà la suite, et désolée pour le retard (lis en bas tu comprendras)
Lena : merci beaucoup. Ce n'est pas grave pour ton retard, et comme je le pense toujours, mieux vaut tard que jamais. Pour la bataille, c'est vrai qu'elle était courte, mais par contre, on a pu voir que l'Ordre d'Harry était vraiment efficace. Bon, voilà la suite, et désolée pour le petit retard.
Lisia : voilà la suite. Pour le retard, lis en bas et tu comprendras. J'espère que ça ne se reproduira plus, j'en avais aussi marre d'attendre de la part de l'auteur que vous de ma part.
Chapitre 17 : maladie et douleur
« Comment va-t-il ? », demanda McGonagall alors que Mme Weasley, Rémus et Tonks sortaient de l'infirmerie.
« Il dort pour le moment, au moins il n'a plus à supporter aucune douleur », dit Mme Weasley.
« Pouvons-nous le voir ? », implora Sarah.
« J'ai bien peur que non Sarah. M. Lenoge nous a dit que personne ne doit l'embêter cette nuit », dit Tonks sincèrement.
« Ses blessures ont-elles été soignées ? », demanda Hermione, une larme coulant sur sa joue.
« Oui mon c?ur. Ils ont fait un travail merveilleux avec lui, et ils pensent qu'il n'aura que peu de cicatrices de ses autres coupures. Cependant, il portera toujours celle qui est sur sa cuisse droite », soupira Mme Weasley en s'effondrant sur un banc aux côtés de son mari.
« D'accord, maintenant je pense que tout le monde devrait aller au lit. Le couvre-feu est largement dépassé, dit Dumbledore en levant sa main pour stopper les protestations venant de l'Ordre d'Harry. Je sais que vous souhaitez rester à ses côtés cette nuit, mais je ne peux permettre cela, et oui, vous ne le verrez probablement pas avant de partir demain matin pour vos vacances de Noël, mais il ira bien. Quittez Poudlard demain le c?ur léger jeunes gens, parce qu'Harry ira bien, et sera debout dans très peu de temps », dit Dumbledore.
« Il ne sait même pas comment les autres se sentent », dit Ron.
« Si il le sait Ron. Il l'a demandé juste avant que nous ne le laissions pour la nuit, et il était grandement soulagé d'entendre qu'ils étaient tous debout et se portaient bien », dit Rémus.
« Eh bien, je pense que c'est le cas alors », dit Ron alors que lui et le reste de l'Ordre d'Harry partaient pour leur dortoirs respectifs.
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« C' était vraiment trop près Albus, dit Maugrey, le gosse est presque mort quand nous revenions vers Poudlard. »
« Je suis conscient de la situation Alastor », dit Dumbledore calmement.
« Alors que vas-tu faire à propos de cela ! », siffla Mme Weasley en continuant à lancer des regards inquiets vers l'infirmerie où Harry était en train de dormir.
« Ce que je fais maintenant », dit Dumbledore tranquillement.
« Je vais vous dire ce que nous faisons, dit Tonks, soudain pâle. Je pense que nous devrions tous montrer un peu plus de respect pour ce qu'Harry et son Ordre ont fait cette nuit. Je ne dis pas que nous devons les encourager à aller dans des batailles, dit Tonks alors que Mme Weasley ouvrait la bouche pour objecter. Je déclare simplement que si Harry et son Ordre n'avaient pas risqué leurs vies aujourd'hui pour nous aider dans cette bataille, alors le nombre que vous voyez dans ce hall maintenant compterait une douzaine ou plus de personnes en moins. Moi comprise », dit Tonks, rosissant légèrement.
« Elle a raison, grogna Maugrey. Je n'aime pas du tout qu'Harry et ses amis aient étés là-bas, mais ils sont efficaces dans leurs chemins. Sans ses actions rapides et l'habileté à viser de son équipe volante, Laslo, Trinna et moi attendrions notre enterrement désormais. »
« Comme pour moi », dit M. Weasley, Molly semblant horrifiée.
« Minerva, y a t'il quelque chose que tu veux ajouter ? », dit Dumbledore, une étincelle éclairant de nouveau ses yeux bleus.
« C'est juste, oh Albus, as-tu vu en quoi il se transformait ? Il est devenu un Animagus, et un très beau en plus. Il poursuit la ligne des Gryffondors », dit McGonagall fièrement.
« Un peu ironique que ce soit un gryffon qui l'ait mutilé, ne pensez-vous pas », dit Mundungus, gagnant une grande claque à l'arrière de la tête de la part de Tonks qui marmottait colèriquement dans sa barbe.
« Aïe, pour l'amour du ciel, je soulignais simplement un fait », gémit Mundungus en se frottant l'arrière de la tête.
« Eh bien je suis choquée que vous sachiez ce que le mot ironie signifie », dit froidement McGonagall.
« Ah maintenant, il se fait tard, peut-être devrions-nous tous nous retirer pour la nuit. J'attends que vous soyez tous prêts pour Harry demain, correct ? », demanda Dumbledore.
« Oui évidemment », dit Mme Weasley.
« Alors, nous faisons comme il était prévu », dit McGonagall.
« Auras-tu besoin d'aide avec lui Minerva, je veux dire, s'il devient faible et ne peut plus marcher ? », demanda Rémus.
« Ne t'inquiètes pas à propos de cela Rémus, Harry et moi arriverons comme il faut », dit McGonagall.
« D'accord », dit Rémus sombrement en regardant le sol.
« Est-ce de la déception que je vois Rémus ? , demanda McGonagall en se moquant. J'assume que tous deux vous vous êtes réconciliés ? »
« Oui, ils l'ont fait, et il en était largement temps, dit Tonks. Mais c'était la chose la plus douce que j'aie jamais vu », ajouta t'elle après coup.
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« Comment vas-tu Harry ? », demanda McGonagall inquiète, le lendemain matin alors qu'ils commençaient leur petite marche sur Grimmauld Place. McGonagall n'était pas du tout contente du plan de Dumbledore pour emmener Harry à Grimmauld Place, qui consistait à transplaner près de Grimmauld Place à quelques pas de cette place, puis de marcher à travers les quelques barrières, mais elle était néanmoins d'accord avec lui. Cependant, elle avait dit très franchement à Dumbledore qu'elle n'aimait pas encourager Harry à briser la loi, voyant qu'il n'était pas assez âgé pour transplaner légalement.
« Je vais bien », mentit Harry. En réalité, Harry se sentait sur le point de dégueuler, s'évanouir et mourir, le tout en même temps.
« Harry, tu as l'air très pâle », dit McGonagall.
« Juste un peu fatigué », dit Harry en trébuchant un peu grimaçant, se redressant de nouveau.
« Ca fait mal n'est-ce pas ? », dit McGonagall.
Après qu'Harry lui ait lancé un regard calculateur, il admit finalement qu'il avait mal.
« Oh Harry, pourquoi n'as-tu rien dis plus tôt ? », demanda McGonagall.
« Parce que je ne veux pas que quiconque voie que j'ai besoin d'aide quand nous arriverons. Pouvez-vous les tenir en respect quand nous arrivons, je pense qu'un peu de repos ne me ferais pas de mal quand nous y serons ? », demanda Harry.
« Evidemment mon cher, mais tu diras à moi ou à quelqu'un d'autre s'il y a quoi que ce soit que nous puissions faire pour toi, n'est-ce pas ? », demanda McGonagall, recevant un hochement de tête de la part de Harry.
« Tu sais, je ne peux te dire combien je suis fière de toi d'être devenu un Animagus. J'aurais aimé que tu me le dises, mais je suis très impressionnée néanmoins. Cependant, tu devras te faire enregistrer, mais pour l'instant Dumbledore a consenti de garder cela secret de tout le monde, comme je suis sûre que tu le désirais », dit McGonagall en regardant tendrement Harry.
« Merci professeur », dit Harry en se préparant à entrer au 12, Grimmauld Place.
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« HARRY, MAMAN HARRY EST ICI », hurla Ron alors que lui, les jumeaux et Ginny venaient ensemble dans le hall. Tandis que les cris de Ron sonnaient dans les oreilles d'Harry, il sentit un besoin urgent de vomir sur le sol, et se stabilisa sur le mur au cas où les jumeaux aient décidé de lui donner une claque dans le dos.
« Bon maintenant, M. Potter est probablement épuisé par son voyage, alors je pense qu'il devrait aller se reposer un peu tout seul. Vous pourrez tous lui parler quand il descendra pour le dîner », dit McGonagall en faisant un clin d'?il à Harry.
« Merci », dit Harry alors que McGonagall chassait Ron, Ginny et les jumeaux dans le salon tandis qu'Harry montait lentement les escaliers en serrant fortement la rampe. Ce qu'Harry n'avait pas dit à McGonagall est qu'il n'allait pas bien du tout, en fait il se sentait assez malade à cet instant. Comme Harry arrivait à sa nouvelle chambre, qui avait été la vieille chambre de Sirius, Harry tomba la tête en avant sur le matelas, et essaya de fixer la pièce qui semblait tourner, mais cela ne marchait pas. Rapidement et sans aucune grâce, il tituba vers une poubelle et vida son estomac de son contenu avant de s'effondrer sur le sol en reposant sa tête contre le côté du lit. Pourquoi fait-il si chaud ici, pensa Harry en se soulevant lentement sur le lit pour tomber dans un sommeil agité.
« Incroyable, Harry est ici depuis quatre heures, et je n'ai pas encore pu lui dire un mot », se plaignit Ron.
« Harry descendra quand il sera prêt », dit Mme Weasley en lançant un regard nerveux à McGonagall.
« Mais il a manqué le dîner maman », dit Ginny.
« Ne t'inquiètes pas Ginny, je suis sûr que Ron s'en est inquiété pour moi », dit Hary en marchant dans le salon où tout le monde était assis.
« Oh Harry, as-tu faim, ton diner est prêt », demanda Mme Weasley.
« Non », dit Harry en sentant son estomac barbouillé de nouveau, mais il cacha cela d'un sourire. Il était quelque peu choqué par ce qu'il ressentait sur le moment. Il avait par moments envie de vomir, ou se sentait faible, puis se sentait bien après s'être reposé quelques minutes, puis sentait un sort l'atteindre, alors il avait décidé de n'inquiéter personne à propos de cela.
« Tu as l'air beaucoup mieux mon gars, veux tu jouer aux échecs Sorciers avec moi ? », demanda Ron.
« Que penses-tu si je vous regardais jouer toi et Rémus », dit Harry en s'asseyant sur le sol.
« Quel est le problème Harry, tu as peur que Ronnykens t'embarasse devant tout le monde », rit Fred alors qu'Harry le regardait furieusement (par jeu).
« Laissez-le tous seul pour l'instant tous les deux. Harry a besoin de se reposer », dit Mme Weasley avec une pincée de rire dans sa voix également. Harry était choqué de son attitude joyeuse en ce moment, et très heureux qu'elle se lève pour lui. Il avait peur de devenir malade devant tout le monde de nouveau, et cela serait difficile à cacher, pensa Harry en se reposant contre les jambes de Tonks qui dépassaient du divan.
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« HA, ECHEC ET MAT ! », dit Ron en battant finalement Rémus après un match particulièrement chaud.
« Très bien Ron, je vais te faire savoir que très peu de personnes sont capables de me battre, se vanta Rémus. Cependant, je n'ai jamais eu beaucoup de compétition avec le père d'Harry et tous les autres, ironisa Rémus en se retournant vers Harry pour voir sa réaction. « Mais que.. », commença Rémus voyant Tonks essayer de le faire taire en pressant fermement son doigt sur ses lèvres, avec un grand sourire.
« Mon Dieu Harry, tu ressembles de plus en plus à Tonks », dit Maugrey en entrant dans la pièce.
« Quoi ? », demanda Harry confus en regardant Maugrey. « Tes cheveux. Ouch, pourquoi as-tu fais cela ? », dit Maugrey en regardant furieusement Tonks qui venait de le frapper avec un oreiller.
« Tonks, qu'as-tu fais ? », demanda Harry en enlevant les mains de Tonks de ses cheveux, avec lesquels elle avait joué avec eux durant tout le jeu d'échec entre Ron et Rémus.
« Rien Harry, je t'ai juste donné un look plus fringant », sourit Tonks en gloussant follement.
« Quelqu'un me dira t'il ce qu'il se passe ? », dit Harry.
McGonagall conjura finalement un miroir et prit pitié d'Harry en lui montrant son reflet dans le miroir. « Cela semble terriblement familier au temps où les amis de ton père lui ont fait un tour quand il essayait de se remonter pour demander à ta mère de sortir avec lui pour son premier rendez- vous », rit McGonagall.
« Vraiment, nous raconterez-vous l'histoire », dit Harry.
« Je pense que Rémus connaît mieux l'histoire, peut-être devrait-il nous la raconter », dit McGonagall.
« Evidemment », sourit Rémus en commençant à réciter l'histoire de quand James demanda à Lily son premier rendez-vous, et qui continua pour le reste de la soirée.
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Le lendemain matin Harry se réveilla en ayant plus envie de vomir que jamais et passa les deux prochaines heures dans la salle de bains à vomir.
« Harry mon c?ur, est-ce que ça va ? », demanda Mme Weasley au travers de la porte de la salle de bains.
Paniquant, Harry se releva rapidement du plancher avec l'aide de l'évier, puis se lava le visage. « Oui, je vais bien Mme Weasley », dit Harry, mais sa voix était enrouée à force d'avoir vomi, mais Mme Weasley ne s'en était apparemment pas rendu compte à cause de l'eau qui coulait.
« D'accord, mais si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver », dit-elle à Harry qui l'entendit faiblement partir.
Génial, vraiment génial. Pourquoi diable suis-je malade une minute et bien la suivante. Cela n'a aucun sens, et pourquoi ma jambe souffre t'elle d'une douleur lancinante. Oh oui Harry, grand idiot, elle vient juste d'être déchiquetée par un gryffon, pensa Harry sombrement. Sortant lentement de la salle de bains après s'être assuré que ses côtes soient propres, Harry se glissa dans sa chambre et s'écroula sur son lit où il se coucha regardant le plafond poussiéreux.
Pendant qu'Harry était allongé immobile comme une pierre sur son lit, apeuré que quiconque le voie pendant qu'il était malade, tout le monde passa le matin suivant à mettre en place les décorations de Noël.
« Harry va t'il bien ? », demanda Rémus en notant qu'Harry n'était pas avec les autres mettant en place des décorations.
« Je n'en suis pas sûre, mais je pense qu'être ici pour Noël frappe Harry encore un peu plus que je ne le pense » , dit Mme Weasley.
« Quelqu'un a t'il vérifié aujourd'hui », grogna Maugrey en boitillant.
« Oui, il était dans la salle de bains quand j'étais réveillée, mais il a dit qu'il allait bien », dit Mme Weasley.
« Le garçon est étrange, je vous en dirais tant. Le c?ur d'un lion et cependant fragile, mais étrange », grogna Maugrey.
« Il n'est pas étrange Alastor, il fait juste face aux choses différement de la plupart des gens parce qu'il n'a jamais eu personne à qui se confier. Et quand il a quelqu'un, cela lui est enlevé », dit McGonagall.
« Oui, ce gosse a eu une des pires vies que l'on puisse imaginer », grogna Maugrey.
« Oui bon, le déjeuner devrait être prêt maintenant, alors je pense que tout le monde devrait aller manger un peu pendant que je vais voir si Harry veut quelque chose », dit Mme Weasley.
Harry put entendre Mme Weasley appeler doucement son nom d'en haut des escaliers, mais il ne se sentait pas assez bien pour les rejoindre, alors il continua à rester allongé là jusqu'à ce qu'elle arrête d'appeler son nom.
Il était environ neuf heures du soir quand Harry entendit un coup sur sa porte puis s'ouvrir avant qu'il ne donne une réponse.
« Allez Harry ! Veux-tu quelque chose à manger ? », demanda Tonks en s'asseyant sur le côté du lit d'Harry.
« Non, je veux juste dormir un peu, je suis un peu fatigué », mentit Harry en tournant son dos vers Tonks.
« Je voulais juste te dire que Rémus, Maugrey et M. Weasley vont prendre Ron, Ginny et les jumeaux au Chemin de Traverse demain, mais Mme Weasley leur a dit qu'ils ne pouvaient pas qu'ils te prennent », dit Tonks.
« Quoi, pourquoi pas ? », demanda Harry en tournant son visage désormais très troublé vers Tonks.
« Ca alors Harry, voyons, tu n'as pas sorti de ta chambre de la journée, et je ne pense pas que tu aies mangé quoi que ce soit aujourd'hui non plus », dit Tonks.
« Je n'y suis pas allé depuis trois ans », dit véhément Harry.
« Désolée, mais c'est probablement pour le mieux », dit Tonks en frottant son dos après qu'il se soit de nouveau détourné d'elle.
« Tu dis », marmonna Harry, faisant rire Tonks.
« Ce n'est pas drôle », grogna Harry.
« Si ça l'est mon c?ur, tu ne vois juste pas l'humour derrière cela comme je le vois », dit Tonks.
« Et de quel humour s'agit-il ? », dit Harry.
« Que le sauveur de notre monde sorcier a, comme tu me l'as dis l'année dernière, fait s'inquéter Molly, et qu'elle ne t'as pas permis d'aller avec qui que ce soit d'autre, et qu'il doit rester avec McGonagall, Molly et moi. »
« Toujours pas drôle », dit Harry en tournant sa tête pour la regarder en train de changer son nez complètement de forme pour le faire rire.
« Ah, ah », dit Harry, Tonks lui lançant un faux regard furieux avant de le serrer dans ses bras pour lui souhaiter bonne nuit puis de quitter la pièce.
Je ne sais pas pourquoi je suis tant en colère. Je n'avais probablement pas envie d'y aller de toute façon pensa Harry en se voûtant contre le cadre en bois de son lit. Il était déterminé de ne pas s'endormir dans l'espoir de ne pas se réveiller malade le lendemain matin, mais en dix minutes il était néanmoins endormi.
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Le lendemain se déroulait et tout le monde était gai en rassemblant leurs affaires pour faire des courses de Noël de dernière minute.
« D'accord, tout le monde, amusez-vous bien, et restez en vie », dit Mme Weasley en regardant ses enfants, mari, Rémus et Maugrey marcher vers la porte d'entrée.
« Es-tu sûre qu'Harry ne peux pas venir maman, je veux dire, ses vacances de Noël ont été plutôt gâchées jusqu'ici, et cela lui remonterait le moral ? », demanda Ron.
« Oui mon cher, il a besoin de son repos, mais il devrait être debout quand vous reviendrez », dit Mme Weasley en fermant la porte d'entrée.
« Peut-être devrais-je aller le vérifier », dit Mme Weasley.
« Molly, il va bien, et un mot au sage, je ne pense pas qu'il ait été content de ne pas aller avec les autres alors peut-être devrais-tu le laisser dormir un peu », dit Tonks.
« Je ne pouvais pas le laisser partir, et s'il tombait malade ou autre chose s'il était dehors », dit Mme Weasley.
« Mes sentiments exacts Molly, et maintenant, que penses-tu d'une tasse de thé, en attendant qu'Harry descende ? », dit McGonagall.
« Très bien », soupira Mme Weasley en lançant un regard plein de chagrin vers la chambre d'Harry.
« AIIEEE ! », grogna Harry en essuyant sa bouche après avoir dégueulé dans la poubelle de nouveau. C'est le pire par lequel je suis passé pensa Harry, de la sueur se répandant sur son front. Peut-être un peu de thé me fera me sentir mieux, pensa Harry en essayant de se lever, mais dès qu'il était debout, il s'effondra sur le plancher en faisant un bruit sourd.
« Qu'est-ce que c'était ? », demanda Tonks en cessant de boire son thé.
« Harry, est-ce que ça va ? », hurla Mme Weasley de son siège.
« Pensez-vous qu'il soit devenu malade ? », demanda McGonagall.
« Je vais vérifier », dit Tonks.
« Attends, donnes-lui quelques minutes pour qu'il se change, puis après tu iras le vérifier », dit Mme Weasley.
« GRRR ! », grogna Harry en se poussant lui-même sur deux jambes très tremblantes. « Juste faim c'est tout, juste faim », marmotta Harry en boîtant lentement vers la porte et en l'ouvrant. « Juste faim, il n'y a rien qui ne va pas chez moi, c'est comme ce que disais Tonks, je n'ai rien mangé hier. C'est tout », continua Harry en boitant lentement vers les escaliers puis en les descendant une seule marche à la fois.
« Voilà, il vient maintenant », dit Mme Weasley en s'éclairant énormément en partant pour lui préparer un petit déjeuner. « Harry mon cher, que veux tu pour le petit déjeuner ? »
« Ah Harry, as-tu entendu Mme Weasley te demander ce que tu voulais manger ? », demanda McGonagall après qu'il n'ait pas répondu.
Harry put vaguement entendre quelqu'un dire son nom, mais les élancements dans sa tête étaient si bruyants qu'il pouvait à peine demeurer debout après avoir descendu la dernière marche.
« Harry mon cher, je vais juste te faire du thé et des toasts, d'accord ? », demanda Mme Weasley qui ne reçut toujours pas de réponse.
« M. Potter, ce n'est pas drôle », dit McGonagall exaspérée.
« Mme Weasley, croassa Harry. "Tonks", dit il avant d'appuyer son front sur la surface froide du mur.
« Harry, nous as-tu appelées », dit Mme Weasley avec une légère panique dans la voix alors que toutes trois commençaient à sortir de la cuisine.
« Mme Weasley », grogna Harry avant de s'effondrer sur le sol avec un bruit sourd en essayant de surmonter son malaise.
« HARRY ! », hurla Mme Weasley alors que toutes trois couraient vers lui.
« Préviens M. Lenoge maintenant Tonks », dit McGonagall.
« Comment ? », demanda Tonks, en commençant à paniquer.
« Le parchemin sur la table de la cuisine est un lien direct avec lui, dis lui que c'est une urgence », dit-elle alors qu'elle et Mme Weasley essayaient de le tirer sur le canapé.
« D'accord », dit Tonks en courant dans la cuisine et en se penchant sur sa table.
« Merde ! », grogna t'elle en écrivant un message urgent qui disparut rapidement avant qu'elle ne revienne en courant là où Harry était désormais couché sur le canapé à moitié conscient.
Peu après la sonnerie sonna, immédiatement suivie par les hurlements du portrait de la mère de Sirius. « Où est-il ? », dit M. Lenoge alors que lui, Avril et Marie venaient en courant dans le salon où Harry était désormais couché en grande douleur. « Oh mon cher », dit M. Lenoge en s'agenouillant pour examiner Harry.
« Tout le monde, laissez-nous une minute pendant que nous le contrôlons », dit M. Lenoge. Avec regret, tout le monde dans la salle laissa M. Lenoge inspecter Harry.
« Qu'est-ce qui pourrait le rendre si malade si soudainement », demanda Mme Weasley avec un visage confus.
« DITES, dites-nous ce que vous savez », dit Tonks en essayant de garder sa colère sous contrôle à cause de son manque de connaissances sur ce qui rendait Harry si malade.
Alors que Marie et Avril se regardaient l'une l'autre, Marie commença à parler doucement. « Je ne suis pas sûre, mais M. Lenoge devrait être capable d'identifier ce qui le fait souffrir et lui donner une potion. »
« Que voulez-vous dire par peut-être ? », demanda McGonagall.
« Les pa-patients ne se sentent normalement pas bien quand ils deviennent malades après une chirurgie ou une attaque telle que celle qu'Harry a souffert. Leur système immunitaire est bas et n'est pas capable de combattre les infections comme il le ferait normalement. Espérons que M. Lenoge peut proposer une explication pour sa soudaine maladie, et rapidement », dit-elle sombrement.
Dix minutes plus tard M. Lenoge marchait dans la cuisine semblant sur le point de tomber. « Quelles sont les nouvelles ? », demanda Avril.
« J'ai peur qu'Harry ne soit tombé dans une sorte de coma pendant que je l'examinais », dit M. Lenoge.
Mme Weasley commença à pleurer pendant que Tonks mettait son visage dans ses mains et pleura. « Je, je dois informer le directeur pour cela », dit McGonagall en se levant pour partir avec des larmes se répandant sur son visage.
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Il était désormais aux environs des huit heures cette nuit et tout le monde était assis dans la cuisine pendant que M. Lenoge, Avril et Marie essayaient d'abaisser la fièvre d'Harry.
« Ce garçon semble lugubre », grogna Maugrey à Dumbledore.
« Harry est fort, il pourra traverser cela », dit Dumbledore tranquilement.
« AAAAHHHHHHRRRGGGGG ! »
« Harry », hurla Ron en essayant d'aller vers là où son meilleur ami gémissait de douleur.
« Tu ne peux rien faire pour lui », s'étrangla Rémus alors que Marie revenait dans la pièce.
« I-I-Il est réveillé maintenant, mais », Marie ne put finir sa phrase.
« MARIE REVIENS ICI », hurla Avril alors qu'Harry commençait à gémir.
« Non, restez où vous êtes », dit-elle avant de quitter la cuisine en voyant Mme Weasley partir avec elle.
« Oh mon Dieu », put être entendu venant du salon d'une des médisorcières. Dix minutes plus tard M. Lenoge entrait dans la cuisine pour dire à tout le monde ce qu'il se passait.
« Dites-nous quelque chose », supplia Rémus.
« Cela je peux le faire maintenant, dit M. Lenoge. Il semble que la blessure d'Harry dans sa jambe droite se soit infectée, et nous devons revenir à l'intérieur pour en voir la cause. Je suis ici maintenant parce que je vais encore avoir besoin de vous Rémus pour le tenir parce que je ne peux pas lui donner une potion puisque je ne sais pas à quel point son infection est grave », dit M. Lenoge.
« Vous ne pouvez pas lui refaire traverser cela », dit Tonks.
« Si je ne le fais pas, alors nous le perdrons avant la fin de la nuit », dit M. Lenoge alors que lui et Rémus quittaient la cuisine dont tous les occupants baissaient désormais la tête.
« C'est toujours lui, pourquoi cela doit-il toujours être lui », marmotta Ron alors que sa mère lui passait un bras réconfortant autour des épaules.
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Quant au salon, Marie défaisait avec précaution la jambe où sa cuisse était enflée et ses points de suture étaient entourés de chair rouge. « Harry mon c?ur, je suis désolée, mais nous devons te faire encore plus souffrir », dit doucement Avril en caressant ses cheveux en dehors de son visage.
« Non, s'il vous plaît. Non ! », dit Harry en sentant Rémus agripper fermement sa jambe au dessus de son genou. « NON ! », gémit Harry en essayant de se libérer de leur emprise.
« Mon petit, reste immobile », dit Avril en essayant de la calmer, mais cela ne fonctionnait pas. « Marie, va chercher quelques autres hommes, il sait maintenant combien cela va faire mal. »
« Arthur, j'ai besoin de vous et peut-être Dumbledore pour nous aider à le maintenir », dit Marie en courant dans la cuisine.
« Pourquoi devez-vous le maintenir », pleura Ginny.
Marie semblait sur le point de répondre, mais à la place baissa sa tête et demanda à Dumbledore et Arthur de la suivre vers Harry.
« D'accord Harry, je sais combien cela va faire mal, mais si je ne le fais pas, tu ne survivrais pas », dit M. Lenoge.
« Je m'en fous », pleura Harry alors qu'Arthur et Dumbledore commençaient aussi à le maintenir.
Avec un hochement de tête, M. Lenoge commença à rouvrir la blessure à sa jambe, alors que les pleurs d'Harry résonnaient dans toute la maison.
Alors que M. Lenoge finissait de rouvrir la blessure d'Harry, du pus jaune se répandit de sa blessure. « Eh bien, c'est ce qui le rend si malade », dit M. Lenoge en commençant à nettoyer la blessure, avec un instrument ressemblant à une cuillère, alors que le reste se battait pour maintenir Harry. « Que diable ! », dit M. Lenoge alors que l'instrument qu'il utilisait frappa quelque chose de dur dans les profondeurs de sa blessure qui envoya de la douleur à travers tout le corps d'Harry.
« Arrêtez, s'il vous plaît arrêtez », pleura Harry.
« Quel est le problème ? », demanda Avril alors que les coups que M. Lenoge donnaient à Harry étaient trop durs à supporter pour Harry qui commença à trembler.
« Tenez-le immobile, tenez-le très fort », dit M. Lenoge en tirant une couteau affilé en dehors de son sac de médecin.
« Que faites-vous », demanda M. Weasley alarmé.
« Je dois extraire ce que je touche maintenant. C'est la cause de l'infection », dit M. Lenoge.
« NON », hurla Harry après avoir vu le couteau dans la main de M. Lenoge.
« Ne regardes pas Harry, ne regardes pas. Là, regarde mes yeux et serre ma main quand tu auras mal », dit Marie.
« S'il vous plaît, ne le laissez pas faire », pleura Harry en tenant sa main.
« Je suis désolée mon petit », pleura Marie, des pleurs se répandant sur son visage avant de haleter alors qu'Harry commençait à serrer sa main.
« HARRY ! », pleurèrent Marie et Avril alors que ses yeux commençaient à rouler à l'arrière de sa tête.
« Dépêchez vous ici », dit Avril.
« Je l'ai presque. Presque. Je l'ai. C'est une griffe du gryffon. Elle a du se briser pendant la bataille », dit M. Lenoge en la soulevant vers la lumière.
« Harry peux-tu m'entendre ? », demanda Marie.
« HUUMMM ! », gémit Harry en se roulant sur le côté et en dégueulant.
« Laisses sortir mon petit », dit Avril en frottant son dos.
« D'accord Harry, nous avons fini, tout ce que tu j'ai besoin de faire maintenant est de te reposer un bandage, et tu pourras rejouer au Quidditch dans très peu de temps. Les gars, pourquoi n'iriez-vous pas à la cuisine dire à tout le monde qu'il se portera bien, pendant que Marie et Avril m'aident à nettoyer sa jambe et mon équipement. Vous devriez pouvoir le voir dans environ trente minutes », dit M. Lenoge.
« Génial. Harry, tu étais super », dit Rémus alors que lui et le reste relâchaient leur emprise sur lui, où il y avait désormais des bleus noirs sur sa peau là où ils avaient appuyé.
« Arthur, comment va t'il ? Il l'a fait n'est-ce pas ? », pleura Mme Weasley alors qu'Arthur, Rémus et Dumbledore revenaient dans la cuisine avec du sang en bas de leurs capes.
« Oui, il l'a fait, mais », commença Arthur mais il ne pouvait finir sa phrase, commençant à s'étouffer.
« Harry a juste traversé une expérience très traumatisante, et ne supportera aucune cavalcade », dit Dumbledore en regardant vers les jumeaux.
« Pouvons-nous aller le voir », demanda Tonks. Ses cheveux n'étaient plus vibrants et en épis, mais noir comme un corbeau et son visage ne portait plus son teint rose.
« Marie rentrera pour vous prendre quand il sera prêt à voir du monde. Ne le laissez juste pas se surmener, dit Dumbledore, mais maintenant je dois retourner à Poudlard pour prendre soin de quelques problèmes urgents. Alastor, si tu peux me rejoindre », fini Dumbledore tandis que lui et Alastor quittaient la cuisine.
Vingt minutes plus tard Marie rentrait dans la cuisine et leur dit qu'ils pouvaient le voir désormais.
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Désolée pour le retard, mais l'auteur n'avais posté son chapitre que dimanche soir vers minuit, et comme je travaille, j'ai eu beaucoup moins de temps pour le traduire. Sinon, la suite devrais avoir lieu comme d'habitude samedi soir ou dimanche matin. En attendant, bonne lecture, et merci à tous mes reviewers.
REPONSE AUX REVIEWS : ces remarques concernent tout le monde, n'hésitez pas à les lire si vous ne comprenez pas tout
Malco : tu as raison, Dumbledore a vraiment réagi comme il faut. Merci pour ta review, ça fait vraiment plaisir
Mymy : merci beaucoup, tu m'as vraiment fais plaisir. Voici la suite, et désolée pour le retard.
Yari2 : merci beaucoup, ta review m'a enchanté. Voilà la suite, et désolée pour le retard (lis en bas tu comprendras)
Lena : merci beaucoup. Ce n'est pas grave pour ton retard, et comme je le pense toujours, mieux vaut tard que jamais. Pour la bataille, c'est vrai qu'elle était courte, mais par contre, on a pu voir que l'Ordre d'Harry était vraiment efficace. Bon, voilà la suite, et désolée pour le petit retard.
Lisia : voilà la suite. Pour le retard, lis en bas et tu comprendras. J'espère que ça ne se reproduira plus, j'en avais aussi marre d'attendre de la part de l'auteur que vous de ma part.
Chapitre 17 : maladie et douleur
« Comment va-t-il ? », demanda McGonagall alors que Mme Weasley, Rémus et Tonks sortaient de l'infirmerie.
« Il dort pour le moment, au moins il n'a plus à supporter aucune douleur », dit Mme Weasley.
« Pouvons-nous le voir ? », implora Sarah.
« J'ai bien peur que non Sarah. M. Lenoge nous a dit que personne ne doit l'embêter cette nuit », dit Tonks sincèrement.
« Ses blessures ont-elles été soignées ? », demanda Hermione, une larme coulant sur sa joue.
« Oui mon c?ur. Ils ont fait un travail merveilleux avec lui, et ils pensent qu'il n'aura que peu de cicatrices de ses autres coupures. Cependant, il portera toujours celle qui est sur sa cuisse droite », soupira Mme Weasley en s'effondrant sur un banc aux côtés de son mari.
« D'accord, maintenant je pense que tout le monde devrait aller au lit. Le couvre-feu est largement dépassé, dit Dumbledore en levant sa main pour stopper les protestations venant de l'Ordre d'Harry. Je sais que vous souhaitez rester à ses côtés cette nuit, mais je ne peux permettre cela, et oui, vous ne le verrez probablement pas avant de partir demain matin pour vos vacances de Noël, mais il ira bien. Quittez Poudlard demain le c?ur léger jeunes gens, parce qu'Harry ira bien, et sera debout dans très peu de temps », dit Dumbledore.
« Il ne sait même pas comment les autres se sentent », dit Ron.
« Si il le sait Ron. Il l'a demandé juste avant que nous ne le laissions pour la nuit, et il était grandement soulagé d'entendre qu'ils étaient tous debout et se portaient bien », dit Rémus.
« Eh bien, je pense que c'est le cas alors », dit Ron alors que lui et le reste de l'Ordre d'Harry partaient pour leur dortoirs respectifs.
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« C' était vraiment trop près Albus, dit Maugrey, le gosse est presque mort quand nous revenions vers Poudlard. »
« Je suis conscient de la situation Alastor », dit Dumbledore calmement.
« Alors que vas-tu faire à propos de cela ! », siffla Mme Weasley en continuant à lancer des regards inquiets vers l'infirmerie où Harry était en train de dormir.
« Ce que je fais maintenant », dit Dumbledore tranquillement.
« Je vais vous dire ce que nous faisons, dit Tonks, soudain pâle. Je pense que nous devrions tous montrer un peu plus de respect pour ce qu'Harry et son Ordre ont fait cette nuit. Je ne dis pas que nous devons les encourager à aller dans des batailles, dit Tonks alors que Mme Weasley ouvrait la bouche pour objecter. Je déclare simplement que si Harry et son Ordre n'avaient pas risqué leurs vies aujourd'hui pour nous aider dans cette bataille, alors le nombre que vous voyez dans ce hall maintenant compterait une douzaine ou plus de personnes en moins. Moi comprise », dit Tonks, rosissant légèrement.
« Elle a raison, grogna Maugrey. Je n'aime pas du tout qu'Harry et ses amis aient étés là-bas, mais ils sont efficaces dans leurs chemins. Sans ses actions rapides et l'habileté à viser de son équipe volante, Laslo, Trinna et moi attendrions notre enterrement désormais. »
« Comme pour moi », dit M. Weasley, Molly semblant horrifiée.
« Minerva, y a t'il quelque chose que tu veux ajouter ? », dit Dumbledore, une étincelle éclairant de nouveau ses yeux bleus.
« C'est juste, oh Albus, as-tu vu en quoi il se transformait ? Il est devenu un Animagus, et un très beau en plus. Il poursuit la ligne des Gryffondors », dit McGonagall fièrement.
« Un peu ironique que ce soit un gryffon qui l'ait mutilé, ne pensez-vous pas », dit Mundungus, gagnant une grande claque à l'arrière de la tête de la part de Tonks qui marmottait colèriquement dans sa barbe.
« Aïe, pour l'amour du ciel, je soulignais simplement un fait », gémit Mundungus en se frottant l'arrière de la tête.
« Eh bien je suis choquée que vous sachiez ce que le mot ironie signifie », dit froidement McGonagall.
« Ah maintenant, il se fait tard, peut-être devrions-nous tous nous retirer pour la nuit. J'attends que vous soyez tous prêts pour Harry demain, correct ? », demanda Dumbledore.
« Oui évidemment », dit Mme Weasley.
« Alors, nous faisons comme il était prévu », dit McGonagall.
« Auras-tu besoin d'aide avec lui Minerva, je veux dire, s'il devient faible et ne peut plus marcher ? », demanda Rémus.
« Ne t'inquiètes pas à propos de cela Rémus, Harry et moi arriverons comme il faut », dit McGonagall.
« D'accord », dit Rémus sombrement en regardant le sol.
« Est-ce de la déception que je vois Rémus ? , demanda McGonagall en se moquant. J'assume que tous deux vous vous êtes réconciliés ? »
« Oui, ils l'ont fait, et il en était largement temps, dit Tonks. Mais c'était la chose la plus douce que j'aie jamais vu », ajouta t'elle après coup.
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« Comment vas-tu Harry ? », demanda McGonagall inquiète, le lendemain matin alors qu'ils commençaient leur petite marche sur Grimmauld Place. McGonagall n'était pas du tout contente du plan de Dumbledore pour emmener Harry à Grimmauld Place, qui consistait à transplaner près de Grimmauld Place à quelques pas de cette place, puis de marcher à travers les quelques barrières, mais elle était néanmoins d'accord avec lui. Cependant, elle avait dit très franchement à Dumbledore qu'elle n'aimait pas encourager Harry à briser la loi, voyant qu'il n'était pas assez âgé pour transplaner légalement.
« Je vais bien », mentit Harry. En réalité, Harry se sentait sur le point de dégueuler, s'évanouir et mourir, le tout en même temps.
« Harry, tu as l'air très pâle », dit McGonagall.
« Juste un peu fatigué », dit Harry en trébuchant un peu grimaçant, se redressant de nouveau.
« Ca fait mal n'est-ce pas ? », dit McGonagall.
Après qu'Harry lui ait lancé un regard calculateur, il admit finalement qu'il avait mal.
« Oh Harry, pourquoi n'as-tu rien dis plus tôt ? », demanda McGonagall.
« Parce que je ne veux pas que quiconque voie que j'ai besoin d'aide quand nous arriverons. Pouvez-vous les tenir en respect quand nous arrivons, je pense qu'un peu de repos ne me ferais pas de mal quand nous y serons ? », demanda Harry.
« Evidemment mon cher, mais tu diras à moi ou à quelqu'un d'autre s'il y a quoi que ce soit que nous puissions faire pour toi, n'est-ce pas ? », demanda McGonagall, recevant un hochement de tête de la part de Harry.
« Tu sais, je ne peux te dire combien je suis fière de toi d'être devenu un Animagus. J'aurais aimé que tu me le dises, mais je suis très impressionnée néanmoins. Cependant, tu devras te faire enregistrer, mais pour l'instant Dumbledore a consenti de garder cela secret de tout le monde, comme je suis sûre que tu le désirais », dit McGonagall en regardant tendrement Harry.
« Merci professeur », dit Harry en se préparant à entrer au 12, Grimmauld Place.
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« HARRY, MAMAN HARRY EST ICI », hurla Ron alors que lui, les jumeaux et Ginny venaient ensemble dans le hall. Tandis que les cris de Ron sonnaient dans les oreilles d'Harry, il sentit un besoin urgent de vomir sur le sol, et se stabilisa sur le mur au cas où les jumeaux aient décidé de lui donner une claque dans le dos.
« Bon maintenant, M. Potter est probablement épuisé par son voyage, alors je pense qu'il devrait aller se reposer un peu tout seul. Vous pourrez tous lui parler quand il descendra pour le dîner », dit McGonagall en faisant un clin d'?il à Harry.
« Merci », dit Harry alors que McGonagall chassait Ron, Ginny et les jumeaux dans le salon tandis qu'Harry montait lentement les escaliers en serrant fortement la rampe. Ce qu'Harry n'avait pas dit à McGonagall est qu'il n'allait pas bien du tout, en fait il se sentait assez malade à cet instant. Comme Harry arrivait à sa nouvelle chambre, qui avait été la vieille chambre de Sirius, Harry tomba la tête en avant sur le matelas, et essaya de fixer la pièce qui semblait tourner, mais cela ne marchait pas. Rapidement et sans aucune grâce, il tituba vers une poubelle et vida son estomac de son contenu avant de s'effondrer sur le sol en reposant sa tête contre le côté du lit. Pourquoi fait-il si chaud ici, pensa Harry en se soulevant lentement sur le lit pour tomber dans un sommeil agité.
« Incroyable, Harry est ici depuis quatre heures, et je n'ai pas encore pu lui dire un mot », se plaignit Ron.
« Harry descendra quand il sera prêt », dit Mme Weasley en lançant un regard nerveux à McGonagall.
« Mais il a manqué le dîner maman », dit Ginny.
« Ne t'inquiètes pas Ginny, je suis sûr que Ron s'en est inquiété pour moi », dit Hary en marchant dans le salon où tout le monde était assis.
« Oh Harry, as-tu faim, ton diner est prêt », demanda Mme Weasley.
« Non », dit Harry en sentant son estomac barbouillé de nouveau, mais il cacha cela d'un sourire. Il était quelque peu choqué par ce qu'il ressentait sur le moment. Il avait par moments envie de vomir, ou se sentait faible, puis se sentait bien après s'être reposé quelques minutes, puis sentait un sort l'atteindre, alors il avait décidé de n'inquiéter personne à propos de cela.
« Tu as l'air beaucoup mieux mon gars, veux tu jouer aux échecs Sorciers avec moi ? », demanda Ron.
« Que penses-tu si je vous regardais jouer toi et Rémus », dit Harry en s'asseyant sur le sol.
« Quel est le problème Harry, tu as peur que Ronnykens t'embarasse devant tout le monde », rit Fred alors qu'Harry le regardait furieusement (par jeu).
« Laissez-le tous seul pour l'instant tous les deux. Harry a besoin de se reposer », dit Mme Weasley avec une pincée de rire dans sa voix également. Harry était choqué de son attitude joyeuse en ce moment, et très heureux qu'elle se lève pour lui. Il avait peur de devenir malade devant tout le monde de nouveau, et cela serait difficile à cacher, pensa Harry en se reposant contre les jambes de Tonks qui dépassaient du divan.
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« HA, ECHEC ET MAT ! », dit Ron en battant finalement Rémus après un match particulièrement chaud.
« Très bien Ron, je vais te faire savoir que très peu de personnes sont capables de me battre, se vanta Rémus. Cependant, je n'ai jamais eu beaucoup de compétition avec le père d'Harry et tous les autres, ironisa Rémus en se retournant vers Harry pour voir sa réaction. « Mais que.. », commença Rémus voyant Tonks essayer de le faire taire en pressant fermement son doigt sur ses lèvres, avec un grand sourire.
« Mon Dieu Harry, tu ressembles de plus en plus à Tonks », dit Maugrey en entrant dans la pièce.
« Quoi ? », demanda Harry confus en regardant Maugrey. « Tes cheveux. Ouch, pourquoi as-tu fais cela ? », dit Maugrey en regardant furieusement Tonks qui venait de le frapper avec un oreiller.
« Tonks, qu'as-tu fais ? », demanda Harry en enlevant les mains de Tonks de ses cheveux, avec lesquels elle avait joué avec eux durant tout le jeu d'échec entre Ron et Rémus.
« Rien Harry, je t'ai juste donné un look plus fringant », sourit Tonks en gloussant follement.
« Quelqu'un me dira t'il ce qu'il se passe ? », dit Harry.
McGonagall conjura finalement un miroir et prit pitié d'Harry en lui montrant son reflet dans le miroir. « Cela semble terriblement familier au temps où les amis de ton père lui ont fait un tour quand il essayait de se remonter pour demander à ta mère de sortir avec lui pour son premier rendez- vous », rit McGonagall.
« Vraiment, nous raconterez-vous l'histoire », dit Harry.
« Je pense que Rémus connaît mieux l'histoire, peut-être devrait-il nous la raconter », dit McGonagall.
« Evidemment », sourit Rémus en commençant à réciter l'histoire de quand James demanda à Lily son premier rendez-vous, et qui continua pour le reste de la soirée.
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Le lendemain matin Harry se réveilla en ayant plus envie de vomir que jamais et passa les deux prochaines heures dans la salle de bains à vomir.
« Harry mon c?ur, est-ce que ça va ? », demanda Mme Weasley au travers de la porte de la salle de bains.
Paniquant, Harry se releva rapidement du plancher avec l'aide de l'évier, puis se lava le visage. « Oui, je vais bien Mme Weasley », dit Harry, mais sa voix était enrouée à force d'avoir vomi, mais Mme Weasley ne s'en était apparemment pas rendu compte à cause de l'eau qui coulait.
« D'accord, mais si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver », dit-elle à Harry qui l'entendit faiblement partir.
Génial, vraiment génial. Pourquoi diable suis-je malade une minute et bien la suivante. Cela n'a aucun sens, et pourquoi ma jambe souffre t'elle d'une douleur lancinante. Oh oui Harry, grand idiot, elle vient juste d'être déchiquetée par un gryffon, pensa Harry sombrement. Sortant lentement de la salle de bains après s'être assuré que ses côtes soient propres, Harry se glissa dans sa chambre et s'écroula sur son lit où il se coucha regardant le plafond poussiéreux.
Pendant qu'Harry était allongé immobile comme une pierre sur son lit, apeuré que quiconque le voie pendant qu'il était malade, tout le monde passa le matin suivant à mettre en place les décorations de Noël.
« Harry va t'il bien ? », demanda Rémus en notant qu'Harry n'était pas avec les autres mettant en place des décorations.
« Je n'en suis pas sûre, mais je pense qu'être ici pour Noël frappe Harry encore un peu plus que je ne le pense » , dit Mme Weasley.
« Quelqu'un a t'il vérifié aujourd'hui », grogna Maugrey en boitillant.
« Oui, il était dans la salle de bains quand j'étais réveillée, mais il a dit qu'il allait bien », dit Mme Weasley.
« Le garçon est étrange, je vous en dirais tant. Le c?ur d'un lion et cependant fragile, mais étrange », grogna Maugrey.
« Il n'est pas étrange Alastor, il fait juste face aux choses différement de la plupart des gens parce qu'il n'a jamais eu personne à qui se confier. Et quand il a quelqu'un, cela lui est enlevé », dit McGonagall.
« Oui, ce gosse a eu une des pires vies que l'on puisse imaginer », grogna Maugrey.
« Oui bon, le déjeuner devrait être prêt maintenant, alors je pense que tout le monde devrait aller manger un peu pendant que je vais voir si Harry veut quelque chose », dit Mme Weasley.
Harry put entendre Mme Weasley appeler doucement son nom d'en haut des escaliers, mais il ne se sentait pas assez bien pour les rejoindre, alors il continua à rester allongé là jusqu'à ce qu'elle arrête d'appeler son nom.
Il était environ neuf heures du soir quand Harry entendit un coup sur sa porte puis s'ouvrir avant qu'il ne donne une réponse.
« Allez Harry ! Veux-tu quelque chose à manger ? », demanda Tonks en s'asseyant sur le côté du lit d'Harry.
« Non, je veux juste dormir un peu, je suis un peu fatigué », mentit Harry en tournant son dos vers Tonks.
« Je voulais juste te dire que Rémus, Maugrey et M. Weasley vont prendre Ron, Ginny et les jumeaux au Chemin de Traverse demain, mais Mme Weasley leur a dit qu'ils ne pouvaient pas qu'ils te prennent », dit Tonks.
« Quoi, pourquoi pas ? », demanda Harry en tournant son visage désormais très troublé vers Tonks.
« Ca alors Harry, voyons, tu n'as pas sorti de ta chambre de la journée, et je ne pense pas que tu aies mangé quoi que ce soit aujourd'hui non plus », dit Tonks.
« Je n'y suis pas allé depuis trois ans », dit véhément Harry.
« Désolée, mais c'est probablement pour le mieux », dit Tonks en frottant son dos après qu'il se soit de nouveau détourné d'elle.
« Tu dis », marmonna Harry, faisant rire Tonks.
« Ce n'est pas drôle », grogna Harry.
« Si ça l'est mon c?ur, tu ne vois juste pas l'humour derrière cela comme je le vois », dit Tonks.
« Et de quel humour s'agit-il ? », dit Harry.
« Que le sauveur de notre monde sorcier a, comme tu me l'as dis l'année dernière, fait s'inquéter Molly, et qu'elle ne t'as pas permis d'aller avec qui que ce soit d'autre, et qu'il doit rester avec McGonagall, Molly et moi. »
« Toujours pas drôle », dit Harry en tournant sa tête pour la regarder en train de changer son nez complètement de forme pour le faire rire.
« Ah, ah », dit Harry, Tonks lui lançant un faux regard furieux avant de le serrer dans ses bras pour lui souhaiter bonne nuit puis de quitter la pièce.
Je ne sais pas pourquoi je suis tant en colère. Je n'avais probablement pas envie d'y aller de toute façon pensa Harry en se voûtant contre le cadre en bois de son lit. Il était déterminé de ne pas s'endormir dans l'espoir de ne pas se réveiller malade le lendemain matin, mais en dix minutes il était néanmoins endormi.
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Le lendemain se déroulait et tout le monde était gai en rassemblant leurs affaires pour faire des courses de Noël de dernière minute.
« D'accord, tout le monde, amusez-vous bien, et restez en vie », dit Mme Weasley en regardant ses enfants, mari, Rémus et Maugrey marcher vers la porte d'entrée.
« Es-tu sûre qu'Harry ne peux pas venir maman, je veux dire, ses vacances de Noël ont été plutôt gâchées jusqu'ici, et cela lui remonterait le moral ? », demanda Ron.
« Oui mon cher, il a besoin de son repos, mais il devrait être debout quand vous reviendrez », dit Mme Weasley en fermant la porte d'entrée.
« Peut-être devrais-je aller le vérifier », dit Mme Weasley.
« Molly, il va bien, et un mot au sage, je ne pense pas qu'il ait été content de ne pas aller avec les autres alors peut-être devrais-tu le laisser dormir un peu », dit Tonks.
« Je ne pouvais pas le laisser partir, et s'il tombait malade ou autre chose s'il était dehors », dit Mme Weasley.
« Mes sentiments exacts Molly, et maintenant, que penses-tu d'une tasse de thé, en attendant qu'Harry descende ? », dit McGonagall.
« Très bien », soupira Mme Weasley en lançant un regard plein de chagrin vers la chambre d'Harry.
« AIIEEE ! », grogna Harry en essuyant sa bouche après avoir dégueulé dans la poubelle de nouveau. C'est le pire par lequel je suis passé pensa Harry, de la sueur se répandant sur son front. Peut-être un peu de thé me fera me sentir mieux, pensa Harry en essayant de se lever, mais dès qu'il était debout, il s'effondra sur le plancher en faisant un bruit sourd.
« Qu'est-ce que c'était ? », demanda Tonks en cessant de boire son thé.
« Harry, est-ce que ça va ? », hurla Mme Weasley de son siège.
« Pensez-vous qu'il soit devenu malade ? », demanda McGonagall.
« Je vais vérifier », dit Tonks.
« Attends, donnes-lui quelques minutes pour qu'il se change, puis après tu iras le vérifier », dit Mme Weasley.
« GRRR ! », grogna Harry en se poussant lui-même sur deux jambes très tremblantes. « Juste faim c'est tout, juste faim », marmotta Harry en boîtant lentement vers la porte et en l'ouvrant. « Juste faim, il n'y a rien qui ne va pas chez moi, c'est comme ce que disais Tonks, je n'ai rien mangé hier. C'est tout », continua Harry en boitant lentement vers les escaliers puis en les descendant une seule marche à la fois.
« Voilà, il vient maintenant », dit Mme Weasley en s'éclairant énormément en partant pour lui préparer un petit déjeuner. « Harry mon cher, que veux tu pour le petit déjeuner ? »
« Ah Harry, as-tu entendu Mme Weasley te demander ce que tu voulais manger ? », demanda McGonagall après qu'il n'ait pas répondu.
Harry put vaguement entendre quelqu'un dire son nom, mais les élancements dans sa tête étaient si bruyants qu'il pouvait à peine demeurer debout après avoir descendu la dernière marche.
« Harry mon cher, je vais juste te faire du thé et des toasts, d'accord ? », demanda Mme Weasley qui ne reçut toujours pas de réponse.
« M. Potter, ce n'est pas drôle », dit McGonagall exaspérée.
« Mme Weasley, croassa Harry. "Tonks", dit il avant d'appuyer son front sur la surface froide du mur.
« Harry, nous as-tu appelées », dit Mme Weasley avec une légère panique dans la voix alors que toutes trois commençaient à sortir de la cuisine.
« Mme Weasley », grogna Harry avant de s'effondrer sur le sol avec un bruit sourd en essayant de surmonter son malaise.
« HARRY ! », hurla Mme Weasley alors que toutes trois couraient vers lui.
« Préviens M. Lenoge maintenant Tonks », dit McGonagall.
« Comment ? », demanda Tonks, en commençant à paniquer.
« Le parchemin sur la table de la cuisine est un lien direct avec lui, dis lui que c'est une urgence », dit-elle alors qu'elle et Mme Weasley essayaient de le tirer sur le canapé.
« D'accord », dit Tonks en courant dans la cuisine et en se penchant sur sa table.
« Merde ! », grogna t'elle en écrivant un message urgent qui disparut rapidement avant qu'elle ne revienne en courant là où Harry était désormais couché sur le canapé à moitié conscient.
Peu après la sonnerie sonna, immédiatement suivie par les hurlements du portrait de la mère de Sirius. « Où est-il ? », dit M. Lenoge alors que lui, Avril et Marie venaient en courant dans le salon où Harry était désormais couché en grande douleur. « Oh mon cher », dit M. Lenoge en s'agenouillant pour examiner Harry.
« Tout le monde, laissez-nous une minute pendant que nous le contrôlons », dit M. Lenoge. Avec regret, tout le monde dans la salle laissa M. Lenoge inspecter Harry.
« Qu'est-ce qui pourrait le rendre si malade si soudainement », demanda Mme Weasley avec un visage confus.
« DITES, dites-nous ce que vous savez », dit Tonks en essayant de garder sa colère sous contrôle à cause de son manque de connaissances sur ce qui rendait Harry si malade.
Alors que Marie et Avril se regardaient l'une l'autre, Marie commença à parler doucement. « Je ne suis pas sûre, mais M. Lenoge devrait être capable d'identifier ce qui le fait souffrir et lui donner une potion. »
« Que voulez-vous dire par peut-être ? », demanda McGonagall.
« Les pa-patients ne se sentent normalement pas bien quand ils deviennent malades après une chirurgie ou une attaque telle que celle qu'Harry a souffert. Leur système immunitaire est bas et n'est pas capable de combattre les infections comme il le ferait normalement. Espérons que M. Lenoge peut proposer une explication pour sa soudaine maladie, et rapidement », dit-elle sombrement.
Dix minutes plus tard M. Lenoge marchait dans la cuisine semblant sur le point de tomber. « Quelles sont les nouvelles ? », demanda Avril.
« J'ai peur qu'Harry ne soit tombé dans une sorte de coma pendant que je l'examinais », dit M. Lenoge.
Mme Weasley commença à pleurer pendant que Tonks mettait son visage dans ses mains et pleura. « Je, je dois informer le directeur pour cela », dit McGonagall en se levant pour partir avec des larmes se répandant sur son visage.
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Il était désormais aux environs des huit heures cette nuit et tout le monde était assis dans la cuisine pendant que M. Lenoge, Avril et Marie essayaient d'abaisser la fièvre d'Harry.
« Ce garçon semble lugubre », grogna Maugrey à Dumbledore.
« Harry est fort, il pourra traverser cela », dit Dumbledore tranquilement.
« AAAAHHHHHHRRRGGGGG ! »
« Harry », hurla Ron en essayant d'aller vers là où son meilleur ami gémissait de douleur.
« Tu ne peux rien faire pour lui », s'étrangla Rémus alors que Marie revenait dans la pièce.
« I-I-Il est réveillé maintenant, mais », Marie ne put finir sa phrase.
« MARIE REVIENS ICI », hurla Avril alors qu'Harry commençait à gémir.
« Non, restez où vous êtes », dit-elle avant de quitter la cuisine en voyant Mme Weasley partir avec elle.
« Oh mon Dieu », put être entendu venant du salon d'une des médisorcières. Dix minutes plus tard M. Lenoge entrait dans la cuisine pour dire à tout le monde ce qu'il se passait.
« Dites-nous quelque chose », supplia Rémus.
« Cela je peux le faire maintenant, dit M. Lenoge. Il semble que la blessure d'Harry dans sa jambe droite se soit infectée, et nous devons revenir à l'intérieur pour en voir la cause. Je suis ici maintenant parce que je vais encore avoir besoin de vous Rémus pour le tenir parce que je ne peux pas lui donner une potion puisque je ne sais pas à quel point son infection est grave », dit M. Lenoge.
« Vous ne pouvez pas lui refaire traverser cela », dit Tonks.
« Si je ne le fais pas, alors nous le perdrons avant la fin de la nuit », dit M. Lenoge alors que lui et Rémus quittaient la cuisine dont tous les occupants baissaient désormais la tête.
« C'est toujours lui, pourquoi cela doit-il toujours être lui », marmotta Ron alors que sa mère lui passait un bras réconfortant autour des épaules.
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Quant au salon, Marie défaisait avec précaution la jambe où sa cuisse était enflée et ses points de suture étaient entourés de chair rouge. « Harry mon c?ur, je suis désolée, mais nous devons te faire encore plus souffrir », dit doucement Avril en caressant ses cheveux en dehors de son visage.
« Non, s'il vous plaît. Non ! », dit Harry en sentant Rémus agripper fermement sa jambe au dessus de son genou. « NON ! », gémit Harry en essayant de se libérer de leur emprise.
« Mon petit, reste immobile », dit Avril en essayant de la calmer, mais cela ne fonctionnait pas. « Marie, va chercher quelques autres hommes, il sait maintenant combien cela va faire mal. »
« Arthur, j'ai besoin de vous et peut-être Dumbledore pour nous aider à le maintenir », dit Marie en courant dans la cuisine.
« Pourquoi devez-vous le maintenir », pleura Ginny.
Marie semblait sur le point de répondre, mais à la place baissa sa tête et demanda à Dumbledore et Arthur de la suivre vers Harry.
« D'accord Harry, je sais combien cela va faire mal, mais si je ne le fais pas, tu ne survivrais pas », dit M. Lenoge.
« Je m'en fous », pleura Harry alors qu'Arthur et Dumbledore commençaient aussi à le maintenir.
Avec un hochement de tête, M. Lenoge commença à rouvrir la blessure à sa jambe, alors que les pleurs d'Harry résonnaient dans toute la maison.
Alors que M. Lenoge finissait de rouvrir la blessure d'Harry, du pus jaune se répandit de sa blessure. « Eh bien, c'est ce qui le rend si malade », dit M. Lenoge en commençant à nettoyer la blessure, avec un instrument ressemblant à une cuillère, alors que le reste se battait pour maintenir Harry. « Que diable ! », dit M. Lenoge alors que l'instrument qu'il utilisait frappa quelque chose de dur dans les profondeurs de sa blessure qui envoya de la douleur à travers tout le corps d'Harry.
« Arrêtez, s'il vous plaît arrêtez », pleura Harry.
« Quel est le problème ? », demanda Avril alors que les coups que M. Lenoge donnaient à Harry étaient trop durs à supporter pour Harry qui commença à trembler.
« Tenez-le immobile, tenez-le très fort », dit M. Lenoge en tirant une couteau affilé en dehors de son sac de médecin.
« Que faites-vous », demanda M. Weasley alarmé.
« Je dois extraire ce que je touche maintenant. C'est la cause de l'infection », dit M. Lenoge.
« NON », hurla Harry après avoir vu le couteau dans la main de M. Lenoge.
« Ne regardes pas Harry, ne regardes pas. Là, regarde mes yeux et serre ma main quand tu auras mal », dit Marie.
« S'il vous plaît, ne le laissez pas faire », pleura Harry en tenant sa main.
« Je suis désolée mon petit », pleura Marie, des pleurs se répandant sur son visage avant de haleter alors qu'Harry commençait à serrer sa main.
« HARRY ! », pleurèrent Marie et Avril alors que ses yeux commençaient à rouler à l'arrière de sa tête.
« Dépêchez vous ici », dit Avril.
« Je l'ai presque. Presque. Je l'ai. C'est une griffe du gryffon. Elle a du se briser pendant la bataille », dit M. Lenoge en la soulevant vers la lumière.
« Harry peux-tu m'entendre ? », demanda Marie.
« HUUMMM ! », gémit Harry en se roulant sur le côté et en dégueulant.
« Laisses sortir mon petit », dit Avril en frottant son dos.
« D'accord Harry, nous avons fini, tout ce que tu j'ai besoin de faire maintenant est de te reposer un bandage, et tu pourras rejouer au Quidditch dans très peu de temps. Les gars, pourquoi n'iriez-vous pas à la cuisine dire à tout le monde qu'il se portera bien, pendant que Marie et Avril m'aident à nettoyer sa jambe et mon équipement. Vous devriez pouvoir le voir dans environ trente minutes », dit M. Lenoge.
« Génial. Harry, tu étais super », dit Rémus alors que lui et le reste relâchaient leur emprise sur lui, où il y avait désormais des bleus noirs sur sa peau là où ils avaient appuyé.
« Arthur, comment va t'il ? Il l'a fait n'est-ce pas ? », pleura Mme Weasley alors qu'Arthur, Rémus et Dumbledore revenaient dans la cuisine avec du sang en bas de leurs capes.
« Oui, il l'a fait, mais », commença Arthur mais il ne pouvait finir sa phrase, commençant à s'étouffer.
« Harry a juste traversé une expérience très traumatisante, et ne supportera aucune cavalcade », dit Dumbledore en regardant vers les jumeaux.
« Pouvons-nous aller le voir », demanda Tonks. Ses cheveux n'étaient plus vibrants et en épis, mais noir comme un corbeau et son visage ne portait plus son teint rose.
« Marie rentrera pour vous prendre quand il sera prêt à voir du monde. Ne le laissez juste pas se surmener, dit Dumbledore, mais maintenant je dois retourner à Poudlard pour prendre soin de quelques problèmes urgents. Alastor, si tu peux me rejoindre », fini Dumbledore tandis que lui et Alastor quittaient la cuisine.
Vingt minutes plus tard Marie rentrait dans la cuisine et leur dit qu'ils pouvaient le voir désormais.
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Désolée pour le retard, mais l'auteur n'avais posté son chapitre que dimanche soir vers minuit, et comme je travaille, j'ai eu beaucoup moins de temps pour le traduire. Sinon, la suite devrais avoir lieu comme d'habitude samedi soir ou dimanche matin. En attendant, bonne lecture, et merci à tous mes reviewers.
