Les chroniques du Shinigami

Auteur: Nicolina

Couple: 2+1 et 1+2(Mouai, si on veut)

Avertissements: UA, Shounen-Ai, Yaoi, POV de Duo, Death.

Disclamer: Faut vraiment que je le fasse?

Duo: Oui.

Nicolina:Obligée?

Duo: Oui t'es obligée.

Nicolina: J'en ai marre. Bon! Y sont pas à moi malheureusement. Y'a Laïolas qui m'appartient. Et César, bah, il appartient à l'histoire du monde.

Genre: Chroniques, cour d'histoire.

Petit mot: Vala donc le 1er chapitre. J'adore l'histoire alors je mets mes connaissances en action en espérant qu'il n'y aura pas trop d'erreurs. J'ai fait des recherches mais on sait jamais, il y a des trucs dont je ne suis pas sur. C'est un peu flou dans ma mémoire, enfin pour certaines choses.

Réponses aux reviews:

Cora: Mici beaucoup. Je suis contente que tu aimes. Tu vois, j'ai réussi à envoyer mon chapitre. Vala la suite. ^___^

Je vous souhaite, bonne lecture à tous. ^________^

1. La Rome antique.

Je ne sais pas exactement comment je suis arrivé à la place que j'occupe à présent. Ca remonte à loin maintenant. Ce que je vais vous dire dans ce premier chapitre est ma première action dans le monde mortel. Je vous avais dit dans "La solitude du Shinigami" que je n'avais jamais été sur terre.

Je me rappelle maintenant que ce n'est pas tout à fait exact. J'y suis allé plus d'une fois mais pour un laps de temps très petit. Je n'y suis pas resté toute une journée comme je l'avais fait dans ma dernière histoire.

Aussi loin que remonte mes souvenirs, je suis allé sur terre au cour de la Rome antique. Durant les conquêtes romaines. Je n'interviens jamais dans les affaires des mortels mais je peux influencer certains comportements. Après tout, je reste Shinigami. J'ai toujours besoin d'avoir des humains dans mon antre.

A cette époque, j'étais jeune et j'adorais torturer mes victimes. Ca me plaisait. Et bien que j'ai dit que ce n'était que les humains qui faisaient la guerre, il m'est quand même arrivé d'en influencer certains pour qu'ils me ramènent de la chair fraîche.

Je m'aperçois bien que ce n'est pas vraiment digne d'un dieu. Surtout que je ne dois jamais intervenir. Mais à cette époque je me fichais bien des règles à tenir. Mon cher Laïolas qui a toujours été à mes côtés, a pourtant bien essayé de me raisonner.

Il avait aussi voulu le faire quand je suis allé durant toute une journée sur terre. Je me devais de surveiller mon royaume et pourtant, encore une fois, je n'en ai fait qu'à ma tête. Mais les règles ne doivent-elles pas être transgressées de temps en temps?

La monotonie, c'est la mort et comme je ne peux pas mourir c'est une vraie torture. Alors, il faut bien s'occuper de temps en temps. Et le seul amusement que j'ai trouvé, était de pousser les hommes à s'entretuer même s'ils n'avaient pas vraiment besoin de moi. La folie d'un homme peut amener tout un peuple à la guerre.

A cette époque le fou était César. Ah! Il m'en a amené des damnés. Je me suis bien amusé à cette époque. Il y a bien sur eu d'autres époques très glorieuses mais celle là était la première. Ah! J'ai adoré passer ne serait-ce qu'une heure pour le conseiller sur ce que le grand César devait faire. Il n'a jamais su qui j'étais sauf quand il est mort.

C'est à cette époque que j'ai rencontré ce jeune homme. Un homme très différent des autres et aujourd'hui encore, j'arrive à me rappeler son visage. Un visage qui ne m'est nullement inconnu. Un visage qui a traversé les siècles et qui se trouve à présent à mes côtés. Eh oui! C'est bien de Heero que je parle.

J'ai connu Heero durant ces vies antérieurs. Il a été très étonné quand je lui ai dit. Quand je l'ai rencontré sur terre, j'étais devenu humain et je n'avais pas vraiment fait attention. Maintenant, je sais que les personnes que j'ai rencontré, c'était lui. Ca me fait bizarre de me le dire mais pourtant, c'était bien. Il n'a d'ailleurs guère changé même à travers les siècles. Je crois qu'on était destiné à toujours se rencontrer, jusqu'à ce que finalement il soit enfin à mes côtés.

Durant la période antique, il était général. Un général japonais, c'est très rare et pourtant il était bien là. Il ne savait pas vraiment d'où il venait mais avec ces aptitudes à se battre, ils l'avaient accepté. Il paraissait unique aux yeux de tout le monde. Personne ne savait exactement de quelle origine il était. A l'époque, le Japon n'était pas une terre connue. De plus, un japonais aux yeux bleus, ce n'est pas très courant.

Quand je l'ai vu pour la première fois, j'étais aux côtés de César à lui conseiller d'envahir le nord. Il est entré dans la pièce, mettant un genou à terre devant l'empereur. Je le regardais attentivement. A ce moment là, je n'avais pas vraiment vu ses yeux. Je ne voyais que ces cheveux en bataille qui n'ont pas vraiment changé même encore maintenant.

Il portait la tunique de général. Je remarquais la jeunesse sur son visage. Il ne devait pas avoir plus de dix-huit ans et pourtant il avait une posture des plus mature. Mais il est vrai que durant la période romaine, à dix-huit ans, on était déjà considéré comme adulte et ce, depuis très longtemps. Les hommes mouraient jeunes. Il y en avait très peu qui pouvait atteindre un âge plus avancé. L'âge moyen pour un romain était d'environ 25 ans et encore, je ne suis pas vraiment sur de moi.

Quoiqu'il en soit, ce jeune général se trouvait devant César et moi. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de lui. Normalement, je ne devais pas me montrer mais il m'avait un peu pris au dépourvu. J'aurais dut partir. Il était l'heure. Je ne devais pas rester plus d'une heure et l'heure était déjà bien avancée. Et pourtant, je restais là. Je me penchais à l'oreille de César.

-Qui est-ce? Lui demandais-je tout bas.

-C'est mon général. Le plus doué et quelqu'un d'unique. Personne ne pourrait trouver un jeune homme pareil même si on dépassait les frontières du monde, ce qui est parfaitement impossible sinon nous tomberions de la terre.

-Oui, c'est évident. Mais, j'aimerais savoir où vous l'avez trouvé?

-A ça! C'est mon secret.

Je n'insistais pas. Le jeune homme dont je ne connaissais pas le nom était resté à genoux tout le temps que nous ayons échangé ces mots. Il n'avait pas du tout bougé. Il avait toujours la tête baissée et je dois dire que j'avais vraiment envie de voir ses yeux. Mais ce jour là n'était pas encore le jour de faire sa connaissance, ni de voir ses yeux. Je devais absolument partir.

-Il faut que je parte, dis-je à César.

-Vous revenez quand?

-Je ne sais pas. Je verrais. Soyez assuré que je reviendrais.

-Très bien.

Je partais dans une pièce voisine pour qu'on ne me voit pas m'éclipser. Les dieux étaient vénérés à cette période et on me comparait à Pluton, le dieu des enfers. Pourquoi pas. Je l'étais vraiment après tout. Tout comme j'étais Hadès chez les Grecs. Que de noms différents pour une seule personne! C'est incroyable.

Je ne suis pas retourné sur Terre le lendemain. J'étais trop occupé avec les nouveaux arrivants. Il y a beaucoup de personnes réticentes qui passe par chez moi et je dois dire que ce sont celles là qui sont les plus intéressantes à torturer. Certains ne savent même pas pourquoi elles sont là. Ils n'ont pas vraiment conscience de leurs actions quand ils sont humains et pourtant rien ne m'échappe.

Je suis resté pendant plus de trois jours à mettre dans l'ordre dans mon royaume. Il y a eu une recrudescence de la mortalité. C'est ce qui se passe en été. Les hommes préfèrent faire la guerre durant cette période ce qu'il fait que j'ai plus de boulot. Quoique maintenant ce ne soit plus trop le cas.

Le plupart des morts qui venaient étaient des germaniques en pleines guerres. Eh oui! Ce sont souvent les soldats qui viennent dans mon royaume, les meurtriers, les suicidaires. Enfin! Tous ceux qui ont commis les pêchés les plus horribles durant leur vie de mortel. Ah! Le pêché mortel. Qui a décidé de ce que ça devait être? Les prêtres prêchent la bonne parole sur terre et travaillent au nom de dieu.

Après trois jours à travailler, à faire souffrir mes nouveaux arrivants, je suis retourné voir mon cher empereur. Ah! Lui! Il a vraiment été très ambitieux dans sa vie mortelle. Et c'est ce qui l'a mené à sa perte. Tué par ses proche et son cousin qui fut aussi son général.

Avant de partir, je m'entretins avec Laïolas. Le pauvre a bien de mal avec moi. Il a encore essayé de m'empêcher d'intervenir sur Terre. Peine perdu, bien entendu mais il tente tout de même le coup. Je ne lui ais jamais rien fait bien que son insistance à toujours me raisonner aurait put me pousser à le rouer de coups. Pourtant, je ne les jamais fait. Je crois qu'il est ma conscience en quelque sorte.

Même encore maintenant que j'ai Heero. Il reste toujours à me servir. Bon! Il est vrai qu'il y ait obligé mais il le fait avec tout le dévouement dont il peut faire preuve. Quoiqu'il en soit, ce jour là, il a encore essayé de m'empêcher de partir.

-Majesté, s'il vous plait. Il ne faut pas y aller. Vous ne devez pas intervenir.

-Mon cher Laïolas, quoique tu dises, tu sais que je ne t'écouterais pas.

-Je sais mais il faut que je vous le dise. C'est mon rôle de conseiller.

Il baissa la tête comme à son habitude et commença à partir sans me tourner le dos. C'est quelque chose que je ne supporte pas. Si quelqu'un le fait, je ne peux m'empêcher de lui en foutre un coup.

-Je sais que tu es mon conseiller, répondis-je finalement. Malheureusement pour toi, je ne t'écoute pas. Je reviens dans une heure.

Une heure, tout de même. C'est court quand j'y repense. Pas le temps de vraiment parler. Juste le temps de mettre en place nos plans. Je crois que j'espérais ce jour là, revoir le jeune général. Je voulais le voir de plus près. Quand j'arrivais dans les appartements de César, je lui demandai où était son général. Je voulais le voir de plus près pour connaître ses capacités sur le terrain.

-Il faut que je sache s'il est vraiment à la hauteur du projet que vous voulez mettre en place. Vous ne pouvez pas confier ça à quelqu'un d'incompétent.

Bien entendu, il m'avait certifié qu'il était son meilleur élément mais je voulais le voir de mes propres yeux. Et puis, c'était une bonne excuse pour le voir de plus près. J'étais vraiment obstiné à le voir. J'aurais fait n'importe quoi.

-Je comprends, répondit finalement l'empereur. Faites venir Herus. [1]

J'apprenais enfin son nom. Il ne me restait plus qu'à le rencontrer à présent et à lui parler. Un des serviteurs sortit à l'ordre de César. En attendant, je faisais part de mes plans au maître de Rome. Il semblait bien enthousiasme. Je le sentais qui me regardait toujours avec une certaine méfiance, de la crainte mais aussi du respect.

-Vous êtes vraiment un être étrange, me dit-il. Vos yeux ne sont pas ceux d'un humain. Cette couleur ne peut pas être humaine.

Je ne lui répondais pas. Je ne lui répondais jamais quand il s'agissait de parler de moi. Je me faisais très discret. Je préférais ne rien dire. De toute façon, qu'y avait-il à dire? Rien. Je n'allais pas lui dire que j'étais Shinigami? Bien qu'il remarqua que je n'étais pas humain. Les romains croyaient en les dieux et ils les craignaient. Ils leur faisaient des offrandes, leur construisaient des temples en leur nom. Je n'y fis pas exception.

Je me retrouvais avec plusieurs temples érigés en mon nom. Aussi bien Grecque que Romain, recevant des offrandes. Mais à quoi cela m'aurait-il servi? A rien. La seul chose qu'ils pouvaient me donner, je l'avais déjà grâce à leur empereur. Tout du moins à Rome, en tout cas.

Nous parlâmes toujours César et moi de l'invasion du Nord que nous devions faire. Nous devions commencer par la Gaule. Un peu moins résistant que les germaniques mais quand même puissant. Entre temps, mon cher jeune général était arrivé. Il s'agenouilla devant nous comme il l'avait quand je le vis pour la première fois.

-Relevez-vous, ordonna César.

Il exécuta les ordres. Il nous regarda et je le dévisageais. Je voyais enfin ses yeux. Des yeux bleus. D'un très beau bleu d'ailleurs. Son regard était froid et on aurait dit que ses yeux étaient de lacs glacés. Rien ne transparaissait sur son visage. Aucune émotion ne trahissait ce qu'il ressentait au fond de lui.

Ca me mit dans un état de transe pendant quelques secondes. Je n'en revenais pas de la vision que j'avais. Un visage, jeune et fin. Je regardais son corps. Un corps musclé, des bras fins que l'on pouvait remarquer puisqu'ils étaient mis à nu. Bien que je pusse deviner qu'il était muscler, il paru fragile.

Je regardais à nouveau son visage. Je n'avais jamais vraiment vu quelqu'un d'aussi unique. Mon cher empereur avait bien raison. Jamais on aurait put trouver pareil être nulle part même si on eu su que le Japon pouvait exister. Je vis la rareté de son origine. Encore aujourd'hui, je sais qu'on ne pourrait trouver pareil personne. Elle n'apparaît qu'une fois tous les deux siècles environs. Ce n'est qu'une moyenne bien entendue.

Je ne détachais toujours pas mes yeux de lui. Il me regardait aussi. Je ne sais pas très bien ce qu'il voyait. Je ne sais pas très bien comment il me voyait à cet instant. Je me surpris à lui sourire. Mais pas un sourire sadique et de plaisir que j'ai sur les lèvres quand je torture. Non! Celui là était un sourire sincère et pleins d'admiration. Shinigami fut pour la première fois troublé par un humain.

-Herus, approche, dit César.

Il s'exécuta. Je remarquai sa position droite et son imposant charisme malgré sa petite taille. Il s'approcha de nous. Je put le voir de plus près. Je fus ébloui par ses yeux encore plus beaux de près. Je regardai sa peau extrêmement lisse comme de la porcelaine qu'on n'avait aucun droit de toucher sous peine qu'elle se casse. Quel garçon extraordinaire, j'avais devant moi. Je le savais à l'époque et je le sais toujours à présent.

-Voici, mon général. Puisque vous avez décidé de le tester. Je vous laisse avec lui.

-Merci.

Je savais qu'il ne me restait plus beaucoup de temps avant de devoir rentrer. C'était extrêmement pénible cette contrainte mais je devais m'y résoudre pour ne pas devenir humain. Je n'en avais aucune envie. Il me restait environ vingt-cinq minutes. C'était amplement suffisant pour le tester mais pas pour le connaître mieux. L'empereur romain sortit, nous laissant seul dans ses appartements.

Il me regardait toujours avec un air froid et distant. Cela ne me déplut pas. Ca changeait de tous les sentiments humains que je n'arrêtais pas d'observais à longueur de journée. Lui! Il était différent des autres. Maître de ses émotions comme personne. Ne laissant rien transparaître. Mettant un mur de glace infranchissable entre lui et ceux qu'ils l'approchaient.

-Bien, j'aimerais tester tes capacités au combats, Herus.

-Hum! [2]

Il hocha la tête. Je me demandais si je pouvais le faire parler. Ce ne fut pas vraiment une mince à faire. En tout cas, ce jour là impossible de lui faire sortir plus de deux mots. Je n'avais jamais vu un mortel aussi peu bavard. Je dois dire que j'étais impressionné par la maîtrise de son langage dans n'importe quelle situation.

-Nous allons commencer par un combat à l'épée.

Il ne me répondit pas mais je voyais qu'il était prêt. Je prenais mon épée qui ne m'appartenait pas. Je l'avais volé à un mort. Quoi? Je suis toujours le dieu de la mort. Je ne suis pas un saint à ce que je sache. Alors chiper, bien que ça ne se dise pas comme ça à l'époque, une arme à un mort n'était qu'un petit larcin pour moi. Après tout, il n'en aurait put eu vraiment l'utilité alors autant qu'elle serve à quelqu'un.

Je disais donc que je pris mon épée à ma ceinture. Il tira la sienne. Le combat allait commencer. Je n'avais pas vraiment idée de la façon dont il allait se battre. Je fus d'ailleurs bien surpris de la façon qu'il avait de se battre. J'attaquais en premier pour bien montrer que le combat commençait.

Il parât mon premier coup. Je dois dire que je fut surpris qu'il puisse l'éviter si facilement. J'attaquais de nouveau. Il parât une fois de plus mon coup et attaqua immédiatement. Ce coup me déstabilisa mais je me repris vite, le laissant venir.

Il m'assena un coup que je réussi à éviter de justesse bien que quelques-uns uns de mes cheveux ne résistèrent pas à cette attaque. Je savais que j'aurais dut les attacher. Ca n'a pas vraiment grande importance étant donné qu'ils repoussent vite, plus vite qu'un humain.

J'étais extrêmement impressionné de la facilité qu'il avait de me combattre. Pourtant, je suis très bon combattant. Ce jour là, ce fut match nul. C'était la première personne qui arriva à me battre. Bien entendu, j'aurais put la jouer irrégulière mais pour un test rien ne sert d'utiliser ses pouvoirs.

Sinon ce serait fausser les résultats. Nous avions passé presque quinze minutes à nous battre. Il ne me restait plus beaucoup de temps avant de repartir. Je savais que je pouvais rester un peu plus d'une heure mais je savais aussi que rester plus longtemps était me mettre en péril.

-Très bien. Tu es un très bon combattant. Tu m'as surpris.

Une fois de plus, il ne me répondit pas. Ca me frustrait quelque peu mais je ne m'en formalisait pas. C'était sûrement pour lui, une façon de se protéger et je le comprenais. Il ne me connaissait pas, donc il était sur la défensive comme tout bon soldat qui ne sait pas s'il doit considérer la personne en face de lui comme un ennemi ou un ami.

-Excuse-moi mais il faut que je parte, repris-je.

J'étais un peu déçu de partir si vite mais je savais au fond de moi que je le reverrais. J'aurais à le côtoyer durant les combats. J'espérais même le connaître un peu mieux pour savoir quel genre d'homme c'était.

-Si tu veux bien, j'aimerais te connaître un peu mieux pour savoir si tu es digne de confiance.

Il acquiesça. Toujours pas un mot sortie de sa bouche. C'était désolant. Je souhaitais qu'à notre prochaine rencontre, il en soit autrement. Que j'arriverais à entendre sa voix. Il agissait comme un parfait soldat, ne parlant pas pour ne rien dire et exécutant les ordres qu'on lui donnait. Je ne crois pas qu'il me compris quand je lui disais que je voulais mieux le connaître.

Je savais que ce n'était pas vraiment pour savoir s'il était digne de confiance. Je savais qu'il l'était tout comme je le savais très bon au combat. C'était juste pour le connaître. Pour connaître celui qui avait réussi à m'ébranler au premier regard. Celui qui avait réussi à ébranler le dieux de la mort comme Heero le fera beaucoup plus tard.

Je partais, retournant dans mon royaume. J'avoue que ce garçon m'intriguai au plus haut point. Un vrai mystère pour moi alors que le reste des humains ne le sont aucunement. J'ai toujours su comment pouvais réagir chaque personne rien qu'en la voyant. Mais lui, lui c'était autre chose. C'était l'exception à la règle. C'était celui qui prouvait que l'univers est une énigme et que l'on ne peut pas résoudre tous les mystères qu'il en découle.

Encore une fois, je dut rester quelques jour dans mon royaume. M'occupant de l'admission d'un bonne centaine de personnes. Je n'avais jamais eu autant de monde. La guerre était déjà commencé depuis longtemps mais elle était calme depuis quelque temps jusqu'à ces derniers jours.

Je me suis quand même amusé durant ces jours. La torture était des plus exquises. J'en ai même vu un me supplier d'arrêter et de ne pas le tuer. Il n'avait pas compris qu'il était déjà mort. Il n'avait pas conscience de l'endroit où il était et surtout pourquoi il y était.

Donc, après ces amusements, il me fallait retourner sur Terre. Je le voulais. Je voulais le revoir. Je lui avais dit que je voulais le connaître. Je retournais donc dans le monde mortel. Le grand César m'apprit qu'il était partit sur le front. J'étais assez en colère et je le montrais. Mes yeux était encore plus étincelant qu'à l'habitude, plus brillant. On voyait encore plus la couleur améthyste qui s'en dégager. Je vis l'empereur tressaillir devant moi.

-Je le savais, me dit-il. Vous n'êtes pas un humain.

-Pourquoi l'avoir envoyé se battre? Je vous avais dit que je voulais le tester avant, dis-je avec rage.

Il me regardait avec crainte et il avait raison. Il paierait pour ça.

-Il fallait qu'il y aille. Les troupes ont besoin d'un général. J'ai pensé qu'il serait le plus apte à y aller.

Je ne répondis pas. Je n'en avais rien à faire de ce qu'il me disait. Je promettais de le faire souffrir plus tard. Je m'en allais aussi vite que je venus, me dirigeant vers l'endroit où avait été envoyé Herus. C'est à dire vers Lugdunum. [3] en Gaule. J'avais un très mauvais pressentiment. Quand j'arrivais là bas, ils étaient déjà en pleine bataille.

Je ne vis pas mon général tout de suite. J'avançai entre les combattants. Il ne remarquait même pas ma présence. J'apparaissait comme une ombre pour eux. Je m'avançai vers un lieutenant.

-Où est le général? Demandais-je.

Il me regarda et pris peur. Je devais avoir encore les yeux brillants. Tous ceux que les humains ne connaissent pas, ils en ont peur. Dans ce cas présent, il avait raison d'avoir peur de moi. J'aurais très bien put le tuer mais j'avais besoin de lui et je n'aime pas me salir les mains. Autant que ce soit les autres qui le fasse. Après tout, ça à l'air de plaire à certains de le faire. Le lieutenant commençait à s'enfuir mais je le pris par sa tunique et le forçait à me répondre.

-Où est-il? Répétais-je.

-Je suis désolé, il est mort.

Je le lâchai. Je n'avais même pas put le connaître. Je savais même au fond de moi qu'il ne viendrait pas dans mon royaume. Le romain m'appris qu'il avait essayer de protéger des soldats de sa légion. Bien entendu, avec un acte de ce genre, il ne peut me rejoindre. Il allait sûrement renaître quelque par à une autre époque. C'est ce qui se passe le plus souvent.

Je repartais dans mon royaume. J'avais juré d'avoir la peau de César. Il amena sa gloire jusqu'à son apogée. Je décidai à ce moment, d'influencer Brutus, le plus proche de l'empereur. Je le poussai à l'assassiner. Même en ayant une mort comme celle là, je savais qu'il serait envoyer directement chez moi. Mon plan marcha comme prévu et comme je l'avais prévu, il vint en mon royaume. Je peux certifié qu'il a souffert un long moment. J'en avais même oublié les autres pendant un moment.

Je ne retournais plus sur terre pendant une longue période. Le mort du général Herus m'avait affecté plus que je ne le pensais. Pourtant à l'époque je ne m'autorisait pas à penser que c'était des sentiments amoureux. Je ne savais pas vraiment ce que ça pouvait être. Je l'oubliais petit à petit. Je l'avais oublié jusqu'à ce que je ne raconte cette histoire. Voilà à présent qu'elle ne sera plus oublié. Voici donc, la fin de la première histoire de mes chroniques, en espérant que j'ai réussi à vous captiver du mieux que je pouvais.

A suivre

[1] C'est pourris comme nom. Mon pauvre Heero. Mais j'ai pas trouvé autre chose pour que ça corresponde avec les noms romains. Gomen.

[2] Déjà à l'époque il était pas bavard. Ca promet. Au moins, il est pas OOC.

Duo: Faut lui laisser le temps à mon Hee-chan.

Nicolina: Ouais mais quand même.

[3] Pour ceux qui savent et j'espère que vous savez. C'est la ville de Lyon.

Alors? Vous en avez pensé quoi?

Heero: Eh! Mais je meurs dans ce chapitre.

Nicolina: J'ai jamais dit que ce serait tout rose. Après tout, il faut que tu traverse les époques. Et puis, je vais faire un peu plus de sentiments pour les prochains chapitres, enfin, je pense. Ce serait pas amusant sinon.

Duo: Je te signale que c'est moi qui l'écrit.

Nicolina: Techniquement, c'est moi mais bon, on va pas chercher plus loin. Des reviews, s'il vous plait? Merci. ^______^