Auteur: Nicolina
Couple: 2+1 et 1+2
Avertissements: UA, Shounen-Ai, Yaoi, POV de Duo, OOC de Heero(bah oui, de temps en temps, y faut. Je peux pas toujours le garder en mode perfect soldier)
Disclamer: Faut vraiment que je le fasse?
Duo: Oui.
Nicolina:Obligée?
Duo: Oui t'es obligée.
Nicolina: J'en ai marre. Bon! Y sont pas à moi malheureusement. Y'a Laïolas qui m'appartient. Et la guerre de Troie, elle appartient à l'histoire.
Genre: Chroniques, cour d'histoire.
Petit mot: Dur, dur de trouver des informations sur la guerre de Troie, sans passer par les histoires de héros. Y'a pas grand chose dessus. Mais vous allez me dire, c'est normal, c'est vieux. J'espère, une fois de plus n'avoir pas trop fait d'erreurs.
Ce chapitre est une idée de Cora. Elle voulait un chapitre sur la Grèce, alors le voilà servi sur un plateau. ^_____^
Bouhouhou, y'a personne qui lit cette fic? Je suis triste. T__________T. Je vais quand même envoyé la suite, peut-être que j'aurais des retours.
Réponses aux reviews:
Cora: Merci, de m'encourager. Tu es ma seule revieweuse. Chuis contente que tu aimes cette fic.^_____^ Merci vraiment, vraiment beaucoup copine.
Je vous souhaite, bonne lecture à tous. ^________^
2. La guerre de Troie.
Nous voici arrivé à notre deuxième histoire. Nous voici donc en Grèce. Je ne pouvais pas vraiment passer à côté. Après tout, ça fait partie de l'histoire. Et je m'aperçois que je suis encore dans l'erreur. Une fois de plus. Je vous ai dit dans mon histoire précédente que mon aide à César était ma première action. En fait, c'est la deuxième. Même Shinigami a des trous de mémoire. Ca doit être la vieillesse tout ça. Quand j'en parle à Heero, il me rappelle que je ne vieillis pas.
Me souvenirs refont surface un peu dans le désordre alors, ne vous étonnez pas que la chronologie ne soit pas exacte. Mais, ça n'a pas réellement d'importance. Les histoires sont indépendantes les unes des autres. Il y a très peu de points communs entre mes histoires. Vous verrez au fur et mesures de mes récits les similitudes qui apparaîtront. Je ne pense pas d'ailleurs que ce sera d'une extrême difficulté.
Me voici donc en Grèce. La guerre de Troie est déjà commencée. Pour vous situer, elle a commencé au cour du douzième siècle avant Jésus-Christ. Ce qui veut dire environ douze siècles avant ma première histoire. Ce qui fait un grand laps de temps entre mes deux actions.
Je n'ai pas commencé cette guerre. Ce n'est jamais moi qui les commence. Pour césar, c'est lui seule qui a eu l'ambition d'envahir le monde. Je l'ai juste aide". Quand je suis intervenu, la guerre était déjà commencée depuis plus de neuf ans. Huit ans où je recevais sans cesse des morts, cause de pillages et des attaques à répétition des Grecques. Chaque camp venant à bout à tour de rôle de l'autre.
C'était assez difficile de savoir qui pouvait gagner. Même moi, je ne le savais pas. Je rencontrais sur un navire, quelques combattants prêt à assiéger la ville de Troie. J'avais bien envie de les aider à gagner cette guerre. Je m'ennuyais vraiment dans mon royaume bien que l'afflue de damné soit plus important que pendant les périodes de paix.
J'avais envie d'action. Je me disais que c'était une très bonne idée d'aller sur Terre pour la première fois. Par contre, je ne savais pas vraiment le laps de temps que je devais rester. Je ne savais même pas si je devenais humain. J'allais l'apprendre à mes dépends. Je comprends à présent ma réticence quand j'étais à Rome.
Je me souvins d'être aller à Troie, pour voir comment se portait la ville. Elle n'était pas très bien, essayant de résister. Ils y étaient arrivés bien entendu. Cela faisait déjà plus d'une heure que j'y étais. C'était vraiment très étrange. Je me sentais déjà différent.
Je me trouvais dans un village grecque. Si mes souvenirs sont exacts, il s'agissait de Iolcos. Ce village était un port.. Etant donné que nous étions obligés de prendre les bateaux pour nous rendre à Troie, il nous fallait forcement être dans un port. Troie se trouvant à Troade, l'actuelle Turquie à notre époque.
La nuit était déjà bien avancée et je commençais à avoir froid. Je n'avais jamais senti ces choses. J'étais très mal et il est vrai que je n'avais pas vraiment grand chose sur le dos. Il est très rare qu'il fasse si froid en Grèce mais le temps durant cette année n'avait pas joué en ma faveur.
Je ne savais pas ce qu'il se passait. Je ne savais pas que je devenais humain. Je commençais à tousser et à me sentir mal, mon corps n'étant pas habitué aux maladies, ne pouvant donc pas se défendre. De plus, à l'époque, il n'y avait pas de médicaments comme il y en a maintenant. Les gens mourraient plus facilement et plus vite s'ils étaient malades.
J'avançais dans les rues. Je n'avais plus vraiment la notion du temps. Je savais à présent que j'aurais dut rentrer mais j'étais trop faible pour le faire. Je ne savais pas vraiment où aller. Je ne connaissais pas vraiment grand chose à la vie grecque tout ce que je connaissais c'était les galères qui nous emmenaient pour la guerre.
Je me fichais bien de la façon dont ils vivaient. A présent, je regrettais de ne pas avoir fait attention ne serait-ce que pour trouver un endroit chaud dans lequel j'aurais put me reposer. Je m'arrêtais de marcher, ne pouvant plus faire un pas. Je voyais flou. Je m'apercevais que j'étais malade. Quelle étrange sensation! J'arrive à me rappeler, encore maintenant, l'état dans lequel j'étais.
Je crois qu'inconsciemment, dans mes futurs venus sur terre, je faisais beaucoup plus attention même en ayant oublié cet événement parce que je l'avais vraiment oublié. Je l'avais enfoui dans ma mémoire comme je l'avais fait pour toutes les autres choses. A quoi bon s'encombrer la tête alors que je vis chaque jour de nouvelles expériences! Et puis, ce n'est pas vraiment les choses dont je voulais me souvenir.
Je me laissais glisser contre le mur d'une maison. A moins que ce ne soit parce que mes jambes ne me portaient plus. Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je regardais le ciel étoilé mais je ne voyais que des tâches de lumière indistinctes. J'essayais de chercher quelque chose de plus net donc, je portais mon regard sur la rue. Je ne voyais pas vraiment mieux.
La lumière me faisait mal aux yeux et j'étais obligé de plisser les yeux pour ne pas être ébloui. J'étais vraiment troublé par cette luminosité en pleine nuit. Je crois bien que j'étais en train de délirer. Le froid s'insinuer en moi et je ne pouvais rien faire pour me réchauffer sinon remonter mes genoux contre mon torse et essayer tant bien que mal de combattre le froid.
Je commençais à fermer les yeux. J'étais dans un demi-sommeil lorsque je me sentis soulevé. Je ne savais pas qui c'était. Ca aurait put être n'importe qui. A ce moment, je me fichais bien de la personne qui me transportait. Je la laissais faire, trop fatigué pour riposter. Je me permettais de me laisser aller à son étreinte, recueillant la chaleur de son corps. J'étais un peu mieux mais ce n'était pas encore ce que je pourrais appeler la grande forme. J'avais juste eu un peu de chaleur m'aidant à tenir le coup.
Cette personne me portait, je ne sais où. Je restais tout de même sur mes gardes pendant un petit moment mais pris par la fatigue, je m'endormis dans les bras de mon sauveur. Je me réveillais le lendemain. Le soleil était brillant dans le ciel. Je ne savais pas où j'étais. Tout ce que je savais c'est que j'étais bien. J'étais beaucoup mieux que la veille. J'avais chaud, peut-être un peu trop. Je me laissais aller quelques secondes pour me réveiller.
Je me sentais tout de même bizarre. Je ne m'aperçu que quelques minutes plus tard que quelqu'un était présent à mes côtés et qu'il m'étreignais avec un bras puissant. Je le sentis bouger. Je n'osais pas le regarder. Je me demandais comment j'avais put en arriver là. J'étais complètement déstabilisé. Je paniquais pour la première fois de ma vie. Shinigami était en pleine déroute.
Je ne bougeais pas, par crainte. Je ressentais des émotions mortelles et ça m'effrayait. Mon sauveur commença à bouger. J'avais les yeux grands ouverts. Il retira son bras qui se trouvait en travers de ma poitrine et se mit sur un coude. Il me regardait mais moi je ne le regardais pas.
-Vous allez mieux? Me demanda l'inconnu.
J'étais sur que c'était un homme à présent. Après tout qui aurait put me porter? Une femme n'en aurait peut-être pas été incapable quoique je n'en sois pas sur. Je ne répondais pas à sa question. Je me forçais tout de même à le regardais. Ce que je vis m'étonna et me déstabilisa encore plus. Il portait un masque. Je ne voyais que ces yeux bleus et je voyais ces cheveux noirs aller dans tous les sens. La première chose qui me vint à l'esprit était de savoir pourquoi il portait un masque. Mais avant cela, il fallait répondre à sa question.
-Oui, je vous remercie. C'est grâce à vous.
C'était bien la première fois que je remerciais mais j'étais humain. C'est dans la nature humaine les remerciements. Il me regardait. Je voyais ses yeux sans vraiment les voir. Pourtant ils étaient très expressifs. Tout le reste étant caché par cet horrible masque, ne permettant forcement pas de voir ce qui pourrait le rendre expressif. Je me risquais à lui poser la question. Après tout, ça pouvait le gêner d'en parler.
-Pourquoi portez un masque? Si c'est trop indiscret, vous n'êtes pas obligé de me répondre.
-Non, ça ne me dérange pas. En fait, je fais peur aux gens d'ici.
-Pour quelle raison?
-C'est parce que je suis différent. Je ne leur ressemble pas. Ils me prennent pour monstre.
-Vraiment?
Je le regardais. J'étais curieux de savoir à quoi il ressemblait. Je voulais savoir à quoi ressemblait le monstre qu'il décrivait lui-même. Il se décrivait comme les autres le voyaient pourtant, je n'avais pas peur. Pourquoi aurais-je peur d'un homme? Et puis, il m'avait aidé. Il ne pouvait pas être si terrible que ça.
-Puis-je voir votre visage? Repris-je.
Il sembla paniqué. Il se leva et je m'aperçu que j'étais encore allongé. Je me relevais me mettant en position assise.
-Non, vous ne devez pas me voir.
-Je suis sur que vous n'êtes pas un monstre.
Ces mots étaient sortis naturellement de ma bouche. Je ne comprenais pas vraiment ce que je disais. Tout ce que je savais, c'est que j'avais envie de les lui dire. Je me levais pour me rapprocher de lui. Il semblait avoir peur.
-S'il vous plait.
Je me rapprochais. Je n'avais jamais supplié quelqu'un mais j'avais tellement envie de voir à quoi il ressemblait. J'avais vu bien pire. Des corps mutilés, lacéré, écartelé. Son visage n'aurait pas put me faire peur. Nos visages n'étaient plus très loin, l'un de l'autre. Il ne bougeait pas, toujours effrayé parce que je voulais faire.
J'approchais mes mains de son visage. Je posais un doigt sur son masque faite en peau de bêtes. Je la caressais du bout du doigt. Elle était douce. J'avançais mon doigt jusqu'à l'arrière de sa tête, où se trouvait les lanières qui maintenaient son masque. Je serrais avec deux doigts un lacet et tirais dessus.
-Ne le faites pas. Vous allez le regretter. Je suis un monstre.
-Je suis sur que non, l'assurais-je.
Je continuais à défaire l'objet qui lui cachait le visage. Plus j'avançais, plus je sentais mon cœur battre vite. Je crois que j'appréhendais avec une certaine excitation le moment où j'allais découvrir son visage. J'en finissais enfin avec ses lanières. Il ne me restait plus qu'à lui retirer son masque. Je m'aidais de mes deux mains. Mes lèvres s'étiraient en un sourire.
Je ne sais pas exactement comment mon sauveur interprétait mon sourire mais il semblait terrifié. Je crois que même si je suis humain, je garde toujours une part de Shinigami. Ne serait-ce que dans mes yeux. Je lui enlevais tout doucement la deuxième peau qui lui cachait son visage.
Quand je le découvris finalement, je découvris un visage magnifique. Est-il vraiment nécessaire de le décrire? Quoiqu'il en soit, malgré la saleté, je remarquais la différence dont il parlait. Je remarquais que les traits de ses yeux étaient légèrement étirés. C'était ça la différence. Il devait aussi y avoir cette peau matte qui montrait sa véritable beauté.
Comment pouvait-on avoir peur d'une beauté aussi pur? C'est vrai qu'il était différent mais il n'en était pas moins humain. Je le savais. Il me regardait avec appréhension. J'étais vraiment pris d'une grande stupeur mais voyant qu'il recommençait à avoir peur, je lui souriais tendrement. Aussi tendrement qu'un mortel l'aurait fait. La tâche m'était difficile mais voyant son visage se détendre, je crois que j'avais réussi.
-Vous n'êtes pas un monstre, dis-je. Loin de là.
-Vrai. . .vraiment? Bégaya t-il.
-Vraiment. Vous êtes d'une beauté époustouflante.
Il rougit à mon compliment. J'en étais satisfait. Nous sommes restés à nous regarder pendant un long moment quand je lui posais à nouveau une question.
-Comment vous appelez-vous?
Il sembla gêné par ma question, ce qui m'intrigua encore un peu plus.
-Je ne sais pas. Je n'ai jamais eu de nom.
J'étais étonné par sa réponse. Ce jeune garçon ne savait même pas comment il s'appelait. A bien y repenser, ce n'était guère étonnant. Il avait dut être abandonné à sa naissance et n'avait donc pas su comment il s'appelait. Il n'a même pas cherché à s'en donner un étant donné que tout le monde le prenait pour un monstre.
J'avais envie de rester un peu plus longtemps avec lui mais je ne pouvais pas me le permettre. Il fallait que je trouve un moyen de rentrer. J'avais déjà passé assez de temps sur Terre. Je crois que la vie mortelle n'était définitivement pas pour moi et elle ne l'est toujours pas aujourd'hui.
-Je suis désolé, il va falloir que je parte. J'ai des affaires à régler. Je vous remercie pour votre aide. Je ne sais pas trop comment j'aurais fait si vous n'aviez pas été là.
-Je vous en prie. Vous avez été très gentil avec moi. Vous êtes la première personne à ne pas avoir eu peur de moi.
-Vous n'avez rien de monstrueux, je vous assure.
-Est-ce que je vous reverrai? Me demanda t-il.
J'aurais aimé que ce soit le cas mais je savais au fond de moi que je ne le reverrais pas. Il avait l'air triste. C'était vraiment étrange de voir un être aussi désemparé.
-Je ne crois pas, répondis-je finalement.
Il baissa la tête. Je passais à côté de lui. Je ne lui dis pas adieu. Je partais. Je ne le revis plus après. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'est pas venu en mon royaume à sa mort et j'en étais satisfait. Je le savais. Il était trop pur pour venir.
C'est mon cher Laïloas qui me retrouva. Il me fit la morale bien entendue. Je l'écoutais attentivement. Bien sur tout ce qu'il me dit, je l'avais appris durant cette journée. Je savais que je pouvais devenir mortel. C'est ainsi que meurent les Shinigami. La plupart, c'est à cause de la solitude et je les comprends, j'en ai souffert moi aussi.
La guerre de Troie se terminait après dix ans de combats. Troie se retrouva perdante grâce à une ruse très astucieuse et maintenant très célèbre. Le cheval de Troie. J'avoue que c'était d'un très grande intelligence d'assiéger la ville de cette manière.
Et voilà comment se termina mon épopée en Grèce, il y a plus de deux mille huit cents ans. Cette expérience m'avait appris beaucoup de choses sur la vie du dieu de la mort, sur ce que j'étais. Encore une fois, j'avais enfoui ce souvenir dans ma mémoire. Je sais maintenant que j'avais encore rencontré mon Heero. Dans chacune de mes escapades, il fut sur mon chemin. Voici donc, la fin de ma deuxième histoire. J'espère avoir su captiver, autant que pour la première, votre curiosité et que vous serez intéressés par la suite de mes chroniques. Alors, a bientôt dans ma prochaine histoire.
A suivreJe crois que Shinigami a très bien exprimer ce que j'allais vous demander. J'espère que cette histoire vous a plu?
Heero: Mais je suis OOC dans cette histoire.
Nicolina: Ouaip. Tu peux pas toujours jouer les perfect soldier. Tu croyais tout de même pas que j'allais garder toujours ton attitude sans émotion?
Heero: Hn!
Nicolina: En dehors de l'histoire, il est toujours pas bavard. Puis-je espérer quelques reviews, s'il vous plait? Merci. ^_____^
