Les personnages appartiennent à J.K. Rowling Réponses aux commentaires :

Gaelle griffondor :  Merci beaucoup !

Mary Cooper : C'est vrai que les lettres sont tristes.

Hedwige : Tu finiras sûrement par savoir dans quelle maison il a été envoyé, mais pas pour le moment.

Lunenoire :  Et oui, il est décédé.  Merci énormément.

Emilia Potter : Et oui, je sais que c'est triste, mais c'est la vie.

Marikili : Merci beaucoup !

Sssttteeevvvyyy : Je te garanti que tu verras toute la septième année de Harry !

Ludivine : Continue de lire, je te jure que tu ne seras pas déçue.  Merci pour ta review !

La nouvelle vie d'Harry Potter III Chapitre II : Charlie Rogue

La famille Potter était maintenant attablée pour le déjeuner et attendait patiemment le récit de Ronald-James.  Celui-ci semblait vouloir les faire languir, puisqu'il mangeait sans dire un mot, alors que les autres personnes présentes semblaient suspendues à ses lèvres.    Heureusement pour elles, Hermione qui n'en pouvait plus, pris la parole.

- Ron, où étais-tu ?

- Dans le passé, M'man.  À ce moment-là, Drago se leva, le regarda attentivement, puis le pris dans ses bras.

- Rogue, c'était toi ?!, Hermione, c'est Charlie Rogue !

- Quoi ?!, Tu es Charlie Rogue ? demanda-t-elle à son fils.

- Oui, c'était moi, répondit celui-ci.  Hermione s'avança vers lui et le serra dans ses bras.

- Pourquoi ?

- C'est ce que je veux vous expliquer.  Assoyez-vous et ne m'interrompez pas, s'il vous plaît.   Drago et Hermione retournèrent à leur place et Ronald-James commença son récit.

Vous vous souvenez sûrement de la relation que j'avais avec papa.  Je disais continuellement qu'il n'était qu'un crétin fini meurtrier.  Bien, la veille de son décès, il nous avait fait venir dans la chambre un à un, il avait commencé par Drago, puis Lily, Charles, Rose et moi, ensuite maman.  Les personnes présentes autour de la table acquiescèrent. Ron continua le récit.  Nous ne savions pas à ce moment-là qu'il allait mourir, personne ne le savait.  Mais je me souviens très bien de ce qu'il m'avait dit ce soir-là.

- Ronald, je suis fier de toi.  Tu es préfet en chef, tu as d'excellentes notes et tu es très puissant.

- Pa, je sais tout ça, que je lui ai répondu sèchement.  Il m'a regardé et a souri.

- Je te pardonne, mon fils.  Je veux que tu te souviennes que je te pardonne, que je t'aime énormément et que je suis et serai toujours très fier de toi, peu importe les choix que tu feras.  Mais souviens-toi d'une chose, d'une seule chose, la famille c'est ce qui compte le plus, le sorcier le plus puissant du monde sera bien seul, s'il n'a pas de famille.  Je t'aime Ronald, prend soin de ta mère, ton frère et tes sœurs, pour moi. 

- Hey, je n'ai rien à me faire pardonner, je trouve que tu es curieux ce soir, mais tu te trompes, le pouvoir et la puissance sont ce qui compte le plus à mes yeux.  Et toi tu n'es qu'un sorcier fini et meurtrier, tu as tué le sorcier le plus puissant.  Harry regarda son fils un instant le regard sérieux, puis il ferma les yeux et dit :

- Bon, si c'est ce que tu crois, va, mais n'oublie pas que quoi que tu fasses, tu es et seras toujours mon fils, je t'aime, Ronald-James.  Tu peux partir, dis à ta mère de venir, s'il-te-plaît.

- Alors je suis sorti, puis j'ai demandé à maman d'entrer.  Je me demande maintenant comment il avait fait pour garder son calme, moi avoir été à sa place j'aurais giflé la personne qui me disait cela, mais il n'a rien fait, rien.  Curieusement, ce soir-là, quand je me suis couché, je me suis dit que mon père n'était qu'un lâche, j'aurais aimé qu'il me montre de quoi il était capable, mais il n'avait rien fait.  Durant cette nuit-là j'ai rêvé à lui.  Dans mon rêve, il m'a fait voyager dans le passé, il m'a montré sa lutte pour la pierre philosophale, la chambre des secrets, l'effet qu'avait sur lui les détraqueurs, le tournoi des trois sorciers, la mort de son ami Ron, comment il est tombé en amour avec maman, la lutte contre Voldemort, comment il avait réussit à me récupérer, puis il est arrêté lors du banquet de fin d'année de sa sixième année en me disant que tout ce qu'il avait fait, c'était pour le bien, puis il avait ajouté, je te pardonne, mon fils.  Puis je me suis réveillé.  Et dans la matinée, Drago est venu me chercher dans mon dortoir et m'a demandé de me rendre dans les appartements de maman immédiatement où on venait de constater le décès de mon père.  Mon père était mort.  Quand je l'ai appris j'en était presque soulagé.  Puis, tout le monde à reçu une lettre de lui, sauf moi.  Je n'avais pas de lettre.  Je me suis senti oublié par lui.  J'avais l'impression que même s'il m'avait dit qu'il me pardonnait, il ne le pensait pas vraiment, car il ne m'avait pas laissé de lettre alors qu'il en avait laissé une au professeur Rogue et à Arthur Weasley.  J'avais rien de lui.  Je me sentais abandonné, j'ai tenté de me retourner vers oncle Drago, mais il me repoussait.  Mais, il m'avait laissé cette lettre que le professeur Rogue m'a remise tout à l'heure.  Il sorti l'enveloppe de sa poche et la posa sur la table, je la lirai quand j'aurai terminé mon histoire. Les autres personnes autour regardèrent l'enveloppe maintenant sur la table, puis Ronald poursuivi son récit.  Suite au décès de papa, je suis devenu déprimé et j'ai abandonné l'idée de travailler au ministère de la magie, puis je me suis mis à errer ici et là.  Vous vous en souvenez n'est-ce pas.  Rose pris alors la parole.

- Bien sûr, Ron, j'était si inquiète pour toi.  Je me sentais si mal que papa ne t'avait pas laissé de lettre alors que j'en avais une.

- Je ne t'en voulais pas Rose, je n'en voulais pas à personne sauf à moi, je commençais à réaliser que ce qu'il m'arrivait arrivait seulement à cause de mon comportement avec mon père, alors j'ai décidé au mois d'août d'aller parler de mon père avec ceux qui l'avaient connu durant ses années scolaires, j'ai commencé par maman, puis j'ai essayé avec Drago, mais il m'a repoussé, puis je suis allé chez les Weasley, mais je ne trouvais personne qui me disait que mon père n'était qu'un sorcier fini, personne, tous ceux que je rencontrais me disais que mon père était le plus grand sorcier, était une bonne personne et qu'il avait toujours lutté pour combattre le mal.  Alors, je suis aller voir le professeur Rogue.  Lui, il m'a raconté que mon père n'était qu'un petit insolent qui violait continuellement les règlements et qu'il était borné.  J'étais tellement heureux que quelqu'un me dise la vérité.  Je souriais, mon père était comme je me l'étais toujours dit, qu'un sorcier fini et en plus il était borné et ne se pliait pas aux règles de conduites, j'étais pour le quitter quand il a ajouté.  « Oui, il était insolent, mais c'était le plus grand sorcier de tous les temps et la personne la plus conciliante qu'il m'ait été donné de connaître.  Il a fait de grands sacrifices dans sa lutte contre le mage noir. »  Je me suis alors assis les mains sur les yeux, et je me suis mis à pleurer.  Rogue m'a alors expliqué qu'il n'était pas trop tard pour tout et que je pourrais me faire pardonner parce que mon père était une personne qui pardonnait facilement.  Il m'a alors proposé de refaire ma septième année en sa compagnie à Poudlard.  Il m'a montré le journal de finissant de cette année, et ma photo était là.  J'ai accepté, puis le lendemain je me rendais à Poudlard pour ma septième année dans le passé et je rencontrais le directeur plus jeune d'une quinzaine d'années qui me donna des conseils, un nouveau nom, une nouvelle apparence en coupant mes cheveux et en me faisant un sort pour corriger ma vision, pour enlever les lunettes.  Charlie Rogue venait de naître.  J'avais hâte de rencontrer papa, de voir quel genre d'adolescent il était, et toi maman de voir comment tu étais.  J'étais nerveux.  Je devais absolument gagner la confiance du fantastique trio dont Rogue m'avait parlé.  Il m'avait conseillé de commencer par toi maman.  Il m'avait dit que si je gagnais ta confiance, les deux autres ne tarderaient pas à suivre.

- C'est pour cela que c'est à moi que tu as parlé en premier à la table lors du banquet d'ouverture, dit Hermione.

- Oui.  Le banquet d'ouverture, j'étais tellement nerveux.  J'attendais  parmi les premières années pour la répartition, puis Rogue m'a présenté comme étant son neveu venu de Californie.  Je me suis assis sur le tabouret et le professeur Weasley a déposé le choixpeaux sur ma tête.  Un visiteur du futur, qu'il m'a dit, tu serais très bien à serpentard, alors je lui ai dit, je veux aller à gryffondor avec mon père, il a semblé surpris, mais il m'a envoyé à Gryffondor.  Je me suis dirigé vers la table des Gryffondors puis je me suis assis avec les septièmes années au bout, en face de Hermione et à côté de Pavarti.  J'étais stressé, c'était là que je devais gagner la confiance de mon père, le professeur Rogue du futur m'avait dit que je réussirait, mais ne m'avait rien dit sur ce qui se passerait durant cette année, sinon, je crois que je n'y serais jamais allé.

- Ça été si terrible, demanda Lily ?

- Je dirais plutôt horrible.  Voilà comment cela c'est passé.