Chapitre III : Le glacier

Poudlard, passé

- Bonjour ! je m'appelle Charlie Rogue.

- Moi c'est Hermione Potter, elle lui tendit la main.

- Enchanté.  Il se tourna vers Harry, et lui tendit la main.  Harry le regarda, puis demanda.

- Vous êtes parent avec le professeur Rogue ?

- C'est mon oncle.

- Pourquoi n'êtes-vous pas resté en Californie ?

- Parce que mon père est mort il y a à peine deux mois, répondit Charlie Rogue.

- Désolé et votre mère ?

- Écoutez M. heu.

- Potter, répondit Harry.

- Oui, M. Potter, nous sommes quatre enfants chez moi et j'ai cru bon de venir étudier avec mon oncle depuis le temps qu'il se vante que Poudlard est la meilleure école de sorcellerie du monde, je me suis dit que je devais essayer.  Harry haussa les épaules, indifférent et recommença à manger.

Quelques minutes plus tard…

- M. Rogue, commença Hermione, quelle était votre matière préférée dans votre ancienne école ?

- Ne m'appelez pas M. Rogue, appelez-moi Charlie.  Je préfère.  Et j'aimerais bien que vous me tutoyez.  Ma matière préférée c'était la métamorphose, définitivement la métamorphose.  L'enseignante était très sévère, mais très compétente, elle était très proche de moi.

- Ah, si vous voulez que je vous tutoie vous allez devoir le faire vous aussi, moi c'est Hermione.

- Quel cours préfères-tu, Hermione ?

- La métamorphose, moi aussi Charlie.  Drago arriva alors près d'eux et Harry se leva et salua Drago, puis se tourna vers Hermione.

- Tu viens, nous retournons à notre logement, dit-il.

- Oui, Harry.  Elle se leva et tendit la main vers Charlie qui la pris, on se revoie demain, Charlie.

- Oui, j'y compte bien.  Au revoir M. Potter ! dit-il en s'adressant à Harry.

- Au revoir M. Rogue.  Répondit froidement Harry, puis le trio sorti de la grande salle.

Oui, entre un glacier et mon père, le glacier est plus chaleureux, ce ne sera sûrement pas facile, pensa Charlie Rogue, heureusement que ma mère est plus chaleureuse. Il se rendit à salle commune des gryffondors, puis dans le dortoir des garçons de septième année, il y avait trois lits.  Il demanda à Neville,  la raison pour laquelle il y avait trois lits et pourquoi ils n'étaient que deux dans ce dortoir.  Neville lui expliqua que trois étaient décédés, Ron, Dean et Seamus, et que Harry vivait dans un appartement à Poudlard avec sa femme Hermione et son enfant.  Mais que puisque Harry demeurait un gryffondor, il avait droit d'avoir un lit dans le dortoir, c'était pour cela qu'il y avait trois lits.  Neville lui expliqua que Harry ne venait jamais dormir.  Il lui raconta des aventures de Harry à Poudlard, puis les deux garçons s'endormirent.

Un mois plus tard, il n'avait toujours pas réussit à approcher suffisamment Hermione pour gagner sa confiance.  Dès qu'il s'en approchait pour lui parler, Harry ou Drago apparaissait pour l'en éloigner.  Il désespérait tellement qu'il était allé demander de l'aide au professeur Rogue qui lui avait assuré qu'il demanderait l'aide de certains professeurs.  C'est de cette façon qu'il se trouva à travailler avec Hermione en travail d'équipe en potion, en métamorphose et en enchantements.

Une semaine plus tard, grâce aux travaux d'équipe, il avait su gagner suffisamment la confiance de Hermione, puisqu'elle l'invita un soir à venir travailler dans son appartement.  Il en était très heureux, il avait fait un pas dans la bonne direction.  Il pourrait peut-être s'approcher de Harry, maintenant que Hermione semblait l'accepter.  Il se présenta donc nerveux debout devant le portrait de l'entrée de l'appartement.  Drago Malefoy l'y fit entrer.

- M. Rogue, entrez, Hermione vous attend.  Charlie lui tendit la main et Drago lui serra.

- Bonsoir, M. Malefoy.

- Bonsoir, heu, je vais aller prévenir Hermione assoyez-vous au salon, Harry est là, vous voyez.  Vous allez pouvoir discuter tous les deux.  Drago se tourna vers Harry et lui fit un sourire.  Harry, M. Rogue est arrivé tu veux le distraire le temps que je prévienne Hermione.  Harry se leva et se dirigea vers eux en souriant.

- Mais ce sera un réel plaisir, Drago.  Bonsoir M. Rogue.

- Bonsoir M. Potter.  Drago les quitta pour rejoindre Hermione.

- Vous allez bien, M. Rogue.

- Oui, merci.  Voulez-vous m'appelez Charlie, s'il vous plaît ?, je préfère.

- Bon, Charlie, répondit froidement Harry,  est-ce que vos cours se déroulent bien ?

- Oui, merci de vous en inquiétez.

- Hermione n'est pas trop dure avec vous ?

- Non, elle est très bien.

- Elle n'est pas trop exigeante ?

- Euh, non, on travaille bien ensembles, il était de plus en plus mal à l'aise.

- Elle vous plaît ?, demanda Harry en le regardant dans les yeux.

- Euh, elle est très charmante.  Harry le prit par le collet de sa chemise et l'adossa sur le mur.  Même si Harry était plus petit et moins costaud que lui, Charlie était effrayé de voir la colère qu'il y avait dans les yeux de Harry.  Il ne fit rien, préférant attendre de voir ce qu'il ferait.

- Écoutez moi bien, dit Harry d'une voix déterminée, Hermione est à moi.  Je vous défend de lui toucher, ou de me la prendre.  Suis-je assez clair pour vous, M. Rogue ?

- Oui, M. Potter.  Mais Hermione n'est pas un objet, elle ne peut pas vous appartenir.  Harry resserra son emprise sur lui.

- Elle est mon épouse et je ne vous permettrai pas de me l'enlever.  Je ne vous fait pas confiance, M. Rogue.  Je sais que vous nous cacher quelque chose et je compte bien le découvrir.  Si Hermione vous accorde sa confiance si facilement, dites-vous bien qu'elle est continuellement entourée de M. Malefoy ou de moi-même, alors si vous tentez quoi que ce soit, je vous jure que vous allez regretter d'avoir croisé nos chemins à lui et à moi.  Harry serra son poing et l'abattit sur le mur près du visage de Charlie.  Celui-ci eut peur de se faire frapper et ferma les yeux quelques secondes, avant de répondre.

- Ne vous inquiétez pas M. Potter, je ne vous l'enlèverai pas, dit-il.  Puis, un cri retentit dans l'escalier et un petit bébé potelé aux cheveux noirs en bataille et aux yeux bruns vint en courant se jeter dans les bras de Harry en criant.

- Pas bobo, papa, fait pas bobo à Won.

- Bien non, mon petit Ronnie, papa ne te fait pas de bobo.  Qu'est-ce qu'il se passe ? dit-il en regardant Hermione qui venait d'arriver.

- Je ne sais pas Harry, il s'est soudainement mis à crier que tu lui faisais mal et peur.

- Oui, c'était vraiment curieux, dit Drago.  Mais il semble calmé, maintenant.

- Chut, ça va aller mon petit bonhomme, papa est là.  Viens on va jouer avec les camions.  Harry s'installa dans le salon avec Ron et Drago et ils se mirent à jouer avec Ron et les camions.

- Bonsoir Charlie.  Dit alors Hermione en lui faisant une bise sur la joue, tu vas bien ?

- Euh, oui, bonsoir Hermione, répondit-il en jetant un œil sur Harry.

- Viens nous allons nous installer sur la table au bord de la fenêtre.

- Oui.  Il la suivit en regardant les trois personnes qui jouaient aux camions.  La vue était surprenante, deux des plus grands sorciers de l'époque, les responsables de la chute de Voldemort assis par terre s'amusant avec des camions moldus.

Futur, à la table de déjeuner du manoir Potter :

- Il t'avait fait peur pour ne pas que tu me dragues, demanda Hermione surprise.

- Oh oui et il a bien réussit, je dois dire.

- Tu savais, toi Drago qu'il avait fait cela ? demanda Hermione.

- Bien sûr, pourquoi crois-tu que j'étais allé te rejoindre et qu'on s'est mis à discuter de n'importe quoi, c'était pour te retenir là, le temps que Harry discute avec Charlie Rogue.

- Je trouve cela curieux, parce que Harry n'a jamais manifesté de signe de jalousie envers lui, en tous cas, pas devant moi.

- Oh, mais là il avait peur, il m'en avait parlé. Dit Drago.

- Qu'est-ce qu'il t'avait dit.

- Il m'avait dit que tu lui avais avoué que tu trouvais Charlie Rogue très beau.  Et qu'il serait le genre d'homme que tu fréquenterais si tu étais célibataire.  Il a dit qu'il ne te laisserait jamais partir et que s'il lui fallait se battre pour te garder, il le ferait.  Alors nous avons décidé qu'il devait discuter avec Charlie Rogue pour mettre cela au clair et nous avons convenu d'un plan. Tout le monde demeura silencieux pendant quelques minutes, jusqu'à ce que Lily demande :

- C'est connu, dans la famille la personne sévère c'était maman, pas papa, lui il faisait toujours tout pour ne pas nous chicaner ou se fâcher.  Comment a-t-il pu te faire peur, Ron, tu as au moins une tête de plus grand que lui et tu es beaucoup plus costaud que lui ?  C'est drôle, je n'arrive pas à me l'imaginer en colère.

- Ses yeux et sa détermination, Lil, je te jure, c'était très impressionnant.  J'ai eu vraiment peur.  Mais après cet épisode j'étais heureux parce que je savais que Hermione me faisait confiance, donc j'avais fait un pas dans la bonne direction.  Comme deuxième étape, je m'étais donné comme objectif d'obtenir celle de Drago, ou M. Malefoy.

- Ce n'était que de l'intimidation, Ronald, tu le sais bien.  dit Drago en riant.

- Oui, je sais.

- As-tu réussit ? demanda Rose.

- Oui, j'ai finalement réussit à obtenir la confiance de Drago et de Harry,  presque en même temps.  Mais j'ai du révéler certaines choses.