Les personnages appartiennent à J.K. Rowling
Chapitre VI :Poudlard, passé
Une semaine après sa grande révélation, Charlie Rogue était intégré au groupe formé de ses deux parents et de Drago. Aujourd'hui, il assistait au match de quidditch de gryffondor contre serdaigle. Il était un peu nerveux, car après tout, c'était la toute première fois qu'il verrait son père jouer au quidditch. Il se demandait bien si Drago et Hermione n'avaient pas un peu exagéré son talent. Il s'assied dans les estrades au côté de Hermione et du petit Ronald confortablement installé dans les bras de Drago. Les joueurs de serdaigles firent alors leur entré dans le stade, suivi aussitôt des acclamations provenant des gradins des serdaigles et serpentard. Peu de temps après, les gryffondors arrivèrent sur le terrain. Le petit Ronald pointait les balais dans le ciel en disant : « C'est papa, c'est papa ! », « Oui, c'est papa ! », répondait Drago en souriant. Les deux capitaines se serrèrent la main et le match débuta.
Charlie Rogue regarda attentivement la partie. Serdaigle menait la partie avec 70 points à 10, si son père n'attrapait pas le vif d'or bientôt, les gryffondors perdraient leur match. Il se mit alors à observer Harry voler. Il remarqua le sourire de celui-ci et l'aisance avec laquelle il contrôlait son balai, on aurait juré qu'il était venu au monde sur un balai. Puis, tout à coup, il le vit plonger en piqué en direction du sol, il regarda devant son père et aperçu le vif d'or devant lui. Harry calquait sa trajectoire sur celle du vif d'or et s'approchait rapidement du sol, il étendit son bras et referma sa main sur la balle tant désirée, puis remonta en exhibant ladite balle. Et retourna sur la terre ferme. Charlie Rogue venait de réaliser, que même si son jeune frère était bon au quidditch, Harry Potter le battait à pleine couture, il n'y avait pas de doute.
La semaine suivante, alors que Charlie et Drago, revenant de la bibliothèque, entrèrent dans l'appartement de Harry et Hermione, ils découvrirent un spectacle auquel ils n'auraient jamais pu penser assister. Ils entrèrent en silence et s'assirent sur le sofa devant le foyer et jouèrent avec le petit Ronald le temps que Harry et Hermione terminent ce qu'ils faisaient.
- C'est pas vrai Hermione, cria Harry.
- C'est ça, je te le dis.
- Je t'aimais déjà avant.
- Non, ce n'est pas vrai.
- Écoutes, ça fait presque 15 minutes que j'essaye de te convaincre. Mes sentiments étaient déjà là avant.
- Je ne savais pas que tu étais un menteur, Harry James Potter. Drago et Charlie se regardèrent. Mais à quoi rimait tout ce cirque se déroulant devant eux.
- Peut-être que c'était le cas pour toi, après tout tu étais avec lui, mais pas pour moi, dit sincèrement Harry.
- …heu, je…
- Tiens, Mlle-je-sais-tout, Hermione Granger, qui ne parle plus, dit alors Harry. Hermione le regarda un instant les larmes aux yeux, mais la colère était encore bien présente. Elle toisa son regard et lui dit très calmement en lui montrant la porte.
- Je ne veux pas que tu dormes ici ce soir. Va-t-en.
- Mais voyons, Herm…
- Non, va-t-en, Harry. Tu reviendras demain. SORS MAINTENANT.
- Voyons Hermione…
- Non Harry, dit alors Drago en pointant sa baguette sur lui, sors. Va-t-en, c'est ce qu'elle t'a demandé. Je ne veux pas prendre ni pour l'un ni pour l'autre, mais j'ai promis à Weasley que je ne te laisserais pas lui faire du mal et elle te demande de partir, sors. Il conduisit Harry à la porte et demanda à Charlie de demeurer avec Harry. Harry sorti de l'appartement résigné suivi de Charlie. Ils se rendirent à la tour des gryffondors où Harry dormirait dans le dortoir des garçons de septième année ce soir. À leur arrivée dans la salle commune tous les regards se tournèrent vers eux, mais Harry monta directement dans le dortoir où il s'assied silencieux sur son lit.
Charlie salua quelques amis, puis monta dans le dortoir où il trouva son père sur son lit les mains derrières la tête couché sur le dos en regardant le plafond. Charlie ferma alors la porte et la verrouilla empêchant quiconque de rentrer, puis il mit un sort de silence dans le dortoir. Il s'approcha doucement du lit de son père.
- Heu, Harr… Papa, qu'est-ce qu'il y a ?
- Hey, moi les femmes enceintes, je n'en peux plus.
- Heu, que c'est-il passé ? Harry s'assit soudainement sur son lit et le regarda dans les yeux.
- Ronald, dis-moi que je n'aurai que deux enfants.
- Heu, tu n'auras que deux enfants.
- Merci. C'est vrai ?
- Non.
- Oh, cela veut dire que j'aurai à endurer le caractère de Hermione enceinte encore ?
- J'ai bien peur que oui. À ce moment-là, ils virent Hedwige qui frappait à la fenêtre un parchemin attaché à la patte. Harry se leva et prit le parchemin. Il le lu, puis se mit à rire et se dirigea vers la porte du dortoir qu'il ouvrit laissant entrer Drago, puis referma la porte et la verrouilla aussitôt.
- NON, MAIS QU'EST-CE QUE TU LUI AS DIT OU FAIT, OU JE NE SAIS PLUS ? demanda Drago à Harry.
- Bon je vous dois des explications, assoyez-vous ce sera long, dit alors Harry. Drago et Charlie s'assirent sur le lit face à Harry, puis Harry commença son récit. Il expliqua qu'avec Hermione il avait échangé des promesses à la mort de son meilleur ami Ronald Weasley et que Dumbledore leur avait dit à l'époque que ces promesses auraient des répercussions sur leur vie futur.
- Hors, en revenant dans notre appartement ce soir, après le souper, Hermione s'est mis à lire un livre que nous avions reçu de Dumbledore lors de nos fiançailles, concernant les promesse. Puis elle est arrivée et a mi le livre sur la table et m'a regardé.
- Harry est-ce que tu m'aimes ? a-t-elle demandé.
- Bien sûr, pourquoi cette question ?
- Parce que je crois que nous sommes ensembles seulement à cause des promesses.
- Quoi ?
- Je viens de terminer la lecture du bouquin de Dumbledore et j'ai réalisé que les promesses nous avaient liés l'un à l'autre pour la vie. Alors je me dis que si on est ensemble, ce n'est pas nécessairement parce qu'on s'aiment.
- Voyons Hermione, je t'aime tu le sais, et je t'aimerais même s'il n'y avait pas ces promesses.
- Qu'en sais-tu ? Tu ne t'es intéressé à moi qu'après la mort de Ron.
- Ce n'est pas vrai que j'ai tenté de lui dire, mais vous la connaissez, quand elle croit qu'elle a raison.
- Ainsi donc toute cette scène est causée parce que Hermione croit que tu tiens à elle seulement à cause de vos promesses, constata Drago.
- Oui et aussi les sautes d'humeurs engendré par les hormones des femmes enceintes, répondit Harry en souriant.
- Il n'y a qu'une seule chose à faire, Harry, dit alors Rogue, prouve lui qu'elle a tort et montre lui que tu l'aimes vraiment.
- Excellente idée, Rogue. Dit Drago.
- Ouais, je tenterai quelque chose demain. Une chance que ce sera samedi, nous n'avons pas de cours et je serai malade tout comme Hermione. C'est une conséquence de nos promesses, ça aussi. Je sais que je commencerai à vomir vers, il regarda sa montre, puis continua, vers 4h30 cette nuit. Et probablement qu'Hermione subira le même sort elle aussi. Il se leva et mit sa main sur l'épaule de Drago, écoute, Drago je veux que tu ailles dormir avec elle et que tu sois là quand elle sera malade pour que tu puisse t'occuper de Ron quand elle ne pourra pas.
- Oui, Harry j'y vais, mais je veux que tu reviennes demain et que vous réglez cette histoire.
- Oh, j'y compte bien. Au revoir, Drago, prends soins de ma famille. Drago sorti du dortoir et Harry retourna sur son lit.
- Harry, demanda alors Rogue, ou plutôt papa, car c'est à lui que je désire m'adresser ?
- Oui, Ronald ?
- Tu as dit tout à l'heure que tu espérais n'avoir que deux enfants. Est-ce que c'est parce que tu ne t'habitues pas aux grossesses de Hermione ou c'est parce que tu n'aimes pas les enfants ?
- Ni l'un ni l'autre, en fait c'est que, tu t'en doutes probablement aucune des deux grossesses n'avaient été prévues. Et les deux ont été fait sous le coup de la colère.
- De la colère ?
- Oui, une énorme colère en ce qui te concerne et une chicane de ménage en ce qui concerne la deuxième grossesse.
- Tu peux me raconter ?
- Je peux te raconter seulement la deuxième, pour la tienne, je préfère que ce soit Hermione qui te raconte. Quand tu seras de retour dans ton époque, demande-lui.
- Ok, répondit Rogue.
- Bon la deuxième… Parce que j'ai été blessé à la fin de ma sixième année à cause de ce cher vieux Tom, je ne pouvais pas faire de magie pendant un certain temps. J'ai travaillé dans une fabrique de perceuses moldu…
- La grunning ?
- Oui, répondit Harry surpris.
- L'entreprise est encore dans la famille, répondit Charlie.
- Ah, bon, nous sommes demeurés à Privet Drive c'était…
- L'ancienne maison de ton oncle et de ta tante, termina Rogue pour lui.
- Oui, bon, euh, vers la fin de l'été nous sommes allés passer deux semaines au Terrier chez les Weasley.
- Wow, c'est super là bas.
- Tu y es déjà allé ?
- Oui, tous les été nous y allions en famille et en voiture.
- Heu, bon, moi j'ai continué à travailler à la grunning pendant notre séjour là-bas. Ma magie était revenue à son niveau originale, donc je pouvais l'utiliser. Un après-midi, alors que j'avais terminé plus tôt de travailler…
Je suis entré dans la maison et Hermione me regarda en me tendant une lettre que je pris et lu. C'était la lettre de Poudlard avec la liste des livres et mon insigne de capitaine, quand j'ai eu terminé la lecture, Hermione me dit :
- Écoute, demain nous irons à Londres côté moldu pour que j'ailles prendre de l'argent à la banque, puis nous irons acheter ce que nous avons besoin pour notre année.
- Tu n'as pas à aller à Londres, Hermione, je paierai.
- Non, je ne veux pas que tu payes mes articles scolaires.
- Voyons Hermione, nous sommes mariés et cela va me faire plaisir, tu sais.
- Il n'est pas question que je vive au crochet de Harry Potter.
- Tu dois bien te douter que le ton commençait à monter, puis Ronald s'est mis à pleurer et Molly a décidé de l'emmener à l'extérieur, nous laissant à Hermione et à moi, la maison pour se disputer. Hermione ne voulait rien entendre, même quand je lui ai dit que nous nous rendrions à Londres et qu'elle paierait ses articles scolaires elle-même. Elle criait et me disait des bêtises, puis j'ai fait comme elle. Je me suis fâché, parce que je me sentais rejeté. C'était comme si elle ne voulait pas de moi, parce qu'elle ne voulait pas que je paye. Puis les insultes ont commencés.
- Puisque je suis l'épouse du grand Harry Potter, je dois faire comme tu dis.
- Non, ce n'est pas ce que je te dis, écoute pour une fois, Mlle-je-sais-tout.
- Ah bien ça je ne le prends pas. Tu as beau être célèbre, tu n'es qu'un crétin.
- Et toi tu es… tu es… belle quand tu es fâchée, que j'ai dit en la regardant dans les yeux.
- Ne change pas de sujet.
- Mmmm… je me suis avancer vers elle et l'ai prise dans ses bras puis je me suis dirigé vers les escaliers.
- Laisse-moi, dépose-moi par terre, Harry, NON ! Je me suis rendu dans notre chambre et je l'ai déposé tendrement sur le lit.
- Je t'aime, mon Hermione, si tu veux prendre ton argent, nous la prendrons c'est tout. Il l'embrassa, puis laissa glisser sa langue le long de son cou.
- Harry, ce n'est pas le temps. Arrête tout de sui…te ce…la, je…nous sommes…en train de nous dis…pu…ter pour l'amour de… oh !
- Tu veux que j'arrête, demanda Harry en relevant la tête pour la regarder dans les yeux.
- Tu n'oserais pas.
- Oui, j'arrête. Harry se leva debout, puis Hermione fit de même. Elle se plaça devant lui et le poussa sur le lit.
- Bon bien dans ce cas je vais te montrer pourquoi c'est moi qui domine dans notre couple, dit-elle. Et avant que je ne puisses répondre elle m'embrassa passionnément.
- Cela fait drôle de voir que vous vous disputez, dit alors Charlie.
- Bien comme tous les couples, j'imagine, lui répondit Harry.
- Bien moi je ne vous ai jamais vu vous disputer. Toi et maman ne vous disputiez jamais. Il m'est arrivé d'entendre des brides de conversations ou vous n'étiez pas en accord, mais jamais tu n'as monté le ton. Jamais. Maman s'emportait toujours plus facilement que toi et toi je ne t'ai jamais vu fâché.
- Jamais fâché, moi ?
- Oui, jamais. Même après tout ce que j'ai pu te dire, tu ne t'es jamais fâché. Et Dieu sait que je t'ai dit les pires insultes que je pouvais de dire.
- Attends, tu me dis que la relation que nous avions n'était pas…
- Non ça n'allait pas bien, et ce jusqu'à ce que tu décèdes au mois de juin dernier.
- Pourquoi, je veux dire, il me semble que ma relation avec Ronald se déroule bien jusqu'à maintenant. Que c'est-il passé ?
- Heu, j'aime mieux attendre un peu pour répondre à cette question, si cela ne te dérange pas.
- Non, c'est correct.
- Ainsi donc c'est comme ça que ma sœur a été conçue.
- Ce sera une fille alors, dit Harry en souriant.
- Oh, non, je ne voulais pas le dire.
- Ne t'en fais pas, je ne le dirai pas à personne. Oui, avec ta mère qui a pris les rennes en plus, c'est ce qui fait que nous avons oublié le sort de contraception.
Manoir Potter, dans le futur…
- Je m'excuse de t'arrêter, Ronald, dit soudain Lily, mais j'aimerais savoir comment papa à prouver à maman qu'il l'aimait vraiment.
- Oh, cela a été très difficile pour lui. Mais maman était très bornée envers lui et en plus, elle a même essayé de me draguer pour le rendre jaloux.
- Oh ! dit alors Hermione en rougissant. Oui, je m'en souviens, mais je ne savais pas que tu étais mon fils, sinon.
- Je sais, c'est pourquoi papa n'était pas jaloux. Tu ne t'étais jamais questionné pour la raison.
- Non. Je croyais qu'il jouait un jeu. J'ai été si bornée cette fois là.
- Ah oui, répondirent ensembles Ronald et Drago.
- Qu'est-ce que papa a fait ? demanda encore Lily.
- C'était tellement beau, je m'en souviens comme si c'était hier, dit Hermione.
- Raconte le, s'il te plait, maman.
- Non, je vais vous le montrer. Hermione quitta rapidement la pièce et revint avec une pensine dans les mains. Elle la déposa sur la table et dit à ses enfants, allons-y, vous allez voir comment votre père pouvait devenir romantique quand il le fallait.
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